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+ {"filename": "chaperon-rouge-texte.pdf", "content": " \n Franz\u00f6sisch www.franz\u00f6sisch -bw.de \n \n1 \n \nPerrault : Le Petit Chaperon Rouge (1697) \nSource : Charles Perrault, Les Contes de Perrault, \u00e9dition F\u00e9ron, Casterman, Tournai, 1902 \n \nIl \u00e9tait une fois une petite fille de v illage, l a plus jolie qu\u2019on e\u00fbt su voir ; sa m\u00e8re en \u00e9tait folle, et sa m\u00e8re -\ngrand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait1 si bien, que \npartout on l\u2019ap pelait le Petit Chaperon rouge. \nUn jour, sa m\u00e8re, ayant cuit et fait des galettes, lui dit : Va \nvoir comme se porte ta m\u00e8re -grand, car on m\u2019a dit qu\u2019elle 5 \n\u00e9tait malade. Porte -lui une galette et ce petit pot de beurre. Le \nPetit Chaperon rouge partit aussit\u00f4t pour aller chez sa m\u00e8re -\ngrand, qui demeurait2 dans un autre v illage. En passant dans \nun bois elle rencontra comp\u00e8re3 le Loup, q ui eut bien envie de \nla manger ; mais il n\u2019osa4, \u00e0 cause de quelques b\u00fbcherons5 qui 10 \n\u00e9taient dans la f or\u00eat. Il lui demanda o\u00f9 elle allait ; la pauvre \nenfant, qui ne savait pas qu\u2019il est dangereux de s\u2019arr\u00ea ter \u00e0 \n\u00e9couter un L oup, lui dit : Je vais voir ma m \u00e8re-grand, et lui \nporter une galette, avec un petit pot de beurre, que ma m \u00e8re \nlui env oie. Demeure -t-elle bien loin ? lui dit le Loup. Oh ! 15 \noui, dit le Petit Chaperon rouge, c\u2019est par -del\u00e0 le moulin6 que \nvous voyez tout l\u00e0 -bas, \u00e0 la premi\u00e8re maison du v illage. Eh \nbien, dit le Lo up, je veux l\u2019aller voir7 aussi ; je m\u2019y en vais \npar ce chemin -ci, et toi par ce chemin -l\u00e0, et nous v errons qui \nplus t\u00f4t y sera. Le L oup se mit \u00e0 courir de toute sa force par le 20 \nchemin qui \u00e9tait le plu s court, et la petite fille s\u2019en alla par le \nchemin le plus long, s\u2019amusant \u00e0 cueillir des noisettes8, \u00e0 \ncourir apr\u00e8s des papillons9, et \u00e0 faire des bouquets des petites \nfleurs qu\u2019elle rencontrait . \n \nJessie Willcox Smith, Red Riding Hood , 1911 \nLe L oup ne fut pas longtemps \u00e0 arrive r \u00e0 la maison de la m \u00e8re-grand ; il heurte10 : Toc, toc. Qui est l\u00e0 ? C\u2019est 25 \nvotre petite fille le Petit Chaperon rouge ( dit le Loup, en contrefaisant11 sa voix) qui vous apporte une galette \net un petit pot de beurre que ma m\u00e8re vous envoie . La bonne m \u00e8re-grand, qui \u00e9tait dans son lit \u00e0 cause \nqu\u2019elle se trouvait un peu mal12, lui cria : Tire la chevillette, la bobinette cherra13. Le Loup tira la chevillette \net la porte s\u2019ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la d\u00e9vora14 en moins de rien ; car il y avait plus de trois \n \n1 seoir \u00e0 qn ( vx): bien a ller \u00e0 qn \n2 demeurer: habiter \n3 le comp\u00e8re (vx): Kumpan , Kumpel \n4 oser: wagen, sich trauen \n5 le b\u00fbcheron: celui qui coupe l es arbres \n6 le moulin: M\u00fchle \n7 je veux l\u2019aller voir \uf0e0 auj. : je veux aller la voir \n8 la noisette: Haselnuss \n9 le papillon: Schmetterling \n10 heurter: frapper, cogner \n11 contrefaire: d\u00e9guiser, cha nger, imiter \n12 se trouver mal ( vx): \u00eatre malade \n13 \u00ab Tire la chevillette et la bobinette cherra \u00bb: Es handelt sich um ein altes T\u00fcrschloss bei dem, wenn man den \nHolzpflock (chevillette) rauszieht, der Hebel (bobinette) runtergeht (cherra = tombera) und dann die T\u00fcr offen ist. \n14 d\u00e9vorer qn/qc : verschlingen \n Franz\u00f6sisch www.franz\u00f6sisch -bw.de \n \n2 \n \njours qu\u2019il n\u2019avait mang\u00e9. Ensuite il ferma la porte, et s\u2019 alla coucher15 dans le lit de la m \u00e8re-grand, en 30 \nattendant le Petit Chaperon rouge, qui quelque temps apr\u00e8s vint heurter \u00e0 la porte. Toc, toc. Qui est l\u00e0 ? Le \nPetit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du Loup eut peur d\u2019ab ord, mais croyant que sa m \u00e8re-grand \n\u00e9tait enrhum\u00e9e, r\u00e9pondit : C\u2019est votre fille le Petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et un petit \npot de beurre que ma m \u00e8re vous env oie. Le Loup lui cria en adoucissant16 un peu sa voix : Tire la chevillette, \nla bobinette cherra. Le Petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s\u2019ouvrit. Le Loup, la voyant entrer, 35 \nlui dit en se cachant dans le lit sous la couverture : Mets la ga lette et le petit pot de beurre sur la huche17, et \nviens te coucher avec moi. \nLe Petit Chaperon rouge se d\u00e9shabille, et va se mettre dans le lit, o\u00f9 elle fut b ien \u00e9tonn\u00e9e de voir comment sa \nm\u00e8re-grand \u00e9tait faite e n son d\u00e9shabill\u00e918. Elle lui dit : Ma m\u00e8re -grand, que vous avez de grands bras ? C\u2019est \npour mieux t\u2019embrasser, ma fille. Ma m\u00e8re -grand, q ue vous avez de grandes jambes ? C\u2019est pour mieux 40 \ncourir, mon enfant. Ma m\u00e8re -grand, que vous avez de grandes oreilles ? C\u2019est pour mieux \u00e9couter, mon \nenfant. Ma m \u00e8re-grand , que vous avez de grands yeux ? C\u2019est pour mieux voir, mon enfant. Ma m\u00e8re -grand, \nque vous avez de grandes dents ? C\u2019est pour te manger. Et en disant ces mots, ce m\u00e9chant Loup se jeta sur le \nPetit Chaperon rouge, et la mangea. \nMORALIT\u00c9 45 \nOn voit ici que de jeunes enfants Gustave Dor\u00e9, Le Petit Chaperon rouge , in : Les Contes de Perrault , Hetzel, Paris 1867 \nSurtout de jeunes filles \nBelles, bien faites, et gentilles, \nFont tr\u00e8s mal d\u2019\u00e9couter toute sorte de gens, \nEt que ce n\u2019est pas chos e \u00e9trange, 50 \nS\u2019il en est tant que le L oup mange. \nJe dis le Loup, car tous les l oups \nNe sont pas de la m\u00eame sorte ; \nIl en est d\u2019une humeur accorte19, \nSans bru it, sans fiel20 et sans courroux21, 55 \nQui priv\u00e9s, complaisants22 et doux , \nSuivent les jeunes d emoiselles \nJusque dans les maisons, jusque dans les \nruelles23 ; \nMais h\u00e9las ! qui n e sait que ces l oups doucereux24, 60 \nDe tous les l oups sont les plus dangereux. \n \n \nVous pouvez \u00e9couter ce conte sur : https://www.youtube.com/watch?v=d5rJ6zop0dA \n \n15 s\u2019alla coucher \uf0e0 auj. : alla se coucher \n16 adoucir: rendre plus doux \n17 la huche: Brotkasten \n18 le d\u00e9shabill\u00e9 ( vx): la chemise d e nuit \n19 accorte ( vx): agr\u00e9able, aimable \n20 le fiel ( vx): la m\u00e9chancet\u00e9 \n21 le courroux ( vx): la col\u00e8re \n22 complaisant/e: gentil, aimable \n23 la ruelle: une petite rue \u00e9 troite \n24 doucereux/se: \u00fcbertrieben freundlich, scheinheilig "}
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+ {"filename": "conte_blanche_neige.pdf", "content": "Blanche Neige \nTexte int\u00e9gral en Fran\u00e7ais \n \nIl \u00e9tait une fois, en plein hiver, quand les flocon s descendaient du ciel comme des plumes et du duvet , \nune reine qui \u00e9tait assise et cousait devant une fe n\u00eatre qui avait un encadrement en bois d'\u00e9b\u00e8ne, \nnoir et profond. Et tandis qu'elle cousait n\u00e9gligem ment tout en regardant la belle neige au-dehors, la \nreine se piqua le doigt avec son aiguille et trois petites gouttes de sang tomb\u00e8rent sur la neige. \nC'\u00e9tait si beau, ce rouge sur la neige, qu'en le vo yant, la reine songea: \"Oh! Si je pouvais avoir un \nenfant aussi blanc que la neige, aussi vermeil que le sang et aussi noir de cheveux que l'\u00e9b\u00e8ne de \ncette fen\u00eatre !\" Bient\u00f4t apr\u00e8s, elle eut une petite fille qui \u00e9tait blanche comme la neige, vermeille \ncomme le sang et noire de cheveux comme le bois d'\u00e9 b\u00e8ne, et Blanche-Neige fut son nom \u00e0 cause de \ncela. Mais la reine mourut en la mettant au monde. \nAu bout d'un an, le roi prit une autre femme qui \u00e9t ait tr\u00e8s belle, mais si fi\u00e8re et si orgueilleuse de sa \nbeaut\u00e9 qu'elle ne pouvait supporter qu'une autre la surpass\u00e2t. Elle poss\u00e9dait un miroir magique avec \nlequel elle parlait quand elle allait s'y contemple r: \nMiroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume Qui est la femme la plus belle ? Et le miroir lui \nr\u00e9pondait: Vous \u00eates la plus belle du pays, Madame. \nAlors la reine \u00e9tait contente, car elle savait que le miroir disait la v\u00e9rit\u00e9. \nBlanche-Neige cependant grandissait peu \u00e0 peu et de venait toujours plus belle; et quand elle eut \nsept ans, elle \u00e9tait belle comme le jour et bien pl us belle que la reine elle m\u00eame. Et quand la reine, \nun jour, questionna son miroir: \nMiroir, gentil miroir, dis moi, dans le royaume. Qu elle est de toutes la plus belle ? \nLe miroir r\u00e9pondit : Dame la reine, ici vous \u00eates l a plus belle, mais Blanche-Neige l'est mille fois p lus \nque vous. La reine sursauta et devint jaune, puis v erte de jalousie ; \u00e0 partir de cette heure l\u00e0, elle ne \npouvait plus voir \nBlanche-Neige sans que le coeur lui chavir\u00e2t dans l a poitrine tant elle la ha\u00efssait. L'orgueil poussa \ndans son coeur, avec la jalousie, comme pousse la m auvaise herbe, ne lui laissant aucun repos ni de \njour, ni de nuit. Elle appela un chasseur et lui di t: \"Tu vas prendre l'enfant et l'emmener au loin da ns \nla for\u00eat: je ne veux plus la voir devant mes yeux. Tu la tueras et tu me rapporteras son foie et ses \npoumons en t\u00e9moignage.\" \nLe chasseur ob\u00e9it et emmena l'enfant ; mais quand i l tira son couteau de chasse pour plonger dans le \ncoeur innocent de Blanche-Neige, elle se prit \u00e0 ple urer et lui dit : \n- Oh ! Laisse-moi la vie sauve, mon bon chasseur: j e m'enfuirai \u00e0 travers bois et ne repara\u00eetrai jamai s ! \nElle \u00e9tait si belle que le chasseur s'apitoya et lu i dit: \"Sauve toi ma pauvre petite !\" Il \u00e9tait cert ain, au \ndedans de lui-m\u00eame, que les b\u00eates sauvages auraient t\u00f4t fait de la d\u00e9vorer; mais il n'en avait pas \nmoins le coeur soulag\u00e9 d'un gros poids en \u00e9vitant a insi de la tuer de sa main; et comme un marcassin \npassait par l\u00e0, il l'abattit et le d\u00e9pouilla rappor tant son foie et ses poumons \u00e0 la reine, en guise d e \npreuve. Il fallut que le cuisinier les m\u00eet au sel e t les f\u00eet cuire, apr\u00e8s quoi la mauvaise femme les \nmangea, en croyant se repa\u00eetre du foie et des poumo ns de Blanche-Neige . \nDans la vaste for\u00eat, la malheureuse fillette \u00e9tait d\u00e9sesp\u00e9r\u00e9ment seule et tellement apeur\u00e9e qu'elle \nregardait, pour ainsi dire, derri\u00e8re chaque feuille sur les arbres, ne sachant que faire ni que deveni r. \nElle commen\u00e7a \u00e0 courir, s'\u00e9corchant aux \u00e9pines et s ur les pierres pointues, voyant sauter devant elle \nles b\u00eates sauvages qui venaient la fr\u00f4ler, mais qui ne lui faisaient pas de mal. Tant que ses petits \npieds voulurent bien la porter, elle courut ainsi d roit devant, et quand tomba la nuit, n'en pouvant \nplus, elle eut la chance de voir une toute petite m aison o\u00f9 elle entra pour se reposer. Tout \u00e9tait pet it \ndans cette maison en miniature, mais si propre et s i charmant que c'est impossible de le dire. Il y \navait une petite table qui \u00e9tait d\u00e9j\u00e0 mise, avec sa nappe blanche et sept petites assiettes ayant \nchacune son couvert: le petit couteau, la petite cu iller, la petite fourchette et le petit gobelet. Se pt petits lits s'alignaient c\u00f4te \u00e0 c\u00f4te le long du mur , bien faits, et tous avec de beaux draps blancs et \nfrais. Blanche-Neige avait si grand-faim et si terr iblement soif qu'elle prit et mangea un petit peu \ndans chaque petite assiette, puis but une gorg\u00e9e de vin dans chaque petit gobelet; \u00e0 chaque place \naussi, elle avait pris une bouch\u00e9e de pain. Apr\u00e8s, comme elle \u00e9tait si fatigu\u00e9e, elle voulut se couche r, \nmais aucun des petits lits n'\u00e9tait \u00e0 sa taille: cel ui-ci \u00e9tait trop long, celui-l\u00e0 trop court, un autr e trop \n\u00e9troit; bref, elle les essaya tous et le septi\u00e8me e nfin lui alla parfaitement. Elle y resta couch\u00e9e, f it sa \npri\u00e8re et s'endormit. \nLes ma\u00eetres du logis ne rentr\u00e8rent chez eux que lor squ'il faisait d\u00e9j\u00e0 nuit noire, et c'\u00e9taient les se pt \nnains qui piochent et creusent les montagnes pour t rouver les filons de minerais. Ils allum\u00e8rent leur \npetite bougie et s'aper\u00e7urent, avec la lumi\u00e8re que quelqu'un \u00e9tait entr\u00e9 chez eux, parce que tout \nn'\u00e9tait pas parfaitement en ordre ni exactement com me ils l'avaient laiss\u00e9 en partant. \n- Qui s'est assis sur ma chaise? demanda le premier . \n- Qui a mang\u00e9 dans ma petite assiette? fit le secon d. \n- Qui a pris un morceau de mon petit pain? dit le t roisi\u00e8me. \n- Qui m'a pris un peu de ma petite pot\u00e9e? s'\u00e9tonna le quatri\u00e8me. \n- Qui a sali ma petite fourchette? questionna le ci nqui\u00e8me. \n- Qui s'est servi de mon petit couteau? interrogea le sixi\u00e8me. \n- Qui a bu dans mon petit gobelet? s'inqui\u00e9ta le se pti\u00e8me enfin.* \nLe premier, en regardant un peu partout autour de l ui, vit alors qu'il y avait un creux dans son lit e t il \ns'exclama: \"qui s'est allong\u00e9 sur mon petit lit?\" L es six autres accoururent et s'\u00e9cri\u00e8rent tous, les uns \napr\u00e8s les autres: \"dans mon petit lit aussi quelqu' un s'est couch\u00e9!\" \nTous, sauf le septi\u00e8me, toutefois, qui arriva devan t son lit et vit Blanche-Neige qui \u00e9tait couch\u00e9e et \nqui dormait. Il appela les autres qui galop\u00e8rent ju sque l\u00e0 et pouss\u00e8rent des cris de surprise et \nd'admiration et levant haut leur petit bougeoir pou r \u00e9clairer Blanche-Neige . \n- \u00d4 mon dieu! \u00d4 mon dieu! s'exclamaient-ils tous, l a belle enfant! Comme elle est mignonne! Comme \nelle est jolie! \nLeur joie \u00e9tait si grande qu'ils ne voulurent pas l a r\u00e9veiller et la laiss\u00e8rent dormir dans le lit o\u00f9 elle \n\u00e9tait. Le septi\u00e8me nain s'en alla dormir avec ses c ompagnons, une heure avec chacun et la nuit fut \npass\u00e9e. Au jour, quand Blanche-Neige se r\u00e9veilla el le eut grand peur en voyant les sept nains; mais il s \nse montr\u00e8rent tr\u00e8s amicaux avec elle et lui demand\u00e8 rent : \n- Comment t'appelles-tu? \n- Je m'appelle Blanche-Neige, leur r\u00e9pondit-elle. \n- Comment es-tu venue dans notre maison? \nElle leur raconta que sa mar\u00e2tre avait voulu la fai re mourir, mais que le chasseur lui avait laiss\u00e9 la vie \nsauve et qu'elle avait couru toute la journ\u00e9e sans s'arr\u00eater, jusqu'au moment qu'elle avait trouv\u00e9 leu r \nmaisonnette. \n- Veux-tu prendre soin de notre m\u00e9nage? lui demand\u00e8 rent les nains. Tu ferais la cuisine, les lits, la \nlessive, la couture, le tricot, et si tu tiens tout bien propre et bien en ordre, nous pourrions te ga rder \navec nous et tu ne manquerais de rien. \n- Oh! oui, de tout mon coeur! dit Blanche-Neige. (E t elle resta avec eux). \nElle leur faisait le m\u00e9nage et leur tenait la petit e maison bien propre et bien en ordre, et les nains \ns'en allaient le matin chercher dans la montagne le s min\u00e9raux et l'or; ils ne revenaient qu'\u00e0 la nuit, et \nil fallait alors que leur repas f\u00fbt pr\u00eat. Toute la longue journ\u00e9e Blanche-Neige restait seule, et les \ngentils petits nains l'avertirent prudemment et lui dirent: \"Tiens-toi bien sur tes gardes \u00e0 cause de ta \nbelle-m\u00e8re: elle ne tardera pas \u00e0 savoir que tu es ici. Ne laisse donc entrer personne!\" \nLa reine, en effet, quand elle crut avoir mang\u00e9 le foie et les poumons de Blanche-Neige, ne douta \nplus dans sa pens\u00e9e d'\u00eatre de nouveau la premi\u00e8re e t la plus belle du royaume. Elle s'en alla devant \nson miroir et lui parla : \nMiroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume \nquelle est de toutes la plus belle ? \nAlors le miroir r\u00e9pondit: \nDame la reine, ici vous \u00eates la plus belle, Mais Blanche-Neige sur les monts L\u00e0-bas, chez les s ept nains, est belle plus que vous, et mille fois a u \nmoins ! Elle fr\u00e9mit, car elle savait que le miroir ne pouvait pas dire un mensonge, et elle sut ainsi que \nle chasseur l'avait tromp\u00e9e et que Blanche-Neige vi vait toujours. Alors elle se mit \u00e0 r\u00e9fl\u00e9chir et \u00e0 \nr\u00e9fl\u00e9chir encore au moyen de la supprimer, car si l a reine n'\u00e9tait pas la plus belle de tout le pays, la \njalousie la d\u00e9vorait et ne la laissait pas en repos . Et pour finir, quand elle eut forg\u00e9 quelque chose , \nelle se barbouilla le visage et se rendit m\u00e9connais sable en s'habillant comme une vieille colporteuse : \n\"De beaux articles \u00e0 vendre! Rien que du beau, je v ends!\" Blanche-Neige vint regarder \u00e0 la fen\u00eatre et \ncria: - Bonjour, ma bonne dame, qu'est-ce que vous vendez? \n- Du bel article, du bon article, r\u00e9pondit-elle, du lacet de toutes les couleurs! \nEn m\u00eame temps elle en tirait un pour montrer : un b eau lacet tress\u00e9 de soie multicolore. \n\" Cette brave femme, pensa Blanche-Neige, je peux l a laisser entrer!\" Elle d\u00e9verrouilla et la fit entr er \npour lui acheter le beau lacet multicolore qu'elle voulait mettre \u00e0 son corset. \n- Mais mon enfant, de quoi as-tu l'air? s'exclama l a vieille. Viens ici, que je lace un peu proprement ! \nBlanche-Neige, sans m\u00e9fiance, vint se placer devant la vieille et la laissa lui mettre le nouveau lace t ; \nmais la vieille passa si vite le lacet et le serra si fort que Blanche-Neige ne put plus respirer, suf foqua \net tomba comme morte. \n- Et voil\u00e0 pour la plus belle! ricana la vieille qu i sortit pr\u00e9cipitamment . \nLe soir venu (mais ce n'\u00e9tait pas bien longtemps ap r\u00e8s) les sept nains rentr\u00e8rent \u00e0 la maison: quel ne \nfut pas leur effroi en voyant leur ch\u00e8re Blanche-Ne ige qui gisait sur le sol, inerte et immobile comme \nsi elle \u00e9tait morte! Ils la redress\u00e8rent tout d'abo rd, et en voyant comme elle \u00e9tait sangl\u00e9e dans son \ncorset, ils se h\u00e2t\u00e8rent d'en couper le lacet ; le s ouffle lui revint petit \u00e0 petit et elle se ranima p eu \u00e0 \npeu. Lorsque les nains apprirent ce qui lui \u00e9tait a rriv\u00e9, ils lui dirent: \"Cette vieille colporteuse n '\u00e9tait \nnulle autre que la maudite reine. A l'avenir, garde toi bien et ne laisse entrer nul \u00eatre vivant quand \nnous n'y sommes pas!\" \nLa m\u00e9chante femme, de son c\u00f4t\u00e9, aussit\u00f4t rentr\u00e9e ch ez elle s'en alla devant son miroir et le \nquestionna: \nMiroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume \nQuelle est de toutes la plus belle? \nEt le miroir r\u00e9pondit comme devant : \nDame la reine, ici, vous \u00eates la plus belle, \nMais Blanche-Neige sur les monts \nL\u00e0-bas, chez les sept nains, \nEst plus belle que vous, et mille fois au moins! \nSon sang s'arr\u00eata quand elle entendit ces paroles q ui lui r\u00e9v\u00e9laient que Blanche-Neige, une fois \nencore, avait pu \u00e9chapper \u00e0 la mort. \"A pr\u00e9sent, pe nsa-t-elle, je vais composer quelque chose \u00e0 quoi \ntu n'\u00e9chapperas pas!\" \nRecourant alors aux artifices des sorci\u00e8res qu'elle connaissait bien, elle fabriqua un peigne \nempoisonn\u00e9. Ensuite elle se grima et s'habilla en v ieille femme, mais avec un autre air que la fois \npr\u00e9c\u00e9dente. Ainsi travestie, elle passa les sept mo ntagnes pour aller jusque chez les sept nains, \nfrappa \u00e0 la porte et cria: \n- Beaux articles \u00e0 vendre! Beaux articles! \nBlanche-Neige regarda dehors et cria: \n- Allez vous-en plus loin! Je ne dois laisser entre r personne dans la maison! \n- Il n'est pas d\u00e9fendu de regarder! r\u00e9pondit la fau sse vieille en tirant le peigne empoisonn\u00e9 pour le lui \nfaire voir \u00e0 travers la fen\u00eatre. \nLa petite le trouva si beau qu'elle ne put pas r\u00e9si ster et qu'elle ouvrit la porte pour acheter le pei gne \n\u00e0 cette vieille femme. \n- Et \u00e0 pr\u00e9sent laisse-moi faire, lui dit la vieille , je vais te peigner un peu comme il faut! \nLa pauvre Blanche-Neige, sans r\u00e9fl\u00e9chir, laissa fai re la vieille, qui lui passa le peigne dans les che veux; \nmais \u00e0 peine avait-elle commenc\u00e9 que le poison foud roya Blanche-Neige, qui tomba de tout son long \net resta l\u00e0, sans connaissance. \n- Et voil\u00e0 pour toi, merveille de beaut\u00e9! ricana la vieille qui s'\u00e9loigna bien vite. Par bonheur, la nuit ne tarda pas \u00e0 venir et les se pt nains \u00e0 rentrer. En voyant Blanche-Neige \u00e9tendue \nsur le sol, ils pens\u00e8rent tout de suite \u00e0 l'affreus e mar\u00e2tre, cherch\u00e8rent ce qu'elle avait bien pu fai re et \ntrouv\u00e8rent le peigne empoisonn\u00e9; d\u00e8s qu'ils l'euren t \u00f4t\u00e9 de ses cheveux, Blanche-Neige revint \u00e0 elle \net leur raconta ce qu'il lui \u00e9tait arriv\u00e9. De nouve au, ils la mirent en garde et lui recommand\u00e8rent de \nne jamais plus ouvrir la porte \u00e0 qui que ce soit. \nQuand \u00e0 la reine, aussit\u00f4t de retour, elle alla s'a sseoir devant son miroir et demanda : \nMiroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume \nQuelle est de toutes la plus belle? \nEt le miroir r\u00e9pondit encore comme devant: \nDame la reine, ici vous \u00eates la plus belle, \nMais Blanche-Neige sur les monts \nL\u00e0-bas, chez les sept nains, \nEst plus belle que vous, et mille fois au moins ! \nQuand le miroir eut ainsi parl\u00e9, la reine trembla d e rage et de fureur et s'\u00e9cria: \n- Il faut que Blanche-Neige meure, m\u00eame si je dois y laisser ma vie ! \nAlors, elle alla s'enfermer dans une chambre secr\u00e8t e o\u00f9 personne n'entrait jamais, et l\u00e0, elle \nconfectionna un terrible poison avec lequel elle fi t une pomme empoisonn\u00e9e, mais alors \nempoisonn\u00e9e! Ext\u00e9rieurement, elle \u00e9tait tr\u00e8s belle, bien blanche avec des joues rouges, et si \napp\u00e9tissante que nul ne pouvait la voir sans en avo ir envie; mais une seule bouch\u00e9e, et c'\u00e9tait la mor t. \nLorsque ses pr\u00e9paratifs furent achev\u00e9s avec la pomm e, la reine se brunit la figure et se costuma en \npaysanne, puis se rendit chez les sept nains en pas sant les sept montagnes. Quand elle eut frapp\u00e9 \u00e0 \nla porte, Blanche-Neige passa la t\u00eate par la fen\u00eatr e et lui dit : \n- Je ne peux laisser entrer personne au monde: les sept nains me l'ont d\u00e9fendu. \n- Cela m'est \u00e9gal, dit la paysanne, je saurai bien me d\u00e9barrasser quand m\u00eame de mes pommes. Tiens, \nje vais t'en donner une! \n- Non, merci, dit Blanche-Neige. Je ne dois rien ac cepter non plus. \n- Aurais-tu peur du poison? dit la paysanne. Regard e: je coupe la pomme en deux; la moiti\u00e9 rouge, \nc'est pour toi, et la blanche, je la mange moi. \nParce que la pomme avait \u00e9t\u00e9 faite si astucieusemen t que la moiti\u00e9 rouge \u00e9tait seule empoisonn\u00e9e. \nBlanche-Neige avait grande envie de cette belle pom me, et quand elle vit la paysanne croquer \u00e0 \nbelles dents dans sa moiti\u00e9 de pomme, elle ne put p as r\u00e9sister et tendit le bras pour prendre l'autre \nmoiti\u00e9. Mais \u00e0 peine la premi\u00e8re bouch\u00e9e fut-elle d ans sa bouche qu'elle tomba morte sur le \nplancher. La reine l'examina avec des regards cruel s et partit d'un grand \u00e9clat de rire, en s'\u00e9criant \ncette fois avec satisfaction: \n- Blanche comme neige, rouge comme sang, noire comm e le bois d'\u00e9b\u00e8ne, ce coup-ci les nains ne \npourront plus te ranimer! \nEt d\u00e8s qu'elle fut devant son miroir, elle le quest ionna : \nMiroir, gentil miroir, dis-moi dans le royaume \nQuelle est de toutes la plus belle? \nAlors et enfin, le miroir r\u00e9pondit : \nVous \u00eates la plus belle du pays, Madame! \nEt l\u00e0, son coeur envieux fut apais\u00e9 autant que peut \u00eatre apais\u00e9 un coeur envieux. Les nains, quand ils \nrevinrent le soir \u00e0 la maison, trouv\u00e8rent Blanche-N eige \u00e9tendue sur le plancher; mais cette fois elle \nn'avait plus de souffle et elle \u00e9tait vraiment mort e. Ils la relev\u00e8rent; ils cherch\u00e8rent bien partout s'ils \nne trouvaient pas quelque chose d'empoisonn\u00e9; ils l ui d\u00e9firent son corset; ils peign\u00e8rent ses cheveux; \nils la lav\u00e8rent avec de l'eau, puis avec du vin: ma is rien de tout cela n'y fit; morte elle \u00e9tait, la ch\u00e8re \npetite, et morte elle resta. \nIls la couch\u00e8rent sur une civi\u00e8re, et tous les sept , ils rest\u00e8rent \u00e0 c\u00f4t\u00e9 et la pleur\u00e8rent pendant tro is \njours. Puis ils pens\u00e8rent \u00e0 l'enterrer; mais elle \u00e9 tait encore aussi fra\u00eeche que si elle e\u00fbt \u00e9t\u00e9 vivan te et \nelle avait encore toutes ses couleurs et ses belles joues rouges. \n- Nous ne pouvons pas l'enfouir comme cela dans la terre noire! dirent-ils. Alors ils lui firent faire un cercueil de verre afi n qu'on p\u00fbt la voir de tous les c\u00f4t\u00e9s, puis ils l'y \ncouch\u00e8rent et \u00e9crivirent dessus son nom en lettres d'or, en grandes, belles lettres capitales, sous \nlesquelles ils \u00e9crivirent encore qu'elle \u00e9tait une princesse, fille de roi. Ensuite ils port\u00e8rent le c ercueil \nau haut de la montagne; et depuis ce moment l\u00e0 il y eut toujours l'un des sept qui y resta pour la \ngarder. Et les b\u00eates y venaient aussi et pleuraient Blanche-Neige : d'abord ce fut une chouette, puis \nun corbeau, et une colombe en dernier. \nLongtemps, longtemps Blanche-Neige resta l\u00e0, dans s on cercueil de verre, sans changer du tout ; le \ntemps passa et passa, mais elle \u00e9tait toujours auss i fra\u00eeche, aussi blanche que neige, aussi vermeille \nque le sang, aussi noire de cheveux que l'\u00e9b\u00e8ne pol i, et elle avait l'air de dormir. \nEt puis un jour, il arriva qu'un prince, qui s'\u00e9tai t \u00e9gar\u00e9 dans la for\u00eat, passa la nuit dans la maison des \nnains. Il vit sur la montagne le cercueil dans lequ el \u00e9tait expos\u00e9e Blanche-Neige, qu'il admira \nbeaucoup, et il lut aussi ce qui \u00e9tait \u00e9crit dessus en grandes lettres d'or. Alors il dit aux nains: \n- Laissez-moi emporter le cercueil: je vous donnera i en \u00e9change ce que vous voudrez. \n- Pour tout l'or du monde, tu ne pourras nous l'ach eter! r\u00e9pondirent-ils. \n- Alors donnez-le-moi, reprit le prince, parce que je ne puis pas vivre sans admirer Blanche-Neige, et \nje la traiterai et la v\u00e9n\u00e9rerai comme ma bien aim\u00e9e , comme ce que j'ai de plus cher au monde! \nLes bons nains, en entendant ses paroles, s'\u00e9murent de compassion pour lui et lui donn\u00e8rent le \ncercueil. Le prince le fit prendre par ses serviteu rs, qui le charg\u00e8rent sur leurs \u00e9paules et \nl'emport\u00e8rent. Mais voil\u00e0 qu'ils tr\u00e9buch\u00e8rent contr e une racine en la portant, et la secousse fit \nrendre \u00e0 Blanche-Neige le morceau de pomme qui lui \u00e9tait rest\u00e9 dans le gosier. Ainsi lib\u00e9r\u00e9e, elle \nouvrit les yeux soulevant le couvercle de verre et se redressa, ayant retrouv\u00e9 la vie. \n- \u00d4 mon dieu, mais o\u00f9 suis-je? s'exclama-t-elle. \n- Tu es pr\u00e8s de moi! lui r\u00e9pondit le prince tout he ureux, avant de lui raconter ce qui s'\u00e9tait pass\u00e9. Puis \nil dit: \n- Je t'aime et tu m'es plus ch\u00e8re que tout au monde . Viens, accompagne-moi au ch\u00e2teau de mon \np\u00e8re: tu seras mon \u00e9pouse. \nAlors Blanche-Neige s'\u00e9prit de lui et elle l'accomp agna, et leurs noces furent c\u00e9l\u00e9br\u00e9es dans la \nmagnificence et la somptuosit\u00e9. \nMais \u00e0 ce grand mariage princier, la reine terrible et maudite mar\u00e2tre de Blanche-Neige fut invit\u00e9e \naussi; et quand elle se fut richement habill\u00e9e et p ar\u00e9e elle alla devant son miroir pour lui poser sa \nquestion: \nMiroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume \nQui est la femme la plus belle ? \nEt le miroir lui r\u00e9pondit: \nDame la reine, ici vous \u00eates la plus belle, \nMais la nouvelle reine est mille fois plus belle. \nUn juron \u00e9chappa \u00e0 l'horrible femme qui fut prise d 'effroi, d'un tel effroi qu'elle ne savait plus que \ndevenir. \nPour commencer, son id\u00e9e fut de ne pas aller du tou t aux f\u00eates du mariage; mais elle ne put y tenir et \nil fallut qu'elle y all\u00e2t, d\u00e9vor\u00e9e par la jalousie pour voir cette jeune reine. \nLorsqu'elle fit son entr\u00e9e, elle reconnut imm\u00e9diate ment Blanche-Neige, et la peur qu'elle en eut la \ncloua sur place, sa terreur l'emp\u00eacha de bouger. Ma is on lui avait pr\u00e9par\u00e9 des souliers de fer qui \n\u00e9taient sur le feu, \u00e0 rougir: on les lui apporta av ec des tenailles et on les mit devant elle, l'oblig eant \u00e0 \ns'en chausser et \u00e0 danser dans ces escarpins de fer rouge jusqu'\u00e0 sa mort, qui suivit bient\u00f4t. \nJakob (1785-1863) et Wilhelm (1786-1859) Grimm \nPubli\u00e9 en 1812 dans les Contes d'enfants et du foye r. \nTexte sur Gallica, biblioth\u00e8que num\u00e9rique : \nhttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67678g/f1.ima ge.r=Contes+freres+grimm.langFR.swf "}
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