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La doctrine opérationnelle relève de la compétence de l'État, en application de l'article L112-2 du code de la sécurité intérieure: «L'État est garant de la cohérence de la sécurité civile au plan national. Il en définit la doctrine et coordonne ses moyens».
En application de l'article L 723-6 du code de la sécurité intérieure et de l'article 3 du décret 90-850 du 25 septembre 1990 portant dispositions communes à l'ensemble des sapeurspompiers professionnels notamment, elle est applicable aux sapeurs-pompiers professionnels et volontaires.
En lien avec les contrats territoriaux de réponses aux risques et aux effets des menaces et du schéma d'analyse et de couverture des risques, elle permet aux services d'incendie et de secours de construire leur réponse opérationnelle.
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La doctrine a pour objet de guider l'action, de proposer des outils d'aide à l'intervention et de faciliter la prise de décision des sapeurs-pompiers, sans imposer des méthodes strictes inenvisageables dans le domaine opérationnel.
Elle participe également à la construction de certains documents structurants des SIS suivant ce schéma:

La doctrine a pour objectif l'uniformisation et la cohérence des modes d'intervention sur l'ensemble du territoire, ainsi que l'interopérabilité des SIS.
Si elle ne constitue pas un corpus contraignant au sens strict, elle reste inévitablement une référence opposable soumise au pouvoir d'appréciation du juge.
Elaborée par la DGSCGC avec le concours des SIS et d'experts, la doctrine opérationnelle fait partie des actes de droit souple. ${ }^{1}$, ce qui permet de l'actualiser en fonction de l'évolution des risques et des menaces, de l'état des connaissances et des retours d'expériences.
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Chaque situation de terrain ayant ses particularités, chercher à prévoir un cadre théorique unique pour chacune serait un non-sens et c'est pourquoi seuls des conseils à adapter au cas par cas sont pertinents et nécessaires.
La décision, dans une situation particulière, de s'écarter des orientations données par les documents de doctrine relève de l'exercice du pouvoir d'appréciation, intégrée à la fonction de commandement et inhérente à la mission en cours.
La mise en œuvre de la doctrine requiert du discernement pour être adaptée aux impératifs et contraintes de chaque situation.
Ce corpus s'organise à l'image d'une intervention et de son traitement:

Ce corpus doctrinal qui s'organise sous la forme d'une bibliothèque de la sécurité civile propose plusieurs types de documents, ayant des finalités différentes.
Les guides de doctrine opérationnelle (GDO) sont des documents qui ont pour objectifs :
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Les guides de doctrine opérationnelle (GDO) sont des documents qui ont pour objectifs :
- d'aider les services d'incendie et de secours à construire leur réponse opérationnelle à partir de règles communes;
- de permettre au commandant des opérations de secours (COS) de construire son raisonnement tactique;
- de concourir à la sécurité des intervenants.
Il existe ainsi des :
- guides de doctrine généraux qui définissent les dispositions communes et transverses capables de s'adapter à tous types de situation et applicables par tous les SIS;
- guides de doctrine spécifiques qui définissent la stratégie à mettre en œuvre propre à un environnement opérationnel ou un risque particulier préalablement identifiés.
[^0]
[^0]: ${ }^{1}$ Etude annuelle du Conseil d'Etat de 2013
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[^0]
[^0]: ${ }^{1}$ Etude annuelle du Conseil d'Etat de 2013
Les guides de techniques opérationnelles (GTO) ont pour objectif de mettre à disposition des services d'incendie et de secours l'ensemble des méthodes et techniques opérationnelles utiles à l'atteinte des objectifs du COS en fonction des différents environnements rencontrés en opération.
Les partages d'information opérationnelle (PIO) ont pour objectif d'offrir rapidement des éléments opérationnels de manière synthétique sur une problématique nouvelle ou ponctuelle (self stockage, isolation par l'extérieur, etc.).
Ces documents n'ont pas vocation:
- à proposer un dispositif opérationnel type pour la gestion des interventions;
- à détailler des phénomènes opérationnels et leur stratégie de lutte;
- à détailler des techniques opérationnelles;
- à servir les particularités de tel ou tel service d'incendie et de secours, mais bien d'être exploitables par tous.
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- à détailler des techniques opérationnelles;
- à servir les particularités de tel ou tel service d'incendie et de secours, mais bien d'être exploitables par tous.
Inscrite dans une démarche d'amélioration continue, la doctrine est régulièrement mise à jour à partir :
- des partages et retours d'expérience des services d'incendie et de secours;
- de l'évolution des connaissances dans le domaine des sciences et techniques;
- de la veille juridique.

Les photographies et les schémas utilisés dans les documents de doctrine n'ont pas vocation à imposer ou recommander aux services d'incendie de secours, les matériels et équipements qui peuvent y être représentés.
Pour en savoir plus, se référer au vadémécum «la doctrine à l'usage des services d'incendie et de secours».


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Les unités de sauvetage, d'appui et de recherche (USAR) disposent d'un panel de moyens à leur disposition pour répondre aux idées de manœuvres déterminées par le commandant des opérations de secours.
Pour les réaliser, les équipes départementales peuvent bénéficier du concours des renforts zonaux ou nationaux.
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Elles reposent sur l'emploi :
- des équipes des unités de sauvetage, d'appui et de recherche déployant des techniques de détection ou de localisation optiques ou acoustiques;
- des équipes cynotechniques.
L'utilisation des chiens lors des missions de recherche de personnes ensevelies est une pratique ancienne dans l'école française du secours en milieux effondrés ou instables.
La prise en compte des aptitudes olfactives du chien a permis aux équipes de secours d'augmenter le taux de chance de retrouver rapidement des personnes incapables de répondre aux appels des sauveteurs ou de suivre, en l'absence d'indice visible, l'itinéraire emprunté par une victime.
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Les unités de sauvetage, d'appui et de recherche sont en mesure de:
- percer du béton armé vers le haut;
- percer du béton armé à l'horizontal;
- percer du béton armé vers le bas avec une technique «sale »²;
- percer du béton armé vers le bas avec une technique propre ${ }^{3}$;
- couper une poutre de béton armé ;
- couper une poutre de béton ;
- couper une plaque de métal ;
- découper deux IPN en espace confiné, à l'horizontale ou à plus de $45^{\circ}$.

(c) Emmanuel Cao-Thanh - SDIS 73
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Les techniques utilisées doivent permettre de réaliser :
- des calages de charges;
- des étaiements de fenêtres ou de portes;
- des étaiements verticaux;
- des étaiements horizontaux;
- des étaiements obliques.
[^0]
[^0]: ${ }^{2}$ Cela consiste à casser un élément de structure (un mur par exemple) en le transformant en gravats.
${ }^{3}$ Cette technique consiste à couper de manière propre et en un seul morceau «clean cutting» un élément de structure (dalle par exemple).
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Les unités de sauvetage, d'appui et de recherche sont amenées à travailler dans un environnement confiné, à ce titre, les moyens à leur disposition doivent permettre :
- la mise en place de moyens de communication adaptés;
- le contrôle de l'atmosphère du milieu dans lequel évoluent les équipes;
- la ventilation du milieu.
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Les techniques utilisées doivent permettre de :
- lever une charge tonnes grâce à des moyens pneumatiques ou hydraulique;
- faire glisser une charge grâce à un treuil à câble.

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Les unités de sauvetage, d'appui et de recherche sont en mesure de:
- monter ou descendre une victime ;
- réaliser une tyrolienne y compris à I'horizontale en corde ou à câble.


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L'évaluation bâtimentaire est une évaluation qualitative des dommages structurels subis par un bâtiment. Elle a pour but de déterminer la résistance d'une structure et faire un point des dégâts infligés à la structure afin d'engager dans les meilleures conditions et par les meilleurs accès les équipes USAR qui devront évoluer pour rechercher des victimes tout en leur indiquant qu'elles peuvent être les zones les plus dangereuses à sécuriser en priorité.
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L'objectif est d'évaluer l'ensemble du secteur mais dans un temps restreint afin d'engager le plus rapidement possible les équipes de sauveteurs.
Par ailleurs, l'évaluateur, note sur une fiche d'évaluation des dommages bâtimentaires dite fiche EBRAS ${ }^{4}$, tous les dangers potentiels susceptibles d'engager la sécurité de des équipiers. Si des équipes de sauveteurs ont été engagées, il complétera son évaluation initiale par d'autres dès que possible.
Les informations de la population locale et des responsables locaux (DOS, COS, directeurs d'entreprises ou d'établissements) sont souvent précieuses et doivent être recherchées lors de l'évaluation.
[^0]
[^0]: ${ }^{4}$ EBRAS : emergency building risk assessment sheet.
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La fiche d'évaluation des dommages bâtimentaires (fiche EBRAS) permet un recollement uniforme des informations afin de définir le degré de dommages subi par un bâtiment pour définir une catégorisation de danger (de verte à noire).
Cette fiche est un outil pour le sapeur-pompier, elle ne doit pas être communiquée à des tiers.
Après l'évaluation des degrés de dommages du bâtiment, la classification du bâtiment est reportée physiquement sur celui-ci à l'aide d'affiches suivant le code quatre couleurs correspondant aux catégories.
Ces affiches reprenant la catégorisation sont apposées, de manière solide, sur l'accès du bâtiment (poignée de porte d'entrée ou de portail de jardin) avec un collier en nylon de type serre-câble.
Elles ont pour principal but d'informer les équipes de secours mais également d'éviter des doublons dans les évaluations batimentaires.

Fiche de relevés des dommages. Cf. annexe E

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Fiche de relevés des dommages. Cf. annexe E

Affiches de marquage des bâtiments - Cf. annexe F
Le marquage du bâtiment sera ainsi fait de manière fiable et relativement pérenne.
Ce principe de marquage ne remplace en aucun cas, les dispositifs habituels de balisage des zones de dangers et d'exclusion (rubalises en général), ou encore les obligations des autorités (arrêtés de péril imminent, etc.), après l'opération de secours.
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Elle correspond à l'absence de dommages ou à des dommages légers. Aucun dommage sur la structure et seulement de légers dommages non structuraux sont constatés (degré 1 selon l'EMS 98). ${ }^{5}$ La sécurité du bâtiment est également assurée lors d'une réplique ${ }^{6}$. L'usage du bâtiment peut être poursuivi sans restriction particulière.
Des parties exposées peuvent cependant être effondrées ou endommagées (cheminées, climatiseurs,...).

Exemples classement en couleur verte
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Des dommages structuraux légers et des dommages non structuraux modérés sont constatés (degré 2 selon l'EMS 98). La sécurité du bâtiment est incertaine lors d'une réplique.
Les dommages aux éléments non structuraux empêchent de réoccuper de façon définitive le bâtiment. Des investigations complémentaires peuvent être menées par des experts pour ces bâtiments.
On ne peut entrer brièvement dans le bâtiment qu'avec l'autorisation du directeur des opérations de secours et pour des motifs importants, par exemple, pour récupérer des effets personnels indispensables.
[^0]
[^0]: ${ }^{5}$ EMS 98 : échelle européenne macrosismique 1998. Le classement EMS 98 liée exclusivement aux effets des séismes sur les bâtiments. Les dommages caractéristiques lus sur les structures sont classés en fonction de leur importance en deux catégories maçonnerie et béton armé.
${ }^{6}$ En cas de forte réplique, le contrôle du bâtiment devra être réalisé.
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${ }^{6}$ En cas de forte réplique, le contrôle du bâtiment devra être réalisé.
La personne sera accompagnée d'un spécialiste et équipée d'un casque de protection. Des mesures de sécurisation sont à prendre aux alentours du bâtiment.

(c) BMPM
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Des dégâts structuraux modérés et des dégâts non structuraux importants (catégorie rouge, degrés de dommage 3 à 4 selon l'EMS 98), sont constatés. La stabilité du bâtiment n'est plus garantie. Un effondrement est vraisemblable en cas de répliques.
Le bâtiment n'est plus accessible. Des mesures de sécurisation sont à prendre aux alentours du bâtiment.

Exemples classement en couleur rouge
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Le bâtiment présente un danger d'effondrement IMMEDIAT (équivalent 5 sur l'échelle EMS 98).
Les dommages structuraux sont importants et peuvent entrainer rapidement l'instabilité du bâtiment avec pour effet un danger immédiat pour les environs proches (chute sur voie ou place publique).

Exemples classement en couleur noire
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On peut voir des fissures verticales sur les murs porteurs, ou horizontales sur les planchers, à proximité et parallèles à la façade. La façade est comme séparée de la structure du bâtiment et peut donc s'effondrer.
En fonction de la hauteur de la façade désolidarisée et de l'enjeu, un dispositif d'étairement peut être mis en place ou une évacuation d'urgence associée à un périmètre de sécurité peut être réalisée.
On distingue des fissures verticales sur les murs intérieurs, qui se trouvent dans le même axe, à tous les étages. Le bâtiment est comme coupé verticalement. Les différentes parties peuvent se détacher en cas de nouvelle secousse par exemple.
Seuls des moyens lourds batimentaires peuvent résoudre ce désordre. Une évacuation des lieux doit s'opérer.
(c) Guillaume Vermeulen - SDIS 59

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Seuls des moyens lourds batimentaires peuvent résoudre ce désordre. Une évacuation des lieux doit s'opérer.
(c) Guillaume Vermeulen - SDIS 59

Des fissures aux coins augmentent de bas en haut signifiant qu'il y a des poussées horizontales à la tête des murs, qui tendent à faire s'ouvrir le bâtiment.
Il est nécessaire de rechercher en priorité les causes et connaître la rapidité de survenance du désordre pour affiner l'action possible des spécialistes.
(c) Guillaume Vermeulen - SDIS 59
Des fissures sur les voûtes apparaissent de manière parallèle aux murs extérieurs. Dans ce cas, il y a, sur les murs, des poussées horizontales qui ne sont pas contrées et qui tendent à ouvrir le bâtiment.
Suivant le type de maçonnerie rencontré et les enjeux liés au bâtiment un soutien de la zone fissurée peut être mis en œuvre.
(c) Guillaume Vermeulen - SDIS 59

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Suivant le type de maçonnerie rencontré et les enjeux liés au bâtiment un soutien de la zone fissurée peut être mis en œuvre.
(c) Guillaume Vermeulen - SDIS 59

Cette action est de longue durée sur une voute et devra systématiquement associer une expertise fine des origines du désordre et l'intervention de moyens batimentaires lourds.
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© Guillaume Vermeulen - SDIS 59
On peut voir des fissures transversales par rapport à l'orientation des planchers ou des poutres. Cela indique que les éléments porteurs sont cassés et que le plancher peut s'effondrer.
En fonction de l'origine de ces désordres, le spécialiste USAR peut procéder en simultané ou non à :
- une évacuation des personnes;
- un retrait des éléments en surcharge;
- un soutien des structures.
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Des fissures peuvent apparaitre à la base des marches des escaliers qui prennent appui sur les murs, tout comme le long des dalles des balcons.
Les escaliers et balcons n'ont alors plus qu'un seul point d'appui. Si celui-ci cède, ils s'effondrent.
Dans le cas de l'obligation d'une évacuation des locataires, le soutien des escaliers est impératif ainsi que pour l'assurance des intervenants.
Dans le cas des balcons et autres éléments de façade, une dépose de ceux-ci peut être mise en œuvre au moyen de manœuvres de force et percement en associant si possible des moyens de levage lourds.

© Guillaume Vermeulen - SDIS 59
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© Guillaume Vermeulen - SDIS 59
Il existe des fissures sur les structures en béton armé, qui laissent apparaître les ferraillages. Le choc a été important, et les fers ne jouent plus leur rôle. La structure ne peut pas résister.
Lorsque la cohérence entre le ferraillage et le béton est détruit, l'élément porteur perd toutes ces caractéristiques de résistance en cet endroit.
Si l'origine est un choc, un soutien de la structure est envisageable.
Si l'origine est un lié à un défaut du béton ou du ferraillage, une évaluation de tous les éléments porteurs devra être réalisé. Le soutien de la structure est réalisable
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S'il existe des fissures sur les 2 côtés des cloisons légères, et sur leur partie haute, le long du plafond, la cloison n'est plus fixée et risque de tomber.
Ces éléments n'étant pas porteurs, une dépose de ceux-ci pour éviter tous risques ultérieurs est à préconiser.
Ce type de désordre arrive régulièrement dans les explosions d'appartements dues au gaz

© Guillaume Vermeulen - SDIS 59
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Les fissures obliques ne sont pas dangereuses. Il n'y a pas de désolidarisation des éléments porteurs verticaux (murs, piliers, etc...) et horizontaux (planchers, poutres, etc...).

Malgré la présence de fissures sur le plancher, les poutrelles ou les solives sont séparées entre elles, mais gardent chacune leur résistance.

© Guillaume Vermeulen - SDIS 59
La présence de fissures irrégulières sur façades, montre que les éléments porteurs sont affaiblis, mais, globalement, l'édifice tient.

© Guillaume Vermeulen - SDIS 59
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Dans le cas d'un sinistre d'une certaine importance, les unités de sauvetage, d'appui et de recherche sont appelées à se succéder sur une même zone sinistrée.
Afin de limiter les pertes de temps et donc d'optimiser les opérations de recherche, il est indispensable de signaler à tous, de façon apparente, les immeubles, bâtiments ou ruines visités, au moyen d'un marquage normalisé.
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Le marquage fournit des informations spécifiques concernant les résultats à la fois des reconnaissances mais aussi des engagements afin d'assurer une coordination optimale des équipes sur un site de travail.
Le marquage doit être placé près du point d'entrée sur l'extérieur de la structure effondrée qui offre la meilleure visibilité, à l'avant, (ou le plus près possible) ou à l'entrée principale du chantier.
Les marquages peuvent être réalisés dans n'importe quelle couleur contrastant clairement avec la surface de la structure, ce qui la rend très visible à tout moment.
Le matériel utilisé peut être de la peinture en aérosol, des crayons, des autocollants, des affiches imperméables, etc.
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Le marquage des zones permet l'organisation des chantiers en phase avec la sectorisation mise en place à l'issue de la première reconnaissance. Il est porté sur la situation tactique.
Lors de la production des cartes, l'identification géographique primaire doit correspondre au nom de la rue existante et au numéro du bâtiment, lorsque cela est possible.
Si cela n'est pas possible, des points de repère doivent être utilisés comme référence par tous les acteurs. Ce marquage comprend :
- I'adresse ou les coordonnées GPS;
- un point de repère ou un nom de code. ${ }^{7}$
Si aucune carte n'est disponible, des croquis cartographiques doivent être produits et soumis au COS.
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Les structures et les différents bâtiments comprennent à la fois une orientation et une identification extérieure et intérieure.
- L'identification de l'extérieur des bâtiments ${ }^{8}$
Le côté rue principale (avant) de la structure se définit avec le chiffre «1».
Les autres côtés de la structure doivent être affectés numériquement dans le sens des aiguilles d'une montre.
- L'identification intérieure
L'intérieur de la structure sera divisée en quadrants, identifiés par ordre alphabétique dans le sens des aiguilles d'une montre, en partant du coin où les murs 1 (avant) et 2 se rejoignent.
Le quadrant $E$ indique la présence de halls centraux, d'ascenseurs, de cage d'escaliers, etc. dans les bâtiments à plusieurs étages.

D'après INSARAG Guidelines 2020 © Matthieu Robert - SDIS 85
[^0]
[^0]: ${ }^{7}$ Par exemple, le bâtiment 1 de la sucrerie. Zone assignée ou les lieux de travail doivent être identifiés individuellement.
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[^0]
[^0]: ${ }^{7}$ Par exemple, le bâtiment 1 de la sucrerie. Zone assignée ou les lieux de travail doivent être identifiés individuellement.
${ }^{8}$ Pour les chantiers limités à un bâtiment, on utilisera le façadage ABCD.
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Dans ce cas, chaque étage doit être clairement identifié. Si ce n'est pas évident, les planchers doivent être numérotés comme s'ils étaient vus de l'extérieur.
Le plancher du niveau du sol sera désigné "rez-de-chaussée»" et en se déplaçant vers le haut le plancher audessus sera "l'étage 1", etc.
A l'inverse, le premier étage en dessous du niveau du sol sera désigné «sous-sol 1 », le deuxième «sous-sol 2 », et ainsi de suite.

© Matthieu Robert - SDIS 85
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La rubalise est utilisée pour identifier les zones de travail opérationnel.

© Matthieu Robert - SDIS 85
Les zones dangereuses sont marquées afin d'en limiter l'accès et avertir des dangers potentiels dans la zone de travail opérationnel.
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Le marquage des chantiers a été développé à l'origine pour permettre aux équipes de communiquer, pour montrer qu'elles ont déjà travaillé sur le bâtiment et ainsi éviter la duplication des efforts.
Il est réalisé lors de la catégorisation du chantier pendant la reconnaissance MGO 2.9
Ce marquage s'appuie sur une communication en deux étapes:
1. une destinée aux équipes de reconnaissance pour marquer les structures qu'ils ont identifiées comme des chantiers viables;
2. une par les équipes qui ont terminé leur travail dans le bâtiment.
[^0]
[^0]: ${ }^{9}$ Cf. guide de doctrine opérationnelle «interventions en milieux effondrés et instables»
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Le système de marquage retenu pour les unités de sauvetage, d'appui et de recherche est le marquage INSARAG.

Dans $99 \%$ des interventions des sapeurs-pompiers français ont lieu sur le territoire national, les termes utilisés sont donc des termes français.
Ainsi, les dangers seront inscrits en français, le terme «ASR» sera remplacé par « MGO 1 » et à la place des trigrammes et du numéro de certification qui sont abscons, pour la majorité des USAR français, on inscrira l'identification:
- du service d'incendie et de secours (SDIS / SIS suivi du numéro du département, SDMIS, BSPP, BMPM);
- de la formation militaire de sécurité civile suivi du numéro de l'unité (UIISC XX).
En cas de renforcement par des unités étrangères ou en cas d'évènement
transfrontalier, le COS ou le chef de détachement USAR peut décider de réaliser le marquage totalement en anglais.

Exemple de marquage © Louis Bonfils
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La méthode suivante doit être utilisée pour le marquage du chantier :
1. dessiner une flèche directionnelle pour confirmer l'emplacement exact de l'entrée du chantier;
2. marquer l'indentification (ID) du site de travail (police d'environ 40 cm );
3. marquer I'ID de l'équipe (police d'environ 10 cm );
4. marquer le niveau MGO/ASR terminé (police d'environ 10 cm );
5. marquer la date;
Une mise à jour du marquage sera effectuée au cours du traitement du chantier selon le même principe.
6. dessiner un cadre autour du texte peint (environ 1,2 à 1,0 mètre);
A l'extérieur du cadre :
7. inscrire tout danger nécessitant une identification, par ex. amiante (en haut);
8. inscrire la catégorie de triage au regard des victimes (en bas); ${ }^{10}$
Une fois que tous les travaux sur le chantier ont été terminé et qu'il est décidé qu'aucun autre travail n'est nécessaire, une ligne horizontale est tracée à travers le centre de l'ensemble du marquage du chantier.

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Si une équipe estime qu'il est nécessaire de laisser des informations supplémentaires essentielles sur le chantier, celles-ci pourront être ajoutées au marquage du chantier en utilisant un langage clair et en pleine vue si nécessaire.
Ces informations sont également indiquées dans le formulaire de catégorisation et dans les compte-rendu de chantier, et transmises au poste de commandement.
[^0]
[^0]: ${ }^{10}$ Voir annexe C du GDO «interventions en milieux effondrés et instables» - formulaire de classification de chantier.
Exemple d'un marquage INSARAG à l'étranger ${ }^{11}$ :
- chantier C-1c, ou chantier c du sous-secteur 1 dans le secteur Charlie ;
- reconnaissance et catégorisation faite par l'équipe Australie 1 le 5 octobre;
- la catégorisation du chantier a été défini en B lors de la reconnaissance ;
- I'entrée du chantier se situe à gauche ;
- I'équipe Allemagne 1 a mené les opérations rapides de sauvetage déblaiement le 5 octobre;
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- I'entrée du chantier se situe à gauche ;
- I'équipe Allemagne 1 a mené les opérations rapides de sauvetage déblaiement le 5 octobre;
- un danger amiante est présent;
- le chantier n'est pas clôturé.

5. La localisation des victimes
Le marquage des victimes permet d'identifier la localisation de victimes potentielles ou connues (vivantes ou décédés) afin d'engager les équipes pour leur extraction.
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Ce marquage est nécessaire lorsque:
- les équipes (par exemple, les équipes de reconnaissance ou de recherche) ne restent pas sur place pour commencer immédiatement les opérations de sauvetage;
- le chantier comporte plusieurs victime;
- des risques de confusion existent sur un chantier.
Les marquages sont effectués aussi près que possible physiquement du point de surface réel identifié comme l'endroit où se trouve la victime.
Les matériaux utilisés peuvent être de la peinture en aérosol, des marqueurs de construction, des autocollants, ou des affiches imperméables.
La taille du marquage doit être d'environ 50 cm . La couleur doit être très visible et contrastée par rapport au fond.
[^0]
[^0]: ${ }^{11}$ Ou si le COS décide de réaliser le marquage en anglais, dans le cadre d'une opération située sur l'une des frontières par exemple.
| DESCRIPTION | EXEMPLE |
| :--: | :--: |
|
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[^0]
[^0]: ${ }^{11}$ Ou si le COS décide de réaliser le marquage en anglais, dans le cadre d'une opération située sur l'une des frontières par exemple.
| DESCRIPTION | EXEMPLE |
| :--: | :--: |
| Un grand «V» appliqué pour la localisation de toutes les victimes potentielles - vivantes ou décédées. | V |
| Flèche optionnelle pour clarifier l'emplacement si nécessaire. | V |
| Sous le V soit : <br> Un «L» indiquant une victime vivante confirmée, suivi d'un chiffre indiquant le nombre de victimes vivantes. <br> Un «D» indiquant la victime décédée confirmée, suivi d'un chiffre le nombre de personnes décédées. | V <br> L2 <br> D1 |
| Lors du retrait de toute victime, la marque correspondante est barrée et mise à jour. | V <br> L2 <br> D1 |
| Lorsque tous les marquages $L$ et / ou $D$ sont rayés, ceci indique que toutes les victimes ont été extraites. | V <br> L2 <br> D1 |
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Pour permettre aux équipes de reconnaissance d'identifier les chantiers dans lesquels il semble qu'aucune victime ne soit présente ou que seuls des victimes décédées ou des corps sont ensevelis, un système de marquage rapide a été développé.
Ce marquage ne s'applique qu'à la phase de reconnaissance (MGO 2). Le choix d'utiliser le système de marquage rapide est du ressort du COS sur proposition du chef de détachement USAR.
Le système de marquage rapide ne peut être utilisé que lorsque les sites peuvent être entièrement fouillés rapidement ou lorsqu'il existe des preuves solides confirmant qu'aucun sauvetage en direct n'est possible.

Chantier Clair Aucune victime n'est présente.

Chantier
avec seulement des Décédés

Peut correspondre à la fin du déblai sélectif (MGO 5), indiquant que la zone est dégagée de toutes victimes vivantes et décédées
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Chantier
avec seulement des Décédés

Peut correspondre à la fin du déblai sélectif (MGO 5), indiquant que la zone est dégagée de toutes victimes vivantes et décédées
La forme de ce marquage est un losange avec un grand "C" à l'intérieur pour clair, ou avec un grand "D" à l'intérieur pour décédé, complété par le nom de l'équipe et la date de catégorisation. La taille du marquage est de $20 \mathrm{~cm} \times 20 \mathrm{~cm}$ minimum.
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Bien que souvent la photo ait remplacé le croquis, savoir établir un plan sommaire du secteur de travail et le renseigner au mieux, constitue un support de travail indispensable au chef de détachement. Son souci de collecte des informations auprès de ses chefs d'unités en sera considérablement allégé.
Pour le chef d'unité lui-même, ce sera le moyen d'être certain d'avoir couvert entièrement son secteur de travail. De plus cet outil graphique sera nécessaire dans ses comptes rendus. La base du croquis de chantier sera le plan initial établi pour la sectorisation du chantier.

6.1. Les symboles du chantier ${ }^{12}$

[^0]
[^0]: ${ }^{12}$ Ces symboles sont ceux qui sont habituellement utilisés en France. Ils ne sont pas incompatibles avec les symboles INSARAG.
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En cas de renforts venant de l'étranger, notamment dans les départements frontaliers, ce marquage est compris de tous.
- Les zones sont matérialisées par des formes irrégulières
Exemple:

- Les fonctions sont inscrites dans des rectangles
Exemple:
OSOCC
On site opérations coordination center
- Les installations sont représentées par des cercles, mais aussi les dangers
Exemple:

Base of Opérations

Carburant
- Les points de référence ou de repère sont matérialisés par des triangles
Exemple:

- Les Groupes (Date, Heure) sont notés avec une flèche pointant vers le lieu de l'activité, (heure locale).
Exemple:
22/11 0700
Le 22 novembre à 07h00.
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Des communications efficaces sont à la base de la sécurité des opérations sur le terrain, en particulier avec la présence de sauveteurs venant de tous horizons, SIS, unités militaires, associatifs, équipes internationales, etc.
Un système universel de signaux sonores d'urgence est nécessaire pour garantir que tous sachent quand et comment réagir.
Les klaxons ou les sifflets doivent être utilisés pour faire retentir les signaux appropriés.
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3 signaux courts, d'une seconde chacun, répétés jusqu'à ce que le chantier soit évacué.
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1 long signal de 3 secondes.
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1 long signal +1 signal court
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Lors d'un effondrement, des victimes sont parfois présentes et accessibles sur les décombres mais d'autres peuvent être ensevelies et totalement invisibles pour les sauveteurs.
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La détection de ces victimes ainsi que leur localisation précise nécessitent la mise en œuvre de techniques de recherche avec des matériels adaptés permettant la détection de sons ou la visualisation (caméras endoscopique, à imagerie thermique, ...)
L'une des premières préoccupations des équipes de secours doit être de savoir si des personnes étaient présentes lors de l'effondrement. Le chef de détachement doit donc collecter le maximum de renseignements sur les circonstances du sinistre auprès des rescapés et des témoins afin d'optimiser les recherches et de localiser les personnes ensevelies le plus rapidement possible.
Dès lors que c'est possible, les équipes cynotechniques seront engagées en premier lieu.
Il engage des équipiers en binôme sur le site afin d'examiner les lieux de survie directement accessibles.
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Dès lors que c'est possible, les équipes cynotechniques seront engagées en premier lieu.
Il engage des équipiers en binôme sur le site afin d'examiner les lieux de survie directement accessibles.
Cette opération devra être menée avec prudence pour éviter tout sur-accident et avec attention, afin de détecter visuellement d'éventuelles victimes ou de capter des plaintes ou des appels émis par des personnes ensevelies.
Dans ce dernier cas, c'est donc le son qui permet la localisation. Les capacités auditives humaines étant relativement limitées, il faudra employer des appareils amplificateurs de son, pour réaliser une localisation précise des victimes.
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Les équipes cynotechniques sont un moyen de détection mis à la disposition des unités de sauvetage, d'appui et de recherche. Leur emploi est fonction de leur intégration ou non dans le train de départ de la réponse opérationnelle.
Dans ces deux cas, à l'issue de sa reconnaissance, le chef d'unité cynotechnique pourra alors proposer une idée de manœuvre au COS ou chef de détachement USAR, afin d'optimiser I'emploi des équipes cynotechniques.
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Les équipes cynotechniques sont intégrées dans un détachement avec des moyens conventionnels (FPT, chef de groupe, etc.) ou un détachement USAR et arrivent sur le site en même temps. La reconnaissance est effectuée avec un chef d'unité cynotechnique a minima.
Cette reconnaissance a pour objectifs :
- d'évaluer les risques pour les humains et les chiens;
- de prioriser tel ou tel secteur de recherche (zones de survie / localisation possible des victimes en fonction du type d'effondrement, de la nature des bâtiments concernés
et de l'heure de survenue de l'évènement ...).
Pour optimiser le travail des spécialistes de l'unité de sauvetage, d'appui et de recherche, le ratissage de surface peut être effectué par une ou plusieurs équipes cynotechniques, particulièrement si les conditions de visibilités sont mauvaises (nuit / brouillard / fumées / poussières / etc.).
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Les équipes cynotechniques arrivent sur le (ou les sites) d'intervention après les USAR. Dans ce contexte là encore deux cas de figure:
- Une équipe cynotechnique se présente seule
Le conducteur cynotechnique ne peut s'engager seul qu'avec l'aval formel du commandant des opérations de secours et doit demander la constitution a minima d'une unité cynotechnique.
Lors de la reconnaissance avec un chef d'unité USAR (ou avant de faire la reconnaissance selon les cas), il doit :
- recueillir tous les éléments ayant trait à la sécurité (coupure ou pas des fluides, risques secondaires (effondrements / explosions / répliques en cas de séisme / ...), risques particuliers (chimique, radiologique, etc.);
- savoir s'il y a déjà eu des extractions ou évacuations de victimes de surface ou faiblement ensevelies (points chauds);
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- savoir s'il y a déjà eu des extractions ou évacuations de victimes de surface ou faiblement ensevelies (points chauds);
- connaitre les moyens qui ont été engagés, à quels endroits ? s'il y a ou non des zones de survie ? (A-t-on ou non une idée des zones ou les victimes ont le plus de chance d'être localisées ?)
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- Un ou plusieurs unités cynotechniques se présentent simultanément
Si plusieurs unités cynotechniques sont engagées, un chef de section cynotechnique assure la coordination des équipes. La reconnaissance sera effectuée a minima par un chef d'unité ou de section cynotechnique avec un chef d'unité USAR.
Le chef d'unité ou de section cynotechnique recueille tous les éléments précédemment cités en termes de sécurité et de technique. Il présentera de manière conjointe avec le chef de détechement USAR, les idées de manœuvres.
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Le principe de la recherche au moyen d'appareil d'écoute et de recherche repose sur deux phases:
- la détection: opération qui consiste à déceler des bruits pouvant être émis par une victime;
- la localisation: opération qui consiste à situer avec précision où se trouve la victime détectée.

L'équipe peut comprendre quatre sauveteurs en fonction du type de matériel utilisé :
- un chef d'unité ${ }^{13}$, doté d'une masselotte d'appel ;
- trois équipiers mettant en œuvre les appareils d'écoute et/ou de localisation. ${ }^{14}$

Avant ces deux phases, il convient d'effectuer une première écoute afin de déterminer le bruit de fond et les sons parasites liés à l'environnement. Ce préalable permet de s'imprégner de I'environnement acoustique de la zone de recherche.
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Afin d'attirer l'attention de la victime et de l'amener à produire des sons ${ }^{15}$ permettant de la localiser, le chef d'unité émet un bruit régulier au moyen d'une masselotte, en frappant celleci sur un élément de construction porteur et développeur du bruit.
[^0]
[^0]: ${ }^{13}$ Le chef reparti le personnel en fonction des aptitudes des équipiers.
${ }^{14}$ Il convient de se reporter aux notices d'emploi des matériels pour lesquels les techniques de localisation ou de détection peuvent être différentes.
${ }^{15}$ Le son est une onde provenant d'une vibration qui se propage dans toutes les directions et de manière différente suivant le matériau. Certains étant même des isolants phoniques (liège, mousse, terre, etc.). Le son varie en intensité (son faible ou fort) se mesurant en décibels et en hauteur (son grave ou aigu) caractérisée par une fréquence.
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Dans le cas des ensevelis, la propagation des sons s'effectue dans des conditions peu favorables compte tenu des matériaux hétérogènes amoncelés pêle-mêle suite à l'effondrement.
Les appareils d'écoute et de recherche permettent de détecter et d'amplifier les sons transmis par le sol au moyen d'une chambre acoustique reliée à un ou plusieurs capteurs.
L'utilisation des appareils d'écoute implique une bonne connaissance du matériel, le moins de bruit possible, l'absence de vibrations parasites sur le site.
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Une victime bloquée dans les décombres depuis plusieurs heures ou jours et dans un état d'épuisement peut entendre des bruits divers et irréguliers, sans savoir si on la cherche réellement.
L'appel va consister à émettre un bruit régulier discernable des autres bruits, et suffisamment fort pour être conduit à distance par les matériaux.
La personne ensevelie comprend alors que des sauveteurs sondent les lieux, et va tenter d'attirer leur attention. ${ }^{16}$
Celui-ci va venir heurter la bague et va émettre un son qui sera reconduit dans le sol.
Le personnel étant en place, le responsable de la recherche annonce le début de l'écoute:
(c) Richard Valsecchi - SDIS 36

Les commandements :
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$\rightarrow$ Faire cesser toute discussion ou travail dans la zone de recherche au moyen d'un coup de sifflet ou de corne de brume.
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$\rightarrow$ L'opérateur s'imprègne de l'environnement acoustique de la zone d'écoute.
[^0]
[^0]: ${ }^{16}$ Les retours d'expériences laissent apparaître que les victimes ayant répondu à ces appels l'ont fait soit en tentant d'imiter le même rythme, soit en tapant ou grattant très régulièrement.
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$\rightarrow$ L'opérateur baisse au minimum le volume et observe ses quadrants.
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$\rightarrow$ Le porteur de la masselotte, frappe tout d'abord « 5 coups» pour attirer l'attention des éventuelles victimes puis « 3 coups» comme au théâtre :
5 coups rapprochés
3 coups plus espacés
$\rightarrow$ L'opérateur doit alors au moins visualiser et entendre sur son appareil les effets (signaux) émis par la masselotte d'appel. La victime percevant ce son va vouloir entrer en communication en reproduisant éventuellement le même signal, en grattant, en hurlant ou par émission d'un signal différent.
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$\rightarrow$ Analyse et interprétation de l'écoute
En fonction du résultat, la détection est réalisée en ratissant la zone. «POUR UN BOND DE (X) METRES EN AVANT»

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Si l'opérateur portant le casque enregistre une réponse, il interprètera puis répercutera le résultat aux équipiers, en utilisant un code gestuel prédéfini :
Chaque main interprète le son reçu par le capteur du coté correspondant:

Valeur nulle 0

Valeur faible 1

Valeur moyenne 2

Valeur forte 3
L'efficacité de ces techniques de recherche est étroitement liée à la perception auditive des opérateurs. Afin d'éviter des erreurs d'interprétation du niveau d'intensité sonore, il convient de procéder à des essais rapides avant de lancer des opérations de recherche.
Lors des opérations de recherche, il ne faut pas hésiter à intervertir les opérateurs pour confirmer une écoute ou lever un doute. Il est fortement recommandé de faire confirmer par une autre équipe d'écoute et de recherche ou par une équipe cynotechnique.
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Le COS peut être amené à utiliser plusieurs moyens de recherche:
- I'engagement des équipes cynotechniques ;
- I'engagement de personnel USAR avec d'autres types de matériels de détection et de localisation ; d'une caméra endoscopique, éventuellement.
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- une mobilité dans les décombres, accès dans les petits espaces;
- un gain de temps pour la couverture d'un engagement sur une zone de recherche étendue,
- la détection en décombres, gravats, grains, terre, matériaux hétérogènes;
- une localisation possible de victimes décédées et de victimes inconscientes;
- une possibilité de travail en présence de bruit.
- une fatigue rapide possible du chien en fonction des conditions d'engagement: météo, transit;
- une nécessité de mettre l'animal au repos pendant au moins 30 min au bout de 15 à 25 min de travail ;
- un risque de perte d'odeur de la victime en raison du passage d'un trop grand nombre de personnes sur la zone de recherche;
- une impossibilité d'engager le chien en présence de produits dangereux, de bris de verres importants.
Il existe actuellement sur le marché des appareils permettant d'entrer en communication directe avec une victime ensevelie.
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Il existe actuellement sur le marché des appareils permettant d'entrer en communication directe avec une victime ensevelie.
Ainsi, des équipements comportant des micros caméras fixées au bout d'une perche télescopique permettent d'obtenir des images vidéo des décombres inspectés.
D'autres appareils plus sophistiqués, fonctionnant sur le même principe que celui des explorations médicales, permettent de sonder des décombres et de localiser des victimes.
Inversement, selon la conductibilité du son des matériaux sur site, l'appareil d'écoute pourrait entraîner une erreur de localisation de la victime, alors que le chien sera plus précis.
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- une détection possible d'un bruit très faible;
- la possibilité avec certains appareils de parler à la victime ;
- une couverture de zone d'environ 20 m de large sur 60 m de front;
- une détection possible à plusieurs mètres sous terre.
- une efficacité très dépendante du type de matériaux par lesquels sont transmis les sons (béton, gravats, matériaux hétérogènes ou homogènes, etc...);
- la nécessité d'avoir un utilisateur au sens auditif développé, et très entraîné pour arriver notamment à « isoler» les bruits parasites d'un appel de victime ;
- les appareils d'écoute ne sont ni étanches, ni antidéflagrants.

La caméra thermique, détectant la différence de température entre un individu et son environnement, permet la détection de victimes de surface dans l'obscurité, mais n'est pas efficace pour la recherche de victimes ensevelies.
[^0]
[^0]: ${ }^{17}$ Pour certains appareils.
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Lorsqu'une victime a été localisée dans un volume inaccessible, il convient donc de procéder aux opérations de percement/découpe permettant d'aller à son contact puis de procéder à son évacuation tenant compte du conditionnement médico-secouriste inhérent à son état.
Le percement va permettre de réaliser des trouées dans des éléments de gros œuvre afin de créer un accès à la victime et de permettre son dégagement
Il dépend de la qualité et de la précision des reconnaissances effectuées pour localiser la victime et devra être effectué en réalisant le cheminement le plus direct rencontrant le minimum d'obstacles, en s'appuyant en permanence sur la stabilité de la structure et en étayant au besoin durant l'avancée vers la victime.
Les opérations de percement revêtent également un aspect de soutien psychologique à la victime car les bruits engendrés peuvent la motiver pour sa survie dans l'attente de son dégagement.
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Les opérations de percement revêtent également un aspect de soutien psychologique à la victime car les bruits engendrés peuvent la motiver pour sa survie dans l'attente de son dégagement.
Ce type d'opération peut induire une modification de la répartition des charges et compromettre l'équilibre en place.
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Le responsable du chantier se préoccupera des points suivants:
- évaluer, préalablement au démarrage des opérations, les risques secondaires et se préoccuper de la coupure des alimentations des énergies et des fluides présents dans le bâtiment;
- assurer une surveillance constante au regard des risques secondaires identifiés (appareil de détection de gaz, détecteurs de mouvement, sonnette, etc.)
- étayer si nécessaire la zone de travail et/ou adapter la technique d'ouverture au type de matériaux (carré, triangle, ogive, ...)
- faire porter les équipements de protection individuelle et notamment les protections auditives, oculaires et anti-poussières ;
- relier éventuellement les utilisateurs des outils par une commande. (lorsque le porteur de l'outil n'est plus visible, il est nécessaire d'établir une ligne de vie);
- ne pas faire déplacer, percer ou découper les éléments de construction qui contribuent à la stabilité de l'édifice;
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- ne pas faire déplacer, percer ou découper les éléments de construction qui contribuent à la stabilité de l'édifice;
- utiliser le matériel adapté en respectant ses limites d'emploi;
- redoubler de vigilance à l'approche des victimes qui pourraient être atteintes par l'outil de percement ou par la chute d'éléments de construction déplacés pendant la phase de percement;
- anticiper la chute de matériaux ou d'éléments de construction en réalisant au besoin un amarrage préalable, et en évaluant au préalable et de manière systématique par une inspection visuelle (caméra de recherche), la position exacte de la victime ;
- faire impérativement piloter les engins de terrassement par des conducteurs spécialisés, guidés par des spécialistes USAR ;
- veiller, dès le début des opérations de percement, à un apport suffisant d'air ${ }^{18}$ au niveau de la zone de travail afin d'évacuer les poussières produites par les outils;
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- veiller, dès le début des opérations de percement, à un apport suffisant d'air ${ }^{18}$ au niveau de la zone de travail afin d'évacuer les poussières produites par les outils;
- n'engager que le personnel strictement nécessaire en effectuant des relèves fréquemment si besoin;
[^0]
[^0]: ${ }^{18}$ Cette ventilation devra se faire en aspiration si la progression ne permet pas de déboucher sur une ventilation à l'air libre ou en pression positive dans le cas contraire.
L'utilisation passée de l'amiante dans les matériaux et éléments de contruction, les désordres occasionnés sur les biens et les actions des intervenants sont de nature à mettre en suspension dans l'environnement les fibres d'amiante, lors d'effondrement ou d'explosion de batiments.
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- être vigilant à la présence potentielle d'amiante (Immeuble dont le permis de construire est antérieur au 1er juillet 1997, inscription de certaines marques: EVERIT ou ETERNIT, aspect fibreux de la matière, effet de quadrillage ou de picot, présence de flocage, calorifugeage, colles, peinture)
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(c) Emmanuel Cao-Thanh - SDIS 73
La plupart du temps, il faudra au préalable préciser le positionnement de la victime en procédant à une opération d'inspection visuelle au travers un interstice déjà existant ou le cas échéant, réalisé par les sauveteurs (carotteuse, forêt béton trépan,... )
La méthode de percement sera déterminée en fonction:
- de la nature des matériaux à perforer;
- du positionnement de la victime et de son état;
- des outils disponibles.
Au préalable, ou durant les opérations de percement, des travaux de blindage de tranchée ou de galerie pourront être nécessaires.
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Cette technique consiste à réaliser un trou en forme de triangle d'un mètre de côté afin de permettre le passage du dispositif d'évacuation de la victime (barquette, plan dur, etc.).
Selon les mêmes principes, une découpe en carré est bien sûr envisageable mais présente l'inconvénient de devoir découper un côté supplémentaire rallongeant de facto le temps de la manœuvre.


© Matthieu Robert - SDIS 85
La découpe sera réalisée en utilisant l'outil adapté aux lieux (à l'air libre ou clos).
Avant de commencer la découpe, il faudra mettre en place les anneaux d'ancrage permettant d'ôter le morceau de dalle découpé en veillant à ce que le sens de coupe puisse permettre son évacuation.
Après avoir découpé la quasi-totalité des 3 cotés (en laissant de la matière béton), le dispositif permettant le levage de la charge sera mis en place afin de finaliser la découpe en sécurité.

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Après la découpe totale, la dalle sera soulevée puis déposée. La mise en place de cales peut faciliter l'extraction de la dalle en évitant que cette dernière ne se coince.

© Yvan Gourbiere- SDIS 74
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Il s'agit de faire un quadrillage et d'enlever les morceaux au fur et mesure avec un outil de type burineur.

(c) Matthieu Robert - SDIS 85
Pour obtenir un mètre de passage, il faudra commencer la découpe plus large au départ.
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Une ouverture dans le mur en «triangle» sera à privilégier à une ouverture en «carré», cette dernière pouvant nécessiter la réalisation d'un étaiement de sa partie supérieure.
Avant la découpe, un dispositif d'ancrage peut être fixé dans le triangle afin de l'extraire avec un moyen de traction vers l'extérieur en veillant que le sens de coupe puisse permettre son évacuation.
Le choix du mode d'ouverture devra tenir compte :
- de la nature des matériaux;
- des efforts s'exerçant sur cet élément le plus souvent porteur;
- du système constructif.
La réalisation de cette action peut compromettre le principe de descente de charge notamment sur des murs en maçonnerie.
La reprise des efforts s'exerçant sur le mur à percer par un étaiement préalable pourra être nécessaire, si la solution du triangle n'est pas retenue.

(c) Laurent Blanchard - SDIS 26
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S'agissant de la découpe du métal, les techniques vont différer en fonction de l'outil utilisé. (tronçonneuses, disqueuse, découpe plasma, oxycoupeur).
Elles nécessitent un apprentissage spécifique et un entretien des connaissances.
Durant ces phases, le recours à des hommes de l'art (serruriers, chaudronniers, ...) peut être une piste à exploiter par les SIS.

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© Emmanuel Cao-Thanh - SDIS 73
La consolidation par étaiement a pour but de soutenir un élément (sans en modifier la position) menaçant de tomber (murs, planchers), ou risquant de s'affaisser lors des secousses secondaires, ou sous l'action de diverses agressions, en reportant les forces sur un élément résistant.
Les étaiements réalisés par les intervenants sont souvent sommaires. La consolidation ${ }^{10}$ est prévue en vue d'éviter des éboulements sans déplacements des parties consolidées.
Il faut donc stabiliser la partie menaçante par des moyens adaptés en veillant à respecter un espace libre pour le passage d'un homme ou d'un brancard lors d'évacuation de victimes.
Il s'agit d'assurer la sécurité des victimes et des sauveteurs en:
- assurant un passage et un accès au chantier ;
- pénétrant dans les décombres;
- dégageant les victimes.
[^0]
[^0]: ${ }^{10}$ Un étaiement provisoire d'urgence peut être mis en place dans l'attente
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Afin de réaliser les étaiements dans des conditions satisfaisantes, il est important de:
- répartir correctement la charge sans déplacer celle-ci;
- assurer la stabilité et l'ancrage des éléments de façon à ce qu'ils ne puissent glisser ni du pied, ni de la tête;
- placer les surfaces d'appuis perpendiculairement à la direction des efforts à supporter ;
- veiller à ce que les pièces transversales ne soient pas soumises au flambage.
Pour cela, il convient:
- d'évaluer la charge;
- de choisir la nature des éléments (bois, fer, etc.);
- d'adapter la section et déterminer l'écartement et le nombre;
- d'assurer une fixation efficace de l'étai sur ses assises et sur l'ensemble de l'étaiement.
- étayer les parties inférieures de la construction en premier, puis étage par étage.
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Un étai doit toujours:
- être le plus court possible;
- reposer sur un plan dur et posséder une semelle et un chapeau;
- être placé perpendiculairement à la charge;
- avoir une surface d'appui au moins égale à la surface portante;
- être réalisé avec des coupes ${ }^{20}$ franches, droites (pour assurer une bonne application à la charge) et dans le fil du bois;
- combler le vide entre la charge et le soutènement (fourrure).
Les pièces de bois doivent être vissées entre elles, avant la pose de l'étai sur la partie à soutenir.
A section égale, un étai carré en bois est plus résistant qu'un étai rectangulaire. Un étai en bois rond est plus résistant qu'un étai carré.
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Afin de déterminer le nombre et la dimension des étais, il est nécessaire de pouvoir définir la charge à soutenir pour calculer ensuite son volume ( $\left.L \times P \times H^{2}\right)$.
Le nombre d'étais nécessaire est défini par :
- la charge à étayer (poids);
- le type d'étai (notice technique constructeur);
- la hauteur de l'étaiement.
[^0]
[^0]: ${ }^{20}$ Présentées en annexe B.
${ }^{21}$ Coefficient $X$ correspondant à la densité moyenne des matériaux.
|
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Pour la réalisation des étais en bois, le choix du bois doit se porter sur des essences résineuses ${ }^{23}$ (pins, épicéa) et des essences feuillues les plus résistantes (chênes, charmes) à l'exclusion des bois cassants ou peu résistants (peuplier, bouleau).
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| STANDARDS DU BOIS COMMERCIALISÉ POUR LA RÉALISATION D'ÉTAIS | | | |
| :--: | :--: | :--: | :--: |
| DÉNOMINATION | EPAISSEUR (en) | LARGÉUR (en) | LONGUEUR (in) |
| MADRIER | 7,5 | 22,5 | 2 à 6 |
| BASTAING | 6,3 | 16,3 | 2 à 6 |
| | 6 | 8 | 2 à 6 |
| CHEVRONS | 6 | 4 | 2 à 4 |
| | 4 | 4 | 2 à 4 |
| PLANCHES A COFFRER | 4 | 30 | 2 à 5 |
| | 3,4 | 30 | 2 à 5 |
| | 2,7 | 25 | 2 à 5 |
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[^0]
[^0]: ${ }^{22}$ D'après Field Guide for Building Stabilization ans Shoring Techniques. Cf annexe F.
${ }^{23}$ Les résineux sont les plus couramment utilisés dans la construction et sont les plus facilement accessibles.
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Les plaques de jonctions permettent:
- d'entourer les coins mariés;
- de joindre deux morceaux de bois en respectant et maintenant l'angle souhaité par l'étayeur;
- de limiter les risques d'éclatement des extrémités des bois.
Ces plaques sont réalisées dans des morceaux de contreplaqués ou d'OSB dans les endroits où il n'y a pas de risque d'humidité.
Il est intéressant de privilégier l'emploi de vis pour:
- limiter les chocs sur un bâtiment fragilisé;
- pouvoir les resserrer dans le temps;
- faciliter le démontage de l'étai.

Plaque complète ou simple ( $30 \times 30 \mathrm{~cm}$ )

$1 / 2$ plaque ( $15 \times 30 \mathrm{~cm}$ )

Double plaque ( $60 \times 30 \mathrm{~cm}$ )

$1 / 2$ plaque ( $15 \times 30 \mathrm{~cm})$

Pour le chapeau et la semelle : $30 \mathrm{~cm} \times 120 \mathrm{~cm}$
Pour les entretoises
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$1 / 2$ plaque ( $15 \times 30 \mathrm{~cm})$

Pour le chapeau et la semelle : $30 \mathrm{~cm} \times 120 \mathrm{~cm}$
Pour les entretoises
$5 \mathrm{~cm} \times 10 \mathrm{~cm}$ et $10 \mathrm{~cm} \times 10 \mathrm{~cm}$



Pour le chapeau et la semelle : $60 \mathrm{~cm} \times 120 \mathrm{~cm}$
Pour les entretoises
$5 \mathrm{~cm} \times 10 \mathrm{~cm}$ et $10 \mathrm{~cm} \times 10 \mathrm{~cm}$


Autres types d'assemblages © Guillaume Vermeulen - SDIS 59
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Il sert à la consolidation d'une ouverture lorsque l'on ne peut pas mettre en place une semelle identique au chapeau. L'avantage de cet étai réside dans la possibilité de laisser passer I'ensemble des intervenants et le brancard.

© Guillaume Vermeulen - SDIS 59
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Il existe plusieurs types d'étais en T :
- l'étai simple. Il s'agit d'un étai temporaire rapidement assemblé et installé, destiné à être utilisé uniquement jusqu'à ce qu'un système d'étaiement plus complet soit mis en place,
- l'était double. Cet étai est plus stable et doit être préféré à l'étai en T simple si possible. Il existe plusieurs variantes d'étai double en T.

Etai simple

Etai double
Schéma de principe des étais en T © Guillaume Vermeulen - SDIS 59
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La hauteur maximale d'emploi d'un étai simple en T est de 3,5 mètres. Il peut devenir instable s'il n'est pas centré sous la charge.
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Les règles de mise en œuvre est identique à celle d'un étai simple. Seule la longueur du chapeau, de la semelle diffère. La taille des plaques de jonction des éléments verticaux est de $60 \times 30 \mathrm{~cm}$

De 0,90 à 1,80 mètres

De 1,80 à 3,65 mètres
Les étais doubles en T en fonction de la hauteur
(c) Guillaume Vermeulen - SDIS 59
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Il existe une variante de l'étai double en T dont le but est de soutenir la structure endommagée le plus rapidement et sûrement possible. Cette variante permet également d'être en mesure plus tard de convertir deux étais adjacents de ce type en un étai vertical pour plus de stabilité (multi poteaux).
Les règles de mise en œuvre sont identiques à celle d'un étai double en T. Les plaques de jonctions sont remplacées par des entretoises diagonales.
L'espacement entre les poteaux, mesuré au centre, varie selon la section. Pour des poteaux de $10 \times 10$, I'espace maximal est de 1,20 mètres. Il est d'au maximum de 1,50 mètres pour des poteaux de $15 \times 15$. Si l'accès est limité, l'espacement peut être réduit à 90 cm .
La hauteur maximale pour des poteaux de $10 \times 10 \mathrm{~cm}$ est de 3,65 mètres.

© Guillaume Vermeulen - SDIS 59
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Subsets and Splits
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