{"src_title": "Anna Seghers", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Anna Seghers est l'unique enfant du marchand d'art Isidor Reiling et de sa femme Hedwig (née Fuld) ; la famille se revendique juive orthodoxe à Mayence. Toutefois, le livre le plus prisé par Anna Seghers dans la bibliothèque familiale des Reiling est la bible de Luther. Elle fréquente d'abord une école privée, puis le lycée de jeunes filles. Durant la Première Guerre mondiale, elle sert au service des armées. En 1920 elle réussit le baccalauréat. Ensuite elle étudie à Cologne et Heidelberg l'histoire, l'histoire de l'art et la sinologie. En 1924 elle obtient son doctorat à l'université de Heidelberg avec une thèse sur \"Juifs et judéité dans l'œuvre de Rembrandt\". En 1925, elle épouse le sociologue hongrois László Radványi. Ils ont deux enfants. Le couple déménage à Berlin, où naît en 1926 leur fils Pierre. Une de ses premières publications, le récit \"Grubetsch\" parait en 1927 sous le pseudonyme de Seghers (sans prénom) et les critiques pensent que l'auteur est un homme. Elle a choisi son pseudonyme par admiration pour les œuvres du peintre et graveur néerlandais Hercules Seghers. En 1928 naît sa fille Ruth. Cette même année parait aussi son premier livre sous le pseudonyme d'Anna Seghers \"L'Insurrection des pêcheurs de St-Barbara\" (\"Aufstand der Fischer von St. Barbara\"). Sur proposition de Hans Henny Jahnn, ce premier roman est couronné par le prix Kleist (Il est porté à l'écran, en 1934, par le dramaturge Erwin Piscator dans un film intitulé \"Vosstaniye rybakov\"). Également en 1928, elle rejoint le Parti communiste d'Allemagne (KPD) et l'année suivante, elle est membre fondatrice de l’Union des écrivains prolétaires révolutionnaires. En 1930 elle voyage pour la première fois en Union soviétique. Après la prise de pouvoir par les nazis, Anna Seghers est arrêtée par la Gestapo, puis relâchée ; ses livres sont interdits en Allemagne et brûlés. Peu après elle fuit en Suisse et de là rejoint Paris. En exil elle collabore aux journaux d'émigrés allemands ; elle fait partie entre autres de la rédaction des \"Neuen Deutschen Blätter\". En 1935, elle est une des fondatrices de l'Union de défense des écrivains allemands à Paris. Après le commencement de la Seconde Guerre mondiale et l'entrée des troupes allemandes dans Paris, le mari de Seghers est interné dans le sud de la France au camp du Vernet. Anna Seghers réussit à fuir avec ses deux enfants du Paris occupé vers la zone sud administrée par Pétain. À Marseille, elle se préoccupe de la libération de son mari et des possibilités de fuir à l'étranger. Cette époque forme la trame du roman \"Transit\" (paru en 1944 et porté à l'écran en 1991 par René Allio, puis en 2018 par Christian Petzold). En, Anna Seghers et sa famille réussissent à rallier Mexico \"via\" la Martinique, New York et Veracruz. Son mari, qui entretemps a pris le nom allemand de Johann-Lorenz Schmidt, y trouve du travail d'abord à l'Université des travailleurs, puis à l'Université nationale. Anna Seghers fonde le club antifasciste \"Heinrich-Heine\" dont elle est présidente. Avec Ludwig Renn, elle lance le mouvement \"Allemagne libre\" (\"Freies Deutschland\") ainsi que le journal du même nom. En 1942 paraît son roman qui reste probablement le plus célèbre \"La Septième Croix\" (\"\") en édition anglaise aux États-Unis et en édition allemande au Mexique. Le roman décrit l'horreur des camps hitlériens d'avant-guerre. En juin 1943, Anna Seghers est gravement blessée lors d'un accident de la circulation et est obligée de faire un long séjour à l'hôpital. En 1944 Fred Zinnemann met \"Das siebte Kreuz\" en images. Les succès du livre et du film rendent Anna Seghers célèbre dans le monde entier. En 1947, Anna Seghers quitte Mexico et retourne à Berlin. Elle est déçue d'y retrouver, selon ses mots,. Elle parle de la folie de ces hommes et femmes auxquels les bombardements ont tout ôté, meubles et vêtements, et qui n'en ont tiré aucune leçon ». Elle adhère au Parti socialiste unifié d'Allemagne (\"Sozialistische Einheitspartei Deutschlands\") et à l'association culturelle Kulturbundes zur demokratischen Erneuerung Deutschlands dont elle exerce la vice-présidence de 1947 à 1949. Cette même année 1947, elle remporte le Prix Georg-Büchner. En 1950, elle déménage à Berlin-Est. Elle devient membre du Conseil mondial de la paix et est membre fondatrice de \"l'Académie allemande des arts\". En 1951, elle reçoit le prix national de la RDA et entreprend un voyage en République populaire de Chine. En 1952, elle est élue présidente de l'Union des écrivains de la RDA et le reste jusqu'en 1978. En 1955, Anna Seghers et son mari emménagent dans la rue Volkswohl au numéro 81 (c'est aujourd'hui la rue Anna-Seghers) dans le quartier d'Adlershof où ils demeurent jusqu'à leur mort. Cet appartement abrite aujourd'hui l\"\"', un musée consacré à la vie et à l'œuvre de l'auteure. Par loyauté envers le gouvernement communiste, elle choisit de s'abstenir de toute critique publique envers celui-ci afin de ne pas lui porter préjudice. Avec Bertolt Brecht, Ernst Bloch, Jürgen Kuczynski, Stephan Hermlin ou encore Arnold Zweig, elle compte parmi les « mentors d'une jeunesse anéantie par la révélation de la monstruosité du régime sous lequel elle a grandi et qui est à la recherche de figures de référence », souligne l'historienne Sonia Combe. Lorsqu'en 1957 un procès pour est intenté à, le directeur de la maison d'édition qui publie ses œuvres, elle se tait. La tentative d'intervenir dans l'ombre auprès de Walter Ulbricht se solde par un échec (condamné à dix ans de prison, Walter Janka sera toutefois libéré bien avant la fin de sa peine). De même, elle ne dit mot lors de l'exclusion de Heiner Müller en 1961 de l'Union des écrivains, ni lors de l'expulsion en RFA de Wolf Biermann en 1976, ni lors des exclusions de nouveaux auteurs critiques de l'Union des écrivains en 1979. En 1975, elle reçoit le Prix de la culture du Conseil mondial de la paix et est distinguée comme citoyenne d’honneur de Berlin-Est. En 1978, elle renonce à la présidence de l'union des écrivains dont elle devient présidente d'honneur. La même année, meurt son mari. En 1981, Anna Seghers reçoit la citoyenneté d'honneur de Mayence, sa ville natale. Anna Seghers meurt le. Un décret organise son enterrement par l'Académie des arts au cimetière Dorotheenstädtischer Friedhof à Berlin.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "Les œuvres écrites en RDA dans les années 1950 et 1960 sont représentatives du \"Réalisme socialiste\" : fidélité au parti, schématisme des personnages, admiration sans borne de Staline sont les composantes essentielles. Mais les écrits postérieurs gardent leur richesse littéraire. Jusqu'à un âge avancé, Seghers conserve une fraîcheur narrative qui s'inspire de la Renaissance, de l'Asie orientale, des Caraïbes ou du Mexique, au-delà de tous les clichés.", "section_level": 1}], "src_summary": "Anna Seghers (de son vrai nom Netty Radvanyi, née Reiling), née le à Mayence et morte le à Berlin, est une femme de lettres allemande.", "tgt_summary": null, "id": 1384994}
{"src_title": "Antonymie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Antonymie complémentaire.", "content": "L'antonymie complémentaire concerne les couples tels que \" 'pair' \"formula_2\" 'impair' \", \" 'présence' \"formula_2\" 'absence' \", \" 'existence' \"formula_2\" 'inexistence' \". il est présent formula_5 il n'est pas absent il n'est pas absent formula_5 il est présent il est absent formula_5 il n'est pas présent il n'est pas présent formula_5 il est absent En termes de logique, nous avons : formula_9 formula_10 formula_11 formula_12 Nous reconnaissons ici une relation de disjonction exclusive. Dans ce cadre, l'affirmation d'un des termes implique nécessairement la négation de l'autre. Sur le plan de la symétrie, l'antonymie complémentaire présente deux types de symétrie : Le mélange des deux types de symétrie peut parfois introduire des divergences entre la linguistique et une modélisation qui se voudrait cohérente avec le monde. Pour en donner un exemple, en linguistique, on considère aussi le couple \" 'vivant'/'mort' \" comme relevant de l'antonymie complémentaire, alors que sur un plan logique : formula_13 est falsifiable puisque ce qui est inanimé n'est ni vivant ni mort. Une bonne façon de ne pas falsifier ces propriétés est de limiter l'application des propriétés aux termes pour lesquelles elles sont pertinentes, ce qui peut se faire par une conjonction : formula_14 où C est la condition préalable pour l'application de P, ce qui donne dans notre exemple : formula_15 En pratique, l'inanimé est complémentaire du vivant et du mort, par non-application de la propriété de \"vie\", alors que \" 'vivant'formula_1'mort' \" est un couple de symétriques en valeur dans un système à deux valeurs. Une modélisation logique peut aussi être remise en cause par la possibilité d'usage linguistique. Si la logique peut accepter ce qui est ni vivant ni mort (l'inanimé en l'occurrence) en cherchant à isoler le type de symétrie, la langue peut aussi accepter le paradoxe, qui défie la logique, et qu'elle atteste parfois par l'usage. C'est le cas des antonymes de notre exemple, puisque la forme \"'mort-vivant' \" existe pour exprimer ce qui possède les deux propriétés.", "section_level": 1}, {"title": "Antonymie scalaire.", "content": "Les antonymes scalaires (ou gradables) concernent les systèmes échelonnés comme la taille (\" 'grand' ||| 'petit' \") ou la température (\" 'chaud' ||| 'froid' \"). La symétrie se réalise par rapport à une valeur de référence du système qui n'est pas toujours représentée par un mot. Par exemple, pour \" 'grand' ||| 'petit' \", nous avons : Cet homme est grand formula_5 Cet homme n'est pas petit Cet homme est petit formula_5 Cet homme n'est pas grand Cet homme n'est pas grand formula_5 Cet homme est petit formula_20 cet homme est de taille moyenne Cet homme n'est pas petit formula_5 Cet homme est grand formula_20 cet homme est de taille moyenne Cet homme est \" \"ni grand ni petit\" \" qui désigne en général la taille moyenne, mais qui ne signifie pas dans le cas présent (comme dans le cas de \" 'vivant' |||'mort' \") que la propriété ne s'applique pas. C'est simplement qu'il existe ici une \"valeur neutre\" à partir de laquelle les autres s'échelonnent. En logique classique, on pourrait l'exprimer par formula_23 si R est la propriété ayant la valeur de référence (neutre ou médiane) formula_24 formula_25 formula_26 formula_27 La valeur de référence peut ne pas être la seule valeur possible, mais un des éléments remarquables de l'échelle (pour des propriétés multi-valuées par exemple). L'usage de termes gradables implique toujours une évaluation et donc une comparaison. Celle-ci peut être explicite : \" \"Jean est plus petit/grand que Pierre\" \", \" \"il avance/recule\" \" (le terme moyen étant \" 'immobile' \"(On peut remarquer que le neutre d'un type d'antonymie peut être opposable dans une autre antonymie. Ici, par exemple, \"'mobile' ||| 'immobile' \"). Elle peut aussi être implicite et renvoyer à des normes tacitement admises par l'individu ou la communauté à laquelle il appartient: \" \"il fait chaud\" \" dit par un habitant d'un pays équatorial ne renverra pas à la même idée de chaleur (donc à la même valeur de référence) qu'un habitant des fjords de Norvège.", "section_level": 1}, {"title": "Antonymie duale.", "content": "Les antonymes duals correspondent au troisième type de symétrie, celui que l'usage et la nature même des objets peuvent introduire. Ils sont composés de deux sous-familles : les antonymes conversifs et les duals propres.", "section_level": 1}, {"title": "Conversifs.", "content": "On appelle conversifs (ou réciproques) les couples comme \" 'acheter\"'formula_28\"'vendre' \", \" 'prêter' \"formula_28\" 'emprunter' \", \"'mari' \"formula_28\" 'femme' \", \" 'avant' \"formula_28\" 'après' \", \" 'père' \"formula_28\" 'fils' \". De nombreux linguistes comme Igor Mel'čhuk ne les considèrent pas comme des antonymes. La fonction \"anti\" de son DEC désigne en réalité les antonymes complémentaires et les antonymes scalaires. Il dédie aux conversifs une autre fonction lexicale \"conv\". Cependant, dans la mesure où pour nous, la modélisation de l'antonymie correspond à une étude complète des mécanismes de symétrie, nous avons considéré les conversifs comme un cas particulier de symétrie, et les avons naturellement associés à un processus antonymique \"étendu\". Pierre est le père de Marc formula_33 Marc est le fils de Pierre. Ce qui s'exprime, en termes de logique, comme : formula_34 Dans le cas des conversifs, si on remplace dans une phrase un terme formula_35 par son réciproque formula_36, on peut systématiquement rétablir la synonymie entre les deux phrases à condition de permuter les arguments syntaxiques mis en relation par formula_35 comme le montre la formule. Ainsi, pour les conversifs, il y a symétrie par rapport à la place des arguments (formula_35 est réciproque de formula_36).", "section_level": 2}, {"title": "Duals.", "content": "Les duals propres sont une notion d'antonymie que nous introduisons pour rendre compte d'un effet particulier de mise en relation de termes où la symétrie porte cette fois-ci sur des fonctions culturelles (symétrie consacrée par l'usage) et spatio-temporelles (propriétés particulières de l'espace-temps). L'antonyme dual d'un mot est le pendant de celui-ci. Les duals sont des mots que la culture associe comme \"'soleil' \"formula_28\" 'lune' \", ou qui ne vont pas, \"a priori\", l'un sans l'autre comme \" 'question' \"formula_28\" 'réponse' \" ou alors sont l'expression d'une antonymie temporelle i.e. qui exprime le passage d'un état à un autre comme \" 'naissance' \"formula_28\" 'décès' \". Dans ce troisième cas, on peut remarquer que ces deux événements marquent le passage entre deux antonymes complémentaires (\" 'inexistence' \"formula_2\" 'existence' \" dans le cas de \" 'naissance' \"formula_28\" 'décès' \" ou bien \" 'présence' \"formula_2\" 'absence' \" dans le cas de \" 'départ' \"formula_28\" 'arrivée' \"). L'antonymie duale propre présente naturellement une symétrie qui n'est pas relevée dans l'échange des places d'argument puisqu'il s'agit de prédicats unaires. Elle exprime le fait que si l'un des deux prédicats est vrai, il existe une valeur pour lequel l'autre l'est aussi nécessairement. Pour la modéliser, on écrira : formula_47 avec formula_36 dual de formula_35 qui modélise par exemple le fait que si formula_50 a un début, alors il existe aussi une fin à formula_50 ou : formula_52 avec formula_36 dual de formula_35 qui exprime que si formula_50 est une question, il existe un objet formula_56 et il existe un prédicat réponse, tel que formula_56 est une réponse à formula_50. Cette nécessité du prédicat dual peut rendre compte de certains couples de description temporelle. Ainsi, \" 'avant' \"formula_28\" 'après' \" en prédicats unaires, sont linguistiquement différenciés sur le plan de la catégorie grammaticale, comme dans \" \"il y a un avant et un après\" \" à ne pas confondre avec \" 'avant' \"formula_28\" 'après' \" qui sont des scalaires avec comme valeur médiane \" 'pendant' \".", "section_level": 2}], "src_summary": "Deux items lexicaux sont en relation d'antonymie si on peut exhiber une symétrie de leurs traits sémantiques par rapport à un axe. Les mots en relation d'antonymie sont appelés antonymes ou couramment contraires. La symétrie peut se décliner de différentes manières, selon la nature de son support. On distingue plusieurs supports qui sont autant de types d'antonymie :", "tgt_summary": null, "id": 2414819}
{"src_title": "André-Marie Ampère", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "André-Marie Ampère est le fils de Jeanne Antoinette de Sutières-Sarcey et de Jean-Jacques Ampère, un riche négociant en soie de l'agglomération lyonnaise. Il passe son enfance et son adolescence dans la maison familiale située à Poleymieux-au-Mont-d'Or. Son père est un fervent disciple du philosophe Jean-Jacques Rousseau, dont les théories en matière d'éducation sont au fondement même de l'éducation du jeune André-Marie. Ce dernier se forme librement en puisant dans la bibliothèque de son père. Son éducation repose notamment sur la lecture de \"L'Histoire naturelle\" de Buffon et de \"L'Encyclopédie\" de Diderot et d'Alembert. Son premier véritable contact avec les mathématiques a lieu à l'âge de treize ans au cours de la lecture des \"Éléments de mathématiques\" de Dominique-François Rivard. Naît alors chez lui une véritable passion pour l'algèbre et les coniques. Sachant lire le latin, il s'intéresse ensuite aux travaux d'Euler et de Bernoulli. Pendant la Révolution, le père d'André-Marie retourne à Lyon pour y exercer les fonctions de juge de paix. Il prend fermement position contre les excès révolutionnaires qui mènent au soulèvement et au siège de Lyon. Ayant fait arrêter le chef des Jacobins lyonnais, il est condamné à la peine capitale et guillotiné le. La nouvelle de cette exécution plonge André-Marie, jusque-là tenu dans l'ignorance des évènements politiques, dans un état de prostration intellectuelle extrêmement profond. En 1796, Ampère s'éprend de Julie Carron, dont la famille habite Saint-Germain, à proximité de Poleymieux. Sans véritable situation, Ampère est contraint d'attendre le pour épouser Julie. Un an plus tard, naît leur fils Jean-Jacques, dont le prénom est un hommage à son grand-père paternel. Pendant les premières années de son mariage, Ampère installe chez lui un petit laboratoire et y dispense des cours privés de mathématiques, de physique et de chimie. Il fréquente également plusieurs cercles de réflexion au sein de la bourgeoisie lyonnaise, traitant de sujets variés. Il fait ainsi la connaissance de personnages éclairés tels que Pierre-Simon Ballanche ou Gilles Coupier. En 1801, il est nommé professeur de physique-chimie à l'école centrale du département de l'Ain, à Bourg-en-Bresse. Il publie en 1802 son premier mémoire d'importance intitulé \"Considérations sur la théorie mathématique du jeu\". Ce dernier attire l'attention de l'astronome Delambre, dont la recommandation lui permet d'être nommé professeur de mathématiques transcendantes au lycée de Lyon. Entre-temps, sa femme Julie, gravement malade, est restée à Lyon en compagnie de leur jeune enfant. Elle meurt en 1803 au moment même où Ampère revient dans sa ville natale. Bouleversé par cette nouvelle épreuve, il quitte la région lyonnaise pour s'installer à Paris. Soutenu par Delambre et remarqué par le mathématicien Lagrange, il est nommé répétiteur d'analyse à l'École polytechnique en 1804. Le, il épouse en secondes noces Jeanne-Françoise Potot avec laquelle il a une fille prénommée Albine née en 1807. Ce second mariage se termine par une séparation au cours de l'année 1807. Profondément tourmenté par sa vie sentimentale, Ampère est assailli de doutes religieux et se passionne pour la philosophie, qu'il qualifie de « seule science importante ». À partir de 1809, Ampère est professeur d'analyse et de mécanique à l'École polytechnique jusqu'à sa démission en 1828. Il entre parallèlement à l'Académie des sciences en dans la section de géométrie. Entre 1819 et 1820, il enseigne la philosophie à la faculté des lettres. Il est ensuite élu à la chaire de physique du Collège de France en 1824, succédant à Louis Lefèvre-Gineau. Inspecteur général de l'Université, Ampère passe plusieurs mois par an à visiter les lycées de province. Il meurt au cours de l'une de ces tournées, en 1836, dans les locaux de l'infirmerie du lycée Thiers à Marseille, où il est inhumé dans l’indifférence. En 1869, des amis de son fils Jean-Jacques font ramener sa dépouille à Paris, pour l'enterrer aux côtés de ce dernier, au cimetière Montmartre. Le père et le fils reposent ainsi dans la, sous une stèle ornée de deux médaillons, œuvres du sculpteur Charles Gumery.", "section_level": 1}, {"title": "Ses découvertes majeures.", "content": "Ampère s'est intéressé à de nombreux domaines des sciences tels que l’électricité, le magnétisme, les affinités chimiques, l’histoire naturelle, la botanique ; il s'est aussi intéressé à la poésie et à la métaphysique. Ses principales découvertes concernent l'électromagnétisme et la chimie. Ampère a également abordé les mathématiques, notamment la théorie des probabilités et l'étude de l'intégration des équations aux dérivées partielles. En 1820, à partir de l'expérience de Hans Christian Ørsted, il étudie la relation entre magnétisme et électricité. Il découvre que la direction dans laquelle se déplace l'aiguille d'une boussole dépend de la direction du courant électrique qui circule à proximité et en déduit la règle dite du « bonhomme d'Ampère » : le bonhomme est couché sur le conducteur ; le courant, qui va par convention du plus vers le moins, le parcourt des pieds vers la tête ; il a les yeux dirigés vers l'aiguille aimantée. Le pôle nord de cette aiguille se déplace alors vers sa gauche. Cette règle se représente aussi par la règle de la main droite : si l'on écarte les trois premiers doigts de la main droite de sorte que le majeur indique la direction du champ magnétique et le pouce celle du mouvement, le courant circule alors dans la direction indiquée par l'index. La loi d'Ampère la plus connue est celle de l'électrodynamique. Elle décrit les forces que deux conducteurs parallèles parcourus par des courants électriques exercent l'un sur l'autre. Si le sens du courant est le même dans les deux conducteurs, ceux-ci s'attirent ; si le courant se déplace dans des sens opposés, les conducteurs se repoussent. Il décrit également la relation qui existe entre la force du courant et celle du champ magnétique correspondant. Ces travaux fondent l'électrodynamique et influencent considérablement la physique du. Ampère interprète le phénomène du magnétisme par la théorie du courant moléculaire, selon laquelle d'innombrables particules minuscules, chargées électriquement, seraient en mouvement dans le conducteur. Cette théorie est rejetée par les scientifiques de son époque et ne parvient à s'imposer que soixante ans plus tard avec la découverte des électrons. Outre son travail sur l'électrodynamique, il tente d'expliquer certains phénomènes chimiques par la géométrie des molécules et émet parallèlement à Avogadro l'hypothèse que le nombre de molécules contenues dans un gaz est proportionnel à son volume. Par ailleurs, dans la querelle sur la nature du chlore, il est l'un des premiers à plaider pour « le chlore, corps simple », contre l'idée alors répandue du « chlore, composé oxygéné de l'acide muriatique » (aujourd'hui chlorhydrique). Ami de Ballanche et de Gilles Coupier, personnellement soucieux de philosophie, Ampère a également publié une importante classification des sciences.", "section_level": 1}, {"title": "Distinctions.", "content": "De son vivant déjà, Ampère est reconnu par ses pairs comme un savant de première catégorie : Il est également correspondant de plusieurs académies européennes, et entretient des relations nourries avec la plupart des savants qui lui sont contemporains.", "section_level": 1}, {"title": "Hommages.", "content": "André-Marie Ampère a suscité de nombreux hommages nationaux et internationaux. Son image apparaît notamment sur un timbre postal brun de 1936 valant et son nom est associé à l'unité internationale d'intensité électrique l'ampère nommée en son honneur. Son nom est également associé à un prix décerné par l'Académie des sciences française, le prix Ampère et apparaît sur la Tour Eiffel. Ampère est également le seul, avec Lord Kelvin, dont le nom a été donné à l'une des sept unités de base du Système international. De nombreux odonymes français portent son nom comme la rue Ampère à Bezons, Puteaux, Paris ou rue André-Marie-Ampère à Montpellier. De nombreux établissements scolaires portent son nom, notamment le lycée Ampère à Lyon, ainsi que des lycées à La Flèche, Marseille, Morsang-sur-Orge, Vendôme, des collèges à Arles et Oyonnax, des écoles primaires à Paris, Grenoble, Saint-Germain-en-Laye, Nantes, Strasbourg, Oullins, Lille, Yzeure, Saint-Étienne-du-Rouvray, Caluire-et-Cuire, etc. Son nom est également associé à Lyon à une station de la ligne A du métro, la station Ampère - Victor Hugo et un laboratoire de recherche en génie électrique, unité mixte de recherche du CNRS. Trois navires-câbliers, d'abord affrétés par l'Administration des PTT, puis par France Télécom, ont porté son nom :'de 1864 à 1924,'de 1930 à 1944, puis \"\" de 1951 à 1984. Un astéroïde, (10183) Ampère, porte son nom.", "section_level": 1}], "src_summary": "André-Marie Ampère (Lyon, – Marseille, ) est un mathématicien, physicien, chimiste et philosophe français. Il a été membre de l'Académie des sciences, ainsi que professeur à l'École polytechnique et au Collège de France.", "tgt_summary": null, "id": 1724343}
{"src_title": "Anomie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Désordre individuel.", "content": "Après avoir introduit le terme en 1893 dans \"De la division du travail social\", Émile Durkheim, sociologue français du, emploie en 1897 le mot d'anomie dans son livre sur les causes du suicide, \"Le Suicide\", pour décrire une situation sociale, caractérisée par la perte ou l'effacement des valeurs (morales, religieuses, civiques...) et le sentiment associé d'aliénation et d'irrésolution. Le recul des valeurs conduit à la destruction et à la diminution de l'ordre social : les lois et les règles ne peuvent plus garantir la régulation sociale. Cet état amène l'individu à avoir peur et à être insatisfait, ce qui peut conduire au suicide. L'anomie provient du manque de régulation de la société sur l'individu. Il ne sait comment borner ses désirs, souffre du mal de « l'infini ». Durkheim considère également l'anomie domestique comme une cause potentielle de suicide, le taux élevé de divorces favorisant statistiquement le suicide, par exemple.", "section_level": 1}, {"title": "Désordre social.", "content": "Le terme anomie est aussi utilisé pour désigner des sociétés ou des groupes à l'intérieur d'une société qui souffrent du chaos dû à l'absence de règles de bonne conduite communément admises, implicitement ou explicitement, ou, pire, dû au règne de règles promouvant l'isolement ou même la prédation plutôt que la coopération. Robert K. Merton s'est intéressé à l'anomie à la fin des années 1930 et a décrit les règles qui y mènent quand elles ne sont pas suivies : L'anomie est dans ce cas davantage une dissociation entre les objectifs culturels et l'accès de certaines couches aux moyens nécessaires. La relation entre le moyen et le but s'affaiblit. Le contexte socio-politique de Robert K. Merton était celui d'une émergence de l'État-providence et la déviance comme problème social. Avec l'augmentation de l'État-providence, il y a eu une augmentation des sociologues comme outil pour trouver des solutions aux problèmes sociaux. Actuellement, la relativisation des moyens culturels à travers la pluralisation mène surtout au problème de l'insécurité du comportement et de l'orientation, de l'individualisation et de la désintégration sociale. Pourtant, l'anomie apparaît pour la première fois comme concept sociologique sous la plume du philosophe Jean-Marie Guyau dans \"Esquisse d’une morale sans obligation ni sanction\" (1885) comme phénomène bénéfique intrinsèque à toute société. Friedrich Hayek utilise le terme \"anomie\" dans ce sens-là. Bien que l'idée selon laquelle l'anarchie mène nécessairement à l'anomie soit répandue, et qu'elle soit au cœur des oppositions à l'anarchie, les anarchistes s'en défendent. Pour eux, les sociétés actuelles, hiérarchisées, créent le chaos plutôt que l'ordre, là où l'anarchie serait, toujours selon eux, l'établissement d'un ordre collectif, juste et égalitaire. Il est à ce titre révélateur que le symbole traditionnel de l'anarchie, le A cerclé, représente l'union de l'anarchie et de l'ordre (l'ordre moins le pouvoir), illustrant ainsi la célèbre maxime de Proudhon :, ou la phrase de Hem Day :", "section_level": 1}], "src_summary": "Introduit en 1893 par Émile Durkheim, le terme anomie (du grec /, du préfixe \"a-\" « absence de » et / « loi, ordre, structure ») est un concept fondamental en sociologie. C'est la diminution des moyens traditionnels de contrôle.", "tgt_summary": null, "id": 661953}
{"src_title": "Alexandre Dumas (fils)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Né au 1, place Boieldieu à Paris, il est le fils d'Alexandre Dumas et de sa voisine de palier, Catherine Laure Labay (1793-1868) qui tenait à domicile un atelier de couture. Déclaré enfant naturel, de père et de mère inconnus, son père le reconnaît officiellement le, alors qu'il est âgé de sept ans. Il en gardera toute sa vie un profond ressentiment, qui se manifestera dans ses œuvres, marquées par le thème de la désagrégation de la famille et empreintes d'un certain moralisme. Il parviendra tout de même à surmonter sa détresse. En 1833, il est placé dans une pension où il a comme condisciple Edmond de Goncourt. Élève au collège royal de Bourbon (actuel Lycée Chaptal) de 1839 à 1841, il abandonne ses études après un échec au baccalauréat, et devient un des jeunes dandys les plus en vue de l'époque, menant une vie parisienne tapageuse grâce aux subsides donnés par son père.", "section_level": 2}, {"title": "\"La Dame aux camélias\".", "content": "Alexandre Dumas fils vit une histoire d'amour fiévreuse entre et avec la demi-mondaine Marie Duplessis, qui lui inspire l'écriture du roman \"La Dame aux camélias\", écrit en 1848 quelques mois après la mort de la jeune femme. S'installant à Saint-Germain-en-Laye, à l'Auberge du Cheval Blanc, il achève l'œuvre en trois semaines. Le très grand succès du livre le détourne de la vie mondaine et lui ouvre une carrière littéraire. Son adaptation du roman pour le théâtre est représentée en février 1852 et connaît un succès prodigieux. \"La Dame aux camélias\" sera adapté pour l'opéra dès 1853 par Verdi sous le titre de \"La Traviata\", puis servira de base à un grand nombre d'œuvres théâtrales, cinématographiques, télévisuelles, chorégraphiques, etc., jusqu'à aujourd'hui. Admirateur de George Sand, qu'il appelle sa « chère maman », Dumas fils fait de nombreux séjours dans sa propriété de Nohant et adapte pour la scène son roman \"Le Marquis de Villemer\" (en 1864). Il a une relation peu facile avec l'actrice Marie Delaporte (1838-1910), interprète de plusieurs de ses pièces. Cette relation platonique cessera avec le départ de Marie Delaporte pour la Russie, en.", "section_level": 2}, {"title": "Premier mariage.", "content": "Alexandre Dumas a une liaison, désapprouvée par la société bien pensante, avec la princesse Narychkine, née Nadejda von Knorring (1826-1895) (dite \"Nadine\") dont il a une fille née hors mariage : Marie-Alexandrine-Henriette (1860-1907) (dite \"Colette\") reconnue en 1864. Alexandre et Nadine ne se marient que le, après la mort du prince Narychkine survenue en mai. Ils ont une fille après leur mariage : Olga-Marie-Jeanne, dite \"Jeannine\" (1867-1943), future épouse du polytechnicien Ernest Lecourt d'Hauterive (1864-1957).", "section_level": 2}, {"title": "Académicien (1874).", "content": "Il est élu au deuxième fauteuil de l'Académie française le et reçu le 11 février 1875. Il se lie d'amitié Louis Pasteur et avec Jules Verne qui lui dédicace en 1885 son roman \"Mathias Sandorf\", transposition balkanique du \"Comte de Monte-Cristo\". À cette occasion, Dumas fils lui répond qu'il l'a toujours considéré \"comme le véritable fils de son père\", Alexandre Dumas. Les deux lettres figurent en introduction au roman de Jules Verne.", "section_level": 2}, {"title": "Deuxième mariage.", "content": "En 1887, Alexandre Dumas fils entame une liaison avec Henriette Escalier, née Régnier (1851-1934). Jalouse, Nadine Dumas, part vivre chez sa fille Colette. Alexandre Dumas fils se brouille avec sa fille aînée, tandis que sa cadette Jeannine prend son parti. En 1890, Henriette Escalier divorce, puis Nadine Dumas meurt en avril 1895 à 68 ans. Moins de trois mois après la mort de sa femme, Dumas fils épouse le 26 juin 1895 Henriette Escalier. Il meurt peu de temps après, le, à son domicile de la « \"maison Champflour\" » située au de la rue Champflour à Marly-le-Roi ; il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris ( division). Son gisant est l'œuvre du sculpteur René de Saint-Marceaux.", "section_level": 2}, {"title": "Porte-parole des causes singulières.", "content": "Très marqué par son enfance douloureuse et son illégitimité, Dumas fils se fera le porte-parole de causes peu soutenues à son époque et dénoncera certaines injustices sociales. Dans \"Le Fils naturel\" ou \"Un Père prodigue\", il critique vivement le sort réservé par la société aux femmes délaissées et aux enfants illégitimes. C'est pourquoi il fut catalogué comme auteur à scandale. Pour autant, l'écrivain se fera promoteur de la contestable loterie des lingots d'or organisée par le pouvoir en 1851. Il écrit en 1872 \"La Question de la femme\" pour l'association de \"L'Émancipation progressive de la femme\", créée par Arlès-Dufour et Julie-Victoire Daubié. Ce texte, préfacé par la journaliste Julie-Victoire Daubié, sera interdit au colportage en 1873. Cet engagement n'empêchera pas Dumas fils d'écrire à propos des femmes révolutionnaires de la Commune (les « pétroleuses ») :.", "section_level": 1}, {"title": "Musique.", "content": "\"La Pâquerette\", mélodie de Charles Gounod (1871), texte de Dumas.", "section_level": 1}], "src_summary": "Alexandre Dumas dit « Alexandre Dumas fils », né le à Paris et mort le à Marly-le-Roi, est un romancier et dramaturge français. Il fut comme son père un auteur à succès. Il est connu principalement pour son roman \"La Dame aux camélias\", ainsi que pour deux pièces de théâtre, \"Le Fils naturel\" et \"Un père prodigue\".", "tgt_summary": null, "id": 2369263}
{"src_title": "Acide ascorbique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Propriétés physico-chimiques.", "content": "L'acide ascorbique est un diacide (p\"K\" de 4,1 et 11,8) et un réducteur.", "section_level": 1}, {"title": "Stéréoisomérie.", "content": "L'acide ascorbique ayant deux atomes de carbone asymétriques et étant sans plan de symétrie, il se présente sous la forme de deux paires d'énantiomères, diastéréoisomères entre elles. Une paire d'énantiomères est connue sous le nom d'acide ascorbique tandis que l'autre est distinguée par le nom d'acide isoascorbique (aussi appelé acide érythorbique).", "section_level": 2}, {"title": "Tautomérie.", "content": "L’acide ascorbique est majoritairement sous sa forme stable « énolique » car cette dernière fait apparaître une conjugaison des liaisons doubles, ce qui est stabilisant. Néanmoins, cette forme est en équilibre avec une hydroxycétone par transfert de proton. La réaction associée est une tautomérisation céto-énolique. Il y a deux formes possibles d'hydroxycétone. Les sels, appelés ascorbates, possèdent les mêmes propriétés physiologiques et sont donc inclus dans la dénomination « ».", "section_level": 2}, {"title": "Usage.", "content": "On utilise l’acide ascorbique dans le vin ou dans la bière ou dans l'orangina et plus rarement dans la Menthe Pastille pour son pouvoir réducteur ; en effet, en milieu acide, il fixe l’oxygène dissous, à la température ordinaire, en formant l’acide déhydro-ascorbique. Il permet d’une part d’économiser une petite quantité d’anhydrides sulfureux libre pour éviter l’oxydation des vins et de plus, il a des applications pratiques intéressantes en protégeant le vin de la casse ferrique lors du dernier stade, la mise en bouteille. Il est globalement utilisé dans l'industrie agroalimentaire en tant qu'antioxydant empêchant la prolifération de bactéries qui pourraient dégrader le produit (surtout dans la nourriture à conservation longue et non réfrigérée). Il est aussi utilisé : Il est aussi utilisé par des toxicomanes comme diluant de l'héroïne brune ou du crack.", "section_level": 1}, {"title": "Synthèse.", "content": "Bien que présent naturellement dans certains aliments, l'acide ascorbique peut être synthétisé grâce au procédé Reichstein à partir du D-glucose. C'est une synthèse difficile faisant intervenir une étape biologique pour un rendement global d'environ 15 à 18 %.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'acide ascorbique ou acide oxo-3-gulofuranolactone (forme énolique), est un acide organique ayant des propriétés antioxydantes. Il est présent sous une forme énantiomériquement pure (acide -ascorbique ou vitamine C) dans les citrons, les jus de fruits et les légumes frais. Le nom « ascorbique » vient du préfixe grec \"a\" (privatif) et de \"scorbut\", signifiant littéralement « anti-scorbut » qui est une maladie due à une déficience en.", "tgt_summary": null, "id": 137298}
{"src_title": "BeOS", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description technique.", "content": "BeOS supporte le multiprocesseur, est entièrement multitâche et multi-thread. Son système de fichier BFS est journalisé en, et utilise des technologies issues des bases de données, telles que l'indexation. En outre, son interface homme-machine est minimaliste. L'interface de programmation native est presque entièrement objet et écrite en C++.", "section_level": 1}, {"title": "Les versions libres ou basées sur BeOS R5.", "content": "La dernière version sortie est BeOS R5. Le rachat par Palm de Be Inc en 2001 marque la fin des éditions commerciales de BeOS, alors en version BeOS R5. Toutefois, plusieurs projets libres et/ou gratuits contribuent au développement de différents successeurs de ce système. Haiku (anciennement OpenBeOS) est une version de BeOS basée sur le noyau NewOS qui a pour principal but d'être le plus proche possible de BeOS R5, dans sa version R1, avec notamment une compatibilité binaire (les applications n'auront pas besoin d'être recompilées). C'est un projet libre. Basé sur BeOS 5 Personal Edition, le projet \"BeOS 5 Developer Edition\" ou \"Deved\" est maintenu par un Français, propose une distribution à jour et est en permanente évolution.", "section_level": 1}, {"title": "Une version propriétaire.", "content": "La société allemande yellowTab, éditée par Magnussoft, a développé une version mise à jour de BeOS nommée ZETA. Cette version était basée sur la version 5.1 de BeOS qui était encore en version bêta dans les bureaux de Be Inc. lors de son rachat par Palm. Des problèmes juridiques ont obligé l'éditeur Magnussoft à interrompre la distribution de ce produit en 2007.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Be Inc..", "content": "L'entreprise est fondée en octobre 1990 par Jean-Louis Gassée, un français et Steve Sakoman, venant respectivement d'Apple et d'Hewlett-Packard. Sakoman a lui aussi commencé sa carrière chez HP, il fut ensuite engagé par Apple en 1984, pour ses connaissances sur les ordinateurs portables. Il sera ensuite à la tête du groupe Newton PDA, qui pour rappel était l'un des premiers PDA (Assistant Personnel Digital). Steve Sakoman a également été directeur des produits et technologies chez Silicon Graphics lors du projet de la Nintendo 64. Be s'implante à Menlo Park en Californie avant d'ouvrir une antenne européenne à Paris ainsi qu'une à Tokyōo pour l'Asie. Le projet des fondateurs était de concevoir un système nouveau, dédié aux applications multimédia, dans la lignée des Amiga.", "section_level": 2}, {"title": "La BeBox.", "content": "À peine un an après, un premier prototype basé sur le processeur Hobbit d'AT&T est prêt ; celui-ci est le même que dans les premiers modèles Newton. Le second prototype voit son apparition en 1991, il s'agit alors d'une machine sans interface graphique, utilisant deux processeurs et trois DSP : pour la téléphonie, l'audio et la vidéo ; elle préfigure l'orientation multimédia. Sakoman construit une trentaine de BeBox I dans son garage, avec l'aide de plusieurs ingénieurs de Be Inc. et de son fils de douze ans. Il continuera à développer plusieurs adaptateurs. AT&T décidant de mettre fin à la production des Hobbit, Be Inc. se tourne alors vers les PowerPC (PPC) d'IBM qu'Apple a intégrés dans ses Macintosh en remplacement des 68000 de Motorola. La première révision de la BeBox PowerPC n'est pas moins qu'une BeBox I hybride munie d'une carte d'adjonction (soit 2 Hobbit/3 DSP/2 PPC), celle-ci permettra aux développeurs de concevoir le port PPC. Le, la première BeBox fait son apparition publique. La BeBox, munie de ses deux processeurs PowerPC, est commercialisée en 1996 avec la version DR5 (DR = « \"Developer Release\" ») du logiciel, mais ne sera livrée en quantité qu'à partir de la version suivante. Ce délai est notamment dû à la demande trop importante et à la finalisation de la DR7.", "section_level": 2}, {"title": "BeOS.", "content": "Le système d'exploitation de la BeBox trouvera enfin son nom en février 1996 : BeOS. La version DR8 suit, un port pour Macintosh apparaît pour Power Macintosh en avec la DR8.2. La société interrompt la production de ses BeBox en janvier 1997, elle concentre alors ses efforts sur le système d'exploitation.", "section_level": 2}, {"title": "Relations avec Apple.", "content": "Apple, qui recherche alors de nouvelles technologies pour son futur système d'exploitation (qui deviendra Mac OS X), voit BeOS à la fois comme un concurrent et comme un associé potentiel. L'entreprise demande un prix trop élevé selon Apple, 200 millions de dollars, qui préférera investir le double dans la plate-forme \"NeXTSTEP\" de Steve Jobs, ce qui n'est pas surprenant étant donné la position que celui-ci avait occupée chez Apple auparavant. Il reprendra d'ailleurs rapidement la tête de l'entreprise.", "section_level": 2}, {"title": "Relations avec Intel.", "content": "Contraint d'abandonner le monde d'Apple qui n'autorise plus les clones basés sur le G3, Be Inc. migre alors vers la plate-forme x86, communément appelée PC, dominée par Intel et AMD. Intel devient même actionnaire de la petite société en 1997, la \"Preview Release\" arrive la même année. BeOS version R3 (Release 3) arrive en mars 1998, et devient alors disponible pour le grand public. Il est disponible pour l'architecture PC, et un port pour PowerPC apparaît un mois après.", "section_level": 2}, {"title": "Relations avec Microsoft.", "content": "Avec le travail d'une cinquantaine d'ingénieurs seulement, BeOS 4 est finalisé en. La société conclut des contrats avec certains constructeurs informatiques, tel Hitachi, dans le but de fournir des ordinateurs pré-installés avec BeOS et Windows. Be ne parvient pas à signer de contrat avec les fabricants, cela prive ainsi l'entreprise du principal vecteur de distribution. En 1999 sort la version 4.5. BeOS fonctionne toujours sur les BeBox, les PowerPC et les processeurs x86. Outre les petites phrases Haiku, il permet de consulter le développement interne. Un accord est obtenu avec Opera qui fournit un navigateur Web, plus riche en fonctionnalités que celui fourni en standard, NetPositive. L'entreprise est cotée au Nasdaq le 20 juillet, elle propose 6 millions d'actions.", "section_level": 2}, {"title": "BeIA.", "content": "En janvier de l'an 2000, l'entreprise n'arrive toujours pas à atteindre la rentabilité. Elle décide donc de se focaliser complètement sur le marché des « appareils communicants ». BeIA (Be Internet Appliances) est donc développé sur base de BeOS, il s'agit d'un système d'exploitation allégé destiné aux futurs appareils connectés à Internet, tels que TV, PDA, etc. Il y eut plusieurs accords pour fournir BeIA avec, entre autres, Compaq et Sony. Be Inc. développe BeIA MAP, la première plate-forme de gestion complète des « appareils communicants ». MAP comporte un serveur qui permet de gérer les clients BeIA à distance.", "section_level": 2}, {"title": "BeOS R5.", "content": "L'entreprise étant clairement préoccupée par BeIA, BeOS est mis temporairement de côté, au détriment des utilisateurs. Dans un même temps, elle offre une version gratuite (la PE, pour \"Personal Edition\") de la R5 en, qui fut téléchargée plus d'un million de fois, sans être profitable économiquement à Be.", "section_level": 2}, {"title": "We loved Being.", "content": "Compaq brisera l'accord de confidentialité en faisant part à Microsoft de son projet d'appareil Internet avec BeIA. Finalement, Compaq utilisera une version allégée de Windows. Les investisseurs placeront plus de 100 millions de dollars en 10 ans, alors que les revenus ne dépasseront jamais plus de 3 millions par an. Les finances s'amenuisent et Be Inc. est contraint de cesser ses activités en 2001. Après avoir revendu (pour 11 millions de dollars) sa propriété intellectuelle à Palm où la plupart des ingénieurs trouvent refuge, Be intente un procès à l'égard de Microsoft. Le, elle obtient 23,25 millions de dollars, alors qu'à une époque, Be était évaluée à 1 milliard de dollars. Cette somme sera reversée à ses actionnaires, et Microsoft n'admettra aucun méfait.", "section_level": 2}, {"title": "Haiku et les autres.", "content": "Après l'annonce de la fermeture de Be, plusieurs initiatives voient le jour pour faire revivre une version libre de BeOS, comme BlueEyedOS, BeFree ou encore Cosmoe, qui se basent sur un noyau Linux ou FreeBSD (pour BeFree). Depuis, tous ces projets sont à l'abandon, seul Haiku (anciennement OpenBeOS) est toujours actif. Ce projet a pour objectif de redévelopper de zéro BeOS, tout en gardant la compatibilité au niveau des exécutables, là où les autres projets gardaient une compatibilité avec les sources uniquement. BeOS a inspiré un autre projet de système d'exploitation libre, Syllable, qui est toujours actif.", "section_level": 2}, {"title": "ZETA.", "content": "YellowTab, une société allemande, a repris le développement de BeOS, et a continué l'évolution de BeOS avec ZETA. En 2006, YellowTab a été judiciairement liquidée. Le développement et la distribution de ZETA a été repris par la société Magnussoft. Zeta se veut être la R6 de BeOS, (zêta est la de l'alphabet grec) et est d'ailleurs basée sur la version qui était en cours de développement par Be lors de leur fermeture. Elle apporte maintes nouveautés, telles des icônes vectorielles (SVG), une réécriture complète de la couche réseau, un support plus complet de l'USB. D'autres technologies sont annoncées telles que Java ou encore OpenGL. La société YellowTAB n'a jamais expliqué comment elle avait obtenu les sources du système d'exploitation de Be, celui-ci étant la propriété de Palm Computing. Un doute subsiste donc sur la légalité du projet. Lorsque le japonais Access a racheté Palm Source, société qui détenait la propriété intellectuelle de BeOS, des contacts ont été établis avec YellowTab afin de clarifier la situation concernant ZETA. Mis au courant, l'éditeur de ZETA, Magnussoft, préféra stopper temporairement la distribution du système. Sans réponse de YellowTab, et pour éviter tout problème juridique avec ACCESS, l'éditeur mit définitivement un terme à la distribution de ZETA en. L'accord de distribution conclu entre YellowTab et Magnussoft expirant fin 2007, ZETA restera au point mort.", "section_level": 2}, {"title": "Haiku.", "content": "Haiku (anciennement OpenBeOS) est un système d'exploitation libre. Son but est d'être une version libre de BeOS.", "section_level": 2}], "src_summary": "BeOS est un système d'exploitation développé par la société américaine Be Inc., fondée en 1991 par le français Jean-Louis Gassée, un ex-dirigeant d'Apple. Initialement conçu pour un ordinateur spécifique, la BeBox, il a d'abord été adapté au Macintosh, puis au PC en 1998.", "tgt_summary": null, "id": 1440782}
{"src_title": "Pièces en euro de la Belgique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Pièces destinées à la circulation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Face commune et spécifications techniques.", "content": "Comme toutes les pièces en euro destinées à la circulation, les pièces belges répondent aux spécifications techniques communes et présentent un revers commun utilisé par tous pays de la zone euro. Celui-ci indique la valeur de la pièce. La Belgique utilise la deuxième version du revers depuis 2007.", "section_level": 2}, {"title": "Faces nationales des pièces courantes.", "content": "Les huit pièces en euro de la Belgique ont un dessin unique comportant l'effigie du roi des Belges accompagné de son de son monogramme. Quatre séries de pièces existent : trois avec le roi, de 1999 à 2013, et une avec le roi Philippe, depuis 2014.", "section_level": 2}, {"title": "(1999-2007) : Albert II,.", "content": "La série originale a été créée par Jan Alfons Keustermans et frappée de 1999 à 2007. Elle fut dévoilée par le ministre des finances, Philippe Maystadt, le. Chaque pièce porte l'effigie d'Albert II (1934- ), Roi des Belges, tournée vers la gauche et entourée des 12 étoiles du drapeau européen dans un anneau. Les étoiles sont interrompues, à droite, par le monogramme royal d'Albert II et par le millésime. Aucune marque d'atelier n'est présente et le nom du pays n'y figure pas. La description des faces nationales de la Belgique et des 14 autres pays ayant adopté l'euro fiduciaire en 2002 a été publiée dans le \"Journal officiel de l'Union européenne\", le. Le premier millésime indiqué sur les pièces est \"1999\", date du début de la création de l'euro, mais les pièces n'ont été mises en circulation qu'en 2002. La frappe des pièces belges en euro a commencé le dans les ateliers de la Monnaie royale de Belgique, en présence du roi Albert II, du premier ministre Jean-Luc Dehaene, du ministre des finances Jean-Jacques Viseur et d'autres personnalités politiques.", "section_level": 3}, {"title": "Millésime 2007.", "content": "Il faut noter que les pièces du millésime 2007 comportent la deuxième version de la face commune.", "section_level": 4}, {"title": "(2008) : Albert II,.", "content": "En 2005, la Commission européenne a édicté de nouvelles recommandations concernant les faces nationales des pièces en euro. Le dessin ne devra pas interrompre le cercle contenant les 12 étoiles et le nom ou l'abréviation du pays devra figurer sur les pièces. La Belgique a décidé d'adapter la face nationale de ses pièces, à partir de 2008. Les changements sont : La Belgique est le quatrième État de la zone euro à modifier sa face nationale après le Vatican, Monaco et la Finlande.", "section_level": 3}, {"title": "modifiée (2009-2013) : Albert II,.", "content": "La modification de l'effigie du Roi étant contraire aux recommandations du Conseil pour les affaires économiques et financières, la Belgique a, de nouveau, en 2009, modifié sa face nationale, reprenant la présentation de 2008 mais avec l'effigie originale utilisée de 1999 à 2007. Cette légère modification n'est jamais parue au Journal officiel de l'Union européenne.", "section_level": 3}, {"title": "(2014- ) : Philippe.", "content": "Les pièces à l'effigie du roi Philippe sont frappées à partir du 4 février 2014. Elles sont l’œuvre de Luc Luycx, qui a proposé plusieurs possibilités au nouveau roi (avec ou sans barbe, avec ou sans lunettes, de profil ou pas), lequel a choisi la forme retenue. Chaque pièce porte l'effigie du roi Philippe tournée vers la droite. À gauche, le monogramme royal au-dessus des lettres \"BE\", pour \"Belgique\". En bas, le millésime entouré de la marque du Commissaire des monnaies et de la Monnaie royale de Belgique. Le tout est entouré par les douze étoiles du drapeau européen.", "section_level": 3}, {"title": "Pièces commémoratives de 2 euros.", "content": "La Belgique émet chaque année au moins une pièce commémorative de depuis 2005.", "section_level": 2}, {"title": "Pièces de collection.", "content": "La Belgique émet également plusieurs pièces de collection par an qui ne peuvent être utilisées dans les autres pays.", "section_level": 1}, {"title": "Production des pièces.", "content": "Jusqu'en 2017, la Monnaie royale de Belgique a assuré la conception et la frappe des pièces. En octobre 2016, le gouvernement Michel décide de fermer l'atelier et d'externaliser la frappe des pièces. L'économie est estimée à 2,5 millions d'euros par an. Le, la Monnaie royale frappe ses dernières pièces. Le 22 janvier 2018, le gouvernement annonce que la frappe des pièces belges est confiée à la Monnaie royale des Pays-Bas, qui a elle-même été rachetée par le groupe belge Heylen, basé à Herentals.", "section_level": 1}, {"title": "Références.", "content": "\"JO\" est indiqué ici pour le \"Journal officiel de l'Union européenne\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Les pièces en euro de la Belgique sont les pièces de monnaie en euro frappées par la Belgique, conçue à la Monnaie royale de Belgique, et mises en circulation par la Banque nationale de Belgique. L'euro a remplacé l'ancienne monnaie nationale, le franc belge, le (entrée dans la zone euro) au taux de conversion de =. Les pièces en euro belges ont cours légal dans la zone euro depuis le.", "tgt_summary": null, "id": 9220}
{"src_title": "Bosnien", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Controverses autour de l’existence et de l’appellation de la langue bosnienne.", "content": "Il y a des linguistes, surtout serbes mais aussi croates, qui ne prennent pas en compte une langue qu’on puisse appeler « bosnienne ». Le linguiste serbe Pavle Ivić, par exemple, affirme que « la langue parlée par les Serbes est le plus souvent appelée serbo-croate dans la science. Elle est utilisée, en dehors des Serbes, par les Croates et les musulmans de Bosnie-Herzégovine. [...] Cette langue est appelée croate par les Croates et serbe par les Serbes ». Selon la linguiste croate Snježana Kordić aussi, on ne peut parler de manière scientifique que d’une langue unitaire serbo-croate (avec cette appellation traditionnellement adoptée par les milieux académiques), indépendamment de la façon dont l’appellent ses locuteurs, ou du fait que, pour des raisons nationalistes, on parle de quatre langues différentes. La notion de langue bosnienne a été reprise après le démembrement de la Yougoslavie et la formation de l’État indépendant de Bosnie-Herzégovine. L’un des arguments de ceux qui la soutiennent est qu’elle a déjà existé au Moyen Âge. Elle se référait à la langue slave du sud parlée par tous les habitants de la Bosnie et de la Herzégovine et on l’a utilisée avec des interruptions jusqu’à la standardisation du serbo-croate, lorsqu’on a considéré que les Bosniaques musulmans aussi parlaient cette langue. Ils ne nient pas que les Bosniaques, les Serbes et les Croates ont une langue commune, mais les Serbes l’appellent « serbe » et les Croates « croate », des standards à part existant pour ceux-ci. C’est pourquoi un autre argument des Bosniaques est que, n’étant ni Serbes ni Croates, eux aussi ont le droit d’appeler leur langue à leur manière, ce qui donne selon eux « bosnien », et ils entendent par cela « la langue des Bosniaques et de tous ceux qui la ressentent comme leur avec cette appellation ». L’appellation de la langue met devant un dilemme les autorités de Bosnie-Herzégovine, ce qui se reflète, par exemple, dans les documents du système de l’enseignement public, dans lesquels on utilise en tant que nom de discipline parfois \"bosanski jezik\" « langue bosnienne », d’autres fois \"bosanski, hrvatski, srpski jezik\" (abrégé \"BHS jezik\" ou \"B/H/S jezik\") « langue bosnienne, croate, serbe ». Parmi les linguistes non bosniaques qui ont désormais accepté l’idée de quatre standards différents, il y en qui contestent le nom que les linguistes bosniaques (de religion musulmane ou sans religion mais à ascendance musulmane) donnent à leur langue, \"bosanski jezik\" « bosnien », terme en relation avec le nom \"Bosanac\" « Bosnien ». Ce terme est utilisé également par les Serbes de Bosnie-Herzégovine pour s’auto-identifier, à côté du mot \"Srbin\" « Serbe », c’est pourquoi, selon eux, on ne peut appeler cette langue que \"bošnjački\", terme dérivé de l’ethnonyme \"Bošnjak\" « Bosniaque », appliqué seulement aux Musulmans. Les organisations internationales, elles, ont adopté en anglais le terme \"Bosnian language\" correspondant à \"bosanski jezik\".", "section_level": 1}, {"title": "Répartition géographique et statut.", "content": "Il n’y pas de données exactes sur le nombre de Bosniaques ni de locuteurs de bosnien. Le nombre de Bosniaques dans le monde est estimé à par \"Ethnologue\" mais, en additionnant les données des recensements, on arrive à 2,2 millions, sans compter la diaspora bosniaque. Même concernant la Bosnie-Herzégovine il n’y a que des estimations. En Serbie, au Monténégro, en Croatie, en République de Macédoine et au Kosovo, ils sont présents dans les statistiques des recensements. Parmi ces pays, en Serbie et au Monténégro on indique séparément le nombre de personnes d’ethnie bosniaque et de personnes d’« ethnie musulmane ». Le nombre de locuteurs de bosnien apparaît dans les statistiques de Serbie, du Monténégro et de Croatie, et il y a des différences parfois notables entre ces données et celles concernant l’ethnie, ce qui dénote qu’il y a des Bosniaques qui ont déclaré le serbe ou le croate comme langue maternelle. En nombre inconnu, il y a aussi des Bosniaques vivant en émigration. La plupart sont partis en Turquie vers la fin du et surtout vers le milieu du. Le bosnien a des statuts officiels de différents niveaux dans quelques pays : En Serbie et au Monténégro, le bosnien est une langue minoritaire reconnue dans un autre sens aussi, étant inscrit dans les documents de ratification par ces pays de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire externe.", "content": "Les débuts de la langue bosnienne sont liés à l’existence de la Bosnie en tant qu’État pratiquement indépendant, bien que vassal du Royaume de Hongrie, de 1154 à 1463, quand elle a été conquise par les Ottomans et incorporée dans leur empire. L’un des documents les plus anciens écrits dans la langue des Slaves du Sud est un accord commercial entre la Bosnie et Dubrovnik, datant de 1189, écrit par le prince régnant de Bosnie, le ban Kulin. C’est considéré comme la charte de l’existence étatique de la Bosnie et, en même temps, comme la première attestation documentaire de la langue bosnienne. Ce document, comme de nombreux ultérieurs, était écrit avec un alphabet appelé \"bosančica\", dérivé de l’alphabet cyrillique. On suppose que l’écriture \"bosančica\" date du ou du. Elle a été utilisée jusqu’au, ayant une variante pour les documents officiels et une autre, cursive, pour l’écriture plus rapide. Au début de la période ottomane, qui a duré jusqu’en 1878, une partie de la population de la Bosnie, catholiques et orthodoxes, est devenue musulmane, ce qui a fortement influencé la culture de cette population et, dans une certaine mesure, sa langue aussi. L’écriture \"bosančica\" cursive a continué dans deux variantes, l’une appelée \"manastirska\" « de monastère », utilisée par les moines franciscains, et l’autre, nommée \"begovica\" « celle des bey, employée par l’élite musulmane. En parallèle, on a aussi utilisé l’alphabet arabe adapté à l’écriture du bosnien. Les lettrés musulmans écrivaient des ouvrages religieux et scientifiques en arabe, des œuvres littéraires en perse et aussi, dans une moindre mesure, en turc, les documents officiels étant rédigés en turc également. Dans le même temps, pendant trois siècles et demie il a existé une littérature en bosnien écrit avec l’alphabet arabe, consistant surtout en poèmes religieux, mais aussi en œuvres inspirées de la littérature orale du peuple. L’un des représentants importants de cette littérature était Muhamed Hevaji Uskufi, qui est aussi l’auteur du premier travail lexicographique bosnien, un glossaire bosnien-turc rimé, datant de 1631. 1878 est l’année de début de la domination de l’Empire Austro-Hongrois sur la Bosnie-Herzégovine. C’est alors qu’on a entrepris de manière systématique les premières tentatives de créer une nationalité bosniaque et, en parallèle, de standardiser le bosnien. Par exemple, une grammaire du bosnien est paru en 1890. Les écrivains de cette période, groupés sous la dénomination de « Renaissance bosniaque » (les poètes Safvet-beg Bašagić et Musa Ćazim Ćatić, le conteur Edhem Mulabdić, etc.) écrivaient dans une langue plus proche du croate que du serbe. À cette époque, c’est l’alphabet latin employé pour le croate qui s’est généralisé pour le bosnien aussi. Après la Première Guerre mondiale, à l’époque yougoslave, les Bosniaques n’ont pas été considérés comme une \"narod\" « nation » à part, comme l’étaient les Serbes et les Croates, jusqu’en 1971. Alors on leur a attribué ce statut sous le nom de \"Muslimani\", mais officiellement leur langue aussi était le serbo-croate. À partir des années 1970, dans un contexte où des intellectuels croates commençaient à mettre en question l’idée de langue serbo-croate, chez des intellectuels bosniaques aussi on a vu apparaître la revendication de certaines spécificités liées à la tradition culturelle musulmane. Après la dissolution de la Yougoslavie et la création de l’État de Bosnie-Herzégovine, le bosnien est devenu langue officielle et on a entrepris des actions pour sa standardisation. L’écriture du bosnien avec l’alphabet latin est même devenu officielle conformément à la constitution de la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine.", "section_level": 1}, {"title": "La dénomination « langue bosnienne ».", "content": "L’un des arguments de ceux qui considèrent le bosnien comme une langue à part est l’utilisation de la dénomination \"bosanski jezik\" au cours de l’histoire. En effet, elle a longtemps été utilisée pour la langue parlée par la population de l’actuelle Bosnie-Herzégovine, puis abandonnée pendant quelque temps, pour réapparaître, redisparaître et réapparaître de nouveau. On trouve une attestation de ce terme par exemple dans l’ouvrage \"Histoire des langues écrites\" du voyageur byzantin Constantin Philosophe, de 1300. Un autre document, de 1436, mentionne un duc de la région de Kotor qui amena une jeune fille décrite comme « une femme bosniaque, hérétique, appelée en langue bosnienne Djevena ». Les lettrés bosniaques qui écrivaient en d’autres langues affirmaient que leur langue maternelle était le bosnien. Les lettrés catholiques aussi utilisaient cette dénomination. On en voit un exemple sur la page de titre d’un manuel scolaire de calcul de 1827, traduit du latin par un moine franciscain. Vers le milieu du, quand l’idée yougoslave est apparue et celle de la standardisation de la langue commune des Bosniaques, des Croates, des Serbes et des Monténégrins, le terme « langue bosnienne » a été abandonné. Il a été repris et utilisé systématiquement dans la période de la domination austro-hongroise, puis réabandonné à l’époque de la première Yougoslavie et de la Yougoslavie communiste, pour être de nouveau employé à partir des années 1990 du.", "section_level": 2}, {"title": "Particularités du bosnien par rapport au serbe et au croate.", "content": "L’idée de langue bosnienne a amené celle de la nécessité de sa standardisation en une forme qui l’individualise autant que possible par rapport au serbe et au croate. La standardisation n’est pas achevée, étant un processus complexe à cause de certaines divergences entre linguistes concernant les particularités du bosnien à introduire dans le standard, ainsi que du manque de coordination dans leur activité. Il y a aussi une opinion selon laquelle la réalité de l’usage de la langue, qui ne tient pas compte des standards, est négligée, et que certains linguistes se rendent coupables d’un purisme injustifié lors de l’élaboration du standard. Généralement, les traits structurels (phonologiques, morphologiques et syntaxiques) du bosnien sont communs avec le croate, avec le serbe ou avec les deux, tous les trois étant basés sur le dialecte chtokavien du diasystème slave du centre-sud. La standardisation du bosnien se fait à partir de l’usage langagier des Bosniaques. Damir Mustabašić constate que par rapport au serbe et au croate, c’est cet usage qui est le plus proche du serbo-croate. Néanmoins, le bosniaque a eu plus d'influences turques pour ce qui est des mots comme « Merhaba » qui signifie aussi bonjour chez les bosniaques ou le fait de dire « Bujrum » pour dire bienvenue a un invité. Selon le linguiste Dževad Jahić, on peut considérer comme des particularités bosniennes:", "section_level": 1}, {"title": "Phonétique et prosodie.", "content": "Seraient typiquement bosniens les traits phonétiques suivants : En prosodie, on remarque les phénomènes suivants :", "section_level": 2}, {"title": "Grammaire.", "content": "(D, F) Dans le domaine de la déclinaison, on peut remarquer le génitif avec la préposition \"s\" au lieu de l’instrumental : Il y a certaines formes et utilisations spécifiques de pronoms, par exemple : Dans le domaine du verbe : (D, L) Des adverbes spécifiques :", "section_level": 2}, {"title": "Lexique.", "content": "Il y a certaines particularités lexicales communes aux Bosniaques. La plus importante est la quantité d’emprunts au turc (certains arabes ou perses à l’origine) plus grande qu’en serbe et surtout qu’en croate. De tels mots sont, par exemple, \"zar\" « voile » (porté par les femmes musulmanes), \"avlija\" « cour », \"ćilim\" « tapis. Les Bosniaques conservent aussi des mots slaves devenus archaïques en serbe et en croate : Selon le linguiste Ibrahim Čedić, les Bosniaques utilisent des mots en deux variantes, serbe et croate, et le standard bosnien devrait retenir les deux : \"takođe\" – \"također\" « aussi », \"intervenisati\" – \"intervenirati\" « intervenir », \"porodica\" – \"obitelj\" « famille ».", "section_level": 2}], "src_summary": "Le bosnien (\"bosanski jezik\"), parfois appelé bosniaque (\"bošnjački jezik\"), est l’une des variétés standard de la langue appelée « serbo-croate » par certains linguistes, et par d’autres – « diasystème slave du centre-sud », \"štokavski jezik\" « langue chtokavienne », \"standardni novoštokavski\" « néochtokavien standard » ou BCMS (bosnien-croate-monténégrin-serbe).", "tgt_summary": null, "id": 1668478}
{"src_title": "Ortie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie et histoire.", "content": "Le nom d'ortie est issu du latin \"urtica\" lui-même dérivé d\"'uro\", « brûler », en référence aux poils urticants. 1746 : en botanique, \"orthie\" (\"St Brendan\", éd. E. G. R. Waters, 1746) 1176-1184 : au figuré par opposition à \"rose\" pour signifier «le pire» (GAUTIER D'ARRAS, \"Eracle\", éditeur G. Raynaud de Lage, 1268) ; 1496 \": gecter le froc es ortyes\" (\"Mystère de St Martin\", éd. A. Duplat, 7993 cité ds \"Z. rom. Philol.\" t.97, p.445) ; 1564 : \"jeter le froc aux orties\" (THIERRY, \"s.v. froc\") Source.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques générales.", "content": "Ce sont des plantes herbacées à feuilles opposées, pétiolées, fortement dentées ou incisées, à stipules libres, dont le limbe est de forme elliptique. Les plantes sont hérissées de poils raides (appelés scientifiquement trichomes urticants) sécrétant un liquide très irritant. Les espèces sont nitrophiles et rudérales. Les fleurs mâles et femelles sont séparées, soit sur le même pied (plantes monoïques) soit sur des pieds différents (plantes dioïques). Les fleurs femelles sont verdâtres et pendantes, réunies en inflorescences plus ou moins serrées, selon les espèces. Le périanthe est à 4 divisions très inégales, les 2 extérieures petites ou nulles. Le style est presque nul, le stigmate est en pinceau.Les fleurs mâles sont jaunâtres et ont un port plus horizontal et étalé ou en épi. Leur périanthe est à 4-5 divisions. Les 4-5 étamines, à filets longs, repliés, sont pliés dans la corolle, se détendent soudainement lors de la fécondation et répandent un nuage de pollen sur les fleurs femellesLe fruit est un akène ovoïde-comprimé, renfermé dans le périanthe.", "section_level": 1}, {"title": "Pouvoir urticant.", "content": "Les poils urticants contiennent de l'histamine, de l'acétylcholine et de la sérotonine qui irritent la peau. De l'acide formique (l'arme de défense des fourmis et des abeilles) est également présent mais joue un rôle mineur dans l'irritation. Ces poils ont à leur extrémité une pointe de silice qui permet de pénétrer la peau des animaux qui s'en approchent trop. Les poils urticants de l'ortie sont aussi fragiles que du verre. Ils se brisent comme l'extrémité des ampoules de médicaments et injectent dans la peau l'histamine (pouvoir histaminolibérateur de l'ortie) à qui serait dû le prurit (sensation de démangeaison) et les troubles de la motricité des vaisseaux responsables de l'érythème, ainsi que les autres composants qui provoquent une sensation de brûlure puis donnent une urticaire de contact (plaques rouges et gonflées d'eau). Le botaniste Charles Naudin constate en 1874 à Collioure qu'un épisode venteux violent et prolongé a pour effet de faire disparaître durant une semaine la propriété urticante des orties.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisations.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Utilisation comme fertilisant.", "content": "L'ortie permet la fabrication de purin d'ortie, par macération d’orties hachées dans de l’eau ou du purin pendant quelques jours à l’abri de la lumière. Il sert de fongicide (contre le mildiou), d’insecticide (contre les pucerons et acariens) et d’activateur ou de régulateur de croissance des végétaux. La fabrication, l'utilisation et la commercialisation de ce purin sont réglementées en France par l'arrêté du. Certaines sources soutiennent que l'ortie, sans nourrir la plante ni lutter contre les insectes, pourrait stimuler sa croissance, ce qui pourrait en fait signifier qu'elle favorise l'activité biologique du sol ().", "section_level": 2}, {"title": "Utilisation alimentaire.", "content": "Les orties sont comestibles. Elles contiennent les huit acides aminés essentiels et des protéines à raison de 8 à 20 % de leur poids frais, 16 à 40 % de leur poids sec (une portion de 300 g d'ortie cuite apporte ainsi la ration journalière de protéines), du fer à raison de 7,8 mg pour 100 g et du calcium à raison de 630 mg par 100 g. Elles sont utilisées en soupe, salade, soufflés ou en remplacement des épinards.", "section_level": 2}, {"title": "Utilisation textile.", "content": "Les longues fibres de la grande ortie ont été filées dans plusieurs régions d'Europe pour faire de la corde et des toiles de qualité.", "section_level": 2}, {"title": "Utilisation comme plante médicinale et sanitaire.", "content": "Différentes propriétés médicinales et sanitaires sont reconnues ou alléguées. La forme SIPF de l'ortie \"Urtica urens\" aurait une efficacité thérapeutique sur la fatigue, au moins égale au Sargenor. L'ortie serait un diurétique (substance qui entraîne une augmentation de la sécrétion urinaire), et agirait sur l'hypertension artérielle, l'insuffisance cardiaque, certains œdèmes, l'hypertension portale ou l'hyperkaliémie. Traitées par lyophilisation, les feuilles peuvent être utilisées pour combattre le rhume des foins. Par ingestion, la racine séchée soulagerait la miction en cas d'inflammation bénigne de la prostate. Appliquée en lotion, elle permettrait de lutter contre l'acné. En bain de bouche, elle serait efficace contre les infections : aphtes, gingivite, angine. Chez la femme enceinte, elle favoriserait la stimulation de la production du lait maternel. Naturellement riche en vitamines A, B et C, l'ortie est également riche en fer, calcium, magnésium, potassium et phosphore. Elle aurait une action reminéralisante et agirait favorablement sur les cartilages usés des personnes souffrant d'arthrose ou de rhumatismes. En cataplasme, associée à l’argile verte, elle agirait contre les douleurs liées à ces affections. Le mode de fécondation de l'ortie femelle par l'ortie mâle la rend allergisante par le pollen (cf. Caractéristiques générales), mais par sa consommation, elle posséderait des vertus anti-allergique. En résumé, l'ortie serait « diurétique, dépurative, antirhumatismale, anti-inflammatoire, antalgique, antimicrobienne, anti-ulcéreuse, anti-anémique, hépatoprotectrice, antioxydante, hypoglycémiante, antiallergique, immunostimulante, hypotensive, tonique, galactogène ».", "section_level": 2}, {"title": "Utilisation comme plante fourragère.", "content": "Hachée crue, l'ortie jeune peut être donnée aux volailles ; c'était traditionnellement un régal réservé aux canetons. Jeune et soumise à dessiccation elle peut être donnée au bétail qui l'apprécie.", "section_level": 2}, {"title": "Autres plantes appelées ortie.", "content": "D'autres espèces de plantes ont aussi reçu le nom vernaculaire d'« ortie » à cause de leur vague ressemblance avec les orties. On connaît ainsi des orties blanches, jaunes, rouges qui appartiennent au genre \"Lamium\" (les lamiers) de la famille des Lamiacées. Appelée aussi « fausses orties » ou « orties mortes », ces plantes comestibles se distinguent des vraies orties à leurs feuilles non stipulées, leur tige à section carrée, leurs fleurs colorées zygomorphes aromatiques et leur absence de poils urticants.", "section_level": 1}, {"title": "Plante hôte.", "content": "Les papillons de nuit (hétérocères) suivants (classés par famille) se nourrissent d'ortie :", "section_level": 1}, {"title": "Les orties dans la culture.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Dans la mythologie.", "content": "Dans le panthéon germanique, l'ortie était consacrée à Thor/Donar, dieu du Tonnerre.", "section_level": 2}], "src_summary": "Les orties (\"Urtica\") sont un genre de la famille des Urticacées qui regroupe une trentaine d'espèces de plantes herbacées à feuilles velues. On en trouve 11 en Europe dont 5 en France.", "tgt_summary": null, "id": 1809717}
{"src_title": "Fagaceae", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine et distribution.", "content": "Les plus anciens fossiles de Fagaceae datent du Paléogène, il y a 53 millions d'années, d'où la persistance dans cette famille de traits archaïques (fleurs de type 2 ou 3, fécondation du tube pollinique par le côté ou la base, bois à perforations scalariformes). Ce sont des arbres ou plus rarement des arbustes qui dominent les forets de feuillus qui couvrent, ou couvraient, de vastes régions de moyennes latitude de l'hémisphère nord, et, dans une moindre mesure, des régions de l'hémisphère sud. On les rencontre sur tous les continents, sauf en Afrique tropicale et australe. Parmi les fagacées, on compte dans les régions tempérées les hêtres \"(Fagus\"), les chênes \"(Quercus)\" et les châtaigniers (\"Castanea)\". Cette famille représente une biomasse presque comparable à celle des conifères.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Appareil végétatif.", "content": "Ces plantes ont un feuillage caduc ou persistant. Leurs feuilles à nervation pennée sont généralement simples, alternes (parfois pseudo-verticillées chez \"Cyclobalanopsis\"), au limbe entier ou pennatilobé et au bord uni ou denté-serré, à stipules triangulaires caduques. Les racines forment fréquemment des ectomycorhizes avec des champignons à hyphes.", "section_level": 2}, {"title": "Appareil reproducteur.", "content": "Leur inflorescence déterminée est variée : épi dressé, chaton pendant, fascicule capituliforme, voire fleur actinomorphe solitaire, axillaire ou terminale. Généralement, ce sont des plantes monoïques strictes, les fleurs staminées étant en cymes bipares complètes ou réduites et associées à une bractée, les fleurs pistillées en groupe de 1-5, associées à une cupule écailleuse. Les fleurs staminées ont généralement 6 (de 3 à 12) petits sépales scaliformes, libres ou connés et imbriqués, et 3-40 étamines libres, aux anthères biloculaires déhiscentes par des fentes longitudinales libérant des grains de pollen tricolporés ou tricolpés, et parfois un pistillode (pistil vestigial). Les fleurs pistillées ont généralement 6 (de 4 à 6) sépales rudimentaires, libres ou connés, et un ovaire infère constitué de 3 (voire 6 et jusqu'à 12) carpelles indépendants, chacun contenant 2 ovules pendants par loge (tous avortant sauf un), avec une placentation axile. Formule florale : ; Les fruits sont des nucules monospermes (de 1 à 5) enveloppées dans des cupules ligneuses, à quatre ou sans valves. Ces cupules portent sur leur face externe divers appendices issus de la transformation de bractées (écailles des glands de chênes, épines ramifiées des bogues de châtaigniers). Les graines exalbuminées ont un embryon droit.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des genres.", "content": "Selon : Selon : Selon : Phylogenie selon MANOS ET AL.: PHYLOGENY AND TAXONOMY OF PALEOENDEMIC FAGACEAE Selon : Selon : Le genre \"Nothofagus\" inclus dans cette famille par certains auteurs est à nouveau considéré comme faisant partie d'une famille particulière : les Nothofagacées.", "section_level": 1}], "src_summary": "La famille des Fagaceae (Fagacées, anciennement Cupulifères) regroupe des plantes dicotylédones ; elle comprend environ 900 espèces réparties en 7 à 9 genres, les plus connus étant :", "tgt_summary": null, "id": 1027292}
{"src_title": "Byte", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le terme'est créé en 1956 par Werner Buchholz alors qu'il travaille à la conception de l'IBM Stretch. C'est une déformation orthographique volontaire de l'anglais ', littéralement « bouchée », pour éviter toute confusion avec \"bit\" par élision du \"e\" final. Le terme désigne par analogie la plus petite unité de données accessible via un bus de données. Le byte est l'unité de stockage d'un emplacement mémoire, qui selon le processeur peut varier de quatre à plusieurs dizaines de bits. Chaque constructeur définissait la taille du byte en fonction de ses besoins du moment. Ainsi, par exemple, le PDP-10 utilise un byte par le jeu d'instructions en langage machine, qui a une taille variable. Sur cette même architecture, les mots, utilisés pour l'adressage mémoire, font.", "section_level": 1}, {"title": "Distinction entre et octet.", "content": "En anglais, la capacité de la mémoire informatique s'exprime généralement en, alors qu'en français elle s'exprime plutôt en octets, ce qui était différent jusqu'à la. On peut donc considérer qu'une documentation en français qui exprime la capacité de mémoire en a été mal traduite. Aujourd'hui, pour le \"Dictionnaire du multimédia. Audiovisuel, informatique, télécommunications\" de l'AFNOR, le byte est « l'unité d'information correspondant à un octet, soit ». La normalisation « IEC 80000-13 » va dans le même sens : normaliser la taille des bytes à. C'est de cette normalisation du byte de que vient la confusion. En anglais comme en français, si l'on veut explicitement désigner une quantité de huit bits, on utilise le mot ; tandis que si l'on veut exprimer l'unité d'adressage indépendamment du nombre de bits, on utilise le mot. Ainsi la description formelle d’un langage de programmation utilisera sciemment le mot si le langage ne nécessite pas qu’un ait une taille d’un octet. C’est par exemple le cas du langage C, où un peut contenir plus de huit bits. Le mot \"octet\" est sciemment utilisé en français comme en anglais pour décrire un format de données au bit près. Ainsi, on trouve le mot \"octet\" dans des textes anglais comme le qui décrit le protocole de communication TCP d'Internet, ou dans le standard H.263 qui décrit une norme de codage vidéo numérique. La même distinction entre et \"octet\" existe donc dans les deux langues, seul change le mot que l'on utilise couramment dans les cas où le byte mesure huit bits.", "section_level": 1}, {"title": "Confusion entre bit et.", "content": "La capacité mémoire d'une puce de mémoire informatique est généralement donnée en bits (b), mégabits (Mb) ou gigabits (Gb), alors que la capacité mémoire de l'ensemble des puces d'un ordinateur est généralement donnée en (B), mégabytes (MB) ou gigabytes (GB), ou en octets (o), mégaoctets (Mo) ou gigaoctets (Go). Des médias négligents font la confusion entre bit et et se trompent donc d'un facteur de huit, par exemple en écrivant « ordinateur doté de de RAM » au lieu de « ordinateur doté de de RAM » ou « ordinateur doté de de RAM ». La capacité des cartouches de jeu vidéo est généralement donnée en bits, ce qui fait exception à l'usage répandu du ou de l'octet pour la mesure d'une mémoire complète. Cela permet d'utiliser de plus grands nombres dans la communication, en écrivant « cartouche de » () au lieu de « cartouche de » ().", "section_level": 1}, {"title": "multiples.", "content": "En informatique, lorsqu’un processeur est capable de traiter plusieurs bytes en tant qu’entité unique, on appelle cette entité un « mot ». Les tailles de mot les plus courantes sont : Comme pour les octets, les multiples sont kilobyte, mégabyte, gigabyte des puissances de 10. Lorsqu'on utilise des puissances de 2 il faut intercaler un 'i'.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le (prononcé ), ou multiplet en français, est la plus petite unité « logiquement » adressable par un programme sur un ordinateur. Aujourd’hui, le besoin d'une structure commune pour le partage des données a fait que le de, ou octet, s'est généralisé en informatique. Cependant, La généralisation des bytes de 8 bits conduit à la confusion des notions de byte et d'octet. L'octet, comme son nom l’indique, contient exactement (en anglais \"eight-bit byte\").", "tgt_summary": null, "id": 1628843}
{"src_title": "Pays de Bade", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "La Bade doit son nom à la ville de Baden-Baden, anciennement appelée \"Baden\" (c’est-à-dire « Les Bains » en français). Ce nom provient de la présence de nombreuses sources et villes thermales, bien connues des Romains, dans la région.", "section_level": 1}, {"title": "Principales villes.", "content": "Les principales villes du pays de Bade sont Karlsruhe, Baden-Baden, Constance, Fribourg-en-Brisgau, Heidelberg, Mannheim, Pforzheim, Offenbourg, Kehl, Lörrach, Rastatt et Vieux-Brisach.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le territoire du pays de Bade a correspondu, au cours de l'histoire, à plusieurs entités politiques. Le pays correspondant à une partie de l'ancien duché de Souabe, est érigé en \"margraviat de Bade\" au sein du Saint-Empire romain germanique au par Hermann de Zähringen, puis morcelé en trois maisons du jusqu’en 1503 : Baden-Baden, Baden-Hochberg et Baden-Sausenberg. Par une succession d’héritages, la totalité des fiefs dits de Bade revient à Christophe de Bade-Bade, mais pour une courte durée. Dès 1527, attisé par un antagonisme religieux, un nouveau partage est fait entre les deux fils du margrave défunt, qui créent deux nouvelles maisons rivales : Baden-Baden (catholique) et Bade-Durlach (luthérienne). La réunification intervient en 1771, par extinction de la branche de Baden-Baden, et la réunion des deux margraviats sur la tête de Charles-Frédéric de Bade-Durlach. En 1806, sous l'impulsion de Napoléon, le margraviat (\"Margrafschaft\") de Bade est érigé en \"grand-duché de Bade\" qui est incorporé à la confédération du Rhin. Après la chute de Napoléon en 1815, le grand-duché rejoint la Confédération germanique. Puis en 1871, le grand-duché intègre l'Empire allemand. À l'issue de la Première Guerre mondiale en 1918, la monarchie fut abolie et une \"République de Bade\" fut proclamée. Après la Seconde Guerre mondiale, la Bade perd de nouveau son unité politique car elle se trouve dans deux zones d’occupation distinctes : En 1952, ces deux Länder associés au Württemberg-Hohenzollern se réunissent pour former l'actuel Land de \"Bade-Wurtemberg\". Cependant, lors du scrutin du, la majorité des électeurs badois se sont prononcés contre le nouvel État (52,2 % de non). Dans la partie nord, il y a eu oui pour le nouvel État contre pour le maintien des trois États. Dans la partie sud, on a relevé pour le nouvel État contre. La division en deux circonscriptions du pays de Bade a suscité les protestations de, ministre d'État du Land de Bade. Un projet de district européen, administré en commun et comportant une partie du Bas-Rhin centrée sur Strasbourg et une partie de l'arrondissement de l'Ortenau centrée sur Offenbourg dans le pays de Bade, est en négociation entre la France et l’Allemagne. Un projet similaire devrait se concrétiser sur le triangle Colmar - Fribourg - Mulhouse.", "section_level": 1}, {"title": "Héraldique.", "content": "Blasonnées \"d'or, à la bande de gueules\". Elles furent reprises par les grands-ducs de Bade à partir de 1830.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Le pays de Bade est l’une des zones d'Allemagne ayant le plus haut niveau de vie, ceci grâce à : L'aéroport de Bâle-Mulhouse-Fribourg est le seul aéroport parfaitement binational au monde.", "section_level": 1}, {"title": "Population.", "content": "En 1900, sa population comptait dont catholiques.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le pays de Bade (en allemand : \"\") est une région historique et géographique du sud-ouest de l'Allemagne faisant partie du Land de Bade-Wurtemberg, bordée au nord par la Hesse, à l'est par le Wurtemberg, à l'ouest par l'Alsace et au sud par la Suisse. Il forme un couloir occupant une partie de la plaine du Rhin et de la Forêt-Noire.", "tgt_summary": null, "id": 1214940}
{"src_title": "Bayreuth", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Bayreuth est pour la première fois évoquée dans des documents en 1194. Les historiens pensent que la ville fut fondée vers le milieu du. En 1604, la ville devient résidence des margraves de la principauté de Brandebourg-Bayreuth jusqu'en 1769. Fille du roi de Prusse Frédéric-Guillaume, la princesse Wilhelmine devait devenir reine d'Angleterre par le jeu des mariages entre grandes familles. Mais l'affaire traîne et elle est contrainte par son père d'épouser le margrave Frédéric de Brandebourg-Bayreuth. Au des travaux majeurs transforment la ville considérablement. En 1792 elle devient une province de la Prusse. De 1806 à 1810 elle est occupée par les Français. Depuis 1810 elle fait partie de la Bavière. Le 14 avril 1945, la ville est occupée par les unités de la 3e Armée US. Les principaux personnages et certains interprètes des opéras de Richard Wagner ont donné leur nom à une rue de Bayreuth ().", "section_level": 1}, {"title": "Monuments célèbres.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L'opéra des Margraves.", "content": "L'opéra des Margraves (Markgraefliches Opernhaus) fut commandé par la Margravine Wilhelmine, sœur du roi Frédéric II de Prusse. Construit de 1744 à 1748 par Joseph Saint-Pierre, il s'agit d'un des plus beaux opéras de style rococo au monde. L'intérieur, à l'italienne et en bois, a été décoré par Giuseppe Bibiena. C'est en raison de la présence de cet opéra que Richard Wagner s'est intéressé à Bayreuth. Le bâtiment ne pouvait convenir aux intentions du compositeur qui se tourna vers la construction du Festspielhaus sur un terrain offert par la municipalité. L'opéra est toujours utilisé pour des concerts. On y a notamment tourné des scènes du film \"Farinelli\" de Gérard Corbiau. L'opéra des Margraves est classé au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis le 30 juin 2012.", "section_level": 2}, {"title": "Le Neues Schloss.", "content": "Le « Château neuf » fut construit pour la margravine Wilhelmine de 1753 à 1755 par Joseph Saint-Pierre, dans un style assez sobre. Devant le château, la fontaine baroque fut sculptée par Elias Räntz. L'intérieur est décoré dans le style rococo gai et brillant qu'aimait particulièrement la Margravine. Le rez-de-chaussée de l'aile nord abrite le musée des faïences de Bayreuth. Un vaste jardin (Hofgarten) complète l'ensemble.", "section_level": 2}, {"title": "L'Eremitage.", "content": "L'Eremitage se trouve à l'extérieur de la ville. On y trouve deux bâtiments d'habitation et un vaste parc. L'ancien Schloss Eremitage érigé par Johann David Räntz servait de retraite au margrave Georg Wilhelm. Wilhelmine fit élever le Neues Schloss en 1736 par J. Saint-Pierre. Le temple du Soleil, en hémicycle, en est le centre. Dans le parc dessiné à l'anglaise, la margravine donna libre cours à sa fantaisie et à son goût de l'inattendu : bassins, cascades, volières.", "section_level": 2}, {"title": "Le Festspielhaus.", "content": "Dans le Festspielhaus, chaque année depuis 1876, se déroule le Festival de Bayreuth, l'un des plus importants du monde, exclusivement consacré aux œuvres de Richard Wagner.", "section_level": 2}, {"title": "La villa Wahnfried.", "content": "La famille Wagner habita cette villa à partir de 1874 et jusqu'en 1966. En 1973 elle est devenue le siège du musée Richard-Wagner. Wagner est enterré dans le jardin où sa femme Cosima l'a rejoint en 1930. Le buste de Louis II de Bavière se trouve devant la maison.", "section_level": 2}, {"title": "Le musée Jean Paul.", "content": "Ce musée se trouve à côté de la villa Wahnfried. L'écrivain Jean Paul s'établit à Bayreuth en 1804, sa dernière demeure se trouve dans la Friedrichstrasse, il y mourut le 14 novembre 1825.", "section_level": 2}, {"title": "Le musée Franz Liszt.", "content": "Il est consacré aux souvenirs de Franz Liszt, père de Cosima Wagner, donc beau-père de Richard Wagner et pendant longtemps son ami. Franz Liszt venait en 1886 de Weimar à Bayreuth pour assister au Festival. Pendant ce séjour à Bayreuth il y mourut et il est enterré à Bayreuth. Arrivé du Luxembourg, où il avait pris froid chez son ami le peintre hongrois Mihaly Munkacsy, sa bronchite s'aggrava en pneumonie ; ceci, associé à de l'hydropisie et une cataracte le rendant quasiment aveugle de l'œil gauche (dont il devait se faire opérer en septembre de la même année), rendit les dix dernières années de sa vie, et surtout les dix derniers jours, passés à Bayreuth un véritable calvaire. Cette agonie a été remarquablement décrite par Lina Schmalhausen, une de ses élèves et sa gouvernante, dans un journal qu'elle a tenu au jour le jour du 22 juillet au 3 août 1886, et qui a été repris dans le livre d'Alan Walker \"La Mort de Franz Liszt\". Après sa mort, ses cendres furent réclamées par la Hongrie (il y était né) et l'Allemagne (il avait longtemps vécu à Weimar). En vain.", "section_level": 2}, {"title": "Le Kunstmuseum Bayreuth.", "content": "Le Kunstmuseum Bayreuth est un musée d’art contemporain. Les salles historiques de l'Hôtel de Ville baroque présentent des expositions d'art contemporain et d'art moderne classique. Le musée propose des visites guidées, des activités pédagogiques et des conférences.", "section_level": 2}, {"title": "Le musée du Monde primitif de Haute-Franconie.", "content": "Ce musée présente l'évolution naturelle de la Haute-Franconie au cours des dernières 500 millions d'années. Il abrite une importante collection de fossiles de dinosaures.", "section_level": 2}, {"title": "Université de Bayreuth.", "content": "L'Université de Bayreuth existe depuis 1975. Elle est l'une des jeunes universités les plus performantes d'Allemagne. Dans le \"Times Higher Education (THE) Young University Ranking\", elle est classée parmi les 351 meilleures universités de moins de 50 ans du monde. La recherche et l'enseignement interdisciplinaires constituent la principale caractéristique des 160 programmes d'études de sept facultés de sciences naturelles et d'ingénierie, de droit et d'économie, ainsi que de linguistique, de littérature et d'études culturelles. En 2020, l'Université de Bayreuth compte environ, 240 professeurs, du personnel académique et 985 employés non-académiques. C'est le plus grand employeur de la région.", "section_level": 2}, {"title": "Excursion au départ de Bayreuth.", "content": "Au sud-ouest de Bayreuth, à l'écart des grandes voies de communication, un plateau ondulé entaillé par de profondes vallées, appelé « Fränkische Schweiz » (Suisse franconienne), forme l'extrémité septentrionale du Jura franconien. Le sol, composé de calcaires poreux, a subi une érosion intense qui est à l'origine de plusieurs grottes et de reliefs dolomitiques. La région comporte de nombreux sentiers de randonnées.", "section_level": 1}], "src_summary": "Bayreuth est une ville d'Allemagne, située dans une région boisée du nord de la Bavière, la Franconie. Elle est la capitale de la Haute-Franconie, un des sept districts qui forment la Bavière. Elle est devenue une importante ville universitaire et un centre économique de pointe en matière de haute technologie.", "tgt_summary": null, "id": 2021434}
{"src_title": "Charles Messier", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Charles Messier naît le 26 juin 1730 à Badonviller dans la principauté de Salm-Salm où ses parents, Nicolas Messier (1682-1741) et Françoise née Grandblaise (?-1765), sont établis. Il est le dixième d'une famille de douze enfants. Son père était maire de Badonviller et commissaire aux saisies réelles dans la principauté de Salm-Salm. A l'âge de vingt ans, alors qu'il se destinait à des fonctions judiciaires, il vient à Paris pour exercer en tant qu' astronome. Accueilli par Joseph-Nicolas Delisle, il se forme à l'observation des phénomènes astronomiques, notamment les éclipses et la recherche des comètes. De 1758 à 1805, il travaille à l'observatoire de l'Hôtel de Cluny. Il y habitera depuis son mariage en 1771 jusqu'à sa mort. Malheureusement, son épouse décède en couches et leur fils peu après, ce qui l'engage à se consacrer entièrement à ses travaux. Surnommé « \"le furet des comètes\" » par Louis XV, il devient membre de l'Académie des sciences en 1778. A la fin de sa vie, Charles Messier est honoré par Napoléon qui le décore, en 1806, de la Croix de la légion d'honneur. En retour, Messier rédige un mémoire vouant la grande comète de 1769 à l'empereur, né cette année-là, ce qui lui vaudra des critiques dans la communauté scientifique. Il meurt à Paris le 12 avril 1817, à l'âge de 86 ans. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise () à Paris..", "section_level": 1}, {"title": "Observations et découvertes astronomiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Comètes et astéroides.", "content": "Entre 1760 et 1801, Charles Messier étudie scrupuleusement 44 comètes et en découvre 20 — parfois conjointement avec d'autres astronomes, notamment Pierre Méchain et Alexis Bouvard. Il collabore également avec son ami Bochart de Saron (1730-1794), conseiller puis président au parlement, un fervent mathématicien qui calcule pour lui la trajectoire des comètes d'après ses observations. Parmi les comètes découvertes pendant cette période, on peut citer : C/1763 S1 (Messier), C/1764 A1 (Messier), C/1766 E1 (Messier), C/1769 P1 (Messier), D/1770 L1 (Lexell), C/1771 G1 (Messier), C/1773 T1 (Messier), C/1780 U2 (Messier), C/1785 A1 (Messier-Méchain), C/1788 W1 (Messier), C/1793 S2 (Messier) et C/1798 G1 (Messier). Le, il est un des co-découvreur de la grande comète C/1771 A1. Il observe l'astéroïde Pallas le 6 avril 1779, 23 ans avant sa découverte, note sa position et pense qu'il s'agit d'une étoile. Le, il est le co-découvreur, avec Pons, Méchain et Bouvard, de la comète C/1801 N1 (Pons).", "section_level": 2}, {"title": "Amas stellaires et nébuleuses.", "content": "En 1764, il découvre la Nébuleuse de l'Haltère (M27) ainsi que la Galaxie d'Andromède (M31). En 1773, il découvre la galaxie principale \"NGC 5194\" du couple de galaxies M51 (Galaxie du Tourbillon). En 1781, il découvre la galaxie principale de l'amas de la Vierge (M87 alias Virgo A).", "section_level": 2}, {"title": "Le catalogue Messier.", "content": "La renommée de Charles Messier est avant tout issue de son catalogue de 110 objets du ciel profond d'aspect diffus (amas stellaires et nébuleuses au sens de l'époque), catalogue qu'il produisit à l'intention des chasseurs de comètes afin d'éviter toute confusion avec ces objets fixes et encore étranges. La première édition du catalogue parait en 1774 et répertorie 45 «nébuleuses». La version datée de 1781, considérée comme étant la plus aboutie, en compte 103. Le catalogue connaît une grande postérité et est même complété jusqu'en 1966 avec l'ajout de 7 nouveaux objets. Aujourd'hui, ce catalogue n'est pas tant utilisé par le chasseur de comètes que par l'astronome amateur désireux d'avoir un aperçu des objets les plus spectaculaires qu'il pourra trouver dans le ciel nocturne. Il répertorie en effet la plupart des amas, nébuleuses et galaxies les plus brillants du ciel boréal et, dans une moindre mesure, austral.", "section_level": 1}, {"title": "Hommages.", "content": "Le canal Messier au sud du Chili, l'astéroïde (7359) Messier et un cratère lunaire de ont été nommés en son honneur. La bibliothèque de l'Observatoire de Paris conserve une collection Messier composée de documents manuscrits dont certains ont été numérisés :", "section_level": 1}], "src_summary": "Charles Messier, né à Badonviller dans la principauté de Salm-Salm le et mort à Paris le, est un astronome français, éminent chasseur de comètes.", "tgt_summary": null, "id": 1476490}
{"src_title": "Donnée", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "La valeur des données.", "content": "Depuis toujours, être informé le premier a été un avantage décisif, que ce soit en politique ou à la guerre. Évidemment, plus l'information est pertinente en rapport du contexte et plus l'avantage de celui qui la détient est poussé. À notre époque c'est toujours vrai dans ces domaines, d'autant plus que le temps de validité de l'information s'est considérablement raccourci, ce qui était pertinent la veille ne l'est plus forcément le lendemain. Aujourd'hui,la donnée élémentaire qui sert à élaborer l'information est produite en très grand nombre, contrairement aux époques précédentes, et ne peut plus être traitée par les mêmes méthodes. Pour être exploitée la donnée initiale doit être transformée en code numérique ce qui dans un premier temps la banalise. Pour lui donner du sens il faut que l'humain la contextualise et l'interprète. Alors la donnée prend toute sa valeur et devient pertinente. Les sociétés modernes sont organisées autour de la donnée que ce soit pour gérer leur économie ou leur politique. A l’ère du numérique, la capacité de collecte et de transport des données à très grande vitesse a été à l'origine du développement de moyens et de méthodes d’exploitation différentes de ceux qui étaient en vigueur il y a encore quelques années. La notion de valeur affectée à ces données en a été bouleversée et quand on essaye de définir la valeur de cette unité élémentaire, on commence souvent par analyser une forme construite de la notion de la donnée ; on parle à tel propos d’\"open data\", d’\"expérimental data\" et de \"big data,\" mais combien vaut une donnée, entendue en tant que simple résultat de l’observation ou de mesure de la réalité? L'acquisition des données peut être liée à des transactions commerciales ou directes sans qu'il soit nécèssaire d’effectuer une marchandisation.La valeur de la donnée réside alors dans son utilisation. La valorisation de la donnée se fait à travers un processus capable à chaque étape de la transformation d'augmenter sa valeur directement ou par combinaison avec d'autres données. En général la finalité est l'exploitation par l'homme pour la prise de décision ou par un autre système permettant une commande de processus. Le \"calcul \" fait partie du processus de transformation par la machine et le jugement qualitatif qui appartient à l'humain fait partie de l'interprétation et donne la valeur objective à l'information finale. S. Chignard et LD Benyayer ont essayé de créer une grille de lecture pour la quantification des données en partant de trois conceptions de la valeur : A partir de ces axiomes, les données peuvent être interprétées à la lumière de trois formes de valeur.", "section_level": 1}, {"title": "Les données comme matière première.", "content": "La donnée devient la matière première pour certains agents économiques, tels que les data brokers, des entreprises qui « collects, stores, analyzes and sells consumer data », comme activité principale de leur business. Une donnée sur les conditions médicales d’un individu peut prendre une valeur entre les 15-20 $. En réalité, il n’existe pas encore un véritable marché des données, puisqu’il manque une standardisation, nécessaire à l’échange. Pour ces motifs, une quantification précise et universelle de la donnée n’est pas encore concevable.", "section_level": 2}, {"title": "La collecte des données.", "content": "La collecte de données peut se faire de manière primaire (le chercheur est le tout premier à obtenir les données sur le terrain de recherche) ou secondaire (le chercheur utilise d'autres sources, par exemple des publications existantes d'autres chercheurs). Les techniques d'analyse des données varient et incluent, par exemple, la triangulation ou la méthode dite de percolation des données. Cette dernière méthodologie offre un système articulé de collecte, de classement et d'analyse des données utilisant entre autres cinq angles possibles d'analyse (au minimum trois) pour maximiser l'objectivité de l'analyse et permettre le regard le plus complet possible sur l'objet sous investigation soit: les analyses qualitatives et quantitatives, la revue des écrits (y compris les écrits scientifiques), les interviews d'experts, et la simulation informatique. Les données sont alors \"percolées\" selon une série d'étapes déterminées pour en extraire l'information la plus pertinente.", "section_level": 2}, {"title": "L'intégrité dans la collecte de données.", "content": "La principale raison de maintenir l'intégrité des données est de favoriser l'observation des erreurs dans le processus de collecte des données. Ces erreurs peuvent être intentionnelles (falsification délibérée) ou non intentionnelles (erreurs aléatoires ou systématiques). Deux approches peuvent protéger l'intégrité des données et assurer la validité scientifique des résultats des études inventées par Craddick, Crawford, Rhodes, Redican, Rukenbrod et Laws en 2003: Assurance de la qualité Son objectif principal est la prévention, qui est avant tout une activité rentable pour protéger l'intégrité de la collecte de données. La normalisation des protocoles est le meilleur exemple de cette activité rentable, qui est élaborée dans un manuel de procédures complet et détaillé pour la collecte de données. Le risque de ne pas identifier les problèmes et les erreurs dans le processus de recherche est évidemment causé par des lignes directrices mal écrites. On trouvera ci-après plusieurs exemples d'échecs de ce type : Contrôle de la qualité Étant donné que les actions de contrôle de la qualité ont lieu pendant ou après la collecte des données, tous les détails sont soigneusement documentés. Il est nécessaire de disposer d'une structure de communication clairement définie comme condition préalable à la mise en place de systèmes de surveillance. Il n'est pas recommandé de ne pas être certain de la circulation de l'information, car une structure de communication mal organisée entraîne une surveillance laxiste et peut également limiter les possibilités de détection des erreurs. Le contrôle de la qualité est également responsable de l'identification des actions nécessaires pour corriger les pratiques de collecte de données erronées et pour minimiser de telles occurrences futures. Une équipe est plus susceptible de ne pas se rendre compte de la nécessité d'effectuer ces actions si ses procédures sont rédigées de façon vague et ne sont pas fondées sur la rétroaction ou l'éducation. Problèmes de collecte de données qui nécessitent une action rapide :", "section_level": 2}, {"title": "Les données comme levier.", "content": "La valeur de la donnée dépend de son utilisation, qui devient de jour en jour plus performante. Les données seront le véritable instrument qui permettra de franchir le \"mur du temps\" : l’analyse des données est l’appui sur lequel on essaye de rationaliser la prise des décisions. Le but final de l’analyse des données est d’arriver à prévoir ce qui se passera dans le futur, avec une marge d’erreur négligeable.", "section_level": 2}, {"title": "Les données comme actif stratégique.", "content": "Enfin, la valeur de la donnée peut être interprétée à l’égard d’un actif stratégique. Elles deviennent une source précieuse, puisque rare, à pouvoir exploiter. La firme qui la possède peut, par exemple, devenir le point d’accès exclusif à l’information que seulement elle détienne, ou être capable de renforcer les barrières à la mobilité. La détermination de la valeur d’une donnée peut être donc \"calculée\" (Vatin, 2012) à partir de son utilisation subjective, qui fonde la valorisation sur le processus de transformation de la donnée et sur ses caractéristiques qualitatives.", "section_level": 2}], "src_summary": "Une donnée est ce qui est connu et qui sert de point de départ à un raisonnement ayant pour objet la détermination d'une solution à un problème en relation avec cette donnée. Cela peut être une description élémentaire d’une réalité, le résultat d'une comparaison entre deux événements du même ordre (mesure) soit en d'autres termes une observation ou une mesure.", "tgt_summary": null, "id": 1123581}
{"src_title": "Document Object Model", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "\"Document Object Model\" (DOM) signifie « modèle d'objets de document ».", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "À l'origine, le DOM (niveau 0, \"legacy\") était un ensemble d'objets mis à disposition par Netscape Navigator, dont la version 4 parut en. Internet Explorer 4 suivit en octobre la même année. Ces deux navigateurs intégraient le support du DHTML, lequel requérait des extensions alors offertes par le DOM rudimentaire d'alors. Le document pouvait désormais être manipulé à travers le DOM ; cependant le même document n'était pas représenté de la même manière par les deux navigateurs. Ce problème a progressivement disparu avec l'adoption du DOM normalisé par le W3C. Le DOM (niveau 4) est aujourd'hui incorporé dans la norme HTML5.", "section_level": 1}, {"title": "Mise en œuvre.", "content": "La spécification du W3C stipule les objets ainsi que les méthodes et les propriétés qu'un navigateur web doit impérativement mettre à disposition. Les principales catégories d'objet d'un arbre DOM sont le document, les éléments et les attributs. Chaque navigateur met en œuvre le DOM dans son langage de programmation. La spécification du DOM est alignée avec le langage JavaScript, reconnu par tous les navigateurs web. N'importe quelle partie d'une page web peut ainsi être modifiée par programmation, et le programme fonctionnera sur n'importe quel navigateur web conforme à la norme DOM. Techniquement le DOM permet de lire et modifier n'importe quel document utilisant des balises, avec n'importe quel langage de programmation qui offre une interface de programmation DOM.", "section_level": 1}, {"title": "Évolution du DOM au sein des navigateurs web.", "content": "Avant sa standardisation par le W3C, chaque navigateur web disposait de son propre \"Document Object Model\". Si le langage de base destiné à manipuler les documents web a vite été standardisé autour de JavaScript, il n'en a pas été de même pour la série précise de fonctions à utiliser et la manière de parcourir le document. Par exemple, lorsque Netscape Navigator préconisait de parcourir un tableau indexé nommé codice_8, Internet Explorer l'appelait plutôt codice_9, et ainsi de suite. En pratique, cela obligeait à écrire (au moins) deux versions de chaque morceau de script si l'on voulait rendre son site accessible au plus grand nombre. La standardisation de ces techniques s'est faite en plusieurs étapes, lesquelles étendent chaque fois les possibilités précédentes sans jamais les remettre en cause.", "section_level": 1}, {"title": "DOM 1.", "content": "La première est le DOM Level 1 publié en 1998 (le niveau 0 étant considéré comme l'implémentation de base figurant dans Netscape Navigator 2.0), où le W3C a défini une manière précise de représenter un document (en particulier un document XML) sous la forme d'un arbre. Chaque élément généré à partir du balisage comme, dans le cas de HTML, un paragraphe, un titre ou un bouton de formulaire, y forme un nœud. Est également définie une série de fonctions permettant de se déplacer dans cet arbre, d'y ajouter, modifier ou supprimer des éléments. En plus des fonctions génériques applicables à tout document structuré, des fonctions particulières ont été définies pour les documents HTML, permettant par exemple la gestion des formulaires. Le DOM Level 1 a été disponible dans sa plus grande partie dès les premières versions d'Internet Explorer 5 et de Netscape 6.", "section_level": 2}, {"title": "DOM 2.", "content": "La seconde étape est le DOM Level 2 (publié en 2000), à présent constitué de six parties (en plus de \"Core\" et \"HTML\", on trouvera \"Events\", \"Style\", \"View\" et \"Traversal and Range\"). Dans les évolutions de la brique de base (Core), on notera la possibilité d'identifier plus rapidement un nœud ou un groupe de nœuds au sein du document. Ainsi, pour obtenir un élément particulier on ne le recherchera plus dans un tableau comme dans les DOM propriétaires précédents, mais on appellera la fonction getElementById().", "section_level": 2}, {"title": "DOM 3 et 4.", "content": "Le troisième niveau, publié au printemps 2004, a ajouté le support de XPath, la gestion d'événements clavier, et une interface de sérialisation de documents XML. Le quatrième niveau est en cours de développement, le \"Last Call Working Draft\" ayant été diffusé en.", "section_level": 2}, {"title": "Aspects techniques.", "content": "DOM permet de représenter la structure d'un document et de ses éléments sous forme d'un arbre. Il est donc préférable de parcourir et de mémoriser l'intégralité du document avant de pouvoir effectuer les traitements voulus. Pour cette raison, les programmes utilisant DOM ont souvent une empreinte mémoire volumineuse en cours de traitement. À l'inverse, à partir d'un arbre DOM donné, il est possible de générer des documents dans le langage de balisage voulu, qui pourront à leur tour être manipulés par l'interface DOM. DOM est utilisé pour pouvoir modifier facilement des documents XML ou accéder au contenu des pages web. Dans les cas ne nécessitant pas de manipuler les documents XML, mais juste de les lire, la méthode SAX peut également être choisie car elle traite les éléments de façon successive sans charger le document en mémoire. Elle s'impose quand la taille du document excède la capacité de la mémoire.", "section_level": 1}, {"title": "Événements.", "content": "La capture d'un événement consiste à exécuter une action (par exemple un programme en JavaScript) lorsque l'événement surveillé se produit dans le document. Les événements capturables du DOM sont :", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Document Object Model (DOM) est une interface de programmation normalisée par le W3C, qui permet à des scripts d'examiner et de modifier le contenu du navigateur web. Par le DOM, la composition d'un document HTML ou XML est représentée sous forme d'un jeu d'objets – lesquels peuvent représenter une fenêtre, une phrase ou un style, par exemple – reliés selon une structure en arbre. À l'aide du DOM, un script peut modifier le document présent dans le navigateur en ajoutant ou en supprimant des nœuds de l'arbre.", "tgt_summary": null, "id": 792515}
{"src_title": "Die Brücke", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Le groupe.", "content": "Die Brücke veut détruire les vieilles conventions. Selon Kirchner, il ne faut pas s'imposer de règles. L'inspiration doit couler librement afin de donner l'immédiateté de l'expression selon les émotions et la conscience subjective de l'artiste, encourageant ainsi un dessin rapide, des couleurs vives, pures ou peu mélangées. Le groupe se préoccupe moins des aspects formels, le séparant ainsi du fauvisme de Matisse ou Braque. Pour ces Allemands, le contenu est plus important que la forme. La charge de critique sociale qu'ils ajoutèrent à leurs œuvres leur valut des attaques de la critique conservatrice qui les accusa d'être un danger pour la jeunesse allemande. Les membres de Die Brücke s'isolèrent d'eux-mêmes dans un quartier ouvrier de Dresde et développèrent un style basé sur les couleurs vives, violemment opposées, les formes tourmentées, les images violentes et une influence du primitivisme. Le nu, symbole de l'état paradisiaque initial, est leur motif préféré. Mais ils peignent tous les sujets classiques comme les paysages, natures mortes ou portraits, surtout des décors urbains. Ils ont une certaine attirance pour l'art primitif. Les contrastes spectaculaires des blancs et noirs de leurs gravures sur bois, une technique qu'ils remirent au goût du jour, sont particulièrement saisissants. Le groupe se dissout, conséquence des divergences claires entre ses membres. Un autre groupe lui succède en 1919, \"Die Dresdner Sezession\", avec entre autres le peintre Conrad Felixmüller.", "section_level": 1}, {"title": "Les peintres.", "content": "Kirchner fut considéré comme le peintre représentant le mieux Die Brücke. Il fut un artiste hypersensible qui retraça les rues et la vie urbaine de Berlin dans des formes nouvelles et originales. Ses formes sèches et aiguës ainsi que ses couleurs acides sont caractéristiques de sa peinture comme dans \"L'École de danse\" (1914). Emil Nolde, bien qu'il quitte le groupe en 1911, est également considéré comme un des plus grands représentants du groupe. Influencé par le Belge James Ensor et par Vincent van Gogh, il se sent fortement attiré par le primitivisme noir et le mythe du sauvage. Sa recherche du paradis s'orienta plus vers une concrétion du primordial plutôt que vers des rêveries, faisant ainsi de son sentiment tragique de la nature et de son inspiration, de caractère psychologique et instinctive, les éléments qui firent de lui le peintre expressionniste par excellence. Vers 1909, et après une grave maladie, il commence à peindre des tableaux de thèmes religieux dans lesquels il exprime son inspiration mystique. Frédéric Fiebig est aussi considéré par Maurice Rheims comme un représentant du groupe, bien qu'il n'en soit pas un membre officiel. Il peindra aux frontières de l'impressionnisme et de l'expressionnisme dans des formes nouvelles et géométriques associant des couleurs vives et ternes.", "section_level": 1}], "src_summary": "Die Brücke (Le Pont) est un groupe d'artistes allemands expressionnistes formé à Dresde le. Les premiers membres, quatre étudiants en architecture issus du Jugendstil, influencés par Hermann Obrist étaient Ernst Ludwig Kirchner (1880-1938), Erich Heckel (1883-1970), Fritz Bleyl (1880-1966), Karl Schmidt-Rottluff (1884-1976).", "tgt_summary": null, "id": 329510}
{"src_title": "Apiaceae", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Phytonymie.", "content": "Le nom générique d’\"Apium\" est originellement utilisé par Pline l'Ancien vers 50 pour désigner une plante ressemblant au céleri. Les \"Apiaceae\", décrites pour la première fois par le botaniste John Lindley en 1836, sont un nom scientifique latin qui dérive du genre type \"Apium\" par suffixation \"-āceae\", pluriel féminin du latin \"-āceus\" « ressemblance ». Le botaniste Robert Morison publie, en 1672, la première monographie consacrée à une famille de végétaux, les ombellifères, \"Plantarum umbelliferarum distribution nova\".", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques générales.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Appareil végétatif.", "content": "Les Apiacées sont principalement des plantes herbacées annuelles souvent odorantes, parfois bisannuelles ou vivaces. La famille compte aussi des arbres et arbustes. Leur appareil souterrain pérennant est très varié : racine pivotante, rhizome ou tubercule. Leur tige noueuse est souvent cannelée (sillons dans le sens de la longueur, cette forme étant due à des faisceaux de collenchyme sous-épidermiques qui parcourent la tige sur toute sa longueur) et devient généralement creuse par résorption de la moelle. Des canaux sécréteurs d'essences et de résines circulent dans les racines et les tiges, faisant de la majorité des Apiaceae des plantes aromatiques à l'odeur caractéristique forte lorsqu'on les froisse ou on les broie. Les feuilles sont alternes, sans stipules, à pétiole engainant partiellement la tige, et le plus souvent composées pennées à folioles finement découpées. Quelques rares espèces ont des feuilles entières (buplèvre par exemple). Abandonnant les alcaloïdes et les iridoïdes auxquels les prédateurs ont eu le temps de s'adapter, cette famille est la première avec les Asteraceae à développer deux nouvelles classes de repellents, les lactones sesquiterpéniques et les polyacétyléniques (dérivés de polyacétylène et substances biogénétiquement apparentées) qui ont notamment des propriétés cytotoxiques, antimicrobiennes, anti-inflammatoires, neurotoxiques et phototoxiques.", "section_level": 2}, {"title": "Appareil reproducteur.", "content": "L'inflorescence typique des Apiacées, justement appelées ombellifères, est l'ombelle qui peut être simple ou le plus souvent composée d'ombellules. Elle est parfois condensée en un capitule (Panicaut, Astrance). Les ombelles sont souvent munies à leur base d'un involucre formé de 1 à 20 bractées parfois ramifiées (bractées foliacées) divisées en segments allongés. Ces bractées peuvent devenir épineuses (Panicaut) ou pétaloïdes (Astrance). Les fleurs, généralement de petite taille due à l'inflorescence relativement condensée, à symétrie pentamère, sont le plus souvent blanches ou jaunâtres, quelquefois rougeâtres comme la fleur centrale de l'ombelle de carotte. L'ombelle est en effet souvent polygame, ce qui se traduit par un dimorphisme floral : les fleurs centrales sont bisexuées ou femelles et actinomorphes, les fleurs périphériques sont mâles ou stériles et zygomorphes, avec une corolle plus développée (Berce, Coriandre), contribuant à faire de l'ombelle une simili-fleur. Les périphériques servent essentiellement d'organes d'attraction pour les insectes pollinisateurs et les centrales sont surtout réservées à la reproduction. Le périanthe est constitué d'un calice à 5 sépales minuscules ou absents (perte évolutive), et d'une corolle à 5 pétales libres caduc, parfois échancrés. L'androcée est isostémone, avec 5 étamines alternipétales, à filets libres, et avec des anthères à déhiscence longitudinale. La protandrie favorise la fécondation croisée. Le gynécée comprend deux carpelles antéro-postérieurs, soudés en un ovaire infère. L'ovaire porte deux styles qui s'élargissent à la base en un disque ou coussinet nectarifère (stylopode). Les fruits secs appelés à tort « graines », sont des schizocarpes qui se scindent en deux à maturité (diakènes), chaque partie (akène souvent suspendu au bout d'une columelle bifide) appelée méricarpe contenant une graine. Les méricarpes sont toujours plus ou moins côtelés (5 côtes primaires par méricarpe). Les fruits sont très diversifiés par leurs formes externes : présence de crochets ou d'épines, de protubérances ou de poils, parfois d'ailes, qui sont importants à observer pour la détermination des espèces.", "section_level": 2}, {"title": "Classification.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Principaux genres.", "content": "La famille des apiaceae comprend une tribu et quatre sous-familles. \"Voir la liste des genres d'Apiaceae\". En France, cette famille regroupe en particulier : l'anis vert, l'aneth, la berce, la carotte, le cerfeuil, le céleri, le persil, le panais, le fenouil, la coriandre, la livèche, le cumin, l'angélique, la criste marine, mais aussi : la ciguë, le Séséli tortueux, les panicauts, les œnanthes, les buplèvres, les aches, les lasers et le moloposperme du Péloponnèse.", "section_level": 2}, {"title": "Distribution.", "content": "La famille des \"Apiaceae\" est présente dans tous les continents habités, mais surtout dans les régions tempérées, spécialement de l'Ancien Monde.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Plantes alimentaires.", "content": "Ces plantes peuvent être confondues avec des Apiaceae toxiques mortelles : \"Conium maculatum\" (grande ciguë mortelle à petit dose), \"Aethusa cynapium\" (petite ciguë), \"Cicuta virosa\" (ciguë aquatique), \"Oenanthe crocata\" (œnanthe safranée), \"Ferula communis\" (Férule). Un moyen mnémotechnique de les distinguer en France est :, les ombellifères toxiques mortelles n'étant pas poilues. Ce moyen mnémotechnique est juste indicatif car les dangers de confusion restent forts et le cueilleur ne doit pas oublier la possible existence d'exceptions : certaines ombellifères poilues, sans être mortelles, sont toxiques (par exemple les chérophylles, dont les feuilles et les tiges sont toxiques, et présentent des poils). Il arrive de plus que les informations rapportant la toxicité de diverses plantes de cette famille, dont les chérophylles, proviennent de confusions avec des Ombellifères toxiques comme la grande ciguë.", "section_level": 2}, {"title": "Pharmacopée.", "content": "L’hyperpigmentation provoquée par l’application de certaines \"Rutaceae\" et \"Apiaceae\" riches en furanocoumarines a été mise à profit par les Égyptiens, la médecine ayurvédique et Dioscoride pour traiter le psoriasis, le vitiligo et d’autres affections dermatologiques. La médecine contemporaine a repris ces pratiques anciennes pour traiter les mêmes affections. Cette photochimiothérapie (PUVAthérapie) consiste en l’ingestion par le patient d’une dose voisine de 0,6 mg/kg de xanthotoxine et ensuite, il doit être soumis à une exposition contrôlée de rayons UV longs (320-380 nm). Cette pratique n’est pas sans risque et peut être la cause de cancérogenèse, si l’on considère la photosensibilisation de ces furanocoumarines en cas d’exposition solaire. La présence de ces furanocoumarines dans l’huile essentielle de \"Citrus aurantium L. ssp. bergamia Engler\", a poussé l’Union Européenne, en, à interdire la commercialisation des préparations destinées à accélérer le bronzage et dont la teneur en bergaptène dépassait 0,2 %.", "section_level": 2}], "src_summary": "La famille des Apiacées \"(Apiaceae\") est constituée de plantes dicotylédones caractérisées notamment par leur inflorescence typique, l'ombelle, d'où leur appellation d’Ombellifères (\"Umbelliferae\", nom alternatif). Cette famille relativement homogène, à répartition cosmopolite comprend près de 3 500 espèces réparties en 463 genres, surtout présentes dans les régions tempérées du monde. C'est l'une des plus importantes familles de plantes à fleurs, la sixième après les \"Orchidaceae\", les \"Asteraceae\" et les \"Fabaceae\" par le nombre d'espèces. Plusieurs espèces fournissent des légumes ou condiments appréciés, certaines sont toxiques comme la grande ciguë.", "tgt_summary": null, "id": 2040086}
{"src_title": "Eisenhüttenstadt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Une cité modeste, dont s'inspirerait le nom de la ville, a d'abord existé au Moyen Âge. L'ancienne ville de Fürstenberg sur la rive de l'Oder a été fondée vers l'an 1250 par le margrave Henri IV de Lusace, elle est mentionnée pour la première fois dans un acte de 1286. Elle faisait pendant des siècles partie de la Basse-Lusace, près des frontières avec la marche de Brandebourg au nord et le duché de Silésie à l'est. En 1815, la région fut cédée au royaume de Prusse et devint un territoire de la province de Brandebourg. Elle était reliée aux chemins de fer prussiens lors de la construction de la ligne de Berlin à Wrocław en 1844, mais c'est le canal Oder-Spree qui a été à l'origine de l'expansion industrielle de la ville. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Stalag III-B (camp de prisonniers) était installé à Fürstenberg, puis une base soviétique y fut installée. En 1961, le regroupement des villes de Fürstenberg sur Oder, Staline Ville (), et Schönfließ formèrent Eisenhüttenstadt. La ville est un centre sidérurgique important, qui a connu son apogée à l'époque de la RDA, avec ses immenses aciéries créées dans les années 1950, de l'Eisenhüttenkombinats Ost qui fait aujourd'hui partie du groupe ArcelorMittal. La démographie de la ville décline régulièrement depuis la réunification.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jumelage.", "content": "Eisenhüttenstadt est jumelée avec les villes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Sport.", "content": "Le club de football de la ville est le FC Stahl Eisenhüttenstadt.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Le plus gros secteur économique de la ville est la sidérurgie. L'usine sidérurgique d'Eisenhüttenstadt, propriété d'ArcelorMittal, emploie personnes.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Héraldique et drapeau.", "content": "Le blason de la ville est constitué d'une silhouette de complexe sidérurgique, d'une colombe et de vagues bleues symbolisant l'Oder-Spree.", "section_level": 2}], "src_summary": "Eisenhüttenstadt est une ville d'Allemagne située dans le land du Brandebourg, sur la rive gauche de l'Oder, près de la frontière polonaise. Elle fut fondée sur décision du Parti socialiste unifié d'Allemagne en pour être une ville nouvelle à côté de l'usine sidérurgique d'Eisenhüttenstadt, à l'origine connue sous le nom d\"'Eisenhüttenkombinat Ost\" (EKO). Aujourd'hui, elle appartient à l'arrondissement d'Oder-Spree.", "tgt_summary": null, "id": 2115869}
{"src_title": "Électronvolt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définition et usages.", "content": "La valeur de l’électronvolt est définie comme étant l'énergie cinétique acquise par un électron accéléré depuis le repos par une différence de potentiel d'un volt : = () × (), où \"e\" désigne la valeur absolue de la charge électrique de l'électron (ou charge élémentaire). Un électronvolt est égal à : C'est une unité hors Système international d'unités (SI) dont la valeur est obtenue expérimentalement. où : On utilise l'électronvolt notamment en physique des particules pour exprimer les niveaux d'énergie rencontrés dans les accélérateurs de particules et la fusion thermonucléaire, en physique des semi-conducteurs pour exprimer le gap de ceux-ci ou en physique des plasmas : Sous-multiple et multiples usuels : Autres multiples : Dans certains documents relativement anciens, on peut voir la notation « BeV », pour : le BeV équivaut au GeV (gigaélectronvolt). En chimie, certaines mesures d'énergie spécifiques, en particulier le potentiel électrochimique, le potentiel d'extraction des éléments, l'énergie d'ionisation des atomes gazeux ou autres molécules en atomistique, l'énergie thermique des molécules, sont assez souvent exprimées en.", "section_level": 1}, {"title": "Substitution d'autres unités par l'électronvolt.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Unité de masse.", "content": "D'après la relation \"E\" = \"m c\" de la relativité restreinte, on déduit : Par exemple, la masse de l'électron est de /\"c\", celle du proton de /\"c\" et celle du neutron est de /\"c\". Dans le système d'unités naturelles souvent utilisé par les physiciens des particules, dans lequel on pose \"c\" = 1, on omet d'écrire le « /\"c\" ».", "section_level": 2}, {"title": "Unité de quantité de mouvement.", "content": "Suivant le raisonnement précédent, on peut également utiliser l'électronvolt comme unité de quantité de mouvement, en eV/\"c\". Là encore, le système d'unités naturelles permet d'écrire directement cette quantité de mouvement en, soit en général en ou en.", "section_level": 2}, {"title": "Unité de température.", "content": "Dans certains domaines, comme la physique des plasmas, il peut être pratique d'utiliser l'électronvolt comme unité de température. Pour effectuer la conversion, on utilise la constante de Boltzmann \"k\". Par exemple, une température typique de plasma dans une fusion par confinement magnétique est de, soit (mégakelvins). La température ambiante (~) correspond à 1/40 d'électronvolt ().", "section_level": 2}, {"title": "Unité de temps.", "content": "Il arrive également que l'on mesure une durée très brève en électronvolts. En effet, d'après la relation de Heisenberg, formula_4, on peut faire correspondre un temps à une énergie, et lorsque cette durée est très petite (inférieure à l'attoseconde, soit ), la mesure est moins significative aux yeux de l'observateur exprimée en secondes qu'en eV. La conversion s'effectue par : formula_5 On rencontre de telles durées notamment dans les demi-vies de noyaux exotiques. Par exemple, la demi-vie du C est de, soit. Par souci de commodité, il est fréquent d'omettre le facteur 2 dans les calculs impliquant plusieurs unités. Ainsi, la conversion devient \"ħ\"/eV =", "section_level": 2}, {"title": "Unité de longueur.", "content": "Il arrive également que l'on mesure l'énergie des photons en électronvolts. or \"h\" la constante de Planck vaut : et \"c\" la vitesse de la lumière est de. Donc un photon de aura une longueur d'onde de. En pratique, on calcule une longueur d'onde de pour un photon d'. Dans les calculs impliquant plusieurs unités, il est préférable d'utiliser \"ħ\" plutôt que \"h.\" La formule pour calculer la vitesse de la lumière reste une distance divisée par un temps (donc, sans ajustement par un facteur 2 π).", "section_level": 2}], "src_summary": "En physique et en chimie, l'électronvolt ou électron-volt (au pluriel électronvolts ou électrons-volts) (symbole eV) est une unité de mesure d'énergie.", "tgt_summary": null, "id": 1317590}
{"src_title": "Erika Eleniak", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Née à Glendale en Californie, Erika Eleniak grandit dans une famille modeste aux origines ukrainienne, estonienne et allemande, son prénom est une référence à sa grand-mère maternelle. Doté d'un visage angélique, elle court très tôt les castings et devient mannequin-enfant, avant de passer l'échelon supérieur et de postuler à des rôles au cinéma et à la télévision.", "section_level": 2}, {"title": "Premiers pas au cinéma et à la télévision.", "content": "En 1982, Erika Eleniak décroche un petit rôle dans le film \"E.T. l'extra-terrestre\" (') de Steven Spielberg, où elle interprète une jeune fille apeurée par une grenouille, avant d'être embrassée par Elliott (Henry Thomas). Le succès du film lui offre une certaine visibilité et, à l'adolescence, elle apparaît dans quelques productions télévisuelles célèbres telles que \"Ricky ou la Belle Vie\" (', 1987) et \"Charles s'en charge\" (', 1988), mais également dans le film d'horreur \"Le Blob\" (', 1988) du réalisateur en devenir Chuck Russell.", "section_level": 2}, {"title": "Statut de sex-symbol.", "content": "En 1989, l'actrice change de dimension avec la série \"Alerte à Malibu\" (\"\") dans laquelle elle devient Shauni McClainen durant trois saisons, jusqu'en 1992, au moment où Pamela Anderson la remplace. Remarquée pour sa plastique et l'intérêt du public masculin, Erika Eleniak est contactée par le magazine \"Playboy\", est choisie comme playmate (\"Miss July 1989\") et fait les couvertures en août 1990 et décembre 1993, confirmant son nouveau statut de sex-symbol. En 1992 également, elle est la petite amie de John Stamos dans un épisode de la série \"La Fête à la maison\" (\"\").", "section_level": 2}, {"title": "Incursion au cinéma.", "content": "Forte de sa nouvelle notoriété, Erika Eleniak obtient le premier rôle féminin dans \"Piège en haute mer\" (\"\", 1992) d'Andrew Davis, où elle donne la réplique à Steven Seagal et Tommy Lee Jones. Le film est un succès au box office et l'actrice est plébiscitée par quelques productions majeures. Ainsi, on la retrouve dans \"L'Escorte infernale\" (', 1994) réalisé par Dennis Hopper où elle donne la réplique à Tom Berenger. L'année suivante, elle est au casting du film'où elle croise William Baldwin et John Leguizamo (le film ne sortira qu'en 2004 en France en DVD). Toutefois l'actrice ne s'imposera jamais sur grand écran, et à partir des années 2000 elle voit sa carrière se borner à des petites productions souvent destinées au marché de la vidéo ou de la télévision, telles que'(2001) de Ruben Preuss,'de Brian Katkin, ou \"Complicité fatale\" (', 2002) de Brad Marlowe, ou bien encore \"Dracula 3000\" (2004) avec Casper Van Dien. En 2005, elle tourne dans \"L'Enfer de glace\" (', 2006) de Robert Lee et dans \"\" de George Erschbamer, qui passent plutôt inaperçus. En 2006, elle fait parler d'elle pour ses problème de poids et participe à l'émission \"Celebrity Fit Club\".", "section_level": 2}, {"title": "Depuis 2010.", "content": "En 2010, Erika Eleniak apparaît dans deux séries majeures : \"\" et \"Desperate Housewives\". Par la suite, l'actrice ralentit considérablement les tournages. Elle enseigne aujourd'hui la comédie et aide les jeunes en prise à diverses addictions.", "section_level": 2}, {"title": "Jeux vidéo.", "content": "En 1995, Erika Eleniak prête ses traits pour les besoins du jeu vidéo \"\", un jeu d'aventure sur PC. À une époque où la FMV (\"full motion video\") est prépondérante dans ce secteur, elle est l'une des rares vedettes télévisuelle/cinématographique à se prêter à ce genre d'expérience, après Dana Plato ou encore Mark Hamill.", "section_level": 2}], "src_summary": "Erika Eleniak est une actrice américaine née le à Glendale en Californie. Elle est notamment connue pour son rôle de Shauni McClain dans la série télévisée \"Alerte à Malibu\" ('), ainsi que sa participation au film \"Piège en haute mer\" (') aux côtés de Steven Seagal.", "tgt_summary": null, "id": 862879}
{"src_title": "Euclide", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il n’existe aucune source directe sur la vie d’Euclide : nous ne disposons d’aucune lettre, d’aucune indication autobiographique (même sous la forme d’une préface à un ouvrage), d’aucun document officiel, et même d’aucune allusion par un de ses contemporains. Comme le résume l’historien des mathématiques Peter Schreiber, « sur la vie d’Euclide, pas un seul fait sûr n’est connu ». L’écrit le plus ancien connu concernant la vie d’Euclide apparaît dans un résumé sur l’histoire de la géométrie écrit au de notre ère par le philosophe néo-platonicien Proclus, commentateur du premier livre des \"Éléments\". Proclus ne donne lui-même aucune source pour ses indications. Il dit seulement qu'. Si l'on admet la chronologie donnée par Proclus, Euclide, vivant entre Platon et Archimède et contemporain de Ptolémée, a donc vécu vers 300 Aucun document ne vient contredire ces quelques phrases, ni les confirmer vraiment. La mention directe d’Euclide dans les œuvres d’Archimède vient d’un passage considéré comme douteux. Archimède fait bien appel à certains résultats des \"Éléments\" et un ostrakon, trouvé sur l’île Éléphantine et daté du avant notre ère, traite de figures étudiées dans le livre XIII des Éléments, comme le décagone et l’icosaèdre, mais sans reproduire exactement les énoncés euclidiens ; ils pourraient donc provenir de sources antérieures à Euclide. La date approximative de 300 est toutefois jugée compatible avec l’analyse du contenu de l’œuvre euclidienne et est celle adoptée par les historiens des mathématiques. Par ailleurs, une allusion du mathématicien du de notre ère, Pappus d'Alexandrie, suggère que des élèves d’Euclide auraient enseigné à Alexandrie. Certains auteurs ont sur cette base associé Euclide au Mouseîon d'Alexandrie, mais, là encore, il ne figure sur aucun document officiel correspondant. Le qualificatif souvent associé à Euclide dans l’Antiquité est simplement \"Stoichéiôtês\", l’auteur d’Éléments. Plusieurs anecdotes circulent à propos d’Euclide, mais comme elles apparaissent aussi pour d’autres mathématiciens, elles ne sont pas considérées comme réalistes : il en est ainsi de celle, célèbre, rapportée par Proclus, selon laquelle Euclide aurait répondu à Ptolémée qu’il n’y avait pas de voie royale en géométrie ; une variante de la même anecdote est en effet attribuée à Ménechme et Alexandre le Grand. De même, depuis l’Antiquité tardive, divers détails sont ajoutés aux récits de la vie d’Euclide, sans sources nouvelles, et souvent de manière contradictoire. Certains auteurs font ainsi naître Euclide à Tyr, d’autres à Gela, on lui attribue diverses généalogies, des maîtres particuliers, différentes dates de naissance et de mort, que ce soit pour respecter les règles du genre, ou pour favoriser certaines interprétations. Au Moyen Âge et au début de la Renaissance, le mathématicien Euclide est ainsi souvent confondu avec un philosophe contemporain de Platon, Euclide de Mégare. Confronté à ces contradictions et au manque de sources fiables, l’historien des mathématiques Jean Itard a même suggéré en 1961 qu’Euclide en tant qu’individu n’existait peut-être pas et que le nom pouvait désigner «le titre collectif d’une école mathématique», soit celle d’un maître réel entouré d’élèves, soit même un nom purement fictif. Mais cette hypothèse ne semble pas retenue.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres d'Euclide.", "content": "Des mentions d’ouvrages attribués à Euclide figurent chez plusieurs auteurs, en particulier dans la \"Collection mathématique\" de Pappus (datée usuellement du ou ) et dans le \"Commentaire aux Éléments d’Euclide\" dû à Proclus. Seule une partie de ces ouvrages euclidiens nous est parvenue.", "section_level": 1}, {"title": "Les \"Éléments\".", "content": "Les \"Éléments\" de mathématiques, en treize livres, constituent l’ouvrage le plus célèbre d’Euclide et un best-seller de l’édition scientifique. De nombreuses versions du texte existent sous forme manuscrite, complètes ou non, dans les bibliothèques du monde entier. Jusqu’au début du, toutes les versions connues se référaient à celle de Théon d’Alexandrie, un auteur du (le plus ancien manuscrit complet, dit \"Codex Bodleianus\", datant du ). En 1808, François Peyrard identifia un manuscrit en grec du (découvert à la Bibliothèque vaticane lors des campagnes de Napoléon en Italie) comme se référant à une version antérieure à celle de Théon. Le premier texte imprimé des Éléments, en latin, est issu de Campanus de Novare, à partir de versions du texte en arabe, et a été publié à Venise en 1482 par l’imprimeur Ehrard Ratdolt. L’édition critique moderne, qui fait encore référence de nos jours et intègre les connaissances tirées de plusieurs manuscrits grecs (y inclus celui identifié par Peyrard) est due à Johan Ludvig Heiberg. Que ce soit en version partielle (les six premiers livres seulement par exemple) ou complète, les adaptations, les éditions commentées, les traductions des Éléments ont été très nombreuses jusqu’à nos jours. Un des aspects les plus célèbres de l’ouvrage est sa forme déductive et son organisation systématique et progressive. L’auteur énonce d’abord des définitions, comme celle d’une ligne (« une longueur sans largeur ») au livre I, ou d’un nombre premier (« un nombre mesuré par une seule unité ») au livre VII ; des notions communes (par exemple, « si des choses égales sont retranchées de choses égales, les restes sont égaux ») ; des postulats, comme la possibilité de construire une ligne droite passant par deux points donnés. Il démontre ensuite de nouvelles propriétés ou effectue de nouvelles constructions, à partir de ce qui est déjà connu (les définitions, ou des propositions déjà établies). Toutes les constructions reposent ainsi sur celles de droites ou de cercles, une contrainte connue plus tard sous le nom de constructions à la règle et au compas. Les six premiers livres sont consacrés à la géométrie plane. Le premier traite en particulier des triangles et des droites parallèles, et inclut une preuve du théorème de Pythagore ; le deuxième de la construction de figures planes de forme donnée, des carrés par exemple, et de surface égale à celle d’une figure rectiligne donnée ; le troisième des propriétés du cercle ; le quatrième de l’inscription de figures dans un cercle, ou de cercles dans des figures rectilignes, par exemple la construction de pentagones réguliers inscrits \"dans\" ou circonscrits \"à\" un cercle donné ; le cinquième de la théorie des rapports et des proportions entre grandeurs, théorie qui est appliquée à la géométrie dans le sixième livre. Les trois livres suivants, aussi appelés « Livres arithmétiques », traitent des nombres premiers, de la construction du plus grand diviseur entier commun à deux ou plusieurs entiers, des nombres en progression géométrique, et donnent un critère pour construire des nombres parfaits (c’est-à-dire des nombres entiers égaux à la somme de leurs diviseurs propres). On y trouve un procédé par soustractions successives répétées, qui est maintenant à la base de la division euclidienne et de l’algorithme d'Euclide. Le livre X définit et classifie les quantités irrationnelles ; les trois derniers livres, enfin, traitent de la géométrie dans l’espace, culminant avec la construction, dans une sphère, des cinq solides réguliers, pyramide, cube, octaèdre, dodécaèdre, icosaèdre. Les deux livres supplémentaires, sur les polyèdres réguliers, souvent baptisés « livres et » des \"Éléments\" dans les éditions anciennes, ont été écrits par d’autres auteurs, de plusieurs siècles postérieurs. La géométrie telle qu'elle est définie par Euclide dans ce texte fut considérée pendant des siècles comme \"la\" géométrie, et comme une représentation adéquate du monde physique. Or, parmi les postulats du livre I, figure celui connu sous le nom de « postulat d'Euclide » ou « postulat des parallèles », que l'on exprime de nos jours sous la forme : « par un point pris hors d'une droite il passe une et une seule parallèle à cette droite ». L’étude de ce postulat a conduit au au développement de géométries non euclidiennes, c’est-à-dire alternatives à celle d’Euclide et n’admettant pas ce postulat, et plus généralement au renouvellement de la notion même de géométrie et de ses liens avec la représentation du monde réel.", "section_level": 2}, {"title": "Les \"Données\".", "content": "Les \"Données\" est le seul autre ouvrage d’Euclide traitant de géométrie dont on possède une version en grec (il est contenu par exemple dans le manuscrit du découvert par Peyrard). Il est aussi décrit en détail dans le livre de la \"Collection mathématique\" de Pappus, le « Trésor de l’analyse ». Les \"Données\" se situent dans le cadre de la géométrie plane et sont considérées par les historiens comme un complément des \"Éléments\", mis sous une forme plus adéquate à l’analyse de problèmes. L’ouvrage contient douze définitions, expliquant ce que signifie qu’un objet géométrique est donné, en position, en forme, en grandeur, et. Ceux-ci expliquent comment si certains éléments d’une figure sont donnés, d’autres relations ou éléments peuvent à leur tour être déterminés. Par exemple (data 29), « si une ligne droite est donnée en position, et si, à partir d’un point donné dessus est tracée une droite faisant un angle donné à la première, cette droite tracée est donnée », ou encore (data 39) « si tous les côtés d’un triangle sont donnés en grandeur, le triangle est donné en forme ».", "section_level": 2}, {"title": "\"De la division des figures\".", "content": "Cet ouvrage est décrit dans le Commentaire de Proclus, mais il est perdu en grec ; il est connu par des morceaux en latin (\"De divisionibus\"), mais surtout par un manuscrit en arabe découvert au, qui contient 36 propositions, dont quatre sont démontrées. Il s’agit dans cet ouvrage de construire des droites qui divisent des figures données dans des proportions et des formes données. Par exemple, on demande, un triangle et un point intérieur au triangle étant donnés, de construire une droite passant par le point et découpant le triangle en deux figures de même surface ; ou encore, un cercle étant donné, de construire deux droites parallèles, telles que la portion du cercle qu’elles limitent fasse un tiers de la surface du cercle.", "section_level": 2}, {"title": "Les \"Pseudaria\".", "content": "\"Les arguments fallacieux\" (Pseudaria) est un ouvrage perdu, connu seulement par la description qu’en donne Proclus. Selon ce dernier, l’ouvrage avait pour objectif d’exercer les débutants à détecter les raisonnements faux, en particulier ceux mimant les raisonnements déductifs et ayant donc l’apparence du vrai. Il donnait des exemples de paralogismes.", "section_level": 2}, {"title": "Les \"Coniques\".", "content": "Les \"[Éléments sur les sections] coniques\", \"Conikai Stoicheia\", est un ouvrage, perdu, décrit par Pappus et évoqué par d’autres auteurs. Selon Pappus, il se composait de quatre livres et constitua un ouvrage de référence sur le sujet jusqu’à ce qu’Apollonius le complète et l’étende.", "section_level": 2}, {"title": "Les \"Porismes\".", "content": "Les \"Porismes\", en trois livres, sont perdus. L’ouvrage est évoqué dans deux passages de Proclus et surtout fait l’objet d’une longue présentation dans le livre de la \"Collection\" de Pappus, le « Trésor de l’analyse », comme un exemple significatif et d’une grande portée de l’approche analytique. Le mot « porisme » a plusieurs usages : selon Pappus, il désignerait ici un énoncé de type intermédiaire entre les théorèmes et les problèmes. L’ouvrage d’Euclide aurait contenu de ce type et trente-huit lemmes. Pappus en donne des exemples, comme. Interpréter le sens exact de ce qu’est un porisme, et éventuellement restituer tout ou partie des énoncés de l’ouvrage d’Euclide, à partir des informations laissées par Pappus, a occupé de nombreux mathématiciens : les tentatives les plus connues sont celles de Pierre Fermat au, de Robert Simson au, et surtout de Michel Chasles au. Si la reconstitution de Chasles n’est pas prise au sérieux comme telle par les historiens actuels, elle a donné l’occasion au mathématicien de développer la notion de rapport anharmonique.", "section_level": 2}, {"title": "Les \"Lieux rapportés à la surface\".", "content": "Il s’agit aussi d’un ouvrage perdu, en deux livres, mentionné dans le \"Trésor de l’analyse\" de Pappus. Les indications données dans Proclus ou Pappus sur ces lieux d’Euclide sont ambiguës et ce dont il est exactement question dans l’ouvrage n’est pas connu. Dans la tradition des mathématiques grecques antiques, les lieux sont des ensembles de points vérifiant une propriété donnée. Ces ensembles sont le plus souvent des lignes droites, ou des sections coniques, mais peuvent aussi être des surfaces réglées par exemple. La plupart des historiens estiment que les lieux d’Euclide pourraient traiter de surfaces de révolution, sphères, cônes ou cylindres.", "section_level": 2}, {"title": "Les \"Phénomènes\".", "content": "Cet ouvrage portant sur l’application de la géométrie de la sphère à l’astronomie a survécu en grec, dans plusieurs versions manuscrites dont la plus ancienne date du. Ce texte relève de ce qu’on appelle la « petite astronomie », par contraste avec les thèmes traités dans la \"Grande Composition\" (l’\"Almageste\") de Ptolémée. Il contient 18 propositions et est proche des ouvrages conservés sur le même thème d’Autolycos de Pitane.", "section_level": 2}, {"title": "\"Optique\".", "content": "Cet ouvrage est conservé en grec, en plusieurs versions. Consacré à des problèmes que nous appellerions maintenant de perspective et apparemment destiné à être utilisé en astronomie, il adopte la forme des \"Éléments\" : c’est une suite de cinquante-huit propositions dont la preuve repose sur des définitions et postulats énoncés au début du texte. Ces définitions suivent le point de vue de Platon, selon lequel la vision vient de rayons (en ligne droite) allant de notre œil à l’objet vu. Euclide montre que les tailles apparentes d’objets égaux ne sont pas proportionnelles à leur distance de notre œil (proposition 8). Il explique aussi par exemple notre vision d’une sphère (et d’autres surfaces simples) : l’œil voit une surface inférieure à la moitié de la sphère, une proportion d’autant plus petite que la sphère est proche, même si la surface vue semble plus grande, et le contour de ce qui est vu est un cercle. Il détaille également, selon les positions de l’œil et de l’objet, de quelle forme nous apparaît un cercle. Le traité, en particulier, contredit une opinion défendue dans certaines écoles de pensée selon laquelle la grandeur réelle des objets (en particulier des corps célestes) est leur grandeur apparente, celle qui est vue. Pour ses études sur la perspective, le livre d'Euclide est considéré comme l'un des plus importants travaux relatifs à l'optique jusqu'à Newton. Des artistes de la Renaissance s'en inspirent pour élaborer leurs propres traités sur la perspective.", "section_level": 2}, {"title": "Musique.", "content": "Proclus attribue à Euclide des Éléments de musique (tout comme l’astronomie, la musique théorique, par exemple sous forme de théorie appliquée des proportions, figure parmi les sciences mathématiques). Deux petits écrits ont été conservés en grec, et inclus dans des éditions anciennes d’Euclide, mais leur attribution est incertaine, ainsi que leurs liens possibles avec ses Éléments. Les deux écrits (une \"Section du canon\" sur les intervalles musicaux et une \"Introductio harmonica\") sont d’ailleurs considérés comme contradictoires et le deuxième, au moins, est maintenant considéré par les spécialistes comme venant d’un autre auteur.", "section_level": 2}], "src_summary": "Euclide (en grec ancien ), dit parfois Euclide d'Alexandrie, est un mathématicien de la Grèce antique, auteur d’\"éléments de mathématiques\", qui constituent l'un des textes fondateurs de cette discipline en Occident. Aucune information fiable n'est parvenue sur la vie ou la mort d'Euclide ; il est possible qu'il ait vécu vers 300 avant notre ère.", "tgt_summary": null, "id": 164687}
{"src_title": "Épidémie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie et sens.", "content": "Bien que par son étymologie grecque (\"Demos\" signifiant peuple), ce mot s'applique initialement aux maladies touchant les humains, il est fréquemment utilisé dans le langage courant pour parler des maladies touchant des groupes d'animaux (zoonoses). En effet, le terme approprié, épizootie, est moins connu, et il est fréquent que des phénomènes médicaux identiques chez l'animal et chez l'humain soient désignés par les mêmes mots dans le langage courant. En pathologie végétale, on parle parfois d'épiphytie. L'emploi du terme dans le langage courant a également tendance à ignorer ou à confondre l'incidence et la prévalence de la maladie. Ainsi par exemple le qualificatif d'épidémie est souvent restreint à tort aux seules circonstances où la prévalence est importante, lorsqu'il y a \"de nombreux individus malades\" sans tenir compte de leur nombre initial, et donc ignorant l'incidence normale. Le terme est ainsi utilisé également, par exemple par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour d'autres phénomènes que des maladies infectieuses, par exemple pour le développement rapide de l'obésité sur la planète. Pour parler d'une maladie non contagieuse, qui attaque un grand nombre de personnes au même lieu, on utilise parfois le terme \"anadémie\", néologisme introduit par Marcel Baltazard.", "section_level": 1}, {"title": "Déroulement.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Endémie, épidémie et pandémie.", "content": "Une endémie, qui est la présence habituelle d'une maladie dans une zone géographique (incidence positive, prévalence stable) peut se développer en épidémie si les conditions environnementales le permettent. Par la suite : Une épidémie peut également surgir sans qu'il y ait d'endémie préalable, par exemple à la suite d'un accident provoquant la dissémination du vecteur pathogène dans un environnement où il était jusqu'alors inexistant (prévalence et incidence initialement nulles). Dans de telles circonstances, seuls quelques cas suffisent pour provoquer un accroissement très significatif de l'incidence de la maladie et lui donner le caractère d'épidémique.", "section_level": 2}, {"title": "Cycles et vagues.", "content": "Les épidémies sont souvent cycliques. La grippe est un exemple d'épidémie cyclique, avec un cycle dit annuel ou saisonnier. Les épidémies peuvent survenir en une ou plusieurs vagues, comme ce fut le cas avec la grippe espagnole en 1918-1919. La méningite à méningocoques en Afrique sub-saharienne est un parfait exemple d’épidémie saisonnière et cyclique : les épidémies surviennent tous les, et durent, s'interrompant lors de la saison des pluies (juillet à novembre).", "section_level": 2}, {"title": "Diffusion.", "content": "Marc Barthélémy, chercheur au CEA et dans une équipe mixte CEA-CNRS-Université de l'Indiana qui a modélisé la diffusion des épidémies à partir des bases de données de l'IATA, conclut en 2008 que « l'avion est le facteur clé de propagation (des épidémies) au niveau mondial. (...) Les lignes sur lesquelles il y a de gros flux de passagers créent des chemins préférentiels pour la maladie. Le SRAS est arrivé en France et au Canada par des vols en provenance de Hong Kong ». Pour autant, il estime que même « si l'on diminuait de 90 % le trafic aérien - ce qui semble illusoire -, cela limiterait à peine le nombre de cas d'infection ». Chez les animaux, les épidémies sont notamment portées par les animaux migrateurs (voir l'exemple de la grippe aviaire).", "section_level": 1}, {"title": "Suivi.", "content": "Au, une veille épidémiologique est entretenue par des réseaux de médecins généralistes ou hospitaliers, des pharmaciens et/ou des villes dites \"sentinelle\", sur la base de protocoles standardisés, aux échelles locales, régionales, nationales et continentales, voire mondiales pour le cas de maladies telles que la grippe. Les experts estiment que les maladies émergentes, notamment d'origine animale, prendront une importance croissante, avec la croissance démographique, la promiscuité urbaine, les modifications climatiques, l'augmentation des déplacements de biens et personnes, l'augmentation des facteurs mutagènes, et le contact avec de nouveaux microbes.", "section_level": 1}, {"title": "Seuil épidémique.", "content": "Un seuil épidémique, correspondant à un nombre minimal de malades à l'instant \"T\" est défini pour les grandes maladies, afin de pouvoir comparer les évolutions épidémiologiques entre villes, régions, pays ou continents, à différentes époques. Sous ce seuil, on ne parle pas d'épidémie. Au-dessus, des mesures de prévention et précaution peuvent être décidées ou sollicitées par les autorités sanitaires. Le nombre des malades dans le temps décrit généralement une courbe en cloche. L'épidémie correspond à l'augmentation d'une maladie endémique ou à l'apparition d'un grand nombre de malades là où la maladie était absente. Elle peut aussi traduire la mise en évidence de la mutation d'un pathogène qui rend visible par la gravité des symptômes une maladie qui était auparavant asymptomatique. La définition de la valeur de seuil épidémique est souvent arbitraire. Pour des infections endémiques telles que la grippe, il est défini comme un écart à partir des valeurs hors épidémie. On peut aussi définir ce seuil comme le nombre d'infections nécessaires pour que la dynamique du nombre de personnes infectées ne soit plus stochastique, c'est-à-dire que la propagation de l'infection soit quasiment certaine. Ce nombre est de l'ordre de formula_1, où \"R\" est le taux de reproduction de base du parasite.", "section_level": 2}, {"title": "Modélisation.", "content": "Les chercheurs tentent d'anticiper les épidémies pour mieux les contrer. Pour cela ils tentent de développer et valider des modèles mathématiques. Ce travail est rendu difficile par la capacité de certains pathogènes à rapidement muter (virus à ARN, dont la grippe par exemple) en changeant rapidement leurs caractéristiques (dont contagiosité, virulence...). L'épidémiologie évolutive est une discipline qui étudie conjointement l'évolution et la propagation des agents infectieux. Il semble que les conurbations et leur promiscuité modifient l'écologie de certains pathogènes en leur permettant d'être actifs toute l'année, bien que de manière discrète (on parle alors parfois de « bruit de fond »).", "section_level": 2}, {"title": "Traitement et prévention.", "content": "Outre l'application du traitement spécifique à la maladie, parmi les moyens de lutte contre les épidémies figurent :", "section_level": 1}, {"title": "Limitation de la contagion.", "content": "La limitation de la contagion passait historiquement par l'isolement physique des victimes : Elle peut faire l'objet au de mesures plus ciblées selon le mode de contamination, telles que :", "section_level": 2}, {"title": "Histoire des épidémies.", "content": "Les épidémies les plus marquantes de l'histoire :", "section_level": 1}], "src_summary": "Une épidémie désigne l'augmentation rapide de l'incidence d'une maladie en un lieu donné sur un moment donné, sans nécessairement comporter une notion de contagiosité.", "tgt_summary": null, "id": 1329578}
{"src_title": "Crocus sativus", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "\"Crocus sativus\" est une plante vivace géophyte de 10 à 30 cm, glabrescente. Son corme (tige souterraine de réserve ressemblant à un bulbe) est très volumineux pour un crocus (de moins de 1 cm de circonférence pour les caïeux à près de 20 cm) et subglobuleux. Les tuniques ou tissus fibreux qui entourent et protègent le corme sont composées de fibres réticulées en mailles longues et étroites. Les feuilles linéaires apparaissent en automne, avant, avec, ou après les fleurs, et poussent continuellement jusqu'à l'entrée en repos végétatif à la fin du printemps. Elles peuvent alors mesurer une soixantaine de cm pour quelques mm de largeur. Au nombre de 1 à 10 environ par bourgeon, elles forment des touffes, d'abord dressées, puis retombantes, d'un beau vert franc. Chaque corme produit éventuellement jusqu'à une dizaine de fleurs réunies en inflorescence. Tiges et spathes restent souterraines et sont donc invisibles. Les fleurs, organisées sur une symétrie ternaire, sont spectaculaires, grandes, lilas, parfumées, et très attractives pour les insectes butineurs. Leur périanthe est composé de 6 tépales (3 pétales et 3 sépales semblables) fusionnés en une gorge violacée pour former le tube du périanthe (pris à tort pour la \"tige\" de la fleur). Les anthères sont jaune vif, au nombre de 3, de moitié plus longues que leur filet. Le pistil qui prolonge l'ovaire souterrain, se subdivise en 3 parties terminales, les stigmates. Les stigmates du Crocus sativus sont hypertrophiés, écarlates, agréablement odorants, évasés en trompette crénelée. Ils retombent souvent hors du périanthe sous l'effet de leur taille. Ils sont utilisés pour produire une épice rare et précieuse : le Safran. Dans l'hémisphère nord, la floraison se produit entre septembre et novembre et dure de 2 à 6 semaines. Le crocus sativus étant triploïde, il ne produit pas de graines et est donc exclusivement multiplié par voie végétative.", "section_level": 1}, {"title": "Écologie.", "content": "L'espèce n'existe pas à l'état sauvage et disparaît rapidement sans l'intervention incessante du safranier. Il faut environ et près de de travail manuel intense pour obtenir de safran sec.", "section_level": 1}, {"title": "Répartition.", "content": "Supposée originaire de l'Italie et de l'Orient, elle provient plus vraisemblablement des régions de Grèce et de Crète où vit son ancêtre à l'état spontané, le \"Crocus cartwrightianus\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Crocus sativus (Crocus sativus L., 1753) ou crocus cultivé, crocus à safran, Safran, Safran cultivé est une plante géophyte de la famille des \"Iridaceae\", dont on extrait le safran. Crocus sativus appartient à un groupe d'une dizaine d'espèces de crocus méditerranéens à partir desquels on produisait le safran dans l'antiquité. Cette espèce résulte d'un accident génétique du \"Crocus cartwrightianus\" et a été sélectionnée par l'homme pour sa productivité supérieure en épice.", "tgt_summary": null, "id": 43410}
{"src_title": "Géographie de la France", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Limites.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Frontières terrestres.", "content": "au total, dont 2 913 km en France métropolitaine et 1 623 km en outremer, répartis ainsi : À ces frontières peut s'ajouter environ avec l'Australie, si la Terre-Adélie (en Antarctique) est prise en compte. Si l'on considère le Tunnel sous la Manche comme un passage terrestre, alors la France possède également une courte frontière terrestre avec le Royaume-Uni. Le domaine national français en Terre Sainte offre également au territoire français une frontière avec Israël et l'Autorité de Palestine.", "section_level": 2}, {"title": "Grandes régions naturelles.", "content": "Le relief de la France métropolitaine est caractérisé par le « S français » qui part du sud des Vosges, descend la vallée du Rhône et s'infléchit vers l'ouest pour longer le sud du Massif central et le nord des Pyrénées. Au nord-ouest de cette ligne se trouve la zone hercynienne datant de l'ère primaire et secondaire, au sud-est se trouve la zone alpine datant de l'ère tertiaire et quaternaire. Cette ligne est également une frontière altimétrique : la zone hercynienne a des pentes arrondies tandis que la zone alpine est plus escarpée ; et une ligne de partage des eaux : à l'ouest, les cours se jettent dans l'Atlantique, à l'est, dans la Méditerranée. L'ouest subit une influence océanique tandis que l'est subit une influence méditerranéenne s'atténuant en arrivant au Jura.", "section_level": 1}, {"title": "Régions administratives françaises.", "content": "Au nombre de 27 jusqu'en 2015, les régions françaises sont 18 depuis le : de France métropolitaine, auxquelles s'ajoutent la Corse, qui n'a pas la dénomination de région mais en exerce les compétences, et cinq départements et régions d’outre-mer (dont le département de Mayotte qui exerce également les compétences d'une région). \"Voir aussi l'article suivant :", "section_level": 1}, {"title": "Principales îles françaises.", "content": "Île de La Réunion, Guadeloupe, Martinique, Mayotte, Îles Kerguelen, Corse, Île de Bréhat, Île de Batz, Île d'Ouessant, Île de Molène, Île de Sein, Île de Groix, Belle-Île, Île de Houat, Île de Hoëdic, Île d'Arz, Île aux Moines, Île de Noirmoutier, Île d'Yeu, Île de Ré, Île d'Aix, Île d'Oléron, Nouvelle-Calédonie D'après une étude parue dans \"Nature Conservation\", des dizaines d'îles françaises seraient menacées d'ici 2100. En effet, si le niveau des mers monte d'un mètre en 2100, 6 % des îles françaises disparaîtront ; et s'il monte de trois mètres, cette proportion sera de 12 %. Les régions de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie seraient particulièrement vulnérables.", "section_level": 1}, {"title": "Faune et flore.", "content": "Position géographique et climats (océanique, continental, méditerranéen et montagnard) expliquent en grande partie que et la faune de France soient très diversifiée.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Principaux cours d'eau.", "content": "De nombreux cours d'eau coulent en France :", "section_level": 2}, {"title": "Principaux canaux.", "content": "Les canaux les plus remarquables sont :", "section_level": 2}, {"title": "Bilan hydrologique de la France métropolitaine.", "content": "Du point de vue hydrologique, la France occupe une position assez forte en Europe. Les précipitations y sont en effet assez élevées, et alimentent de puissants cours d'eau coulant soit vers les mers, soit vers les pays voisins (nord et nord-est). L'eau venue de France procure une part des disponibilités en eau de la Belgique, du Luxembourg, de l'Allemagne et indirectement des Pays-Bas. D'après Aquastat, la hauteur d'eau annuelle moyenne des précipitations est de, soit pour une superficie de kilomètres carrés, un volume de précipitations annuelles de cubes, arrondis à (478 milliards de mètres cubes). Pour les années les plus sèches (période de retour de 10 ans), le volume annuel des précipitations est de cubes. De ce volume précipité, l'évapo-transpiration consomme. Restent cubes d'eau de surface (cours d'eau) produits sur le territoire du pays (on parle d\"eau de surface produite en interne\"). La lame d'eau moyenne écoulée sur l'ensemble du territoire tous bassins confondus est donc de annuellement. Il faut ajouter à cela d'eau souterraine produits en interne, ce qui fait un total de cubes d'eau produits en interne. En outre, une quantité non négligeable d'eau provient de certains pays voisins. Ce sont cubes supplémentaires qui viennent ainsi de l'étranger, dont de Suisse (cours supérieur du Rhône, Doubs) et d'Espagne (cours supérieur de la Garonne). Les apports de la Belgique et de l'Allemagne sont considérés comme négligeables, car ne faisant qu'une brève incursion en France (Blies en Moselle, Semoy dans la Meuse). Enfin l'apport du Rhin de constitue un cas particulier. Ce fleuve est frontalier sur une longue distance, mais ne pénètre jamais le territoire français. On considère dès lors que la moitié de son débit à l'entrée (Bâle) fait partie des ressources en eau de la France produites à l'étranger, soit cubes. Les ressources renouvelables totales en eau du pays se montent donc à cubes ( = 1 milliard de m) dont : Le taux de dépendance vis-à-vis de l'étranger est de 12,37 %. En moyenne chaque année d'eau quittent annuellement le territoire, à destination des pays voisins : La quantité d'eau disponible (qui comprend l'ensemble des ressources créées en interne, plus les apports extérieurs) est de par an, soit pour une population évaluée à 61,9 millions d'habitants (fin 2007), par habitant et par an.", "section_level": 2}, {"title": "Centre géographique.", "content": "Il y a évidemment une grande incertitude concernant le centre géographique. Sa détermination dépend en grande partie de la méthode utilisée pour le calcul, et notamment selon que l'on tient compte ou non de la Corse et des DOM-TOM. Quelques candidats :", "section_level": 1}, {"title": "France d'outre-mer.", "content": "La France reste aussi présente dans d'autres continents par des dépendances aux statuts administratifs divers :", "section_level": 1}], "src_summary": "La géographie de la France consiste en l'étude du territoire de la France, pays d'une superficie de ( avec l'outre-mer), s'étendant sur du nord au sud et d'est en ouest (plus grande distance du nord au sud : Bray-Dunes à Cerbère). La France est le troisième plus grand pays d'Europe, après la Russie et l'Ukraine (le deuxième en comptant l'outre-mer). La France métropolitaine a cinq façades maritimes sur (du nord au sud) : la mer du Nord, la Manche, la mer d'Iroise, l'océan Atlantique et la mer Méditerranée. Ainsi, la longueur totale de ses côtes atteint km.", "tgt_summary": null, "id": 366894}
{"src_title": "Haricot d'Espagne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine et distribution.", "content": "C'est une espèce originaire des montagnes d'Amérique centrale et du Mexique. Phaseolus coccineus a été retrouvé lors de fouilles archéologiques au Mexique à Durango et à Puebla ainsi que dans les grottes de Tamaulipas sous sa forme sauvage. C'était une culture ancestrale des peuples de l'Anahuac qui fut tardivement introduite en Colombie. C'est un bon exemple de plante hémérochore.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "À la différence des autres espèces du genre \"Phaseolus\", c'est une plante vivace par sa racine pivotante tubérisée mais uniquement en climat chaud. C'est pour cette raison qu'elle est habituellement cultivée comme plante annuelle. Autre particularité qui la distingue des autres \"Phaseolus\", lors de la germination, les cotylédons restent dans le sol (germination hypogée). Elle a des tiges volubiles pouvant atteindre quatre mètres de haut. Les feuilles, alternes, vert foncé, sont composées de trois folioles ovales-acuminées. Les fleurs papilionacées, assez grandes, sont de couleur rouge écarlate chez le type (mais il existe des variétés à fleurs blanches ou bicolores rouge et blanc). La variété rouge attire les colibris. Ces fleurs sont groupées en grandes inflorescences (grappes) pouvant atteindre 20 centimètres de long. Les fruits sont des gousses, dont la déhiscence brusque contribue à la dispersion des graines. Celles-ci sont de grande taille (de 80 à 170 g pour 100 graines) et de couleur variable selon les variétés, rose marbré, noir ou blanc. Il faut compter entre 4 et 5 mois pour obtenir des graines mures ce qui oblige à semer très tôt, début mai au plus tard.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisation.", "content": "Les haricots d'Espagne sont largement cultivés comme plante d'ornement pour leur port grimpant et leur floraison colorée, et beaucoup de gens qui les cultivent ne se doutent pas que c'est une plante comestible. Les jeunes gousses de certaines variétés sont comestibles comme haricots verts mais elles tendent à devenir rapidement filandreuses. Les graines du Haricot d'Espagne blanc sont comestibles et peuvent être consommées comme haricots secs. Les racines riches en amidon sont encore consommées par certains Amérindiens d'Amérique centrale. La racine tubérisée du Haricot d'Espagne est comestible, mais elle est toutefois susceptible de contenir des substances toxiques. Les grains secs des variétés colorées du Haricot d'Espagne renferment aussi des substances toxiques, tels que des inhibiteurs de trypsine et il faut donc les cuire avant de les consommer.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Haricot d'Espagne, Haricot écarlate ou Haricot-fleur \"(Phaseolus coccineus\" L.) est une plante herbacée vivace de la famille des Fabacées, appréciée pour ses fleurs rouges écarlates ou blanches en bouquets s'épanouissant en été ou, pour certaines variétés, comme légume pour leurs graines comestibles.", "tgt_summary": null, "id": 2448694}
{"src_title": "Friedrich Dürrenmatt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Petit-fils d'Ulrich Dürrenmatt, célèbre satiriste, poète et homme politique bernois, Friedrich Dürrenmatt hérite de son esprit provocateur qui caractérisera ses travaux ultérieurs. En fait, son grand-père a inspiré Dürrenmatt tout au long de sa carrière. Il écrira : « Mon grand-père a été envoyé en prison pendant dix jours à cause d'un poème qu'il avait écrit. Je n'ai pas encore été ainsi honoré. Peut-être est-ce ma faute, ou peut-être le monde a-t-il tellement périclité qu'il ne se sent plus offensé lorsqu'il est sévèrement critiqué. » Après une adolescence mouvementée, il réussit finalement à passer son examen de maturité en 1941, et poursuit ses études à l'université de Berne. Il y étudie la littérature allemande et l'histoire de l'art, mais aussi les sciences de la nature. Après un bref passage à l'université de Zurich, où il étudie la littérature allemande et la philosophie, Dürrenmatt interrompt ses études en 1946, et s'essaie à la dramaturgie en s'inspirant de Brecht, Kafka et de Lessing. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, à 24 ans, il écrit sa première pièce de théâtre \"Les Fous de Dieu\" (\"Es steht geschrieben\"), une comédie lyrique et apocalyptique qui provoque un scandale après sa première, le 19 avril 1947, ce qui le rend célèbre bien au-delà des frontières suisses. En 1946 (le 11 octobre), il épouse l'actrice Lotti Geissler, avec qui il aura trois enfants : Peter (1947), Barbara (1949), et Ruth (1951). Au cours des années suivantes, il lutte pour gagner sa vie comme écrivain et pour surmonter un diabète handicapant. Il se met à écrire des nouvelles, des romans policiers, et des pièces radiophoniques pour subsister, mais il n'a jamais renoncé à écrire des pièces de théâtre. C'est pendant ces premières années de création qu'il écrit \"Le Juge et son bourreau\" (\"Der Richter und sein Henker\") et \"Le Soupçon\" (\"Der Verdacht\"), deux romans policiers qui paraissent sous forme de feuilleton dans des journaux. Il perce, en 1952, avec la comédie \"Le Mariage de Monsieur Mississippi\" (\"Die Ehe des Herrn Mississippi\") dans laquelle il commence à formuler son propre style théâtral, une obscurité, un monde irréel peuplé par des personnages qui, bien qu'effroyablement vrais, sont souvent déformés par la caricature. Le dramaturge a trouvé que cette comédie sombre était le moyen le plus efficace d'exposer la nature grotesque de la condition humaine. \"Le Mariage de Monsieur Mississippi\" provoque de fortes réactions de la part du public de Dürrenmatt, et l'établit comme l'un des auteurs dramatiques européens les plus influents de son époque. Ces œuvres de jeunesse contiennent de nombreux éléments macabres et sombres, traitent de meurtre, de châtiment et de la mort et se terminent souvent en pointe. En 1956, il atteint pour la première fois un public international avec \"La Visite de la vieille dame\" (\"Der Besuch der alten Dame\"). La pièce est montée, entre autres, à New York, Rome, Londres et Paris et reçoit de nombreux prix dont le \"Drama Critics' Circle Award\" et le prix Schiller. Chez Dürrenmatt, la société est ce lieu où la justice n'est qu’une règle arbitraire et abstraite, qu'on respecte sans jamais se poser la question de sa légitimité. Telle une maladie, la corruption se propage dans le cœur de tous, malgré quelques résistants – comme le professeur ou une citoyenne – qui, malgré la pression des autres, représentent une forme d’espoir contre les ravages de l’amoralité et de la cupidité. Toute la force de la pièce tient dans le fait que le projet de vengeance de Claire va s’initier tout seul, sans difficulté. Si au départ les habitants refusent sa proposition, ils se laissent chacun à leur tour corrompre peu à peu tout en tâchant de se donner bonne conscience. Le, en pleine guerre froide, Friedrich Dürrenmatt publie la pièce qui deviendra un grand classique : « \"Les Physiciens\" » (\"Die Physiker\"). En 1966, il connaît également le succès avec une autre pièce de théâtre : \"Le Météore\" (\"Der Meteor\"). Les œuvres de Dürrenmatt regorgent de critique sociale, de satire et d'exagérations absurdes. Il était d'avis que \"seule la comédie peut encore venir à bout des rapports embrouillés et complexes du \" et qu'« une histoire n'est pensée jusqu'au bout que lorsqu'elle a pris la « pire tournure possible », (imprévisible et qui ne surgit que par hasard) ». Dans les années 1970 et 1980, Dürrenmatt donne de nombreuses conférences devant un public international. Il visite les États-Unis, Israël, la Pologne et le camp de concentration d'Auschwitz. Dramaturge mondialement reconnu, Dürrenmatt est également peintre : « l'écriture est sa profession, et la peinture sa passion ». D'ailleurs, il se lie d'amitié avec le peintre Willy Guggenheim, dit Varlin, qui fait plusieurs portraits de lui. En 1983, sa femme Lotti meurt, et l'année suivante, il épouse l'actrice, réalisatrice et journaliste Charlotte Kerr (1927-2011). Le Friedrich Dürrenmatt s'éteint dans sa propriété de Neuchâtel à la suite d'une crise cardiaque. En 2000, et conformément à ses dernières volontés, le Centre Dürrenmatt Neuchâtel est créé, pour exposer non seulement son œuvre littéraire mais aussi son œuvre picturale, moins connue du public.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvre.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fonds manuscrit.", "content": "En 1987, Dürrenmatt a légué son fonds manuscrit à la Confédération suisse à la condition que cette dernière fonde des Archives littéraires suisses. Celles-ci furent créées et inaugurées en 1991 au sein de la Bibliothèque nationale suisse.", "section_level": 2}], "src_summary": "Friedrich Dürrenmatt, né le à Konolfingen, dans le canton de Berne, et mort le à Neuchâtel, est un écrivain, auteur de roman policier, dramaturge et peintre suisse de langue allemande.", "tgt_summary": null, "id": 1985400}
{"src_title": "Pièces en euro de la Finlande", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Pièces destinées à la circulation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Face commune et spécifications techniques.", "content": "Comme toutes les pièces en euro destinées à la circulation, les pièces finlandaises répondent aux spécifications techniques communes et présentent un revers commun utilisé par tous pays de la zone euro. Celui-ci indique la valeur de la pièce. La Finlande utilise la deuxième version du revers depuis 2007.", "section_level": 2}, {"title": "Faces nationales des pièces courantes.", "content": "Les faces nationales finlandaises ont été présentées le. Les huit pièces finlandaises présentent trois dessins différents sur l'avers :", "section_level": 2}, {"title": "(1999-2006).", "content": "Initialement, les pièces ne comportaient aucune indication du pays. Le premier millésime indiqué est \"1999\", date du début de la frappe, mais les pièces n'ont été mises en circulation qu'en 2002. La description des faces nationales de la Finlande et des 14 autres pays ayant adopté l'euro fiduciaire en 2002 a été publiée dans le \"Journal officiel de l'Union européenne\", le.", "section_level": 3}, {"title": "(depuis 2007).", "content": "En décembre 2006, le ministre des finances finlandais annonce :. La Finlande est le premier État de la zone euro à appliquer la recommandation de la Commission européenne datant de 2005. Les pièces sont adaptées dès 2007.", "section_level": 3}, {"title": "Pièces commémoratives de 2 euros.", "content": "La Finlande émet au moins une pièce commémoratives de 2 € chaque année depuis 2004. En, elle était le pays à avoir émis le plus de pièces commémoratives de 2 €.", "section_level": 2}, {"title": "Particularité finlandaise.", "content": "Les pièces de 1 et 2 cents/centimes sont peu utilisées en Finlande mais conservent une valeur légale. En effet, une décision prise en 2000, permet aux commerçants d'arrondir le montant total de la facture aux 5 cents/centimes les plus proches, tandis que les articles individuels sont précisés au cent/centime près. Ces pièces ne sont frappées que pour les collectionneurs.", "section_level": 2}, {"title": "Pièces de collection.", "content": "La Finlande émet également plusieurs pièces de collection par an qui ne peuvent être utilisées dans les autres pays.", "section_level": 1}, {"title": "Références.", "content": "\"JO\" est indiqué ici pour le \"Journal officiel de l'Union européenne\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Les pièces en euro de la Finlande sont les pièces de monnaie en euro frappées par la Suomen Rahapaja et mises en circulation par la Finlande. L'euro a remplacé l'ancienne monnaie nationale, le mark finlandais, le (entrée dans la zone euro) au taux de conversion de 1 euro = 5,94573 marks. Les pièces en euro finlandaises ont cours légal dans la zone euro depuis le.", "tgt_summary": null, "id": 2476428}
{"src_title": "Aéroport de Berlin-Tempelhof", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Créé en 1923, c'est, jusqu'à sa fermeture, le plus ancien aéroport commercial au monde et le premier à être desservi par un métro, en 1927. Durant la phase de réaménagement de Berlin sous la direction d'Albert Speer, le Troisième Reich décide en 1934 de remplacer l'aérogare. Le nouveau projet est réalisé par Ernst Sagebiel. Les travaux se déroulent entre 1936 et 1941. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Tempelhof accueille un camp de prisonniers composé de vingt baraquements entourés de barbelés. Les prisonniers travaillent à la construction d'avions civils et militaires. Lors de la guerre froide, au moment du blocus de Berlin entre 1948 et 1949, Tempelhof est l'un des aéroports utilisés par les Américains et les Britanniques. Un pont aérien est mis en place vers l'aéroport pour acheminer le ravitaillement à Berlin-Ouest malgré le blocus. Les Berlinois appelaient ces appareils acheminant la nourriture les « bombardiers de friandises » (\"\"). Des vivres, du charbon et même une centrale électrique en pièces détachées sont livrés de cette manière à Berlin-Ouest. Tempelhof accueille jusqu'à six millions de passagers par an, jusque dans les années 1970, capitalisant notamment sur la facilité du transport aérien par rapport aux difficultés administratives du transport terrestre entre la République fédérale d'Allemagne et Berlin-Ouest. À partir de 1972, les conditions de transport terrestre se simplifient dans le contexte de la détente et le nombre de passagers commence à décroître, tandis que le premier choc pétrolier de 1973 remet en cause le modèle économique de l'aéroport. En 1975, la Pan Am et British Airways déplacent leur desserte de Berlin vers le tout nouvel aéroport de Tegel, et Tempelhof devient un aéroport quasi abandonné, utilisé essentiellement par l'armée américaine. En 2007, l'aéroport ne voit passer que et a perdu d'euros en dix ans. Les Boeing 747 et Lockheed C-5 Galaxy sont les plus gros avions à s'y être posés. Le 26 juin 2010, un Socata TB 10 Tobago privé effectue un atterrissage d'urgence sur une piste de l'aéroport de Tempelhof, alors qu'il est déjà fermé. L'avion a une panne de moteur et son pilote est à la recherche d'une zone libre. Après consultation du contrôle aérien de l'aéroport international de Schönefeld, l'atterrissage de cet appareil en détresse est autorisé au Tempelhof. L'avion est occupé par trois personnes et vient de l'aéroport de Tegel. Personne n'est blessé lors de l'atterrissage d'urgence et les visiteurs du « Tempelhofer Park » ont fait de la place au TB 10.", "section_level": 1}, {"title": "Fermeture.", "content": "La fermeture de Tempelhof est plusieurs fois repoussée, notamment parce qu'une frange notable de Berlinois ainsi que SN Brussels Airlines veulent maintenir l'aéroport ouvert. Un référendum à caractère consultatif sur l'avenir du site se tient le. Cependant, si environ 60 % des suffrages exprimés s'opposent à la fermeture de l'aéroport, le chiffre de participation minimal de 25 % n'est pas atteint, et les autorités berlinoises ne s'estiment donc pas liées par les résultats. Par conséquent, il est fermé le. Dans un premier temps, le trafic est dévié vers Tegel, puis vers l'aéroport international de Berlin-Schönefeld, agrandi pour l'occasion.", "section_level": 1}, {"title": "Reconversion.", "content": "Le samedi, jour commémorant le de la capitulation du Reich, le lieu rouvre au public sous forme d'un immense parc et espace public. D'une superficie de, il est plus vaste que Central Park à New York. Sa vocation d'espace public et non construit est confirmée en 2014, les Berlinois rejetant à 65 % par référendum un plan du gouvernement de Berlin visant à construire des logements et commerces sur le site. Un circuit de sport automobile y est également en cours de construction, qui devrait accueillir le Deutsche Tourenwagen Masters (DTM) et la Formule E. À l'automne 2015, une partie des hangars de l'aéroport ont été transformés en logements provisoires pour environ. En 2016, le gouvernement de Berlin autorise la construction de logements supplémentaires pour les réfugiés sur le site et annonce son intention de cesser d'utiliser les hangars à cette fin durant l'année 2017. Ces deux annonces sont controversées, car la construction de nouveaux logements à Tempelhof va à l'encontre des résultats du référendum de 2014.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'aéroport international de Berlin-Tempelhof était l'un des aéroports de Berlin. Il était situé dans le quartier de Tempelhof dans l'arrondissement de Tempelhof-Schöneberg. C'était le plus petit des trois. Il est fermé depuis le et depuis le, il est reconverti en un immense parc.", "tgt_summary": null, "id": 1395150}
{"src_title": "File Transfer Protocol", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "FTP est issu de la créée le 16 avril 1971. Cette spécification fut remplacée par la en juin 1980. Elle fut elle-même rendue obsolète par la en octobre 1985, version finale de la spécification. Plusieurs RFC viennent compléter cette spécification, comme la de juin 1997 pour l'ajout d'extensions de sécurité ou la de septembre 1998 qui ajoute la prise en charge du protocole IPv6 et définit un nouveau type de mode passif.", "section_level": 1}, {"title": "Interopérabilité.", "content": "Le protocole FTP ne permet pas toujours d'assurer l'interopérabilité entre plates-formes différentes et régions différentes par une gestion adéquate de l'encodage des noms de fichiers. Seuls les logiciels serveur et client respectant le standard en donnent la garantie, grâce à l'utilisation de l'encodage UTF-8 et accessoirement d'une nouvelle commande LANG permettant de choisir la langue des messages retournés par le serveur lors de la session FTP. L'encodage UTF-8 permet d'encoder les noms des fichiers provenant de n'importe quel pays, bien qu'un encodage plus spécifique puisse toujours être utilisé localement par le serveur, la conversion vers l'UTF-8 restant à sa discrétion.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisation.", "content": "Pour accéder à un serveur FTP, on utilise un logiciel (client FTP). Ces logiciels existent avec ligne de commande ou avec une interface graphique. Le standard FTP est si répandu que ces logiciels sont à présent inclus avec les dernières distributions Windows & Linux. L'utilisation en ligne de commande, sous Windows comme sous Linux, se fait généralement au moyen de la commande ftp adresse_du_serveur saisie dans une console. (ici, ftp est le nom du logiciel, et le paramètre le nom du serveur) Dans les interfaces graphiques, comme les navigateurs Web, la forme usuelle est utilisée, à savoir : ftp://adresse_du_serveur. Ici, ftp est le nom du protocole, suivi du nom du serveur. Sous Windows (Vista et 7), un logiciel client FTP est installé sur la machine, car inclus dans Windows. On peut y accéder à travers le dossier \"Ordinateur\" puis la commande \"Ajouter un emplacement réseau\".", "section_level": 1}, {"title": "Le protocole.", "content": "Le protocole utilise deux types de connexions TCP :", "section_level": 1}, {"title": "Établissement des connexions.", "content": "FTP peut s'utiliser de deux façons différentes. Mode actif : En mode actif, c'est le client FTP qui détermine le port de connexion à utiliser pour permettre le transfert des données. Ainsi, pour que l'échange des données puisse se faire, le serveur FTP initialisera la connexion de son port de données (port 20) vers le port spécifié par le client. Le client devra alors configurer son pare-feu pour autoriser les nouvelles connexions entrantes afin que l'échange des données se fasse. De plus, il peut s'avérer problématique pour les utilisateurs essayant d'accéder à des serveurs FTP lorsque ces utilisateurs sont derrière une passerelle NAT. Étant donnée la façon dont fonctionne le NAT, le serveur FTP lance la connexion de données en se connectant à l'adresse externe de la passerelle NAT sur le port choisi. Certaines passerelles NAT n'ayant pas de correspondance pour le paquet reçu dans la table d'état, le paquet sera ignoré et ne sera pas délivré au client. Mode passif : En mode passif, le serveur FTP détermine lui-même le port de connexion à utiliser pour permettre le transfert des données (data connexion) et le communique au client. En cas de présence d'un pare-feu devant le serveur, celui-ci devra être configuré pour autoriser la connexion de données. L'avantage de ce mode est que le serveur FTP n'initialise aucune connexion. Ce mode fonctionne sans problème avec des clients derrière une passerelle NAT. Dans les nouvelles implémentations, le client initialise et communique directement par le port 21 du serveur ; cela permet de simplifier les configurations des pare-feu serveur.", "section_level": 2}, {"title": "La connexion de contrôle.", "content": "Cette connexion fonctionne en mode texte et est donc aisée à simuler avec Telnet. Le client envoie une commande sous la forme d'une ligne de texte terminée par un retour à la ligne (CR suivi de LF, soit codice_1,0D0A en hexadécimal, ou le caractère 13 et le caractère 10). Par exemple, la commande suivante demande le téléchargement du fichier \"fichier.txt\" : \"N.B.: Les commandes telles que GET ou PUT ne sont pas reconnues dans le protocole FTP, mais souvent utilisées par les logiciels de client FTP.\" À la suite de l'envoi de la commande, le client reçoit une ou plusieurs réponses du serveur. Chaque réponse est précédée d'un code décimal permettant au client FTP de traiter la réponse qui peut comporter une ou plusieurs lignes de texte. Pour l'exemple précédent, si le serveur trouve le fichier demandé, il envoie au client : Selon ce que le client et le serveur ont convenu, l'un des deux écoute sur le port TCP convenu, et l'autre s'y connecte pour établir la connexion de données. Puis le serveur envoie au client le contenu du fichier demandé, ferme la connexion de données, et envoie la réponse suivante sur la connexion de contrôle : La connexion de contrôle réutilise le protocole de contrôle du terminal NVT introduite au départ pour Telnet, sous une forme simplifiée. Cela signifie en particulier que le code de code décimal 255 sert à introduire des séquences de contrôle de l'affichage.", "section_level": 2}, {"title": "La connexion de données.", "content": "La connexion de données est établie pour la durée de transmission de données (contenu de fichiers, ou liste de fichiers). En général, elle est établie pour le transfert de données d'une seule commande, à moins qu'un autre mode de transmission soit sélectionné et supporté par le serveur. La commande codice_2 indique au serveur qu'il doit attendre passivement la connexion en écoutant un port TCP. Le port écouté par le serveur est indiqué dans la réponse : Où codice_3 à codice_4 sont 4 nombres entiers entre 0 et 255 représentant l'adresse IP du serveur, et codice_5 et codice_6 représentent le port TCP où le serveur attend la connexion, sous la forme de deux entiers entre 0 et 255 (codice_7). Dans le cas contraire où le client attend la connexion sur un port TCP, il indique sous la même forme le port écouté en envoyant la commande codice_8 : Si tout se passe bien, le serveur répond :", "section_level": 2}, {"title": "Mode de transfert.", "content": "Lors du transfert de fichier sur la connexion de données, deux modes peuvent être utilisés :", "section_level": 2}, {"title": "Transfert entre deux serveurs.", "content": "La spécification du protocole FTP précise qu'il est possible d'effectuer un transfert de fichiers directement entre deux serveurs FTP.", "section_level": 2}], "src_summary": "La variante de FTP protégée par les protocoles SSL ou TLS (SSL étant le prédécesseur de TLS) s'appelle FTPS. FTP obéit à un modèle client-serveur, c'est-à-dire qu'une des deux parties, le \"client\", envoie des requêtes auxquelles réagit l'autre, appelé \"serveur\". En pratique, le serveur est un ordinateur sur lequel fonctionne un logiciel lui-même appelé serveur FTP, qui rend publique une arborescence de fichiers similaire à un système de fichiers UNIX. Pour accéder à un serveur FTP, on utilise un logiciel client FTP (possédant une interface graphique ou en ligne de commande).", "tgt_summary": null, "id": 808460}
{"src_title": "Fezzan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le Fezzan est notamment bordé à l'ouest par le Tadrart Acacus, zone désertique montagneuse. Sebha, avec ses 200 000 habitants, est la capitale administrative de la région et le principal centre des trafics transfrontaliers. Le reste de la population (environ 300 000) vit dans les oasis, dont les principales Al Fejeij, Gaberoun, Ghadduwah, Hagiara, Socna, Umm al Ahrar, Waw an Namus et Zawila. Le Fezzan comporte deux portes d'entrée en venant de la côte, qui deviendront stratégiques pendant la deuxième guerre civile libyenne et donc l'enjeu des rivalités entre milices : Au sud se trouve la frontière la plus poreuse de la Libye, celle avec le Niger. Sebha est reliée à Madama, au Niger, via la passe de Toummo.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Le Fezzan produit environ un quart de la production pétrolière libyenne, soit environ 400 000 barils par jour. On y trouve aussi du gaz naturel et des mines d'or artisanales. Le Fezzan dispose d'importantes nappes phréatiques fossiles qui fournit de l'eau aux villes côtières et à différents projets agricoles grâce à la « Grande rivière artificielle ». Ainsi, la région, comme le Sud de la Libye en général, est stratégique dans la mesure où son contrôle détermine « si les lampes s'allument à Tripoli et Benghazi, si l'eau coule des robinets et si les salaires sont payés ». Enfin, le contrôle du Fezzan détermine le contrôle des routes des trafics, que ce soient de biens courants, de drogue, d'armes ou d'êtres humains.", "section_level": 1}, {"title": "Population.", "content": "Environ 500 000 personnes vivent dans le Fezzan (10 % de la population libyenne), répartis en trois ethnies principales : Arabes, Toubous et Touaregs. On trouve en outre les Fezzani (al-Ahali), des Libyens noirs descendants d'esclaves ou de migrants économiques d'Afrique sub-saharienne, une communauté locale entièrement arabisée.", "section_level": 1}, {"title": "Arabes.", "content": "Les Arabes sont divisés en quatre grandes tribus restantes : les Oulad Souleymane, les Qadhadhfa (tribu dont était originaire Mouammar Kadhafi), les Ouarfalla, majoritaires dans le pays et les Meghara. Les Hodairi sont une petite tribu mais très influente religieusement et se prévalant d'une ascendance chérifienne.", "section_level": 2}, {"title": "Touaregs.", "content": "En Libye, les Touaregs vivent dans le Fezzan et font partie de la confédération des Kel Ajjer également implantée dans l'est de l'Algérie.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le Fezzan est une contrée extrêmement aride faisant partie du Sahara central, où le climat est hyper-désertique. Les principales caractéristiques du climat fezzanais sont la sécheresse, la chaleur, les grandes variations de températures, la grande durée de l'ensoleillement et la forte évaporation. Les températures moyennes annuelles sont très élevées, avec des valeurs de 25° à 28° et la chaleur estivale est excessive : les températures du Fezzan ne sont pas les plus hautes du Sahara mais atteignent parfois 50° et même 55° à l'ombre, en plein air et en plein été à la faveur d'un vent chaud et très sec qui souffle de l'intérieur du désert connu sous le nom de ghibli. Le thermomètre dépasse 40° pendant plusieurs semaines mais en hiver, la gelée n'est pas inconnue à la suite du fort rayonnement nocturne sur un terrain sec, sous un ciel le plus souvent clair et la température peut descendre jusqu'à - 3° voire - 4° juste avant le lever du soleil. En plus d'un climat thermique aux grands écarts de température entre le jour et la nuit et entre été et hiver, les pluies sont d'une extrême rareté et d'une extrême faiblesse dans cette région saharienne : à Mourzouk, la moyenne annuelle pluviométrique s'établit à et dans les oasis du Fezzan méridional, elle descend encore plus bas jusqu'à frôler la nullité. Aussi, la variabilité et l'irrégularité inter-annuelle des précipitations sont très fortes, parfois plusieurs années voire des décennies peuvent passer sans la moindre trace mesurable de pluie mais en contrepartie, il peut tombe l'équivalent de dix années de pluie en seulement quelques heures. De même que les précipitations, le couvert nuageux est épars dans cette contrée désertique : les systèmes nuageux que connaît le Fezzan ne sont guère que des cirrus et des altostratus mais le plus souvent, le ciel est sans nuages surtout en juillet et en août où la nébulosité moyenne est presque totalement nulle mais en hiver et au printemps, elle est moins faible. Avec un climat chaud et sec à l'extrême, l'évaporation potentielle moyenne est partout très élevée : entre d'eau voire plus seraient potentiellement évaporés par année.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Cette province a connu brièvement l'autonomie avant d'être rattachée à la Régence d'Alger en 1520. Elle en est partie intégrante jusqu'en 1830, puis passe sous le contrôle de la Régence de Tripoli après la chute d'Alger aux mains des Français. En 1911, durant la guerre qui l'oppose à l'empire ottoman, l'Italie s'empare du Fezzan, en même temps que de la Tripolitaine et de la Cyrénaïque ; dès lors, cette région suit le destin politique de la Libye. Les forces de Leclerc y effectuent un raid en 1942 puis le conquièrent en 1943. Après la Seconde Guerre mondiale, qui a marqué la fin de la colonisation italienne, l'administration de cette région est confiée à l'administration de l'Algérie française sous le nom de territoire du Fezzan par l'ONU jusqu'à l'indépendance de la Libye en 1951.", "section_level": 1}, {"title": "Première guerre civile libyenne (2011).", "content": "La région resta sous le contrôle du régime de Khadafi relativement tard et connut peu de combats. Toutefois, la prolifération des armes et la concurrence entre groupes pour le contrôle des routes des trafics a fini par faire éclater des conflits.", "section_level": 2}, {"title": "Après 2011.", "content": "Depuis la chute de Kadhafi, cinq grands conflits communautaires ont éclaté dans le Fezzan et ont causé des centaines de morts, suscités par trois rivalités : Au printemps 2017, la Troisième Force, sous la pression militaire de l'ANL, est contrainte de se retirer progressivement du Fezzan. Dans la région, l'ANL peut notamment s'appuyer sur la brigade Khalid ibn al-Walid, une force constituée en grande partie de Toubous madkhalistes (salafistes). Au mois de, puis de nouveau mois d'octobre, l’aviation de l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Haftar a bombardé les positions d’un groupe rebelle tchadien évoluant dans le Fezzan.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Fezzan (berbère : ⴼⵣⵣⴰⵏ, arabe : فزان) est une région désertique du Sud-Ouest de la Libye, très riche en hydrocarbures. La capitale historique de cette province historique est la ville de Sebha.", "tgt_summary": null, "id": 1283366}
{"src_title": "Frankfurter Allgemeine Zeitung", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Ligne éditoriale.", "content": "Indépendant de tout parti politique, le quotidien est de tendance conservatrice et libérale. Il possède son propre réseau de correspondants. Sa ligne éditoriale n'est pas définie par un directeur mais par un collège de quatre responsables. Pendant longtemps comme les anciennes formules du \"Monde\" en France, la une du FAZ n'a pas présenté de photographies, sauf les : Cela change en 2007, où une photo apparaît sur chaque première page du FAZ.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "Le premier numéro du FAZ paraît le. Il est issu de la volonté de bailleurs de financiers allemands de disposer, après la guerre, d'un journal à audience nationale et internationale engagé dans la défense de leurs valeurs : celles de la libre entreprise et de la démocratie parlementaire. L'époque est alors incertaine, avec le partition de l'Europe en deux blocs aux valeurs politiques et économiques opposées. Les fondateurs du journal le veulent indépendant des partis politiques et inscrivent cette volonté dans l'article 2 de ses statuts. Le journal peut appuyer le développement de son équipe rédactionnelle sur des ressources publicitaires importantes, jusqu'en, où une récession économique inédite, et la réduction sensible de ses revenus publicitaires, impose une diète. Traditionnellement réputé pour sa présentation aride, avec peu d’illustrations et de couleurs, le journal introduit la couleur en 2007, ce qui fut contesté par une partie de son lectorat. En 2011, face à la montée des médias sur internet, il lance une version numérique. En 2014, compte-tenu de la diminution des ventes papiers, comme les autres journaux en Europe occidentale, et de l'emprise de plus en plus forte des géants du Web sur les budgets publicitaires, il se restructure à nouveau, réduit sa pagination, supprime quelques suppléments et réduit aussi son effectif.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le (FAZ, littéralement « Journal général de Francfort »), est l'un des trois quotidiens allemands les plus lus. Son édition du dimanche est nommée (littéralement « Journal du dimanche général de Francfort »).", "tgt_summary": null, "id": 2169246}
{"src_title": "Féroïen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Alphabet.", "content": "L'alphabet féroïen compte 29 lettres : Le C, le Q, le W, le X et le Z n'y figurent pas.", "section_level": 1}, {"title": "Prononciation.", "content": "En raison d'une prononciation très différente, les locuteurs islandais et féroïens peuvent difficilement se comprendre, alors que les deux langues sont similaires à l'écrit.", "section_level": 1}, {"title": "Variations dialectales.", "content": "Le féroïen est fragmenté en six variétés dialectales, en partant du nord-est au sud : On distingue généralement les « dialectes des fjords du Nord » et les « dialectes des fjords du Sud ». Ces variétés sont toutes aisément intelligibles entre elles. La plus grande densité de la population autour de Tórshavn a eu pour effet d'assurer une prépondérance du dialecte de la capitale de l'archipel par rapport aux autres variétés. Ainsi plus de 80 % de la population des Îles Féroé peut-elle s'exprimer dans ce dialecte. La concentration des écoles et des médias dans cette région a également contribué à la consolidation du dialecte de Tórshavn, qui est devenu la norme pour la prononciation du féroïen.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire de la langue.", "content": "Les Îles Féroé, possession norvégienne puis danoise, ne possèdent pas de tradition écrite autre que deux inscriptions runiques et une lettre datée du ou du. Au, on va chercher à mettre par écrit la tradition orale, d'où la mise en place d'un processus de création d'une langue écrite féroïenne qui n'est pas sans rappeler le processus de recréation d'une langue écrite purement norvégienne (le landsmål, appelé aujourd'hui nynorsk). Au début des années 1840, le linguiste danois Niels Matthias Petersen publie un article intitulé « À propos de la langue féroïenne », dans lequel il explique qu'une langue écrite féroïenne pourrait être bâtie à partir du vieux norrois et de la langue orale. Le féroïen est devenu langue officielle des écoles de l'archipel en 1937, de l'Église en 1938, et de l'archipel en 1948. Cependant, il n'a véritablement supplanté le danois dans la vie quotidienne qu'à partir des années 1980. En peu de temps, le danois allait devenir une langue étrangère.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le féroïen ou féringien (\"\" en féroïen ; prononcé : ) est une langue germanique, appartenant au sous-groupe occidental des langues scandinaves. Il est principalement parlé dans les Îles Féroé, mais aussi par les Féroïens installés au Danemark, représentant un peu moins de.", "tgt_summary": null, "id": 2162391}
{"src_title": "Course de la Paix", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "La course emblématique des « pays de l'Est », 1948-1991.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Une course cycliste en prise dans l'histoire contemporaine de l'Europe.", "content": "Officiellement reconnue par l'Union cycliste internationale (UCI) en 1954, cette compétition se veut trait d'union entre des peuples marqués par les traumatismes de la seconde guerre mondiale. Organisée en 1948 sous la forme de deux courses distinctes, Varsovie-Prague, Prague-Varsovie, elle se tient dans les conditions précaires de la reconstruction des deux pays organisateurs, Tchécoslovaquie et Pologne. Dès 1950, elle est utilisée comme illustration et outil de propagande pour la paix : elle prend le nom officiel de Course de la Paix et adopte pour symbole la colombe que l'artiste Picasso avait créé en avril 1949, pour le premier Congrès mondial du Mouvement des Partisans de la Paix. Cet oiseau orne le maillot", "section_level": 2}, {"title": "L'enjeu du classement par équipes.", "content": "Les rivalités entre les équipes des pays de l'Est avec celle de l'Union soviétique prennent souvent l'allure de revanche, par coureurs interposés, sur la domination politique de l'URSS. La première victoire en 1956 d'un coureur polonais fait de celui-ci, Stanisław Królak, un « héros national ». C'est pareillement que sont vécus les exploits des cyclistes polonais dans les années 1970, en particulier les quatre victoires de Ryszard Szurkowski", "section_level": 2}, {"title": "Victoires au classement par équipes (1948-1991).", "content": "Le poids politique du « grand frère » soviétique atteint l'organisation de la course elle-même au début des années 1980. À l'instar du Tour de France, les organisateurs font prendre l'avion aux coureurs pour des départs de la Course hors de ses frontières naturelles. Ainsi, par deux fois la Course de la Paix, au nom de \"l'Amitié entre les peuples\", délocalise ses deux premières étapes en URSS. En 1985, c'est de Moscou qu'elle prend son envol. L'année", "section_level": 2}, {"title": "L'hypothèse Paris-Moscou?", "content": "Après plusieurs éditions en demi-teinte, certains commentateurs déplorant le blocage de la course par une ou deux équipes, une initiative tend à relancer la Course de la Paix en 1989. Le journal français \"l'Humanité\", dont le directeur, Roland Leroy est élu Président", "section_level": 2}, {"title": "1989, année charnière de la \" Course des 3 capitales\".", "content": "En mai 1989 se déroule la dernière édition de la course sous les régimes politiques hérités de la guerre froide. Bien sûr cette observation d'histoire n'est pas vécue comme telle par les participants. En 47 heures 30 minutes et 43 secondes l'Allemand Uwe Ampler y remporte un troisième succès consécutif, significatif de l'apogée atteinte dans le domaine sportif par la RDA. Le vainqueur de 1989 est le fils d'un ancien vainqueur, Klaus Ampler, lauréat de l'épreuve en 1963 et pilier", "section_level": 2}, {"title": "La Course de la Paix, après la chute du Mur.", "content": "Depuis 1990, la Course de la Paix se dispute dans le cadre de pays sortis du giron soviétique. Diminuée dans son kilométrage, l'édition 1991 est la dernière à relier Prague à Varsovie. C'est aussi l'année de la dernière victoire d'un ressortissant de l'URSS. L'épreuve a ensuite perdu de son audience en tant que compétition internationale. De plus, la Course de la Paix était jusqu'alors une des rares fenêtres qui permit aux coureurs « amateurs » de l'est européen de s'illustrer au-delà de leurs frontières. La démocratisation en Pologne, en Tchécoslovaquie et en Allemagne réunifiée a ôté à la course tout aspect propagandiste. Son caractère particulier dans le calendrier cycliste disparait en même temps que les champions de l'est sont admis dans les équipes professionnelles. Nombres de ceux qui ont débuté sur les routes entre Varsovie, Prague et Berlin, font une carrière honorables dans le cyclisme en voie de mondialisation après 1990. La Course de la Paix reste disputée par des équipes en sélections nationales jusqu'en 1995. Lors de cette, le Français Damien Nazon l'emporte à quatre reprises au classement d'étapes. La chute du Mur de Berlin n'a cependant pas mis fin à la domination sur la course des coureurs issus de l'ancienne partie est de l'Allemagne. Le symbole de cette continuité en", "section_level": 1}, {"title": "Bilan des équipes nationales (1948-1995).", "content": "La lecture du tableau des victoires et accessits au classement par équipes doit prendre en compte plusieurs facteurs. 1- La durée de vie de la Course : elle s'est disputée par sélections nationales de 1948 jusqu'en 1995. 2- Les nuances qu'introduisent les 5 premières places du challenge des équipes: la domination soviétique s'efface quelque peu pour laisser place à un classement où les pays organisateurs : Pologne, Tchécoslovaquie", "section_level": 1}, {"title": "Bilan des victoires individuelles par nations.", "content": "Le bilan des victoires individuelles entre 1948 et 1991, dernière année d'existence de l'URSS, devenue CEI,", "section_level": 1}, {"title": "La France, ses journalistes, ses coureurs, et la Course de la Paix.", "content": "Organisée dans l'orbite politique des partis communistes de l'Europe de l'Est, la Course de la Paix ne rallie à ses débuts que des coureurs appartenant à la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT). Cette fédération omnisports se situe dans la mouvance de la CGT et du PCF. Durant l'Occupation, son secrétaire général Auguste Delaune a été fusillé par les Allemands. En 1949, l'équipe de France FSGT remporte le classement par équipes, et quatre de ses membres occupent les premières places du classement général, derrière le vainqueur tchèque Jan Veselý. L'année suivante est constituée une équipe de \"Polonais de France\". L'un d'eux, Klabinski remporte deux étapes et termine second à Prague au terme de l'épreuve. C'est au sein de cette équipe des Polonais de France que le futur champion du Monde et quintuple champion de France, Jean Stablinski s'illustre en 1952, remportant deux étapes et terminant troisième du classement général final. La reconnaissance officielle de la Course de la Paix par l'UCI provoque l'effacement des sportifs de la FSGT.En 1954 deux équipes françaises figurent parmi les concurrents, venus de 24 pays. Pour l'équipe de la FFC (Fédération française de cyclisme), Fernand Picot termine quatrième au classement final, après avoir remporté une étape, tandis que les Polonais de France engrangent 3 victoires d'étapes. Ces débuts français prometteurs ne sont cependant pas suivis d'autres exploits les années suivantes. Il semble que, pour d'autres raisons que sportives, la Course de la Paix soit délaissée par la FFC qui n'y envoie que des équipes de \"seconds couteaux\". Au début des années 1950, le seul journal français qui envoie un reporter suivre la course est L'Humanité. Le spécialiste est Émile Besson, qui tente de valoriser les faibles performances des Français et dénonce l'ostracisme de la Fédération. Jusqu'à 1989, le quotidien communiste et le magazine dominical l'Humanité-Dimanche consacrent chaque mois de mai quelques colonnes de leurs rubriques sportives à relater les exploits du « Tour des amateurs », ou de « la plus belle épreuve du monde ». À partir de 1961, en alternance avec Jean-Guy Modin, Emile Besson popularise aussi cette course dans les colonnes du \"Miroir du cyclisme\". En 1955, l'Agence France-Presse délègue sur la course un de ses journalistes, Robert Descamps. Lui aussi collabore ensuite à \"Miroir du cyclisme\" : il documente le mensuel de ses archives dans la rubrique « encyclopédique ». Le quotidien sportif \"L'Équipe\", fait suivre un temps la Course de la Paix par Albert Baker d'Isy, mais ne s'intéresse réellement à cette épreuve que dans la période des années 1960, pendant laquelle s'illustrent sur les routes de la « Paix » quelques coureurs français. Les autres années, il ne livre de cette course que les résultats des étapes et du classement. Lorsqu'à partir de 1961 est organisé par L'Équipe le Tour de l'Avenir, la référence à la Course de la Paix est fréquente dans la presse sportive. Le nom même de ce Tour de France des amateurs, se référant à « l'Avenir », est de la même connotation que l'épreuve vouée à « la Paix » : les frontières géographiques sont évacuées, formellement tout au moins, pour des valeurs intemporelles. Les organisateurs d'ailleurs n'ont de cesse que de faire participer à l'épreuve hexagonale les coureurs de l'Est. La Pologne est la première à répondre dès 1961 à l'invitation. En 1963, le but est près d'être atteint : une équipe soviétique de premier plan, où figurent le vainqueur de l'édition 1961 de la Course de la Paix Youri Melikhov et le champion olympique Viktor Kapitonov, est au départ. Les cyclistes soviétiques sont sans doute désarçonnés par le profil montagneux de l'épreuve : Melikhov remporte 3 étapes au sprint, mais le meilleur au classement général pointe à la. Kapitanov termine. L'expérience est renouvelée en 1966. Une seule étape est remportée par un soviétique (Vladimir Urbanowitch) mais Alexandre Dochljakov se classe parmi les 10 premiers : il est finalement. Après une troisième tentative décevante en 1968, soldée par une victoire d'étape, il faut attendre 10 années, pour que la fédération cycliste d'URSS renoue avec les routes de \"l'Avenir\", en envoyant en France son équipe première, sous la houlette de Viktor Kapitonov, devenu directeur sportif. La victoire de Sergueï Soukhoroutchenkov conclut cette participation. C'est une autre histoire.", "section_level": 1}, {"title": "La Course de la Paix et les coureurs des pays occidentaux.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le Danemark.", "content": "Durant les premières années de la Course, les coureurs du Danemark sont les meilleurs compétiteurs, triomphant quatre fois au classement final individuel, et se plaçant à deux reprises à la seconde place du classement par équipes (en 1950 et 1953). En 1953, les coureurs danois réalisent le doublé, premier et deuxième, avec Christian Pedersen et Hans Andresen. Willi Emborg, Kaj Allan Olsen, Christian Pedersen, Hans Andresen et Eluf", "section_level": 2}, {"title": "La Suède.", "content": "Le coureur suédois Karl-Magnus Amell participe 3 fois à la Course de la Paix: la au classement final qu'il obtient en 1955 retient l'attention. En 1957, Amell occupe le, et son compatriote Axel Oehgren emporte", "section_level": 2}, {"title": "Le Royaume-Uni.", "content": "En 1952 les coureurs du Royaume-Uni triomphent lors de l'arrivée finale à Prague dans les 2 classements. L'équipe remporte le classement général par équipes, un challenge très convoité, et le coureur écossais Ian Steel prend la première place du classement individuel. 2 autres coureurs britanniques se", "section_level": 2}, {"title": "La Belgique.", "content": "Le rôle des sélections nationales de la Belgique est de premier plan à partir de 1952. Le premier et seul triomphe belge au classement général individuel n'intervient qu'en 1967, année de la victoire finale sur le parcours Varsovie-Berlin-Prague, de Marcel Maes. Une victoire non usurpée, un écart de 5 minutes le séparant de son second. Mais depuis plusieurs années les compétiteurs belges frôlaient la victoire et nombre d'entre eux montaient sur un marche du podium final. De plus au classement par équipes, la Belgique réalisait des performances notables: en 1956, en 1960 et 1963. Les coureurs belges trouvèrent dans la Course de la Paix un terrain propice à l'expression de leurs qualités de rouleurs et de sprinters. Parmi les 222 coureurs belges qui au cours de 59 années d'existence de cette course ont été sélectionnés, un nombre non négligeable d'entre eux se sont fait un « nom »: Ferdinand Bracke, Marc Demeyer, Roger Swerts, Joseph Spruyt, Guido Reybrouck, Willy Terlinck, Herman Van Springel", "section_level": 2}, {"title": "1972-2006, effacement.", "content": "Après vingt années de participation glorieuse d'une équipe belge, où les meilleurs coureurs amateurs étaient sélectionnés, le rôle de l'équipe", "section_level": 3}, {"title": "La Belgique au classement par équipes.", "content": "L'équipe belge a été jusqu'en 1973 la seule occidentale à se classer durablement et honorablement dans le très convoité Classement général par équipes; ses place au \"\"Top 5\" de ce challenge sont les suivantes:", "section_level": 3}, {"title": "Les Pays-Bas.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les individualités.", "content": "Comme la Belgique, les Pays-Bas sont représentés dans la Course de", "section_level": 3}, {"title": "Les Pays-Bas au classement par équipes.", "content": "La meilleure performance dans ce classement est celle réalisée en 1958, année de la victoire de Piet Damen. Au \"Top 5\", les résultats émergent 4 fois:", "section_level": 3}, {"title": "L'Italie.", "content": "Dès 1950, des coureurs italiens participaient à la Course de la Paix, mais ils ne représentaient de fait que la région de Trieste, ville au statut provisoire, dont le territoire était revendiqué par l'Italie et la Yougoslavie. C'est à partir de 1952 qu'officiellement une équipe d'Italie participait à l'épreuve. Absente de 1953 à 1955, l'Italie revenait en 1956, et s'y distinguait. Ce fut ensuite très irrégulier.", "section_level": 2}, {"title": "L'Espagne.", "content": "Pour des raisons politiques et extra", "section_level": 2}, {"title": "Statistiques sur les vainqueurs.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les récidivistes.", "content": "En 58 éditions et 59 courses disputées, la Course de la Paix a", "section_level": 2}, {"title": "Course de la Paix et Tour de France?", "content": "Le doublé n'a jamais été réalisé, du fait qu'il y eut, longtemps, une cassure dans", "section_level": 2}, {"title": "L'âge des lauréats.", "content": "Il a semblé intéressant de relever l'âge des vainqueurs de la Course de la Paix, lors de leur première victoire ou de leur unique succès. Les vainqueurs récidivistes sont aussi les plus âgés.", "section_level": 2}, {"title": "Course de la Paix / Tour de l'Avenir : âge des vainqueurs.", "content": "Au terme de ce rencensement, il paraît utile de comparer les données entre les deux grandes épreuves du calendrier cycliste, la Course de la Paix avec celles du Tour de l'Avenir.", "section_level": 3}, {"title": "Les vainqueurs et leurs suivants.", "content": "La Course de la Paix, pourtant longue souvent de plus de kilomètres (avant 1990) a connu des dénouements dans la dernière étape. À l'inverse, trois vainqueurs ont été leader du premier au dernier jour : Jan Vesely, en 1949 ; Aavo Pikkuus, en 1977; Lech Piasecki, en 1985. Les écarts les plus importants entre le vainqueur et son \"dauphin\" se situent en majorité avant 1968. Les écarts les plus faibles ont été enregistrés majoritairement après 1980. Le palmarès de la Course de la Paix, vu sous cet angle, dégage un aperçu de l'évolution des compétitions cyclistes sur près de 60 années : bouclage de la course, nivellement de l'élite, rythme plus soutenu", "section_level": 2}, {"title": "Des moyennes horaires en hausse.", "content": "Ainsi la moyenne horaire pour accomplir le trajet. Pour exemple voici la moyenne en kilomètres à l'heure réalisée les \"années en 9\" : La première édition (1948) entre Prague et Varsovie (victoire de August Prosinek (Yougoslavie)), il est vrai sur des routes de fortune selon les témoins, longue de 872 kilomètres est achevée en 26 h 52 min et 25 s, à la moyenne de. Le second, Roman Sieminski (Pologne) est à 4 min 56 s ; le troisième Waclaw Wojcik (Pologne) est à 5 min 41 s. La dernière édition disputée à ce jour, celle de 2006, longue de kilomètres, entre Linz (Autriche)- Karlovy-Vary (République tchèque) et Hanovre (Allemagne)(Victoire de Giampaolo Cheula (Italie)) s'est courue en 31 h 36 min 48 s, à la moyenne horaire de. Le second, Andrea Tonti (Italie) est à 6 s ; le troisième, Christian Gasperoni est à... 6 s également. Les épreuves les plus rapides sont disputées au milieu des années 1970. Le record est celui de Ryszard Szurkowski en 1975 :", "section_level": 3}, {"title": "Les grands hommes de La Course de la Paix.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les divers classements.", "content": "Comme toutes les grandes courses disputées par étapes, d'autres classements que le « général » permettent l'animation de l'épreuve et la mise en valeur d'autres coureurs. Ces classements annexes n'existent que depuis 1956, année de création d'un prix des meilleurs grimpeurs, et 1959 quand est institué un classement par points, ou prix de la combativité. Des maillots distinctifs sont attribués au leader de ces prix : à partir de 1962, le maillot violet est attribué au plus combatif. D'autres classements et maillots distinctifs pour les leaders de ces classements sont créés mais l'inflation de ceux-ci et leur création tardive (après 1978) ne permet pas de dégager une vision d'ensemble.", "section_level": 2}, {"title": "Prix du meilleur grimpeur.", "content": "Kjell Nilsson (Suède), en 1985; Petar Petrov (Bulgarie), en 1986; Vassili Davidenko (URSS), en 1991; Dariusz Baranowski (Pologne), en 1995; Christian Henn (Allemagne), en 1997; Bert Dietz (Allemagne), en 1998; Mat Anand (Canada), en 1999; Radoslav Romanik (Pologne), en 2001; Severyn Kohout (Pologne), en 2004; Przemyslav Niemec (Pologne), en 2006. Vladislav Nelyubin (URSS), en 1971; Valeri Likhatchev (URSS), en 1973; Théo Smit", "section_level": 3}, {"title": "Classement combiné (1978-1997).", "content": "De 1978 à 1997, un autre classement, distingué par un maillot blanc, est mis en place. Il est établi sur le mode du \"combiné\", dont les points sont attribués d'après les autres classement. Le premier lauréat de ce classement est Aavo Pikkuus (URSS) qui l'emporte en 1978 et 1979; Olaf Ludwig (Allemagne de l'Est) remporte ce classement à 6 reprises: en 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, et 1986. Lech Piasecki (Pologne), le cumule avec sa victoire au temps en 1985. Viennent ensuite deux coureurs qu'aucun autre classement n'a distingué: le champion du monde des \"amateurs\" Uwe Raab (Allemagne de l'Est), en 1987 et 1989; et Djamolidine Abdoujaparov (URSS), en 1988. Ján Svorada (Tchécoslovaquie) le joint à sa victoire en 1990, et Erik Zabel (Allemagne), le cumule à sa victoire aux points, en 1992. En 1993, 1994 et 1995, ce classement met en évidence František Trkal (République tchèque). En 1996 et 1997, il confirme la victoire de Steffen Wesemann (Allemagne).", "section_level": 3}, {"title": "Les meilleurs réalisateurs en victoires d'étapes.", "content": "Une statistique peut être faite portant sur les meilleurs réalisateurs quant aux victoires d'étapes, durant les 58 éditions", "section_level": 2}, {"title": "De pères en fils.", "content": "De par sa durée d'existence, 59 ans, la Course de la Paix a été courue par plusieurs générations de cyclistes. Cela", "section_level": 2}, {"title": "Bilan par pays des victoires d'étapes.", "content": "En 59 années d'existence et 58 éditions, 710 étapes ont été disputées, dont 7 étaient des épreuves contre-la-montre par", "section_level": 1}, {"title": "La Course de la Paix, philatélie et graphisme.", "content": "L'épreuve cycliste phare des pays de l'Est, jusqu'en 1989, a donné lieu à un accompagnement philatélique qui vaut d'être remarqué. Il est comparable, par les cachets à date spéciaux et les oblitérations à celui du Tour de France et du Tour d'Italie. Mais du point de vue de l'émission de timbres, la philatélie ayant trait à la Course de la Paix dispose d'une production plus abondante, sur la période allant jusqu'à la fin des régimes « socialistes ». En effet, seule course internationale à être organisée par plusieurs pays, chacun des trois États a émis ses propres timbres-poste, en particulier au cours des 10 premières années de la compétition. Dès 1948, la Pologne émet un timbre-poste, au graphisme symbolique : une roue de bicyclette à laquelle sont attachés, flottant sous le souffle d'un vent commun, les drapeaux des deux pays organisateurs, la Tchécoslovaquie et la Pologne. Les Polonais récidivent en 1952 pour célébrer l'agrandissement de l'aire géographique de la course à l'Allemagne de l'Est. Placés sous le signe de la colombe de la Paix, et sous un bandeau énumérant les trois", "section_level": 1}, {"title": "Sources et références.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La Course de la Paix et le \"Miroir du cyclisme\".", "content": "Cet article se référence pour les 25 années où le magazine couvrait la Course de la Paix (de 1960 à 1985) aux contributions des journalistes Émile Besson, Paul Denize, Paul Zilbertin, Jean-Guy Modin, Yves Bordenave, publiées dans \"Miroir du cyclisme\" chaque année, au printemps. En particulier : Jusqu'en 1989, le \"Miroir du Cyclisme\" suit (au moins un article par an) les champions", "section_level": 2}, {"title": "Autres références.", "content": "Voir également les articles réguliers de Émile Besson dans le quotidien français \"L'Humanité\" au moment de la compétition. L'un d'eux retrace la place de la presse française dans la Course de la Paix. Tous mettent en avant \"l'approndissement de l'amitié\" entre les coureurs et les peuples qu'engendrerait la Course de la Paix : Les années où \"L'Équipe\" délègue un journaliste sur la Course, l'information est plus diversifiée. Ainsi en 1981, Robert Pajot s'attache à présenter les vainqueurs d'étapes et le vainqueur final de cette édition. \" Qui est Zagretdinov\", titre-t-il lors de l'arrivée finale à Varsovie. Mais le titre de l'article principal constate sur 5 colonnes : \" Les Soviétiques sont trop forts.\" Face à", "section_level": 2}, {"title": "Sources non francophones.", "content": "Pour la période 1948-2006 : Pour les émissions", "section_level": 2}], "src_summary": "La Course de la Paix (en polonais \"Wyścig Pokoju\", en allemand \"Internationale Friedensfahrt\" et en tchèque \"Závod míru\") est une épreuve cycliste à étapes, créée en 1948. Organisée par les quotidiens des partis communistes polonais \"Trybuna Ludu\" et tchécoslovaque \"Rudé Právo\", la course se dispute jusqu'en 1951 entre Varsovie et Prague (et vice-versa). En 1952, le journal \"Neues Deutschland\", organe du Parti socialiste unifié d'Allemagne (le SED) se joint à l'organisation. Désormais, la Course de la Paix alterne ses départs et ses arrivées entre les trois capitales, Berlin, Prague et Varsovie. Cette organisation (à l'exception de l'année 1969, où Prague refuse sa participation) dure jusqu'en 1984. En 1985 et 1986, les soviétiques sont associés à l'organisation de la course : le quotidien la \"Pravda\" devient coorganisateur et les départs sont donnés de Moscou puis de Kiev. Elle reprend en 1987 son parcours traditionnel, entre Berlin, Prague et Varsovie, et célèbre son en réunissant au départ de Berlin 156 coureurs répartis en 26 équipes venues de 3 continents. C'est son apogée. La première page du règlement de la Course de la Paix définit l'objectif de l'épreuve :", "tgt_summary": null, "id": 402686}
{"src_title": "Amaranthaceae", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Caractéristiques générales.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Appareil végétatif.", "content": "La plupart des espèces d' \"Amaranthaceae\" sont des plantes herbacées annuelles ou vivaces ou des sous-arbrisseaux, certaines sont des arbustes ; très peu d'espèces sont des lianes ou des arbres. Certaines espèces sont succulentes. De nombreuses espèces ont des tiges aux nœuds épaissis. Le bois de la tige chez les espèces vivaces a une croissance secondaire typiquement « anormale ». C'est seulement chez la sous-famille des \"Polycnemoideae\" que la croissance secondaire est normale. Les feuilles sont généralement alternes, parfois opposées. Elles n'ont pas de stipules. Les feuilles simples sont plates ou cylindriques, leur forme est extrêmement variable, aux bords entiers ou dentés. Chez certaines espèces, les feuilles sont réduites à des écailles minuscules. Dans la plupart des cas, on ne trouve pas d'accumulations de feuilles basales ou terminales.", "section_level": 2}, {"title": "Appareil reproducteur.", "content": "Les fleurs peuvent être solitaires ou groupées en cymes, épis ou panicules, et typiquement parfaites (bisexuées) et actinomorphes. Certaines espèces ont des fleurs unisexuées. Les bractées et bractéoles sont herbacées ou scarieuses. Les fleurs sont régulières avec un périanthe herbacé ou scarieux, composé de (1 à) la plupart du temps 5 (rarement 8) tépales, souvent soudés. On compte de 1 à 5 étamines, opposées aux tépales, ou alternées, insérées sur un disque hypogyne, qui peuvent avoir chez certaines espèces des appendices (pseudo-staminodes). Les anthères ont 2 ou 4 sacs polliniques (locules). Chez la tribu des \"Caroxyloneae\", les anthères ont des appendices vésiculaires. Les grains de pollen sont sphériques avec de nombreux pores (pantoporé), le nombre de pores peut aller jusqu'à 250 (chez \"Froelichia)\". Les carpelles, au nombre de 1 à 3 (rarement 6) sont fusionnés en un ovaire supère avec un ovule basal (rarement 2). Les diaspores sont des graines ou des fruits (utricules), le plus souvent le périanthe est persistant et modifié pour fournir un moyen de dispersion du fruit. Parfois, même les bractées et les bractéoles peuvent appartenir à la diaspore. Plus rarement le fruit est une capsule à déhiscence circulaire ou une baie. La graine, horizontale ou verticale, a souvent un tégument épaissi ou ligneux. L'embryon, vert ou blanc, est spiralé (et sans périsperme) ou annulaire (rarement rectiligne).", "section_level": 2}, {"title": "Nombre chromosomique.", "content": "Le nombre chromosomique de base est égal à 8 (plus rarement 6) ou 9 (plus rarement 17).", "section_level": 2}, {"title": "Phytochimie.", "content": "Chez les \"Amaranthaceae\", la présence de pigments bétalaïne est très répandue. Les espèces de l'ex-famille des Chénopodiacées contiennent souvent des isoflavones La recherche phytochimique a permis d'isoler diverses substances telles que des méthylènedioxyflavonols, des saponines, des triterpénoïdes, des ecdystéroïdes, ainsi que des glucides spécifiques des racines.", "section_level": 2}, {"title": "Types de photosynthèse.", "content": "Avec environ 800 espèces qui sont des plantes en C4, les \"Amaranthaceae\" représentent le plus grand groupe ayant ce type de photosynthèse parmi les dicotylédones vraies (1600 espèces en C4). Dans la famille, il existe plusieurs types de photosynthèse en C4, et environ 17 différents types d'anatomie des feuilles sont réalisés. Par conséquent, cette voie de photosynthèse semble avoir été développée indépendamment environ 15 fois au cours de l'évolution de la famille. Les deux tiers des espèces en C4 appartiennent à l'ancienne famille des \"Chenopodiaceae\". La première occurrence de photosynthèse en C4 est datée du début du miocène, il y a environ 24 millions d'années. Mais chez certains groupes, cette voie de photosynthèse a évolué beaucoup plus tard, il y a seulement 6 millions d'années (voire moins). L'origine multiple de la photosynthèse en C4 chez les \"Amaranthaceae\" est considérée comme une réponse évolutive à une pénurie permanente dans l'approvisionnement en eau associée à des températures élevées. Ces espèces plus efficaces pour l'utilisation de l'eau ont eu un avantage sélectif et ont pu se répandre dans des habitats secs ou arides.", "section_level": 2}, {"title": "Taxinomie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste des genres.", "content": "Selon : Selon : Selon : Selon : Selon (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) : Selon :", "section_level": 2}, {"title": "Liste des sous-familles, genres, espèces, sous-espèces, variétés, formes et non-classés.", "content": "Selon :", "section_level": 2}], "src_summary": "Les Amaranthaceae (Amaranthacées) sont une famille de plantes dicotylédones de l'ordre des \"Caryophyllales\". Cette famille comprend plus de 800 espèces réparties en environ 75 genres. Ce sont des arbustes ou des plantes herbacées, des régions tempérées à tropicales, largement répandues.", "tgt_summary": null, "id": 2279428}
{"src_title": "Cage de Faraday", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Principe.", "content": "Telle qu'elle a été étudiée par Michael Faraday lors de ses travaux sur les conducteurs, la \"cage de Faraday\" (c’est-à-dire une enceinte en aluminium conductrice qui est reliée à la terre de façon à maintenir son potentiel fixe) est étanche aux champs électriques (créés par la simple présence d'une différence de potentiel, sans qu'un courant soit nécessaire) et ce, que la source perturbatrice soit à l'intérieur ou à l'extérieur de l'enceinte. Cette structure peut également avoir un effet indirect de protection contre les perturbations d'origine électromagnétique (dues à un courant). On parle alors plutôt de blindage électromagnétique. Pour cet usage, il n'est plus nécessaire que la structure soit reliée à la terre mais l'efficacité est fortement influencée par la fréquence de la perturbation, la conductivité et la perméabilité magnétique du matériau.", "section_level": 1}, {"title": "Constitution.", "content": "L’enceinte métallique doit en principe être fermée de chaque côté. Mais elle peut aussi être constituée de grillage ajouré. Un grillage avec une maille de quelques centimètres agit comme un miroir sur une onde décimétrique, comme cela est utilisé dans les miroirs primaires des radiotélescopes (Effelsberg, Nançay). Plus la fréquence de l'onde est élevée (donc plus sa longueur d'onde est courte), plus la maille doit être petite.", "section_level": 1}, {"title": "Constitution de cage industrielle.", "content": "Les performances et le coût d'une cage tiennent pour l'essentiel dans ses accessoires : portes, fenêtres, passages pour la ventilation (nid d'abeilles), et les fluides (coupe ondes). Les conducteurs pénétrant et sortant de la cage doivent être munis de filtres radioélectriques sinon, les conducteurs se comportent comme des antennes et diminuent très fortement les performances globales de la cage. Il existe trois techniques principales de réalisation des cages de Faraday industrielles : Dans les trois techniques principales, il est possible d'y adjoindre des fenêtres. Néanmoins les fenêtres ont une efficacité limitée (environ ) faisant chuter les performances globales de la cage de Faraday. C'est pourquoi dans de nombreuses applications pour préserver le niveau de blindage global de la cage, on installe des caméras vidéo blindées.", "section_level": 1}], "src_summary": "Une cage de Faraday est une enceinte utilisée pour protéger des nuisances électriques et subsidiairement électromagnétiques extérieures ou inversement afin d'empêcher un appareillage de polluer son environnement.", "tgt_summary": null, "id": 1414737}
{"src_title": "Gordien III", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Issu d'une famille sénatoriale provenant d'Asie Mineure, il est le neveu de Gordien II et le petit-fils de Gordien, tous deux acclamés empereurs en 238 à la suite d'une révolte fiscale en Afrique proconsulaire. Après l'écrasement de cette révolte à Carthage par le légat de Numidie, ce sont deux sénateurs, Maxime Pupien et Balbin, qui succèdent à ces derniers à Rome pour faire face à Maximin I le Thrace qui commence à faire mouvement vers l'Italie depuis le Danube avec ses troupes d'élite. Le peuple à Rome demande que Gordien III leur soit adjoint, ce dernier est donc fait César par les deux empereurs le 22 avril. Aussi, lorsque dans l'été 238, les prétoriens éliminent Pupien et Balbin, ils font reconnaître Gordien comme empereur. La date exacte de proclamation est l'objet de plusieurs propositions : 29 juillet, le 6 ou 7 juin comme seul Auguste pour Xavier Loriot, avant le 27 mai selon une inscription syrienne étudiée par Maurice Sartre. La date traditionnellement retenue est cependant le. Dans un premier temps, Gordien III règne sous la direction de sa parenté et de sénateurs proches, notamment du fait de son jeune âge (il a 13 ans en 238). La première année de son règne est très mal connue, mais on sait qu'il fait damner la mémoire de Pupien et Balbin. En 240, après avoir licencié la \"Legio III Augusta\" qui avait maté la révolte de ses parents à Carthage, il fait face à une nouvelle révolte en Afrique, celle du proconsul Sabinianus. La dissolution d'une des dernières légions africaines, ajoutée aux risques d'attaques de nomades du sud, furent les deux ingrédients déterminants de cette usurpation. Toujours préoccupé par la situation danubienne puisque la Mésie inférieure a été envahie par les Goths, il conclut un traité assez inégal avec ces derniers, en l'échange d'un hommage annuel et de la reddition par Rome de prisonniers. En 241, il tombe sous la coupe de Timésithée dont il épouse la fille Furia Sabinia Tranquillina. De rang équestre et ancien gouverneur, Timésithée devint ainsi préfet du prétoire. Il tente vainement de calmer l'agitation populaire à Rome, mais l'inflation due aux dévaluations monétaires ne cesse d'engendrer de lourds problèmes économiques et fiscaux. En Orient, le souverain sassanide Sapor envahit la province de Mésopotamie et s'attaque à la Syrie. En réponse, Gordien organise une immense expédition pour le contrer, ouvrant symboliquement les portes du temple de Janus avant son départ. En passant près du Danube, l'expédition rétablit l'ordre sur la frontière. Il repousse dans un premier temps les Perses, notamment à la bataille de Rhesaina, qui permet à Timésithée de récupérer Carrhes, Hatra, et Nisibis. Toutefois, Timésithée meurt, dans des conditions mal éclaircies, peu après cette bataille en 243. Gordien nomme alors deux nouveaux préfets du prétoire : Caius Julius Priscus et le futur Philippe l'Arabe. En février 244, les Perses mènent une immense contre-offensive contre l'armée romaine, stoppée à Ctésiphon. Les deux forces se rencontrent à Misiche, aujourd'hui Al-Anbar près de Falludja. Gordien est mortellement blessé pendant la bataille, décède peu après, et une grande partie de l'armée romaine est anéantie ou capturée. On a longtemps cru qu'il avait été assassiné à la suite de cette défaite par son préfet du prétoire Philippe, son successeur contraint par Sapor de payer la rançon des prisonniers. Toujours est-il que Philippe lui voue un mausolée pour montrer sa fidélité, avant de lui faire conférer l'apothéose.", "section_level": 1}], "src_summary": "Gordien III (\"Marcus Antonius Gordianus Pius\") ( - ) est empereur romain de 238 à 244, pendant la période dite de l'« Anarchie militaire ».", "tgt_summary": null, "id": 403465}
{"src_title": "Canton de Glaris", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Au, Glaris appartient à l'abbaye de Säckingen, représentée par un mayor. La souveraineté est exercée d'abord par les Lenzbourg, puis le comte palatin Othon de Bourgogne, auquel succèdent les Kibourg et finalement les Habsbourg. Glaris obtient l'immédiateté impériale en 1415. Le canton reste neutre lors des guerres de Kappel. Entre 1798 et 1803, le territoire de Glaris fait partie du canton de Linth.", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "Le canton de Glaris est dominé par la vallée de la Linth et s’étend jusqu’au lac de Walenstadt, au nord-ouest jusque Bilten et au nord-est jusqu’au col de Kerenzerberg. La majeure partie de la région est montagneuse et d’importants dénivelés caractérisent le paysage, du fond plat de la vallée à environ d’altitude jusqu’au point culminant du canton qu’est le Tödi à. Ces différences de relief déterminent également le climat. Au sud du lac de Walenstadt règne un climat tempéré avec une végétation spécifique du sud de l’Europe lorsqu’aux sommets du massif glaciaire sévissent les rudes conditions météorologiques des hautes alpes. Les températures du canton sont de plus sous l’influence du Foehn qui, soufflant au travers de la vallée, fait parfois monter les températures à des niveaux records. Les montagnes enclavent le canton et la vallée ne s’ouvre que vers le nord. La superficie du canton d’environ 685 km2 correspond approximativement au bassin versant de la Linth. Les imposants travaux de correction de la Linth débutés en 1807 inscrivent dans le paysage la marque de l’intervention des hommes. Avant cette correction, la Linth s’écoulait nonchalamment vers le lac de Zurich formant des zones de plus en plus marécageuses. La vallée Sernftal nommée aussi Kleintal est la seule vallée latérale occupée par des villages. La vallée de Klöntal est la vallée latérale la plus étendue et est, comme Carl Spitteler le vantait, avec son lac « si belle comme aucun rêve ne le laisserait deviner ».", "section_level": 1}, {"title": "Organisation politique.", "content": "Glaris est l'un des deux cantons suisses (avec Appenzell Rhodes-Intérieures) à maintenir la \"Landsgemeinde\", réunion annuelle des membres de l'assemblée primaire des citoyens afin de voter les modifications de lois proposées par le Conseil d'État et les différentes commissions. Depuis la Landsgemeinde du 6 mai 2007, Glaris est le premier canton suisse à introduire le vote dès 16 ans au niveau cantonal.", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "Parmi les objets culturels typiques, on trouve le Foulard glaronnais et pour les mets culinaires le Schabziger.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Population.", "content": "Le canton de Glaris compte (Glaron(n)ais, Glaron(n)aises) en 2007, soit 0,5 % de la population totale de la Suisse ; parmi eux, (19,1 %) sont étrangers. Seuls trois cantons sont moins peuplés (Appenzell Rhodes-Intérieures, Obwald et Uri). La densité de population atteint, nettement inférieure à la moyenne suisse.", "section_level": 2}, {"title": "Religion.", "content": "Un peu moins de la moitié de la population du canton revendique l'appartenance au protestantisme, un peu plus du tiers au catholicisme romain. Le tableau suivant détaille la population du canton suivant la religion, en 2000 : Note : les intitulés des religions sont ceux donnés par l'Office fédéral de la statistique ; les protestants comprennent les communautés néo-apostoliques et les témoins de Jéhovah ; la catégorie « Autres » inclut les personnes ne se prononçant pas.", "section_level": 2}, {"title": "Langues.", "content": "La langue officielle du canton est l'allemand. Le tableau suivant détaille la langue principale des habitants du canton en 2000 :", "section_level": 2}, {"title": "Communes.", "content": "Le canton de Glaris n'est pas divisé en districts. À la suite d'une votation populaire de 2006, le nombre de communes a été réduit de vingt-cinq à trois au :", "section_level": 1}, {"title": "Blason.", "content": "Le blason du canton de Glaris est le seul blason de Suisse représentant un personnage : Saint Fridolin avec la bible sous le bras et son bâton de prédicateur. La légende veut que Saint Fridolin ait été un moine évangélisateur irlandais du début du qui convertit Glaris au christianisme. Dans les représentations ecclésiastiques, il est accompagné d’un squelette. La légende dit que Saint Fridolin reçu en cadeau une grande partie du pays de Glaris au décès du riche Ursus, mais que son frère Landolf refusa de voir l'héritage paternel ainsi cédé. Lors du procès, Ursus apparut à son frère Landolf qui fut si épouvanté et honteux qu’il offrit sa part de Glaris à Saint Fridolin. De cette façon, Glaris devint propriété du Monastère de Säckingen en Allemagne du sud et Saint Fridolin, le Saint patron protecteur des captations d'héritage. Le culte de Saint Fridolin reprit de la vigueur après la bataille de Naefels (1388), où les Glaronnais l'emportèrent en combattant sous la bannière de Fridolin.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le canton de Glaris (GL, en allemand : \"\" ; en italien : \"Canton Glarona\" ; en romanche : \"Chantun Glaruna\") est un canton de Suisse, dont le chef-lieu est Glaris.", "tgt_summary": null, "id": 1306724}
{"src_title": "Planète géante gazeuse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Terminologie.", "content": "En 1952, l'écrivain de science-fiction James Blish forgea le nom de « géante gazeuse », utilisé pour faire référence aux grosses planètes non telluriques du système solaire. Le nom de cette classe était alors synonyme de « planète géante ». Cependant, à la fin des années 1940, il devint clair que la composition d'Uranus et Neptune est très différente de celle de Jupiter et Saturne. Elles sont essentiellement constituées de composés plus lourds que l'hydrogène et l'hélium et constituent à ce titre un groupe distinct de planètes géantes. Étant donné que, lors de leur formation, Uranus et Neptune ont incorporé des matériaux sous forme de glaces ou de gaz piégé dans de la glace d'eau, et que ces planètes sont ainsi composées d’éléments volatils plus lourds que l’hydrogène et l’hélium et qu’on appelle, en planétologie, des \"glaces\", le nom de « géante de glaces » fut utilisé. L'usage le plus ancien connu de « géante de glaces » (\"ice giant\" en VO en anglais) est vers 1978 et le terme devint d'usage courant dans les années 1980.", "section_level": 1}, {"title": "Structure / composition.", "content": "Jupiter et Saturne sont constituées principalement d’hydrogène et d’hélium, les éléments plus lourds ne représentant qu’entre 3 et 13 % de leur masse. Leur structure interne serait formée par une couche externe d’hydrogène moléculaire gazeux, lequel deviendrait liquide avec la profondeur, surmontant une couche d’hydrogène métallique liquide entourant probablement un noyau de roches et de glaces. La couche extérieure, autrement dit l’atmosphère, est caractérisée par la présence de plusieurs bandes nuageuses composées notamment d’eau et d’ammoniac. La couche d’hydrogène métallique représente le « corps » de ces planètes, et le nom de métallique provient du fait qu’elle se situe dans une zone où la pression est telle que l’hydrogène se comporte comme un conducteur électrique. Le noyau central consisterait pour sa part en un mélange d’éléments plus lourds (notamment rocheux ou métalliques) à des températures () et des pressions telles que leurs propriétés sont peu connues.", "section_level": 1}, {"title": "Sous-classes.", "content": "Selon leur température de surface, les géantes gazeuses sont subdivisées (des plus chaudes aux plus froides) en Jupiter très chauds, Jupiter chauds, Jupiter tempérés et Jupiter froids. La température varie fortement, avec une moyenne d'environ -110 C°. Les planètes géantes gazeuses les plus massives sont appelées super-Jupiter, ou planètes superjoviennes, alors que celles plus petites que Jupiter et Saturne peuvent être nommées sous-Jupiter ou planètes subjoviennes. Il existerait des planètes de ce type particulièrement riches en hélium, voire composées presque exclusivement de ce gaz : on parle alors de planètes d'hélium.", "section_level": 1}, {"title": "Notes et références.", "content": "[[Catégorie:Type de planètes]", "section_level": 1}], "src_summary": "Une planète géante gazeuse (abrégée en géante gazeuse en l’absence d’ambiguïté), également nommée planète jovienne voire géante jovienne en référence à Jupiter, est une planète géante composée essentiellement d’hydrogène et d’hélium. Les géantes gazeuses ne sont en fait constituées de gaz que sur une certaine épaisseur, en dessous leur matière est liquide ou solide.", "tgt_summary": null, "id": 2356423}
{"src_title": "Glucagon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Découverte.", "content": "L'existence du glucagon est postulée pour la première fois en 1923 par Charles Kimball et John Murlin, à l'université de Rochester. Mais ce n'est que trente ans plus tard, en 1953, qu'Alfred Staub et ses collaborateurs parviennent à l'isoler et à décrire sa séquence en acides aminés. Il faut encore patienter jusque dans les années 1970 pour que soit parfaitement établi le rôle du glucagon en ce qui concerne la physiologie et la pathologie.", "section_level": 1}, {"title": "Structure et production.", "content": "Du point de vue physiologique, le glucagon est une hormone et, du point de vue chimique, c'est un polypeptide. On parle donc d'hormone peptidique. Dans l'espèce humaine, il est composé de vingt-neuf acides aminés organisés selon la séquence suivante : Il pèse, ce qui est relativement faible. Il est sécrété par les cellules α situées à la périphérie des îlots de Langerhans, dans le pancréas. Il n'est produit par ces cellules que lorsque le taux de glucose dans le sang, également appelé glycémie, vient à fléchir de manière significative.", "section_level": 1}, {"title": "Actions.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Action sur la glycémie.", "content": "L'action du glucagon tend à ramener la glycémie vers sa valeur physiologique en utilisant ses propriétés hyperglycémiantes. Le glucagon a pour cible les cellules hépatiques (surtout), les adipocytes et les cellules musculaires. L'hormone rejoint le foie par les vaisseaux sanguins et gagne les récepteurs spécifiques des cellules hépatiques pour transmettre son « message ». Il induit la glycogénolyse du foie. Le glucose ainsi obtenu est libéré dans le sang et la glycémie est corrigée.", "section_level": 2}, {"title": "Action sur le métabolisme lipidique.", "content": "Le glucagon et l'adrénaline favorisent l'hydrolyse des triglycérides en libérant du glycérol et des acides gras.", "section_level": 2}, {"title": "Autres actions.", "content": "D'autres propriétés du glucagon sont en cours de caractérisation. Il stimule la sécrétion de l'insuline (laquelle est pourtant son antagoniste), via la voie de l'AMPc. Le glucagon semble avoir un rôle important dans le métabolisme des acides aminés : il favorise l'élimination des déchets azotés de la néoglucogenèse à partir des acides aminés, en activant le cycle de l'urée puis la clairance rénale de l'urée par augmentation du débit de filtration glomérulaire. De fait, les acides aminés semblent avoir un rôle majeur dans la régulation de la sécrétion du glucagon. Le glucagon a aussi des effets cérébraux : augmente la satiété, augmente la dépense énergétique, et paradoxalement la perfusion de glucagon dans l'hypothalamus ventro-médian inhibe la production de glucose par le foie.", "section_level": 2}, {"title": "Analogue du glucagon-like peptide-1.", "content": "Les analogues du Glucagon-Like Peptide-1 sont des médicaments visant à imiter l'action des incrétines, à savoir augmenter la sécrétion endogène d'insuline et diminuer la sécrétion de glucagon. Leur action thérapeutique réside dans le fait que l'exenatide, le liraglutide et le dulaglutide ne sont pas dégradés aussi rapidement par la dipeptidylpeptidase-4 que le Glucagon-Like Peptide-1 physiologique. De ce fait, l'action hypoglycémiante est prolongée.", "section_level": 1}, {"title": "Divers.", "content": "Le glucagon fait partie de la liste des médicaments essentiels de l'Organisation mondiale de la santé (liste mise à jour en ).", "section_level": 1}], "src_summary": "Le glucagon est une hormone hyperglycémiante (qui provoque une augmentation de la quantité de glucose dans le sang) sécrétée par les cellules α2 (ou cellules A) des îlots de Langerhans du pancréas, et qui agit principalement sur le foie en provoquant une glycogénolyse. Il possède des propriétés antagonistes de l'insuline, qui est hypoglycémiante.", "tgt_summary": null, "id": 1438318}
{"src_title": "Holmium", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Caractéristiques.", "content": "Il possède le moment magnétique le plus élevé de tous les éléments : ce qui permet de l'utiliser pour concentrer les flux magnétiques. Le magnéton de Bohr \"μ\" est une unité de référence, correspondant à (= J/(Wb/m) = A·m). Parmi les éléments de terres rares c'est l'un des seuls à être vraiment rare... Son prix est d'environ par kg.", "section_level": 1}, {"title": "Isotopes.", "content": "L'holmium ne possède qu'un isotope stable, Ho. Parmi ses radioisotopes, celui de plus longue demi-vie est Ho, de demi-vie égale à. Tous les autres ont des demi-vies inférieures à deux jours dans leur état stable (l'isomère Ho a cependant une demi-vie d'environ ).", "section_level": 2}, {"title": "Découverte.", "content": "En 1789, le chimiste finlandais Johan Gadolin identifie un nouvel oxyde (ou « terre ») dans un échantillon d'ytterbite (rebaptisée plus tard « gadolinite » en son honneur). Cette nouvelle roche avait été découverte deux ans auparavant par le lieutenant Carl Axel Arrhenius près du village d'Ytterby en Suède. Ces travaux sont confirmés en 1797 par Anders Gustaf Ekeberg qui baptise le nouvel oxyde \"yttria\". Près d'un demi-siècle plus tard, le Suédois Carl Gustav Mosander parvient à isoler trois composés distincts à partir de l\"'yttria\" grâce à de nouveaux procédés de cristallisation fractionnée. Il décide de conserver le terme \"yttria\" pour la fraction incolore (oxyde d'yttrium pur) et nomme la fraction jaune \"erbia\" et la fraction rose \"terbia\", toujours en rappel du village d'Ytterby. Pour d'obscures raisons, les successeurs de Mosander intervertiront ces deux termes. C'est ainsi que \"erbia\" (l'erbine) finit par désigner l'oxyde d'erbium (rose) et \"terbia\" (la terbine) l'oxyde de terbium (jaune). En 1878, le chimiste suisse Marc Delafontaine croit découvrir dans la samarskite un nouvel élément qu'il nomme philippium (symbole Pp), en l'honneur de son bienfaiteur Philippe Plantamour. Par ailleurs, ses recherches sur l\"'yttria\" issue de la gadolinite sont analysées par son compatriote Jacques-Louis Soret qui y confirme la présence d'un quatrième oxyde, aux côtés de l'erbine et de la terbine. Il lui donne provisoirement le nom de « terre X ». Parallèlement, Jean Charles Galissard de Marignac découvre à Genève que l'erbine n'est pas homogène et il parvient à en extraire un nouvel élément, qu'il nomme ytterbium. À Uppsala, Per Thodor Cleve décide de concentrer ses recherches sur les sels d'erbium restant après cette séparation. En 1879, il obtient trois fractions distinctes qu'il soumet à un examen spectroscopique. L'une correspond bien à l'erbium, mais les deux autres sont inconnues. En l'honneur de son pays, Cleve propose de les nommer holmium, d'après le nom latin de Stockholm, et thulium, d'après le nom légendaire de la Scandinavie. En observant le spectre obtenu par Cleve pour l'holmium, Soret réalise qu'il correspond parfaitement à celui de sa « terre X », mais accepte en 1880 le nom choisi par le chimiste suédois. Il est probable que le philippium de Delafontaine était également de l'holmium impur et les trois scientifiques sont donc crédités de la découverte de cet élément. Quelques années plus tard, en 1886, Paul Émile Lecoq de Boisbaudran découvre que l'holmium de Cleve n'est pas homogène. Après un long processus de séparation, il en isole un nouvel élément, baptisé dysprosium en raison des difficultés rencontrées dans ce processus (du grec « difficile à obtenir »). L'oxyde d'holmium pur (jaune) est obtenu par le chimiste suédois Otto Holmberg en 1911.", "section_level": 1}, {"title": "Applications.", "content": "Peu d'applications spécifiques malgré des caractéristiques magnétiques inhabituelles.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'holmium est l'élément chimique de numéro atomique 67, de symbole Ho. L'holmium est un métal du groupe des terres rares. Comme les autres lanthanides, il est malléable et ductile à température ambiante, s'oxyde lentement dans l'air sec mais rapidement dans l'air humide.", "tgt_summary": null, "id": 1807404}
{"src_title": "Cogue", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Construction.", "content": "Le cogue se caractérise par une coque dont le fond est plat et à franc-bord vers le milieu avec un relèvement progressif accompagné d'un recouvrement des virures vers l'étrave et l'étambot. Le bordé latéral est entièrement construit à clin, souvent depuis la lisse de bouchain, avec des rivets à double tête pour assembler les virures. La quille, ou pour mieux dire la lisse de quille, n'était qu'un peu plus épaisse que la virure de galbord adjacente et ne comportait pas de râblure. L'étrave comme l'étambot, rectilignes et relativement longs, étaient fixés à la quille par l'intermédiaire d'un massif. Les virures de fond s'aboutaient dans une râblure des massifs et de la quille et l'étambot, tandis que les virures supérieures étaient clouées sur les faces externes de l'étrave et l'étambot. Le calfatage consistait le plus souvent en mousse goudronnée insérée au maillet dans une rainure courbe, recouverte d'une latte de bois, et maintenue par des agrafes de métal, appelées en néerlandais \"sintels\". Enfin, la structure de la cogue intégrait un gouvernail d'étambot suspendu, une innovation typique des ateliers du nord de l'Europe. Les cogues étaient initialement des bateaux creux sur lesquels on pouvait ramer sur de courtes distances. Au elles furent équipées d'un pont.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Les cogues sont mentionnés pour la première fois en 948 à Muiden près d'Amsterdam. La conception de ces premiers cogues doit beaucoup au \"knörr\" viking (drakkar), qui était alors le principal navire commercial en Europe du Nord, et qui utilisait très certainement un aviron de direction, car rien n'indique la présence d'un gouvernail d'étambot en Europe avant 1240. Selon les témoignages archéologiques, les premières évolutions vers le cogue médiévale nous transportent sur les côtes de Frise et le Jutland occidental, lieu de naissance possible de ce navire qui n'est alors qu'un bon caboteur. L’évolution du cogue en un véritable cargo de mer résulte non seulement de l’intensification des échanges commerciaux entre l’ouest et l’est de la mer Baltique, mais également de l’envasement de l’embouchure occidentale du Limfjord : pendant des siècles, en effet, le Limfjord, au nord du Jutland, offrait le seul passage protégé des tempêtes entre la mer du Nord et la mer Baltique. Seulement, par ses conditions géographiques peu communes et la force des courants marins, ce passage s'était graduellement encombré de sable, de sorte qu’au, il était devenu impraticable : les bateaux, de plus en plus massifs, ne pouvaient plus être halés à travers les bancs de sable. D’un autre côté, la circumnavigation du Jutland supposait le franchissement du dangereux cap du Skagerrak pour atteindre la Baltique. Les armateurs réagirent en modifiant largement la structure traditionnelle de leurs cogues : on le constate à l’analyse des épaves les plus anciennes, comme celles de Kollerup, de Skagen et de Kolding. Le besoin en bateaux spacieux et relativement peu coûteux a ainsi mené au développement du premier cargo polyvalent de la Ligue Hanséatique : le cogue. Ce nouveau type de vaisseau, avec ses améliorations, n’était plus le simple caboteur des côtes de Frise mais un cargo hauturier robuste, qui pouvait croiser même dans les passes les plus périlleuses. Des gaillards de proue et de poupe furent rapportés pour protéger les cargaisons des pirates, puis pour convertir ces navires en vaisseaux de guerre, comme ce fut le cas à la bataille de l'Écluse. Vers le, le cogue atteignit ses limites structurelles, liées à la résistance limitée des constructions à clin. Le développement des échanges en Mer du Nord et les besoins d'accroissement de la cale, appelaient à nouveau à un changement de conception dans les arsenaux. Or il se trouve que la solution technique, la Construction à carvel ou à « membrure première », était déjà connue des charpentiers de marine : encore fallait-il la transposer d'un type de navire à un autre. Lors des croisades ( et ), en effet, certains cogues avaient dû traverser la Méditerranée ; ils mesuraient alors trente mètres de longueur, huit mètres de largeur, portaient deux mâts et jusqu'à six voiles. Ils s'étaient perfectionnées par l'incorporation non systématique d'éléments traditionnels en usage en Méditerranée. À long terme, ces modifications ponctuelles devaient bouleverser l'architecture des cogues. Quoiqu'il n'y ait aucune preuve que les caraques soient issues des cogues, il est clair que les et ont été témoins d'un transfert technologique intense entre les deux systèmes de bordage et de gréement. D'une manière générale, la transition des cogues aux caraques n'a été ni soudaine, ni même très directe. Selon quelques interprétations, ces deux types de navire ont coexisté pendant plusieurs siècles en suivant diverses lignes d'évolution.", "section_level": 1}], "src_summary": "On désigne par cogue (en vieux saxon \"der Koggen\") un type de bateau utilisé en mer du Nord au cours du Moyen Âge.", "tgt_summary": null, "id": 361068}
{"src_title": "Jardins suspendus de Babylone", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Les données des textes antiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les sources écrites.", "content": "Les jardins suspendus apparaissent dans les textes d'une poignée d'auteurs grecs et d'un Romain. Ils ne manquent pas de poser des difficultés car il s'agit souvent de sources indirectes, des citations d'autres auteurs qui auraient été des témoins directs du monument mais dont les écrits originaux ont disparu. De plus, un autre problème de taille est le fait que les jardins suspendus n'apparaissent pas dans la description de Babylone laissée par Hérodote, qui passe pourtant pour avoir visité la ville et en a laissé un long compte-rendu. En fin de compte, cinq textes retiennent l'attention, et en particulier les deux premiers : Il apparaît ainsi que quelques auteurs semblent à la source des descriptions des jardins suspendus qu'ils auraient vus de leurs propres yeux : Clitarque, Ctésias et Bérose. Si on élimine le dernier pour les raisons évoquées, alors il ne reste plus que les deux auteurs grecs. Mais il a été avancé que Clitarque aurait « inventé » les jardins suspendus à partir d'une exagération de la description des palais royaux de Babylone, tandis que Ctésias n'est pas forcément retenu comme une source possible sur la « merveille ». Dans ce cas, elle n'aurait pas existé et relèverait totalement du mythe. Plusieurs questions ont donc été soulevées sur la crédibilité des auteurs grecs. Ainsi, c'est en remarquant les confusions qui peuvent se produire chez ces derniers entre Babylone et l'Assyrie que repose la théorie localisant les jardins suspendus à Ninive. Pour ceux qui admettent l'existence de l'édifice, ces sources sont souvent imprécises, et ce n'est qu'en les combinant que peut ressortir une image plus précise des édifices pour aider à restituer leur localisation dans la ville et leur aspect. Il faut enfin retenir le fait que les descriptions des auteurs gréco-romains s'intéressent généralement à la ville de Babylone en tant que véritable mégapole antique, et mettent l'emphase sur un autre de ses monuments, à savoir ses murailles dont la taille est mythifiée (22 mètres d'après Diodore et Strabon, 100 mètres d'après Hérodote), autant voire plus que sur les jardins suspendus. Ceux-ci sont certes passés à la postérité comme la « merveille » de Babylone par le succès de la liste de Philon, mais ils n'ont pas spécifiquement retenu l'attention des descriptions antiques de la cité si on en juge par le peu de mentions dont ils font l'objet.", "section_level": 2}, {"title": "L'histoire des jardins.", "content": "Bérose attribue la construction des jardins suspendus à Nabuchodonosor II (604-562 av J.-C.). Il aurait fait construire cet édifice pour son épouse, originaire de Médie, pays montagneux de l'Iran occidental, pour soigner sa nostalgie de son pays natal et de sa verdure, qui contrastait avec le relief plat et le climat aride de Babylone. Un autre passage de Bérose indique le nom de la reine, Amytis, que Nabuchodonosor a épousée à la suite de l'alliance entre son père Nabopolassar et le roi des Mèdes Cyaxare au moment de la destruction de l'Assyrie. Cette histoire romantique est rapportée de manière abrégée (sans mention du nom du roi) dans les descriptions de Diodore et Quinte-Curce. Si les jardins ont bien existé, il est logique de situer leur construction durant le règne de Nabuchodonosor, qui voit la réalisation de travaux de construction majeurs à Babylone, notamment la réfection des palais et des temples, mais aussi des murailles et un rehaussement général d'une partie de la ville face à la montée de la nappe phréatique. Mais on en revient au problème récurrent sur les jardins suspendus : Nabuchodonosor n'en parle dans aucune des nombreuses inscriptions de fondation qu'il a laissé pour commémorer ses chantiers.", "section_level": 2}, {"title": "Descriptions des jardins.", "content": "Les descriptions des jardins suspendus, une fois comparées, ne sont pas toujours cohérentes même si certaines informations sont concordantes, d'autant plus que l'interprétation de leur vocabulaire pose parfois problème. Même si les récits reposent beaucoup sur des sources originales identiques, il y a quelques divergences. La localisation des édifices est plus ou moins précise, mais il est manifeste qu'ils sont dans un secteur palatial, décrit comme une citadelle, ce qui correspond bien au secteur du Kasr du site de Babylone, d'autant plus que Diodore et Strabon ajoutent la proximité de l'Euphrate. Les descriptions plus ou moins détaillées des édifices sont moins concordantes, au-delà du dénominateur commun qui est la présence d'arbres plantés en hauteur. D'après l'analyse des descriptions de Diodore, Strabon et Quinte Curce, il ressort que les jardins auraient au sol la forme d'un carré d'environ de côté. Diodore et Quinte Curce se rejoignent pour décrire un ouvrage aux murs épais propres à supporter le poids des jardins. Dans la description de Strabon, les piliers qui supportent l'édifice se rejoignent par des arcades voûtées. L'édifice est selon lui construit avant tout en briques, tandis que pour les autres auteurs la pierre occupe une place importante, ce qui est peu en accord avec les traditions architecturales babyloniennes. L'élévation des jardins se ferait avec plusieurs terrasses, peut-être en escalier. Diodore décrit un procédé complexe associant plusieurs couches de pierre, roseau, bitume et plomb mis au point pour éviter que l'humidité de la terre constituant la couche supérieure du sol des jardins ne se répande plus bas. Sa description des galeries supportant les jardins est cependant moins claire. L'acheminement de l'eau vers les jardins en hauteur est un autre point intéressant des récits. Philon, le plus intéressé par les aspects techniques de l'édifice, décrit longuement le système des canaux servant à irriguer le parc. Strabon reste le seul à décrire clairement le moyen par lequel l'eau est élevée, à savoir une vis d'Archimède, actionnée par des humains, qui semble se retrouver dans l'évocation d'un système de conduits et de spirales chez Philon. Suivant Strabon et Diodore, l'eau provient de l'Euphrate. Cela servirait à faire vivre des jardins luxuriants, où sont plantés de grands arbres d'espèces très variées. Malgré des descriptions plus réalistes, c'est l'image féerique de Philon dans son ouvrage \" qui reste ancrée dans les mémoires : « Le jardin qu'on appelle suspendu, parce qu'il est planté au-dessus du sol, est cultivé en l'air ; et les racines des arbres font comme un toit, tout en haut, au-dessus de la terre ».", "section_level": 2}, {"title": "Visions d'artistes et de savants européens avant les fouilles de Babylone.", "content": "Héritiers de la tradition littéraire gréco-romaine, plusieurs artistes et savants de l'Europe ont été inspirés par les récits relatifs à Babylone, mais ont été beaucoup plus marqués par le mythe de la Tour de Babel venant de la Genèse que par les descriptions des Jardins suspendus. Du reste, comme dans les textes antiques ce monument n'apparaît qu'au sein d'une description de la ville de Babylone qui est la véritable merveille qui intéresse les artistes. Ses murailles sont également perçues comme une merveille. Les représentations des jardins sont de ce fait peu nombreuses, et jamais isolées. À l'époque moderne, ils figurent dans les représentations de Babylone par l'artiste hollandais Maarten van Heemskerck () et par le savant allemand Athanasius Kircher (), largement inspirées de certaines descriptions d'auteurs antiques pour l'aspect général de l'édifice, reprennent cependant des formes architecturales de leur temps, notamment le baroque pour le second. En 1814, dans son ouvrage \"L’art de bâtir\", l'architecte français Jean-Baptiste Rondelet cherche à donner une représentation plus documentée et réaliste de l'édifice, appuyée sur l'analyse de quelques fragments de briques ramenés de sites de Babylonie, ce qui lui permet de proposer une tentative de reconstitution qui s'approche de celles des archéologues du siècle suivant. Après la redécouverte des premiers sites archéologiques mésopotamiens à partir du milieu du, les artistes peuvent proposer des représentations de Babylone et de ses monuments inspirées par les publications scientifiques, mais comme pendant longtemps ils ne disposent que de sources artistiques et architecturales assyriennes ce qu'ils proposent est peu en accord avec ce que vont révéler les fouilles de Babylone, qui permettent alors des discussions sur les Jardins suspendus appuyées sur de la documentation provenant de leur site supposé, menées par des spécialistes du sujet.", "section_level": 1}, {"title": "Les fouilles et les recherches récentes : une localisation débattue.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "À Babylone : des jardins introuvables?", "content": "Les jardins suspendus de Babylone n'ont jamais pu être identifiés avec certitude sur le site. Aucun texte babylonien ne les évoque, si l'on excepte le cas de Bérose. Il est frappant qu'aucune inscription de fondation de Nabuchodonosor II ne mentionne cet édifice, alors que les autres édifices majeurs de Babylone évoqués dans les sources classiques sont attestés dans les textes cunéiformes. Ce fait a pu être utilisé pour justifier un scepticisme quant à l'existence réelle de ces jardins, voire une négation de leur existence. Pour autant, il est erroné de dire que l'archéologie a proposé des localisations possibles sur place. Du fait de la nature des ruines de Babylone, une telle construction ne peut avoir survécu aux outrages du temps car les parties hautes des bâtiments ont disparu depuis l'Antiquité. En revanche, les analyses des données des fouilles du site combinées à celles des sources antiques, qui sont plus crédibles qu'on ne le suppose parfois, permettent de proposer plusieurs emplacements possibles pour les jardins suspendus de Babylone. Le premier à avoir proposé une localisation argumentée par des données de fouilles est Robert Koldewey, le directeur des campagnes allemandes qui ont dégagé les principaux bâtiments de Babylone lors d'une série de campagnes archéologiques à Babylone entamée en 1899. Selon lui, les jardins suspendus étaient localisés dans une construction du Palais sud, le bâtiment voûté, situé au nord-est de l'édifice près du mur d'enceinte intérieur. Cette identification s'appuie sur la présence de 14 chambres voûtées, de murs épais pouvant supporter une construction lourde, ainsi que de trois puits juxtaposés ayant pu servir pour une machine hydraulique importante alimentant les jardins. Cette identification est désormais rejetée, cet édifice étant plutôt identifié comme un magasin ou une sorte de prison sur la base des tablettes qui y ont été retrouvées. Il est trop petit par rapport aux descriptions antiques, trop éloigné de l'Euphrate, et situé dans une partie du palais réservée à l'administration ce qui se raccorde mal à sa fonction de jardin d'agrément pour le roi. Le dossier a été relancé plusieurs décennies après par D. Wiseman a proposé à son tour une localisation des jardins suspendus reposant sur une analyse poussée des sources écrites et archéologiques disponibles. Il les situe sur et au nord de la « Forteresse occidentale », bâtiment aux murs épais et de dimensions au sol d'environ 110 ×, construit sur le bord de l'Euphrate au temps de Nabuchodonosor II. Il semble en mesure de supporter une construction sur terrasses, mais Wiseman ne se limite pas à celle-ci, puisqu'il restitue un vaste complexe en amphithéâtre ouvrant sur un parc plat. Elle est ainsi reliée au Palais nord, résidence principale de Nabuchodonosor. Les jardins seraient irrigués par des eaux apportées depuis un vaste réservoir (la « Fortesse orientale »). Cette localisation semble séduire d'autres auteurs (Nagel, Hrouda), mais elle suscite aussi des objections. Selon D. Stevenson, l'emplacement pourrait avoir été recouvert par l'Euphrate à l'époque néo-babylonienne, et sinon exposé aux vents du désert venant du nord. De toute manière le fait qu'il y ait eu de la place disponible pour le parc à l'endroit où il est situé n'est pas prouvé. De plus les jardins ne ressembleraient pas à des jardins surélevés mais plus à un parc du type des paradis perses, la solution pour l'irrigation n'est pas vraiment concluante. Pour Reade, le meilleur emplacement candidat est la seule Forteresse occidentale (en admettant des objections possibles). Pour D. Stevenson, les jardins suspendus étaient un édifice autonome peut-être relié au Palais sud. Il les situe au sud du site des palais, sur les ruines d'un monticule de date inconnue qui n'a pas été fouillé. Reade a également retenu comme candidat potentiel le site de Tell Babil, au nord de Babylone, où se trouvait un palais royal, mais il admet que c'est un candidat peu satisfaisant. Selon lui les meilleures propositions pour la localisation des jardins suspendus voire d'autres jardins royaux ayant pu exister à la même époque restent néanmoins dans les alentours des palais royaux principaux, sur le site du Kasr.", "section_level": 2}, {"title": "Propositions sur l'aspect des jardins et les techniques mises en œuvre.", "content": "Les études de Wiseman, Stevenson et Reade se sont accompagnées de descriptions plus précises de l'aspect des édifices, reposant sur la combinaison des descriptions des auteurs Grecs et Romains et des connaissances sur les techniques de construction et d'irrigation babyloniennes. L'élévation se fait pour les trois auteurs suivant un aspect rappelant celui des ziggurats, à savoir une succession de terrasses superposées en recul les unes par rapport aux autres. Pour Wiseman, les jardins ont l'aspect général d'un amphithéâtre bordé par deux jardins en terrasse au sud et à l'est, descendant vers un jardin au sol. Seule une partie du parc serait suspendue. Pour Reade, les jardins seraient situés sur le seul Fort occidental, plus en accord avec les dimensions données par les auteurs grecs (entre 105 et de côté). L'édifice est fermé sur lui-même, coupé de l'extérieur par des murs alors que les terrasses sont situées plutôt sur deux côtés et se font face descendent vers une esplanade par où se fait l'accès depuis le palais. Pour Stevenson, qui est partisan d'un édifice carré isolé des palais royaux, les jardins suspendus sont constitués de cinq terrasses superposées, descendant sur deux côtés opposés vers l'extérieur et non l'intérieur à la différence des deux autres propositions. Cet auteur, qui a longuement étudié les alternatives de moyens d'élévation de l'eau, est partisan de roues élévatrices à eau et non de vis d'Archimède malgré la description de Strabon, car cette technique n'est pas connue à l'époque de Nabuchodonosor II. Mais une source assyrienne semble décrire un tel procédé, qui aurait donc été possible pour les jardins babyloniens.", "section_level": 2}, {"title": "Des jardins suspendus à Ninive?", "content": "Les tentatives de localisation des jardins suspendus à Babylone ont soulevé des interrogations quant à leur présence sur ce site. La principale proposition contestant la localisation de cette « merveille » dans cette ville est venue de Stéphanie Dalley de l' de l'Université d'Oxford, qui a émis l'hypothèse suivant laquelle ils étaient en fait situés à Ninive, capitale de l'Assyrie, et rivale de Babylone avant que le père de Nabuchodonosor II, Nabopolassar, ne participe à sa destruction avec ses alliés Mèdes. La proposition de Dalley repose notamment sur le fait que certains auteurs grecs classiques confondent Ninive et Babylone (avant tout Ctésias), ce qui rendrait possible une confusion sur la localisation des jardins. De plus, alors que les jardins sont peu mentionnés dans les sources des rois babyloniens, celles de leurs homologues d'Assyrie les mettent souvent en avant, notamment Sennacherib lorsqu'il fait reconstruire et agrandir Ninive quand il l'élève au rang de capitale. Les Assyriens sont passés maîtres dans la confection des jardins d'agrément, et ont pu développer des jardins suspendus alimentés en eau notamment par des chadoufs. Un bas-relief, conservé au British Museum, d'un palais de Ninive représente un jardin avec des arbres poussant apparemment sur une construction supportée par des arches, qu'il est difficile d'identifier, mais qui pourrait représenter une sorte de jardin suspendu (bien qu'il ressemble plus à une sorte d'aqueduc). Dalley propose également de retrouver dans un texte de Sennacherib une mention d'un type de vis d'Archimède (à l'aide d'une métaphore évoquant le stipe du palmier dattier dont les cicatrices dessinent une spirale), qui pourrait servir à élever de l'eau pour arroser des jardins suspendus, ce besoin en eau étant estimé à 300 tonnes par jour. Selon elle, l'identification de jardins suspendus à Ninive invalide celle de ces jardins à Babylone. Pour autant, même s'il existe des indices textuels et artistiques attestant la possibilité de la construction de jardins suspendus à Ninive, ils ne sont pas décisifs. Et le fait qu'il y ait eu des jardins suspendus dans cette ville n'exclut pas la possibilité qu'il y en ait eu à Babylone, d'autant plus que les Babyloniens ont repris plusieurs traditions de la royauté assyrienne.", "section_level": 2}, {"title": "Sources cunéiformes.", "content": "Existence de jardins intra muros dans le palais de Hammurabi à l'époque de la première dynastie de Babylone (), connus par des tablettes exhumées à Mari, dans lesquels le roi de Babylone reçoit les troupes de ses alliés venus lui prêter main-forte : Existence de jardins royaux à l'époque du roi Mérodach-Baladan II (721-713 et 703 av. J.-C.) décrits sur la tablette d'argile BM.46226 : description des plantes qui poussent dans le jardin, sans doute servant pour la table du roi (ail, oignons, poireaux, laitues, concombres, radis, nombreux condiments et aromates).", "section_level": 1}], "src_summary": "Les jardins suspendus de Babylone sont un édifice antique, considéré comme une des Sept Merveilles du monde antique. Ils apparaissent dans les écrits de plusieurs auteurs grecs et romains antiques (Diodore de Sicile, Strabon, Philon d'Alexandrie, etc.), qui s'inspirent tous de sources plus anciennes disparues, dont le prêtre babylonien Bérose. C'est à ce dernier que l'on doit l'histoire de la construction de ces jardins par Nabuchodonosor II afin de rappeler à son épouse, Amytis de Médie, les montagnes boisées de son pays natal.", "tgt_summary": null, "id": 445514}
{"src_title": "Ranunculaceae", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "Le nom de la famille vient du genre'(« petite grenouille »), diminutif du latin'(cf rainette), car plusieurs espèces sont aquatiques et plusieurs autres affectionnent les endroits humides que fréquentent ces amphibiens.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Les \"Ranunculaceae\" sont une famille par enchaînement, montrant plusieurs tendances évolutives, ce qui explique la diversité de l'appareil végétatif (grande variabilité morphologique) et reproducteur, ce dernier montrant plusieurs directions évolutives.", "section_level": 1}, {"title": "Appareil végétatif.", "content": "Ce sont des plantes herbacées (quelques ligneuses, arbustes tel que \"Xanthorhiza\", lianes et plantes grimpantes telles que les Clématite), annuelles ou pérennes, rhizomateuses ou tubéreuses, des régions froides à tropicales, avec un maximum dans les régions tempérées de l'hémisphère Nord. Les feuilles généralement sans stipules (exception : \"Thalictrum\") et à pétioles élargis à la base (feuilles engainantes) montrent toutes les tendances évolutives : simples, entières (\"Caltha\") ou souvent très découpées, parfois composées ; alternes, opposées (plus rarement, comme dans le genre \"Clematis\") ou/et en rosettes basales ; l'hétérophyllie est marquée chez les espèces aquatiques. Chez certaines espèces, le pétiole est transformé en vrille (\"Clematis\") ou ce sont les 3 folioles apicales qui sont réduites à des vrilles (Naravelia). Les renonculacées sont des plantes toxiques de par leur production d'alcaloïdes, d'hétérosides, de lactones telles que la proto-anémonine, principe âcre et irritant qui est une cardiotoxine. Ces composés toxiques constituent une défense chimique contre les herbivores.", "section_level": 2}, {"title": "Appareil reproducteur.", "content": "L'appareil reproducteur montre les directions évolutives suivantes : périanthe non différencié (\"Helleborus\") mais le plus souvent différenciation en sépales et pétales selon deux voies : par sépalisation de l'involucre bractéen (\"Anemone\") ou par pétalisation progressive des nectaires ou des étamines (les pétales chez \"Ranunculus\" sont ainsi appelés feuilles nectarifères) ; gamocarpellie (\"Nigella\") ; apparition de la zygomorphie (\"Aconitum\") ; cyclisation par fragmentation de la spirale (\"Helleborus\") ; évolution vers la superovarie ; réduction progressive du nombre d'étamines et de verticilles d'étamines (en lien avec la zygomorphie et des contraintes spatiales) puis polyandrie secondaire (polystémonie interprétée comme un moyen d'offrir une plus grande quantité de pollen aux pollinisateurs). La fleur est parfois solitaire, comme chez certaines espèces des genres \"Anemone\" et \"Pulsatilla\". Mais en général les fleurs sont groupées en inflorescences variées : généralement terminale (rarement axillaire), elle est de type grappe (\"Aconitum\"), panicule (\"Thalictrum\") ou cyme (\"Helleborus\"). Elle regroupe des fleurs bisexuées spiralo-cycliques dialytépales ou dialypétales, actinomorphes ou zygomorphes (parfois éperonnées), polystémones (souvent avec les stades intermédiaires entre les spirales de nectaires et d'étamines à anthères à déhiscence longitudinale), hypogynes. La pollinisation est entomophile (anémophile chez \"Thalictrum\"). Les carpelles généralement libres sont surmontés de stigmates souvent bilobés, à placentation marginale ou axile. Formule florale : formula_1 Les fruits sont des akènes (\"Ranunculus\", \"Clematis\"), follicule (\"Helleborus\") ou capsule (\"Nigella\"), rarement des baies (Actaea) à dispersion ornithochore. Ils contiennent des graines à albumen oléagineux.", "section_level": 2}, {"title": "Classification APG.", "content": "détermine 5 sous-familles :", "section_level": 1}, {"title": "Liste des genres.", "content": "Les principaux genres sont \"Ranunculus\" (), \"Delphinium\" (), \"Aconitum\" (), \"Clematis\" (), \"Anemone\" (), \"Thalictrum\" (). La flore française est riche d'une vingtaine de genres et environ, avec \"Ranunculus\" (), \"Anemone\" (), \"Aquilegia\" ( d'Ancolies), \"Thalictrum\" ( de Pigamons), \"Delphinium\" (), \"Consolida\" ( de Pieds-d'Alouette), \"Pulsatilla\" (), \"Aconitum\" (), \"Adonis\" (). En France, on peut citer les genres : Dans les jardins des régions tempérées, un grand nombre de variétés ornementales appartiennent à cette famille. Selon, la liste complète des genres est : Selon : Selon : Selon :", "section_level": 1}, {"title": "Record.", "content": "La renoncule des glaciers est une des plantes à fleurs européennes poussant à la plus haute altitude puisqu'elle se rencontre jusqu'à plus de (en Suisse). Avec la brassicacée, Ranunculus lobatus peut être trouvée à de hauteur dans l'Himalaya, la plus haute altitude jamais atteinte par une plante à fleur.", "section_level": 1}], "src_summary": "Ranunculaceae, en français les Ranunculacées ou plus traditionnellement les Renonculacées, sont une famille de plantes qui font partie des Dicotylédones vraies. Celle-ci comprend environ espèces réparties en une soixantaine de genres.", "tgt_summary": null, "id": 795139}
{"src_title": "Métier (activité)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "Dérivé de l'ancien français « \"mestier\" » (), hérité du latin populaire « \"misterium\" » et du latin classique « \"ministerium\" ». Signifie initialement le « \"besoin\" », puis le « \"service\" » ou la « \"fonction\" ».", "section_level": 1}, {"title": "Définition.", "content": "En gestion des ressources humaines, la notion de métier peut être résumée comme l'ensemble des \"savoir-faire\" (ou capacités techniques) acquis, par l'apprentissage ou l'expérience, par l'individu. Selon Guy Le Boterf (en 2000), le métier se définit traditionnellement par quatre grandes caractéristiques : La notion de métier est souvent synonyme de la notion de profession ou d'activité professionnelle.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "À partir du début du, les personnes exerçant un même métier dans les villes alors en développement se sont organisées en communautés de métiers, appelées corporations à la fin de l'Ancien Régime. Les communautés de métier avaient un pouvoir de réglementation très strict en matière d'organisation du travail, de la production, et de la commercialisation, comme en témoigne le \"Livre des métiers\" rédigé en 1268 par Étienne Boileau, prévôt de Paris à la fin du règne de saint Louis. En France, certains abus du système corporatif ont conduit à la suppression des corporations par Turgot en février 1776, suivie rapidement par leur rétablissement en août de la même année, et à leur suppression définitive pendant la Révolution, par le décret d'Allarde des 2 et, puis confirmée par la loi Le Chapelier du. On parle aujourd'hui quelquefois de corps intermédiaires, mais il s'agit d'une notion assez différente, puisque les syndicats regroupent le plus souvent des métiers différents, tout en étant organisés par métiers et par secteurs géographiques. En outre, les syndicats ont essentiellement pour mission de défendre les intérêts des travailleurs, et non de faire respecter la réglementation relative à une profession, dans la mesure où elle existe. Dans ce sens, l'équivalent des communautés de métier du Moyen Âge et de l'époque moderne serait plutôt les ordres professionnels dans les professions réglementées (ordre des médecins, conseil national des barreaux, ordre des pharmaciens, etc.).", "section_level": 1}, {"title": "Types de métiers.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Métiers du secteur « privé ».", "content": "La plupart des personnes n'exercent qu'un seul métier à la fois, celui-ci pouvant être plus ou moins spécialisé. Cependant, en France, plus d'un million de personnes exercent plusieurs métiers en même temps. Le fait de « connaitre un métier » n'implique pas forcément une pratique à titre permanent. Nombre de personnes peuvent avoir un métier mais choisissent - quand elles le peuvent- d'exercer une autre activité. L'exercice d'un métier peut-être épisodique soit par libre choix, soit du fait de l'état du marché du travail : la législation française du travail prévoit l'activité salariée à temps partiel (mi-temps, 1/2 ou 1/4 de temps...) et divers modes d'interruption en dehors des congés annuels (année sabbatique, congé formation...). L'exercice d'un métier bénéficie d'un statut juridique et fiscal : Du fait des promotions, des mutations libres ou contraintes, des changements technologiques, des tensions du marché du travail, davantage de personnes (via la mobilité géographique, sectorielle ou intra-professionnelle) exercent successivement plusieurs métiers tout au long de leur vie professionnelle.", "section_level": 2}, {"title": "Métiers du secteur « public ».", "content": "Dans la fonction publique, le cumul d'activités est interdit ou réglementé. En France, l'exercice d'un métier confère à son titulaire un statut, assorti de protections et d'obligations.
On distingue les métiers de la Fonction publique d'État, les métiers de la Fonction publique Territoriale, les métiers de la Fonction publique Hospitalière.", "section_level": 2}, {"title": "Métiers saisonniers.", "content": "On conviendra de qualifier de saisonniers, les métiers qui sont rythmés par des saisons. c'est le cas de l'hôtellerie balnéaire ou des sports d'hiver.", "section_level": 2}, {"title": "Métiers manuels.", "content": "Les Métiers dits « manuels » font l'objet d'une controverse régulière du fait du constat récurrent que nombre de demandes d'emplois ne trouveraient pas preneur parmi les nationaux, ce qui impliquerait l'emploi d'une main d'œuvre étrangère ou temporaire, voire d'un travail au noir et justifierait -à la limite- le recours à la délocalisation. Les analyses divergent sur les causes de cet état de fait : Le travail manuel nécessite une force physique.", "section_level": 2}, {"title": "Les métiers en vue publique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Efforts de conservation.", "content": "L'art des métiers est en danger de disparition. Des musées, qui expliquent l'art et les connaissances des métiers comme le Musée des métiers de la chaussure, le Musée des métiers de la pierre et de la vie rurale ou le Musée des arts et métiers étaient fondés. Un film démontrant les problèmes des métiers, est Artesanos, qui démontre le danger par la perte des valeurs des métiers et simultané d’une forme de vie traditionnelle.", "section_level": 2}], "src_summary": "Un métier est d'abord l'exercice par une personne d'une activité dans un domaine professionnel, en vue d'une rémunération. Par extension, le métier désigne le degré de maitrise acquis par une personne ou une organisation du fait de la pratique sur une durée suffisante de cette activité (expérience et savoir-faire acquis, voire amélioration des pratiques si ce métier le permet).", "tgt_summary": null, "id": 2330846}
{"src_title": "Union internationale des télécommunications", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "But originel.", "content": "L'UIT se subdivise en trois secteurs principaux : IUT-D (secteur Développement des télécommunications), IUT-R (secteur des Radiocommunications) et IUT-T (secteur de la normalisation des Télécommunications). Les normes internationales produites par l'IUT-T sont appelées des « \"Recommandations\" » (avec une majuscule afin de faire le distinguo avec le sens commun du mot « recommandations »). Elles s'accordent sur les normes à employer pour les systèmes de téléphonie et la transmission de données. Comme l'UIT-T fait partie de l'UIT, qui est une institution spécialisée des Nations unies, ses normes possèdent une portée internationale plus importante que celles de la plupart des autres organismes publiant des normes dans des domaines similaires. De 1960 à la création de l'UIT-T, en 1992, les Recommandations du CCITT ont été présentées tous les quatre ans à des « Assemblées plénières » pour validation, et l'ensemble des Recommandations était publié après chaque Assemblée plénière dans une collection de volumes nommés collectivement par la couleur de leur couverture. Par exemple, il y a eu le Livre Jaune après l'Assemblée de 1980, le Livre Rouge après celle de 1984 et le Livre Bleu en 1988. Ces publications étaient divisées en fascicules de 700 pages, vendus séparément. Le cycle de quatre ans rendait le CCITT lent et très « délibérateur ».", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La réorganisation de l'UIT, des années 1970 aux années 1990.", "content": "Le développement des ordinateurs personnels, au début des années 1980, créa une nouvelle habitude chez les professionnels et les particuliers : l'adoption de nouvelles méthodes de communication qui n'étaient pas encore complètement normalisées. De fait, les organisations de normalisation ont dû développer leurs normes plus rapidement sous peine de se retrouver avec des normes « de facto » supplantant les normes « officielles ». Hélas, à l'instar de l'Organisation internationale de normalisation, le CCITT a été trop lent à s'adapter à cette nouvelle façon de faire. Dans certains cas, une bataille s'engageait entre plusieurs normes propriétaires sans qu'il n'y ait véritablement de vainqueur, comme c'est encore aujourd'hui le cas pour certaines technologies (les FAX couleurs, ou le JavaScript par exemple). Parfois, le public s'orientait vers des organismes perçus comme plus réactifs et plus compréhensifs, notamment des organisations non gouvernementales telles que l' (IETF), ou des consortiums privés tels que le World Wide Web Consortium (W3C).", "section_level": 2}, {"title": "La normalisation en « temps réel », de 2000 à nos jours.", "content": "Comme remède à cette situation, l'UIT-T travaille désormais de manière plus continue et régulière. Le temps séparant la proposition d'un document de travail par une compagnie membre et son adoption en tant que Recommandation pleine et entière par l'UIT-T peut être de quelques mois, voire moins. Ceci permet à l'UIT-T d'être plus réactif dans sa réponse aux demandes des utilisateurs, au vu du développement rapide des nouvelles technologies. Son contrôle qualité et ses révisions sont plus efficaces qu'avec l'ancien protocole, qui s'étendait sur quatre années.", "section_level": 2}, {"title": "La Politique de mise à jour.", "content": "Avec l'ancien protocole, un standard qui était amendé pouvait (au besoin) conserver son titre de recommandation et sa référence. Ainsi, les réseaux de type X.25 (à commutation de paquets) utilisaient deux modes d'opérations différents, selon que c'était la norme de 1980 (Livre Jaune) ou de 1984 (Livre Rouge) qui était implémentée. Maintenant, il est habituel que les standards soient simplement marqués comme « remplacés » quand ils sont révisés, les fonctionnalités des versions précédentes n'étant pas modifiées, et les nouvelles versions en apportant simplement de nouvelles. Des standards peuvent être développés pour étendre ou compléter un autre standard plutôt que pour le remplacer. Ils sont alors nommés en ajoutant « bis » ou « ter » à la référence du standard originel, comme pour « V.26bis » et « V.26ter » par exemple.", "section_level": 2}, {"title": "Fonctionnement.", "content": "Outre son secrétariat général et l'IFRB, l'UIT est divisée en trois groupes de travail : Les archives de l'institution, conservées au quartier général de Genève, sont inscrites comme bien culturel d'importance nationale.", "section_level": 1}, {"title": "WCIT 2012.", "content": "En 2012 l'UIT organise la WCIT (\"World Conference on International Telecommunications\"), une conférence internationale sur la régulation des télécoms. Les modalités, les sujets abordés et les discussions préliminaires à cet événement font l'objet d'importants débats sur la régulation d'Internet.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Union internationale des télécommunications ou UIT ( ou ITU) est l'agence des Nations unies pour le développement spécialisé dans les technologies de l'information et de la communication, basée à Genève (Suisse). Elle compte 193 États membres et 700 membres et associés du secteur.", "tgt_summary": null, "id": 39425}
{"src_title": "Kelvin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Échelle kelvin des températures.", "content": "L'échelle des températures Celsius est, par définition, la température absolue décalée en origine de : On en déduit que : L'inverse de la température est un paramètre qui intervient souvent dans les formules. Les physiciens utilisent parfois le paramètre β tel que :", "section_level": 1}, {"title": "Conversion vers les autres unités.", "content": "En pratique : Ainsi, = 273,15 K, = 274,15 K", "section_level": 1}, {"title": "Construction de l'unité kelvin et conséquences.", "content": "De 1954 à 2019, l'unité de température du Système international et ses unités dérivées, déterminées par une convention internationale, sont fondées sur la température thermodynamique du point triple de l'eau, \"T\" = : La fraction est donc due au choix du point triple de l'eau comme point de référence et à la volonté de définir une unité de température qui permette de retrouver les intervalles de températures usuels associés aux anciennes échelles de température. Bien que la définition officielle actuelle du degré Celsius repose sur celle du kelvin, ce dernier a été établi postérieurement. Historiquement, les points de référence choisis pour construire les échelles de température étaient la température de congélation de l'eau, qui définit le zéro, et la température d'ébullition, fixée à 100. Ces deux points définissaient ainsi une échelle centigrade dont le pas est un centième de la différence de température entre ces deux points. Cette échelle de température a longtemps été confondue avec l'échelle Celsius. La notion de température thermodynamique, et implicitement celle de température absolue, introduit la notion de zéro absolu, rendant inutile la référence à deux points. Un seul point fixe de référence suffit. Le point triple de l'eau, c'est-à-dire les conditions dans lesquelles coexistent les trois états (liquide, solide et gazeux) de l'eau, est un point de température et de pression invariantes (variance nulle). Il constitue donc un point fixe fondamental de référence, plus stable que ne l'est la température de congélation, par exemple, qui dépend de nombreux paramètres et qui peut descendre à pour de l'eau pure en surfusion. Une fois ce point de référence adopté, il reste à définir l'intervalle d'un kelvin qui est fixé comme suit : \"Le kelvin est la fraction de la température thermodynamique du point triple de l'eau\". Celui-ci devient en retour la référence de la définition du degré Celsius. À la suite de cette réforme, ce dernier est réduit au statut d'unité dérivée du Système international : l'unité de température Celsius est égale par définition à l'unité de température kelvin, tout intervalle de température ayant la même valeur numérique dans les deux unités. En revanche, du fait de ce choix d'unité, la température d'ébullition de l'eau à la pression atmosphérique normale n'est plus fixée à mais à. Néanmoins, ce choix menant à un écart très faible avec la valeur 100, il permet de maintenir les définitions courantes des points de congélation et d'ébullition de l'eau sous pression atmosphérique : environ et environ. En toute rigueur, seule l'échelle centigrade, obsolète, attribue encore la valeur exacte 100 à la température de ce point d'ébullition. En 2005, la définition a été raffinée en spécifiant la composition isotopique de l’eau dont le point triple est utilisé : Cette composition est celle du matériau de référence de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), connu sous le nom de « Eau océanique moyenne normalisée de Vienne » (VSMOW, de l'anglais \"Vienna Standard Mean Ocean Water\"), tel que recommandé par l’Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA). En 2018, il est décidé de redéfinir les unités du système international. À partir du, à la suite des travaux du Comité international des poids et mesures, la définition du kelvin change fondamentalement. Au lieu de se fonder sur les changements d'état de l’eau pour définir l’échelle, la nouvelle définition se fonde sur l'énergie équivalente comme donnée par l'équation de Boltzmann. Le kelvin devient ainsi dépendant des définitions de la seconde, du mètre et du kilogramme, eux-mêmes définis en fonction de la constante de Planck, de la vitesse de la lumière dans le vide et de la fréquence de la transition hyperfine de l’état fondamental de l’atome de césium 133 non perturbé formula_7.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le kelvin (symbole K, du nom de William Thomson dit Lord Kelvin), est l'unité de base SI de température thermodynamique. Par convention, les noms d'unité sont des noms communs et s'écrivent en minuscule (« kelvin » et non « Kelvin »).", "tgt_summary": null, "id": 1326168}
{"src_title": "Actinidia deliciosa", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Cette plante est faite d'un appareil végétatif et d'un appareil reproducteur.", "section_level": 1}, {"title": "Appareil végétatif.", "content": "La plante est une liane arbustive, ligneuse et sarmenteuse. Les feuilles, d’un vert sombre, sont alternes, caduques, et le limbe est relié à la tige par un long pétiole. Elles sont de forme ovales, presque circulaires, cordiformes, et mesurent entre de long. Les jeunes feuilles sont recouvertes de poils pourpres, tandis qu’à maturité elles en sont dépourvues sur la face supérieure.", "section_level": 2}, {"title": "Appareil reproducteur.", "content": "Cette plante dioïque présente des fleurs blanches à jaune chamois, actinomorphes, arborant 6 pétales et sépales. Elles sont regroupées en grappes de 3 à 5 fleurs. Les fleurs mâles ne produisent que du pollen, leurs ovaires étant atrophiés. Les fleurs femelles produisent les fruits, les étamines de celles-ci étant stériles. \"A. deliciosa\" n’est donc pas autofertile. La période florale s’étend sur plusieurs semaines, de début mai à juin en fonction des conditions climatiques. Le fruit ovale ou ovoïde, le kiwi, mesure 5 à et est marron, densément couvert de courts poils rigides. La chair, ferme jusqu’à maturité, est vert clair voir brun-jaunâtre mis à part le centre blanc d'où partent de fins rayons clairs entre lesquels se trouvent les graines, en grandes quantités, très petites et de couleur noire. Celles-ci sont presque imperceptibles et comestibles lors de la consommation du fruit, qui a un goût sucré et acidifié. Son apparence, ainsi que son goût, diffèrent selon les variétés.", "section_level": 3}, {"title": "Écologie.", "content": "\"Actinidia deliciosa\" est native de Chine, plus précisément des provinces de Hubei, Sichuan, Jiangxi et Fujian dans la vallée du Yangzi Jiang au nord du pays, ainsi que dans la province de Zhejiang sur la côte est. On la retrouve naturellement dans des forêts à des altitudes de 600 à. La pollinisation se fait principalement grâce aux insectes butineurs comme les abeilles, le vent n’étant pas un vecteur suffisant. \"Bombus terrestris\" et \"Apis mellifera\" sont des exemples de tels insectes. Le Kiwi est relativement libre de problèmes, possiblement dû à leur faible taux de plantation industrielle qui pourrait attirer des parasites qui commenceraient à prendre goût à ceux-ci. Les problèmes qui peuvent apparaître sont dus à des mammifères venant se frotter aux plants ou mangeant les feuilles, à des escargots de jardin et certains insectes. C’est une plante qui peut servir d’hôte à certains Lépidoptères. En 2010 et 2011, les cultures de kiwi du monde entier ont souffert de dégâts causés par une bactérie, \"Pseudomonas syringae\". Cette bactérie peut causer la mort du plant de kiwi, mais ne présente pas de danger pour la santé humaine ou pour d’autres plantes.", "section_level": 2}, {"title": "Propriétés.", "content": "Le kiwi aurait des propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires. Comparé à d’autres fruits, son action anti-oxydante serait moindre que celle des fraises, des oranges ou des prunes mais plus grande que celle des pommes, poires ou du raisin. D’autres espèces du genre \"Actinidia\" ont toutefois une action anti-oxydante plus forte. Certaines personnes sont allergiques au fruit. Les symptômes vont de la simple démangeaison jusqu’au choc anaphylactique pour les cas les plus sérieux. C’est un allergène courant.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisations.", "content": "Outre sa valeur alimentaire, cette plante connaît d’autres usages. La croissance rapide et sa tolérance pour différents supports font du Kiwi un bon élément décoratif principalement utilisé dans les jardins pour son feuillage coloré et ses fruits. En médecine traditionnelle chinoise, le fruit et le jus de la tige sont utilisés pour évacuer les calculs rénaux. Les racines, tiges et fruits auraient des propriétés diurétiques, sédatives et fébrifuges. Ils sont utilisés dans certains traitements (cancers du foie et de l’œsophage, rhumatismes,...). La liane peut également servir dans la confection de corde, papier et même de crayons. En période de famine les feuilles de cette plante étaient parfois consommées.", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "Cette plante grimpante peut atteindre de long et couvrir des zones de 3 à de large. Elle a besoin d’une période de croissance longue, avec un minimum de 240 jours sans gel. C’est une espèce qui ne résiste pas bien aux chutes soudaines de températures, néanmoins les différents cultivars sont mieux adaptés à certains climats. Par exemple, une durée de 800 heures avec des températures entre et est optimale pour la variété Hayward, tandis que d’autres cultivars (Elmwood, Dexter, Abbott, ou Vincent) sont plus adaptés pour les hivers plus chauds, comme ceux de Californie. Les kiwis sont cultivés en vignes sur des supports comme un câble ou des structures en T où la plante peut se fixer en grandissant. Ils tolèrent l’ombre mais sont idéalement placés au soleil et à l’abri des vents forts. Le sol doit être drainé (perméable et facilitant la circulation de l’eau), quelque peu acide (pH 5-6.5), riche en matière organique et surtout pas chargé en sels. Les plants nécessitent de grandes quantités d’eau durant la période de croissance, surtout pendant les périodes chaudes de l’été. Les problèmes liés à l’eau sont de loin la principale cause de la mort des plants, avec comme symptôme premier la chute de leurs feuilles. Cette espèce consomme de grandes quantités d’azote, qui doit idéalement être appliqué comme fertilisant en abondance pendant la première moitié de la saison de croissance, car en deuxième moitié l’ajout de fertilisant ne font qu’augmenter la taille du fruit, au prix de sa qualité car celui-ci perd de sa faculté de stockage. La récolte des fruits mûrs se fait début novembre de préférence. Il existe de nombreux cultivars : Hayward, Blake, Elmwood, Dexter, Abbott, Vincent, Tewi, Allison, Bruno, Gracie, Monty, Saanicheon, Greensill, et d’autres. Les deux mâles généralement utilisés pour la pollinisation sont les cultivars Matua (mi-saison) et Tomuri (fin de saison). Le cultivar le plus cultivé et commercialisé est le Hayward. C’est un cultivar de choix parce que ses fruits sont plus grands et ont une apparence et un goût souvent considérés supérieurs.", "section_level": 1}, {"title": "Aspects économiques.", "content": "Le premier pays à avoir planté des kiwis à des fins commerciales est la Nouvelle-Zélande vers 1940 avant d’y attribuer une surface plus importante dans les années 1950 dans la baie de Plenty près de la ville de Tauranga. Aujourd’hui, le kiwi pousse dans de nombreuses zones de l’ile Nord de la Nouvelle-Zélande ainsi que dans la région de Nelson sur l’île Sud. Les premières exportations de kiwi ont eu lieu en 1958 vers les États-Unis. En 1981 la production s’éleva à 6,5 millions de cageots (.) qui furent exportés vers les États-Unis, l’Europe et l’Asie. En 1986 la culture du kiwi en Nouvelle-Zélande atteignit une surface de plus de. Parmi les pays qui cultivent massivement le kiwi nous pouvons citer la Chine, la Nouvelle-Zélande, l’Italie et le Chili.", "section_level": 1}, {"title": "Aspects culturels et historiques.", "content": "Au début du, des graines furent introduites pour la première fois en Nouvelle-Zélande par des missionnaires, gagnant d’abord de la popularité dans les jardins. Des personnes qui goûtèrent au fruit lui trouvaient un goût de groseille, et ils commencèrent à l’appeler Groseille de Chine. C’est en 1959 que le nom de kiwi, en référence à l’oiseau national de la Nouvelle-Zélande, commença à être utilisé. Le cultivar ‘Hayward’ fut développé par Hayward Wright en Nouvelle-Zélande, vers 1924. La commercialisation de la groseille de Chine débuta dans les années 1940, et à plus grande échelle dans les années 1970.", "section_level": 1}], "src_summary": "Actinidia deliciosa est une espèce de plantes à fleurs de la famille des \"Actinidiaceae\" et du genre \"Actinidia\". Cette liane est originaire de Chine mais elle est massivement cultivée ailleurs dans le monde pour son fruit, le kiwi. Ses autres noms sont entre autres la Groseille de Chine, la Souris végétale et l’Actinide de Chine.", "tgt_summary": null, "id": 1509357}
{"src_title": "Saule des vanniers", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Appareil végétatif.", "content": "Cet arbrisseau ou arbre mesure généralement moins de 6 m de hauteur. Les rameaux, jaunâtres ou rougeâtres, portent des feuilles lancéolées un peu ondulées, glabres sur la face supérieure et soyeuses sur la face inférieure (les soies confèrent à cette face une teinte argentée).Le saule est un arbuste très souple", "section_level": 2}, {"title": "Appareil reproducteur.", "content": "Cette espèce étant dioïque, les individus sont soit mâle (voir 1 et photo ci-contre), soit femelle (voir 2), et leurs fleurs sont réunies en chatons unisexués. Chaque fleur est précédée d'un nectaire correspondant au périanthe, et protégée par une bractée. Les fleurs mâles (voir 3) ont deux étamines avec des anthères jaunes (voir photo ci-contre). Les fleurs femelles (voir 4) ne présentent qu'un seul ovaire uniloculaire à deux carpelles. Le fruit est une capsule velue qui s'ouvre par deux valves et libère des graines portant de longues soies.", "section_level": 2}, {"title": "Espèce hôte.", "content": "La nervure principale des feuilles de \"Salix viminalis\" porte parfois, sur la face inférieure, des galles venues d'une tenthrède, Pontania viminalis. La ponte de l'insecte provoque la production d'une galle qui abrite l'œuf puis la larve et ses excréments. Parvenue à son stade adulte, la larve perce la paroi et se nymphose ensuite au pied de l'arbre pour donner l'insecte reproducteur au printemps.", "section_level": 2}, {"title": "Utilisations.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Vannerie.", "content": "Cette espèce produit de l'osier. Elle fait partie des espèces les plus utilisées pour la vannerie avec le saule pourpre (Salix purpurea), le saule à trois étamines (Salix triandra) et le saule blanc -ou commun- (Salix alba).", "section_level": 2}, {"title": "Variétés et cultivars.", "content": "Parmi les nombreuses variétés et cultivars on peut citer : Le mot \"gravange\" pourrait venir en français dialectal de gravelins, grave, grève, rives sablonneuses, sur lesquelles poussent habituellement ces osiers 'les bancs de gravier où cette espèce d'osier réussit merveilleusement'.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le saule des vanniers, appelé aussi vime ou osier vert (Salix viminalis), est un saule d'une hauteur de 3 à 6 m. Il tire son nom de l'utilisation de ses rameaux souples en vannerie sous le nom d'osier. D'autres variétés de saule sont également utilisées en vannerie, comme le saule pourpre ou le saule blanc.", "tgt_summary": null, "id": 274008}
{"src_title": "Carvi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Terminologie.", "content": "En grec ancien, le terme utilisé pour le carvi est \"karon\" ou \"karô\". L'arabe emprunte l'une des formes du nom grec, Ibn al-Baytār l'appelle ainsu \"kammūm ārminī\" (\"cumin d'Arménie\"). Le latin médieval reprend le nom arabe \"carvi\" qui a donné carvi, en anglais \"caraway\" mais aussi chervis en français, qui désigne \"Sium sisarum\".", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Cette espèce mesure de 25 à 60 cm de haut. Ses feuilles sont très divisées en lobes, linéaires. Les petites fleurs blanches sont groupées en ombelles terminales. Les graines jaunes sont arquées légèrement.", "section_level": 1}, {"title": "Distribution.", "content": "Plante originaire d'une vaste zone à climat tempéré à chaud : Afrique du Nord, Asie (Turquie, Caucase, Afghanistan, Irak, Chine...), Europe. C'est une plante spontanée en France, au Portugal. , et cette plante est citée dans \"Henry IV\" de Shakespeare : dans le acte, Falstaff est invité à prendre un repas de reinettes et carvi, censé faciliter la digestion. Elle est largement cultivée dans toutes les régions tempérées. Elle est naturalisée dans le nord-est de l'Amérique du Nord.", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "Demande un sol frais, léger, légèrement calcaire et une exposition ensoleillée. Multiplication par semis au printemps. La récolte intervient au bout de 3 mois pour les feuilles, puis pendant la période de végétation en fonction des besoins, et la deuxième année pour les graines. En résumé : Zones de rusticité : 3-7 (bi-annuelle) Exposition : soleil Sol : sol alcalin, sol humide, vaseux, sol riche. Remarque : arrosage régulier Multiplication : semis à l'extérieur à l'automne Usages : comestible ****/5 (tisane/condiment, feuilles, racines, graine), médicinal ***/5.", "section_level": 1}, {"title": "Usage alimentaire.", "content": "Les feuilles tendres, fraîches, hachées, servent à aromatiser certains plats : salades, potages, tomates. Mais ce sont surtout les graines, plus aromatiques, qui sont utilisées, notamment pour parfumer les viandes : porc, gibier, oie... Elles s'emploient aussi dans les fromages (en particulier avec le munster, le gouda et les chèvres frais), la charcuterie, la choucroute, le goulash, la harissa tunisienne, la harira (h'rira) ainsi que dans certaines pâtisseries et confiseries. Les graines de carvi sont parfois improprement baptisées cumin, alors qu'il s'agit de deux épices distinctes. C'est un ingrédient traditionnel de la cuisine germanique. On le retrouve dans de nombreux autres alcools : l'aquavit, le gin, le schnaps, le Brennivín, ou le kummel, liqueur traditionnelle allemande. Ses semences sont carminatives et stomachiques, elles faisaient partie au Moyen-Âge des quatre semences chaudes avec l'anis, le fenouil et la coriandre. La racine est aussi comestible, elle a l'odeur de carotte.", "section_level": 1}, {"title": "Production.", "content": "Le carvi est principalement produit en hiver par les Pays-Bas, la Pologne, la Hongrie et la Russie. L'Egypte et l'ouest de l'Inde en produisent au printemps. La production mondiale d'huile essentielle est estimée à 30 tonnes.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le carvi ou cumin des prés (Carum carvi L.) est une plante herbacée bisannuelle de la famille des apiacées (Ombellifères), cultivée pour ses feuilles et surtout ses graines, utilisées pour leurs qualités aromatiques (comme condiment) et médicinales. C'est une plante proche du fenouil, de l'anis et de l'aneth.. Il est parfois appelé anis des Vosges ou cumin de Hollande.", "tgt_summary": null, "id": 1124257}
{"src_title": "Crédit", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "L'étymologie du terme \"crédit\" (participe passé du latin : « \"credere\" », croire) rappelle que l'opération est fondée sur la croyance par le créancier, que le débiteur sera à même de payer sa dette à l'échéance. Le créancier est donc « \"celui qui fait confiance\" » à un débiteur.", "section_level": 1}, {"title": "En Droit.", "content": "Le droit du crédit s'est considérablement développé, sous l'effet de la diversification des professions bancaires et des modes de distribution du crédit (à distance, par internet, par intermédiaire ou iobsp), et sous celui de la protection des consommateurs.", "section_level": 1}, {"title": "Définition du contrat de crédit.", "content": "Le crédit est un contrat par lequel le créancier (d'une obligation de paiement d'un prix, issue de n'importe quel contrat) consent au report de l'exécution de sa prestation (paiement de sa dette) par le débiteur. Juridiquement, l’obligation de paiement est affectée d’un terme. Si, techniquement, le crédit ne doit pas être confondu avec le prêt, juridiquement, les deux sont équivalents. Le prêt repose certes sur le mécanisme du crédit (puisque l’obligation de restitution est assortie d’un terme), mais tout crédit n’est pas un prêt (puisque le crédit au sens strict, c'est-à-dire le mécanisme du crédit, qui n’est pas assimilable à un contrat de financement, ne suppose pas la remise d’une somme d’argent par le créancier). Ce point n'a pas d'application en droit ; les deux termes sont très souvent employés l'un pour l'autre, s'agissant de sommes d'argent, sans incidence sur la bonne compréhension des opérations. Ni le Code de la consommation ni le Code monétaire et financier n'introduisent de différence entre prêt et crédit. Le crédit suppose la confiance du créancier en la capacité du débiteur à honorer sa dette selon les termes prévus. C'est pourquoi il n'existe aucun \"droit au crédit\" ; les prêteurs sont toujours libres de refuser un crédit, ce que rappelle souvent la jurisprudence.", "section_level": 2}, {"title": "Preuve du contrat de crédit.", "content": "Cette preuve incombe au professionnel, qui doit l'apporter par les documents contractuels produits lors de la mise à disposition des fonds. Il est à noter que la preuve de l'existence d'un mandat de recherche de capitaux confié à un intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement (iobsp) ne dispense pas l'établissement de crédit de produire la preuve du contrat de prêt lui-même ; en effet, demander à un courtier de chercher un prêt ne signifie pas que le consommateur a accepté un prêt.", "section_level": 2}, {"title": "Crédit et vie en couple.", "content": "L'époux peut être tenu solidairement à la dette de crédit prise par l'autre époux, à condition que cette dette soit « modeste » et utile « aux besoins du ménage », ou encore, « aux besoins de la vie courante » (article 220 alinéa 2 du code civil). Autant de notions précisées par la jurisprudence. Par exemple, un regroupement de crédit de n'est pas jugé comme entrant dans ces critères. En cas de prélèvement des mensualités du crédit sur un compte ouvert au nom d'un seul des membres du couple, c'est à l'autre qu'il appartient de démontrer que les fonds versés sur ce compte étaient communs (si tel est le cas).", "section_level": 2}, {"title": "Droit de la distribution du crédit.", "content": "Voir article détaillé : Droit de la distribution bancaire L'évolution bancaire récente distingue la fonction d'octroi du crédit, réservée aux établissements de crédit et, depuis le, aux Intermédiaire en financement participatif, de la fonction de commercialisation des crédits, réalisée soit par les employés des établissements de crédit, soit par des distributeurs indépendants des banques, les intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement (ou iobsp). Leur encadrement réglementaire, depuis le, a concrétisé cette dissociation nouvelle, dans un objectif central de protection des emprunteurs. Cette protection se traduit juridiquement par l'irruption d'une obligation de conseil en crédits, à laquelle les courtiers-Intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement sont tenus à l'égard des emprunteurs. Depuis 2016, les crédits aux particuliers disposent d'un régime juridique établi sur des bases communes, qu'il s'agisse de crédits à la consommation ou de crédits immobiliers. En France, ce régime modifie le Code de la consommation (par l'ordonnance 2016-351 du ), par tranches successives entre le et le. À terme, l'ajout récent de cette obligation de conseil en crédits des courtiers-iobsp pourrait remettre en cause l'obligation des prêteurs, limitée à la mise en garde : elle pourrait disparaître pour se voir remplacée par une obligation de conseil, ce qui harmoniserait ainsi la protection des emprunteurs, quel que soit le canal de souscription choisi pour le crédit.", "section_level": 2}, {"title": "Information du consommateur/emprunteur.", "content": "L'information pré-contractuelle de l'emprunteur, puis durant la vie du contrat, est un aspect fondamental de la protection des consommateurs.", "section_level": 2}, {"title": "Législation sur l'intérêt en France.", "content": "En France, la notion d'intérêt s'accompagne d'un taux référent, en l'occurrence ici \"limite\", qui est le taux d'« usure ». Aux termes de l'article L.313-3 du Code de la consommation, est déclaré usuraire « tout prêt conventionnel consenti à un taux effectif global (TEG) qui excède, au moment où il est consenti, de plus du tiers, le taux effectif moyen pratiqué au cours du trimestre précédent par les établissements de crédit pour des opérations de même nature comportant des risques analogues ». Les seuils de l'usure sont publiés et consultables sur le site de la Banque de France", "section_level": 2}, {"title": "L'intérêt comme prix du crédit.", "content": "L'intérêt est la somme d'argent que l'emprunteur doit rembourser en plus de la somme empruntée (dénommée le « Capital »). Si demander des intérêts a été historiquement controversé, régulé (limitation du phénomène d'usure), voire condamné, les lobbys bancaires justifient de nos jours l'exigence d'intérêts par une série d'arguments :", "section_level": 3}, {"title": "Le taux de l'usure.", "content": "Fixe le plafond que les taux commerciaux pratiqués ne peuvent dépasser, sous peine de sanction.", "section_level": 3}, {"title": "Le taux effectif global.", "content": "Le taux effectif global (TEG) est le taux qui est censé représenter le coût complet pour le client usager (ou un emprunteur). Il était utilisé pour les crédits immobiliers aux particuliers, jusqu'en 2016. Le TEG reste utilisé pour les crédits aux entreprises, et possiblement, pour les crédits aux particuliers hors crédits à la consommation et crédits immobiliers postérieurs à 2016. Il intègre les coûts associés obligatoires contractuellement, à savoir frais de dossiers, commissions diverses, coût de garanties particulières. Aucun de ces coûts ne doit être oublié dans le calcul du TEG. Il faut par ailleurs distinguer encore coûts accessoires liés à des services (maintenance par exemple pour un crédit automobile) aux coûts accessoires d'assurance. La pratique actuelle est de développer des produits et solutions de financement s'apparentant à des locations et ne relevant pas de l'obligation de produire le TEG contractuellement. Pour certains, il reste un cheminement à faire pour que les professionnels produisent un niveau d'information suffisant et clair. En 1998, la commission européenne a adopté par sa directive n°7 la définition suivante du calcul du TEG, conforme à la mathématique actuarielle : le TEG est tel que la somme algébrique des flux actualisés entrant (+) et sortant (-) est nulle à une date quelconque. Le TEG est le taux annuel, base 365 par convention, équivalent du taux journalier i d'actualisation : formula_1. Le flux actualisé formula_2 d'un flux formula_3 est tel que formula_4où N est le nombre de jours réels séparant la date de l'échange formula_2 de la date de l'échange formula_3. On choisit généralement comme date de référence la date la plus élevée des flux. La France a adopté cette directive dans la loi 2002-927. Le taux effectif global est ainsi, nécessairement, un taux actuariel proportionnel. La Cour de cassation l'a d'ailleurs rappelé, dans un arrêt du. Il est aisé de calculer le TEG d'un crédit avec l'aide d'un tableur ou des outils qui existent en ligne.", "section_level": 3}, {"title": "Le taux annualisé effectif global ou TAEG.", "content": "Le TAEG est un indicateur juridique, donc de même nature que le TEG, mais destiné aux crédits à la consommation, ainsi, depuis 2016, qu'aux crédits immobiliers.", "section_level": 3}, {"title": "Le taux d'intérêt légal en France.", "content": "Constitue le taux d'intérêt minimal, applicable à certaines situations juridiques ou décisions judiciaires. Il s'applique aux crédits, mais également, plus largement à toutes les situations dans lesquelles un capital peut produire un intérêt.", "section_level": 3}, {"title": "Principaux thèmes de contentieux du crédit.", "content": "En dépit du renforcement constant de la législation du crédit, notamment, sous l'impulsion de l'Union européenne, le contentieux du crédit connaît un vif développement. Celui-ci porte principalement sur :", "section_level": 2}, {"title": "En finance.", "content": "Le crédit englobe toutes les formes de mise à disposition d'argent, que ce soit sous la forme de contrats de prêts bancaires ou de délais de paiement d'un fournisseur à un client.", "section_level": 1}, {"title": "Mécanisme du crédit.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Catégories.", "content": "Les banques, qui sont les principaux fournisseurs de crédit, tant aux particuliers qu'aux entreprises, distinguent généralement les crédits à court terme (moins d'un an), à moyen terme (de 2 à 6 ans), et à long terme (au-delà de 6 ans). Ce découpage n'est pas normalisé et varie d'une banque à l'autre. Par ailleurs on distingue généralement :", "section_level": 3}, {"title": "Producteurs (ou fournisseurs) de crédits.", "content": "Les établissements de crédit, catégorie dont font partie les banques ont l'obligation d'obtenir l'agrément auprès de l'ACPR, leur Autorité administrative d'agrément et de contrôle. De même, les Intermédiaire en financement participatif, catégorie juridique nouvelle, effective depuis le, peuvent, sous certaines conditions, réaliser des opérations de crédit. L'ACPR a remplacé le Cecei et l'Acam. Cette autorité supervise les établissements de crédit, de même que la Banque centrale européenne et l'Autorité Bancaire Européenne. L'analyse de la solvabilité du débiteur est au cœur de l'octroi et de la vente de crédit. Des automates commencent à faire leur apparition, utilisant des algorithmes et des logiques informatiques pour cette analyse.", "section_level": 2}, {"title": "Les intermédiaire en financement participatif.", "content": "Depuis le, ceux-ci peuvent, sous certaines conditions, octroyer des crédits, dans le cadre de leurs activités de financement participatif ou crowdfunding.", "section_level": 3}, {"title": "La distribution du crédit.", "content": "La distribution, ou la vente, du crédit peut être perçue comme une évolution structurelle du crédit bancaire. La nécessité d'un meilleur équilibre bancaire se traduit par des objectifs plus grands de protection des consommateurs. La vente du crédit est confiée soit aux établissements de crédit, soit aux intermédiaires indépendants des réseaux bancaires. Ainsi, la commercialisation du crédit par les Intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement fait l'objet, depuis 2013, d'une Réglementation spécifique. De même, le Droit renforce les obligations et la responsabilité du banquier dispensateur de crédit. L'obligation de mise en garde se dégage, progressivement, depuis 2006. Compte tenu de la création récente de cette obligation de mise en garde, la doctrine, comme la jurisprudence, ont tardé à définir la méthode de calcul du préjudice et de son indemnité réparatrice. Plusieurs solutions se dessinent, de ce point de vue. La théorie, désormais appliquée, de la perte de chance, conduit à écarter une indemnité égale au montant du prêt, pour la fixer à un pourcentage de celui-ci, de l'ordre de 5 % à 10 %. Une telle méthode n'exclut pas, au cas par cas, une indemnité plus importante, conditionnée, par exemple, à la démonstration précise du préjudice causé par la violation de l'obligation de mise en garde. Enfin, le cadre juridique du crédit immobilier devrait sensiblement évoluer, en, avec l'adoption, le, de la nouvelle Directive européenne sur le crédit immobilier (CARRP).", "section_level": 2}], "src_summary": "Un crédit est une mise à disposition d'argent sous forme de prêt, consentie par un créancier (prêteur) à un débiteur (emprunteur). Pour le créancier, l'opération donne naissance à une créance sur l'emprunteur, en vertu de laquelle il pourra obtenir remboursement des fonds et paiement d'une rémunération (intérêt) selon un échéancier prévu. Pour l'emprunteur, qu'il s'agisse d'une entreprise ou d'un particulier, le crédit consacre l'existence d'une dette et ouvre la mise à disposition d'une ressource financière à caractère temporaire.", "tgt_summary": null, "id": 1167546}
{"src_title": "Croate", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Répartition géographique et statut.", "content": "Le nombre total des Croates est estimé à environ six millions. Si au sujet de ceux de Croatie et des autres républiques ex-yougoslaves on peut affirmer qu’ils parlent croate, on ne peut pas dire combien de ceux des pays limitrophes ou plus ou moins lointains le connaissent, à moins que les statistiques disponibles ne le précisent. Le croate est également parlé par des minorités croates dans les pays voisins ou proches, où", "section_level": 1}, {"title": "Variétés régionales.", "content": "Les variétés régionales du croate sont considérées de deux points de vue : morphologique d’abord, phonologique ensuite. 1. En prenant pour distinction la forme du pronom interrogatif signifiant « quoi » (\"što\", \"ča\" et \"kaj\"),", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Cette section présente brièvement l’histoire externe de la langue croate.", "section_level": 1}, {"title": "Les débuts.", "content": "Les premiers textes rédigés par des Croates ont été écrits au en vieux slave, avec l’alphabet glagolitique, mais ils ne se sont pas conservés. Les plus vieux textes glagolitiques croates conservés datent du, la plupart gravés dans la pierre, comme la stèle de Baška (île de Krk). C’est le premier texte en vieux slave avec des éléments de la langue vernaculaire. Il est remarquable par ses dimensions et par l’importance du texte qui, pour la première fois, mentionne le peuple croate. Au on commence à utiliser l’alphabet cyrillique également. L’alphabet latin n’est employé qu’à partir du, coexistant pendant quelque", "section_level": 2}, {"title": "Le croate moderne et sa standardisation.", "content": "Le croate moderne, c’est-à-dire peu différent de celui de nos jours, commence à s’imposer aux. Sa première attestation importante est le \"Missel croate du", "section_level": 2}, {"title": "Le mouvement illyrien.", "content": "La standardisation du croate est étroitement liée à l’éveil de la conscience nationale des Croates, qui s’inscrit dans la tendance générale de l’Europe de la première moitié du. Dès 1812, Šime Starčević publia à Trieste une « Nouvelle grammaire illyrienne » (en croate, \"\"). Il était le précurseur de ce qu’on appelle le « Renouveau national croate » qui fut mené par le Mouvement illyrien, auquel participait surtout la jeunesse intellectuelle d’origine bourgeoise. Son chef était Ljudevit Gaj, linguiste, homme politique, journaliste et écrivain d’origine française. Dans son livre \"Kratka osnova horvatsko-slavenskog pravopisanja\" (\"Abrégé d’orthographe croato-slavonne\") (Buda, 1830), il proposa l'alphabet utilisé par le croate encore de nos jours, fondé sur l’alphabet latin, avec des diacritiques empruntés aux alphabets du tchèque et du polonais, ainsi qu’une orthographe phonémique. Cette graphie se généralisa par la suite sur tout le territoire habité par des Croates,", "section_level": 2}, {"title": "Phonologie, phonétique et prosodie.", "content": "Cette section traite de façon succincte des principaux aspects phonologiques, phonétiques et prosodiques du croate.", "section_level": 1}, {"title": "La correspondance graphie–prononciation.", "content": "Le croate possède 32 phonèmes, son écriture étant en grande partie", "section_level": 2}, {"title": "Changements phonétiques rendus par écrit.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Alternance \"a\" ~ ∅ (appelée \"nepostojano\" a « \"a\" labile »).", "content": "Une voyelle [a] euphonique apparaît à certaines formes du nom, mais aussi de l’adjectif, et disparaît à d’autres formes. Par exemple, le radical du mot signifiant « vieillard » est \"starc-\", son nominatif", "section_level": 3}, {"title": "Alternance \"l\" ~ \"o\".", "content": "Les noms et les adjectifs terminés en \"-ao\", \"-eo\" ou \"-io\" [ex. \"čitao sam\" « j’ai lu » (sujet masculin), \"anđeo\" « ange », \"cio\" « entier »] étaient à une époque de l’histoire de la langue", "section_level": 3}, {"title": "Assimilation des consonnes.", "content": "Lorsque deux consonnes, l’une sourde et l’autre sonore arrivent en contact par ajout d’une désinence ou d’un suffixe à un mot, la première consonne est assimilée par la seconde (assimilation régressive) : assourdie si cette", "section_level": 3}, {"title": "Palatalisations.", "content": "Certaines consonnes terminant la forme du cas nominatif d’un nom ou se trouvant à la fin du radical d’un verbe, peuvent subir un changement appelé palatalisation, sous l’influence d’une voyelle commençant une désinence ou un suffixe. Les cas les plus fréquents :", "section_level": 3}, {"title": "Accentuation.", "content": "L’accent qui frappe l’une des voyelles d’un mot a un double caractère en croate. C’est un accent tonique ou d’intensité, c’est-à-dire la voyelle en cause est prononcée avec plus de force que les autres (comme en français), mais aussi un accent de hauteur, la voyelle frappée de l’accent tonique étant prononcée un ton plus haut ou plus bas que les autres. Il y a quatre sortes d’accent, des combinaisons entre le caractère descendant ou ascendant et la durée de la voyelle (longue ou brève). L’accent n’est noté que dans les ouvrages de linguistique, les manuels de langue et les dictionnaires. Leurs signes conventionnels sont ceux des exemples ci-dessous : En croate, l’accent est mobile, avec quelques limitations, dont voici les principales : Les voyelles non accentuées peuvent également être longues ou brèves. Les longues sont notées, sauf dans les écrits ordinaires, par un macron ̄ (\"žèna\" « femme » / \"žénā\" « des femmes », le génitif pluriel du nom). Une syllabe", "section_level": 2}, {"title": "Grammaire.", "content": "Le croate étant une variété du BCMS, son système grammatical est essentiellement le même que celui des autres variétés de ce diasystème. Ce système se distingue de celui du français par plusieurs caractéristiques. En effet, comme le français, c’est, du point de vue de la typologie morphologique, une langue synthétique, mais le BCMS l’est à un degré élevé par rapport au français, c’est-à-dire que le nom, l’adjectif et les pronoms se déclinent, ayant des formes distinctes marquées par des désinences pour remplir telle ou telle fonction syntaxique dans la phrase, et toutes les formes personnelles des verbes se distinguent nettement par des désinences.", "section_level": 1}, {"title": "Morphologie.", "content": "Cette section traite des principales caractéristiques de la morphologie du croate.", "section_level": 2}, {"title": "Le nom.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "L’adjectif.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Les pronoms.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Adjectifs numéraux.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Le verbe.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "L’adverbe.", "content": "Comme en français, il y a des adverbes primaires, tels \"sad(a)\" « maintenant » et \"tamo\" « là-bas », mais la plupart des adverbes provient d’autres classes grammaticales, surtout d’adjectifs : On forme également des adverbes à partir de : À côté de mots simples (les exemples ci-dessus), il y a aussi des adverbes formés par composition : Les adverbes de manière, de quantité et certains adverbes de temps et de lieu ont des degrés de comparaison. Le comparatif de supériorité a la forme des adjectifs correspondants au nominatif neutre singulier et le superlatif relatif de supériorité se forme avec le même préfixe. Exemple : \"brzo\" « repidement » > \"brže\" « plus rapidement » > \"najbže\" « le plus rapidement ». Quelques adverbes ont des formes supplétives de comparatif de supériorité : \"mnogo\" « beaucoup » – \"više\" « plus », \"malo\" « peu » – \"manje\" « moins », \"loše = zlo\" « mal » – \"gore\" « plus mal, pis ».", "section_level": 3}, {"title": "Prépositions.", "content": "Formant des compléments avec des noms ou des pronoms, la plupart des prépositions régissent un seul cas : D’autres prépositions régissent deux cas, voire trois, en fonction de leur sens ou de la nature du verbe régent : Remarque : Dans le cas de certaines", "section_level": 3}, {"title": "Particules et modalisateurs.", "content": "La particule et le modalisateur sont considérés comme une partie du discours à part dans les grammaires du croate. Ils sont définis comme des mots invariables indiquant l’attitude du locuteur à l’égard du contenu de l’énoncé. Beaucoup de ces mots ont pour équivalents français des adverbes ou des locutions adverbiales. Particules interrogatives Particules intensifiantes : Particules de degré Ces particules expriment le degré d’une qualification : \"gotovo\" « presque » ; \"jedva\" « à peine » ; \"još\" « encore » ; \"malo\" « un peu » ; \"mnogo\" « (de) beaucoup » ; \"naročito\" « notamment, surtout » ; \"osobito\" « particulièrement » ; \"posve\" « tout à fait, absolument » ; \"potpuno\" « complètement, entièrement » ; \"previše\" « trop » ; \"prilično\" « considérablement » ; \"sasvim\" « tout à fait » ; \"skoro\" « presque » ; \"veoma\" « très » ; \"vrlo\" « très ». Exemples en phrase : \"Ona je mnogo veća\" « Elle est beaucoup plus grande », \"Bio je vrlo malen\" « Il était très petit ». Particules incitatives Particules affirmatives et négatives : Particules présentatives Modalisateurs :", "section_level": 3}, {"title": "Syntaxe.", "content": "Cette section traite des principales caractéristiques de la syntaxe du croate par rapport à celle du français, concernant les types de phrases simples, les fonctions syntaxiques dans la phrase simple, l’ordre des mots dans celle-ci et quelques propositions subordonnées.", "section_level": 2}, {"title": "La phrase simple.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Propositions subordonnées.", "content": "Ci-après, quelques constructions croates de proposition subordonnée différentes de celles du français. La phrase à proposition finale peut se construire de plusieurs façons : La proposition consécutive peut avoir le verbe à l’indicatif présent (\"Škola je tako", "section_level": 3}, {"title": "Transformation infinitive.", "content": "Dans le registre de langue soutenu, il est habituel d’exprimer le procès subordonnée avec le verbe à l’infinitif toutes les fois que cela est possible, généralement lorsque son sujet est le même que celui de son verbe régent, et que celui-ci exprime : C’est par l’infinitif également qu’on exprime le procès subordonnée à sujet indéfini, lorsque le verbe régent est impersonnel et qu’il exprime l’obligation. C’est ainsi qu’on exprime une obligation générale : \"Prije svanuća treba sakriti pušku\" « Il faut cacher le fusil avant l’aube », \"Valja spasavati obraz grada\" « Il convient de sauver la face/l’honneur de la ville ».", "section_level": 3}, {"title": "Lexique.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Mots hérités du proto-slave.", "content": "En croate il y a des mots slaves anciens dans les domaines les plus variés : \"svjet\" « monde », \"drvo\" « arbre, bois », \"jelen\" « cerf », \"čovjek\" « homme, être humain », \"glava\" « tête », \"mali\" « petit », \"mjesto\"", "section_level": 2}, {"title": "Mots des dialectes.", "content": "Le croate standard étant basé sur le dialecte chtokavien, la plupart des mots proviennent de celui-ci", "section_level": 2}, {"title": "Formation de mots.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Dérivation.", "content": "Comme en français, la dérivation, c’est-à-dire l’ajout d’un suffixe ou/et d’un préfixe, parfois l’enlèvement d’un suffixe, est en croate un moyen important de formation de mots. On obtient ainsi des membres nouveaux appartenant à la même famille lexicale que le mot de base.", "section_level": 3}, {"title": "Composition.", "content": "En croate, le procédé de composition est beaucoup plus productif qu’en français. On peut l’appliquer : Les éléments du mot composé peuvent être :", "section_level": 3}, {"title": "Composition + dérivation.", "content": "Par ce procédé on forme des mots composés et suffixés simultanément. Le suffixe mis à part, ils peuvent avoir pour base : De la catégorie des mots formés de cette façon font partie également des mots composés + suffixe zéro, c’est-à-dire dont le second élément est un radical. Exemples :", "section_level": 3}, {"title": "Calques.", "content": "En croate, les calques sont surtout des traductions littérales de mots composés étrangers, suivant les règles de la composition spécifiques au croate. Ainsi, le mot \"pravopis\" mentionné plus haut est-il en fait un calque de l’allemand \"Rechtschreibung\" et du français \"orthographe\". Autres exemples : \"vodopad\" (< \"voda\" « eau » + le radical du verbe \"padati\" « tomber », cf. allemand \"Wasserfall\") « cascade, chute d’eau » ; \"kolodvor\" (< \"kolo\" « roue » + \"dvor\" « cour", "section_level": 2}, {"title": "Emprunts.", "content": "Comme toute langue, le croate aussi a enrichi son lexique par des emprunts à plusieurs langues. Le lexique du croate fut influencé en premier lieu par les langues voisines, dont des langues romanes, auxquelles il a emprunté plus de mots que d’autres langues slaves du sud. Il conserve des mots du dalmate (aujourd’hui disparu), par exemple \"tunj\" « thon » et \"spužva\" « éponge ». L’italien a eu dès le Moyen Âge une influence plus importante sur le littoral et les îles de la Mer Adriatique, donnant au croate standard des mots tels \"barka\" « barque », \"balkon\" « balcon », \"boća\" « boule au jeu de quilles », influence qui a continué aux époques ultérieures par des mots comme \"banka\" « banque », \"valuta\" « devise » (terme financier), \"novela\" « nouvelle » (genre littéraire), \"kantautor\" « chanteur auteur-compositeur-interprète », etc. Plus de mots italiens encore sont présents dans les variétés régionales du littoral et des îles. L’allemand a influencé d’abord le croate parlé sur le continent. Parmi les mots de cette origine on peut citer \"cigla\" « brique, tuile », \"krumpir\" « pomme de terre », \"logor\" « camp », \"šminka\" « maquillage ». Dans la partie continentale de la Croatie ont pénétré des mots hongrois également, dont dans la langue standard \"baršun\" « velours », \"bunda\" « manteau de fourrure », \"gumb\" « bouton (de", "section_level": 2}, {"title": "L’attitude à l’égard des procédés d’enrichissement du lexique.", "content": "Au cours de la formation du croate standard il y a eu des périodes où les emprunts entraient plus facilement dans la langue et d’autres où ils étaient acceptés plus difficilement, mais en général, dans la standardisation de la langue c’est le purisme anti-emprunts qui domine. Cette tendance est visible dès le siècle et se maintient au. Cela se manifeste par le fait que beaucoup de mots sont formés de façon consciente ou calqués par des intellectuels pour éviter les emprunts, et ils entrent dans le lexique standard. De tels mots sont les calques \"vodovod\" « réseau de distribution de l’eau » et \"pravopis\" « orthographe », mentionnés plus haut, dans les sections Composition et Calques. D’autres exemples de créations conscientes sont \"glazba\" « musique », \"tvornica\" « usine », \"učionica\" « salle de classe », \"časnik\" « officier », \"povijest\" « histoire » (la science humaine), \"knjižnica\" « bibliothèque », \"proračun\" « budget » Dans les périodes de rapprochement entre les standards du croate et du serbe, avant et après la Première Guerre mondiale, puis après la Seconde Guerre mondiale, sous l'influence du serbe dont le standard était plus perméable aux emprunts, ceux-ci ont été plus nombreux en croate aussi. À l’époque de l’État indépendant de Croatie, celui-ci", "section_level": 2}, {"title": "L’attitude à l’égard des « serbismes ».", "content": "Dans les périodes d’éloignement par rapport au serbe, comme celle d’après 1991, les tendances puristes se manifestent à l’égard de mots standard en serbe, soit autochtones, soit empruntés, utilisés par des locuteurs croates aussi mais que le standard croate n’accepte pas. De tels mots sont \"bioskop\" – croate \"kino\" « cinéma », \"gas\" – cr. \"plin\" « gaz », \"izviniti se\" – cr. \"ispričati se\" «", "section_level": 2}], "src_summary": "Le croate (en croate, \"\") est l’une des variétés standard, utilisée par les Croates, de la langue appelée « serbo-croate » par certains linguistes, et par d’autres – « diasystème slave du centre-sud », \"štokavski jezik\" « langue chtokavienne », \"standardni novoštokavski\" « néochtokavien standard » ou BCMS (bosnien-croate-monténégrin-serbe).", "tgt_summary": null, "id": 1854498}
{"src_title": "Capital", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "Au, « capital » est un adjectif dérivé de la racine latine \"caput\" : la tête, signifiant « principal ». Dans le dictionnaire de Nicot publié en 1606, l'adjectif est transformé en substantif pour désigner « \"le capital d'un marchand\" ». Par suite le terme va signifier la somme d'argent ou de biens dont on est propriétaire.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Analyse économique du capital.", "content": "Selon Irving Fisher, cité par Raymond Barre,", "section_level": 2}, {"title": "Ensemble de ressources hétérogènes.", "content": "Il peut comprendre : Dans la théorie économique contemporaine, héritière de l'école néo-classique, Capital physique et Capital humain constituent des facteurs de production, au même titre que le facteur travail.", "section_level": 3}, {"title": "Ensemble de biens reproductibles.", "content": "Selon Hayek l'important n'est pas que le capital soit produit, mais qu'il puisse être reproduit. Tout capital doit être maintenu intact. Ainsi la maintenance du capital dépend de la capacité à l'amortir et/ou le remplacer. En fin de période d'utilisation technique ou économique, il est de bonne pratique que le capital initial soit au moins reconstitué. L'accumulation du capital fixe s'opère grâce aux investissements successifs des entreprises. En France, la comptabilité nationale utilise ainsi l'agrégat appelé formation brute du capital fixe pour mesurer l'investissement. Le terme de formation \"brute\" signifie qu'une partie des investissements correspond à des investissements de remplacement du capital usagé ou obsolète : ils compensent la perte que représente l'amortissement du capital.", "section_level": 3}, {"title": "Le capital dans l'histoire de la pensée économique.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "École classique.", "content": "Pour l'école classique(à préciser), il y a trois sources de richesses :", "section_level": 3}, {"title": "Marx et le concept de capital.", "content": "Pour Marx, le capital est avant tout un type de relation sociale, dans la mesure où les capitalistes ne peuvent posséder et accumuler du capital que grâce au rapport social qu'ils entretiennent avec les travailleurs. Marx part de l'analyse de l'école classique pour qui le capital est constitué par tous les moyens de production avancés par les capitalistes durant le cycle de production. Le capital productif est constitué des biens que le capitaliste acquiert afin de produire, machines et matières premières, ce que Marx appelle le « capital constant », ainsi que la force de travail salariée que Marx nomme le « capital variable ». Marx décrit un processus de production organisé de façon que les capitalistes investissent de l'argent (A) afin d'acquérir des moyens de production (M) et une force de travail (T) pour produire des marchandises (M') qu'ils vont vendre pour une somme d'argent (A'), avec A' supérieur à A. La différence positive recherchée entre A et A' constituant le profit. Toute la question, pour Marx, est de savoir d'où vient ce profit, cette plus value. Pour lui, elle vient du fait que les capitalistes exploitent les travailleurs en ne leur payant pas la totalité de la valeur qu'ils produisent par leur travail. Cette partie non versée est accaparée par le capitaliste en sa qualité de propriétaire des moyens de production. C'est donc grâce à ce que les capitalistes obtiennent, pour Marx, un profit, qui leur permet d'accumuler du capital. Dans ce sens,, et donc du profit. Par conséquent, pour Marx,. Ce rapport social correspond à ce que Marx appelle « l'exploitation capitaliste ».", "section_level": 3}, {"title": "Le capital comme détour de production : l'analyse de Böhm-Bawerk.", "content": "L'analyse du capital comme détour de production, due à Eugen von Böhm-Bawerk, a marqué l'histoire de la pensée économique. Habituellement les agents économiques font usage, consomment leurs ressources pour obtenir des biens ou des services immédiatement consommables. Böhm-Bawerk entend cependant souligner que dans certains cas, l'utilisation de ressources ne vise pas une consommation immédiate, mais la création d'un capital productif. Capital Productif constitué sous la forme de biens, qu'il a fallu produire en consommant des ressources diverses, et en particulier du temps de travail. Or cette consommation de ressources est loin d'être un gaspillage : Bien au contraire, par la constitution et la mobilisation de ce nouveau capital productif, concrétisé par des biens de production, il devient possible de produire davantage et/ou mieux dans le futur. En ce sens, le capital ainsi formé constitue un \"détour de production\". Effectivement, plutôt que de donner lieu à une production directe et immédiate de biens de consommation, on préfère investir et en quelque sorte « détourner des ressources » pour acquérir des biens de production, qui par suite accroîtront la production future de biens de consommation. Pour Böhm-Bawerk, une telle utilisation du capital démontre l'existence d'un arbitrage inter-temporel : Les agents économiques qui investissent de la sorte préfèrent opter pour une consommation présente plus faible en faveur d'une consommation future plus forte. \"Ce qui parait être un détour aujourd'hui, se révélera être un raccourci, demain\". L'intérêt qui rémunère les prêteurs :", "section_level": 3}, {"title": "Finance.", "content": "En finance de marché, on parle de marché des capitaux pour toutes les transactions portant sur des apports d'argent stable ou à long terme utilisés pour l'activité économique. On parle également de capital financier pour désigner des avoirs sous forme d'actif financier. Les financiers s'intéressent également à la notion de capital économique. La liberté de circulation des capitaux est l'un des principes qui ont été adoptés lors du consensus de Washington en 1989 (libéralisation des marchés financiers). Dans l'Union européenne, la liberté de circulation des capitaux est l'une des quatre libertés définies par l'Acte unique (février 1986), avec la liberté de circulation des marchandises, des services, et des personnes.", "section_level": 2}, {"title": "Comptabilité.", "content": "En comptabilité et finance d'entreprise, le capital désigne, par ellipse, les capitaux propres (ou fonds propres) composés du capital social initialement apporté par les sociétaires, de la réserve comptable, du report à nouveau, pour sa part distribuée sous forme de dividendes, et du résultat de l'exercice. Il figure au passif du bilan et représente la dette de l'entreprise envers ses actionnaires. C'est en fonction des capitaux propres qu'est calculée la rentabilité financière d'une entreprise.", "section_level": 1}, {"title": "Sociologie.", "content": "Pour le sociologue Pierre Bourdieu, la « richesse » individuelle d'une personne est définie par quatre sortes de capitaux : Au total, Bourdieu applique le terme de capital pour désigner des ressources non économiques mais pourtant recherchées et accumulées par les personnes en vue d'obtenir des sociaux. Ainsi les ressources scolaires acquises, en particulier les titres scolaires, contribuent à l'atteinte de certaines positions sociales. Désigner comme un capital des ressources non économiques a pu être critiqué dans la mesure où il est en partie métaphorique. En effet, ces ressources sociales ne possèdent pas certaines propriétés du capital économique, comme la capacité d'être transmises sans perte d'un individu à un autre, par exemple son enfant. La transmission du capital culturel d'une génération à l'autre passe, de fait, par la socialisation, processus beaucoup plus complexe et incertain qu'un héritage. Pierre Bourdieu pense que le capital économique et le capital culturel sont les deux formes de capitaux les plus importantes dans nos sociétés. Il propose ainsi une description de la société comme un espace où les individus occupent des positions en fonction, d'une part, du volume total de capital dont ils disposent et, d'autre part, de l'importance relative du capital économique et du capital culturel dans ce volume total (cf. diagramme ci-contre).", "section_level": 1}, {"title": "Environnement.", "content": "Le capital naturel est une approche d'estimation de la valeur d'un écosystème, une alternative à la vue plus traditionnelle selon laquelle la vie non-humaine constitue une ressource naturelle passive. Il s'agit donc des ressources naturelles telles que minéraux, plantes, animaux, air, eau, pétrole, présents dans la biosphère terrestre, vus comme un moyen de production d'oxygène, de filtration de l'eau, de prévention de l'érosion, ou comme fournisseur d'autres services naturels. Deux approches sont concurrentes en matière de développement durable, en durabilité forte, le stock de capital naturel ne doit pas baisser alors qu’en durabilité faible, on tolère le remplacement d'une partie des ressources naturelles par le capital de connaissances. En fait, de récentes études sur le capital immatériel n'intègrent que la stratégie de Lisbonne (2000), mais pas les objectifs de développement durable fixés lors du Conseil européen de Göteborg (2001). Le concept d'empreinte écologique fait référence aux limitations globales à l'utilisation de ressources naturelles selon les modes de consommation et de production traditionnels de l'ère industrielle. L’éco-efficacité vise d'autres usages plus valorisants à l'échelle d'un écosystème local.", "section_level": 1}, {"title": "Géographie économique.", "content": "Le capital infrastructurel est l'ensemble des infrastructures nécessaires directement ou indirectement à l'économie dans une région donnée.", "section_level": 1}, {"title": "Ingénierie des connaissances.", "content": "La notion de capital intellectuel se définit au niveau microéconomique. Le capital cognitif propre à l'économie du savoir est son équivalent au niveau macroéconomique. L'évaluation du capital intellectuel est à mettre en rapport avec l'évaluation des immobilisations corporelles et incorporelles comptables.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le capital est une somme d'investissements utilisée pour en tirer un profit, c'est-à-dire un stock de biens ou de richesses nécessaires à une production. Cet emploi, courant en sciences économiques, en finance, en comptabilité, en sociologie et en philosophie, a néanmoins dans les domaines distincts des significations spécifiques.", "tgt_summary": null, "id": 956254}
{"src_title": "Polygonaceae", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "L'étymologie grecque de la famille des \"Polygonaceae\" est issue de celle du genre type \"Polygonum\" : \"Poly\" (plusieurs) et \"gonu\" (genoux, d'où \"gônia\", angle, comme dans polygone) désigne les nombreuses articulations qui figurent sur les plantes, notamment sur les tiges au niveau des nœuds renflés, et sur les akènes trigones.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Appareil végétatif.", "content": "Les \"Polygonaceae\" sont des plantes herbacées (plus rarement des lianes et des formes ligneuses généralement confinées à l'Amérique tropicale, telle que \"Coccoloba\" ou \"Triplaris\") annuelles, bisannuelles ou le plus souvent vivaces, généralement des régions de l'hémisphère nord où beaucoup sont des rudérales ou de mauvaises herbes. Les racines sont fibreuses, rarement tubéreuses. Elles forment chez les espèces vivaces des racines adventives secondaires latérales qui se ramifient et finissent par devenir à leur tour des racines principales : le pied originel a ainsi colonisé l'espace par reproduction asexuée ou clonale. Ce développement latéral (qui peut être lié à une stratégie de type phalange) permettant une certaine mobilité végétative. Il explique aussi, en combinaison avec l'allélopathie de ces espèces, que plusieurs d'entre elles soient devenues des mauvaises herbes qui interfèrent notamment avec les plantes cultivées. Les feuilles simples sont généralement alternes, parfois groupées en rosette basale, rarement opposées ou verticillées. Chez certaines espèces, le limbe est entié, hasté, diversement découpé est à nervation pennée, ou plus spécifiquement palmatilobé à nervation palmée (comme celui des rhubarbes). Les feuilles peuvent être réduites à des écailles, des cladodes les suppléant dans leur fonction (\"Muehlenbeckia platyclada\"). L'hétérophyllie existe chez certains \"Polygonum\". La membrane tubuleuse entourant la tige au niveau des nœuds renflés est une ochréa, caractéristique de la famille. Les tiges des espèces vivaces ont une souvent « anormale » : elles présentent des faisceaux libéro-ligneux surnuméraires corticaux (\"Calligonum\"), péricycliques (\"Antigonum\"), périmédullaires à orientation inverse (\"Rumex crispus\", \"Rumex patientia\", \"Rheum ribes\"), périmédullaires concentriques à liber intérieur (« formations étoilées » du rhizome de \"\"). Le feuillage et les parties souterraines sont riches en acide oxalique qui participent à la défense contre les herbivores et sont toxiques pour l'homme s'il les consomme en grandes quantités. Des composés anthracéniques (rumicine dans \"Rumex\") et des flavonoïdes (rutine) ont été trouvés chez plusieurs espèces, substances qui présentent des signes d'activité antifongique, antimicrobienne, antivirale, immunostimulante, anti-inflammatoire et antioxydante. Les glucosides d'anthraquinone ont été utilisés pour leur effet laxatif, notamment ceux de la rhubarbe \"\" présents dans le pétiole et le limbe des feuilles, et surtout dans le rhizome. La richesse en tanins astringents de cette partie souterraine explique son utilisation à faible dose comme antidiarrhéique et pour soigner la dysenterie jusqu'au début du, tandis que sa consommation en grande quantité fait intervenir ces dérivés d'anthraquinone agissant comme un laxatif puissant.", "section_level": 2}, {"title": "Appareil reproducteur.", "content": "Les fleurs actinomorphes souvent bisexuées sont soit solitaires, soit regroupées en faux verticilles (cymes condensées pauciflores de fleurs peu développées) disposés en grappes ou en panicules. Le périanthe est pétaloïde ou sépaloïde, formant un périgone trimère de 6 tépales sur deux cycles (type \"Rumex\"), ou pentamère de 5 tépales spiralés (par soudure d'un interne et d'un externe) (type \"Polygonum\"). Les pièces du périanthe, blanc-verdâtre à rouge, sont libres ou légèrement soudées à la base, et dans ce cas souvent persistantes. L'androcée est composé généralement de 6 étamines (de 2 à 9) à déhiscence longitudinale. Le gynécée est la seule partie homogène de la famille : l'ovaire supère, uniloculaire, contient un unique ovule basal (orthotrope, bitégumenté) et est surmonté de 3 styles libres. La pollinisation est souvent entomophile (anémophilie chez les \"Rumex\", autopollinisation chez \"Polygonum aviculare\"), favorisée par un disque nectarifère à la base de l'ovaire. La polycarpie est de règle. Les fruits sont des akènes trigones, souvent protégés par une enveloppe membraneuse (« valves » soudées et accrescentes formées par les tépales) et constituant alors une samare.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des genres.", "content": "La famille comprend 51 genres répartis en 1200 espèces. Selon : Selon : Selon : Les principaux genres sont \"Eriogonum\" (240 espèces), \"Rumex\" (200 espèces divisées en deux sous-genres : les rumex vrais ou patiences, et les oseilles), \"Polygonum\" (170 espèces de renouées), \"Coccoloba\" (120 espèces), \"Calligonum\" (80 espèces). En France, les deux genres principaux sont \"Rumex\" (25 espèces plus quelques naturalisées) et \"Polygonum\" (18 espèces plus des naturalisées), auxquels il faut rajouter les genres \"Fagopyrum\" (le sarrasin), \"Rheum\" (la rhubarbe).", "section_level": 1}, {"title": "Diversité génétique.", "content": "La polyploïdie et l'aneuploïdie ont joué un rôle important conduisant à une spéciation active au sein de cette famille. Ainsi, \"Rumex\" est parfois découpé en quatre genres distincts et de nombreuses sous-espèces selon le degré de polyploïdie. Généralement, les polyploïdes ont une barrière post-zygotique empêchant l'hybridation avec leurs parents ou les hybrides sont incapables de se développer normalement. Cet isolement sexuel immédiat est à l'origine d'une spéciation sympatrique instantanée responsable de la genèse de près de la moitié des espèces actuelles de plantes à fleurs. Plusieurs espèces de \"Polygonaceae\" présentent un dimorphisme sexuel et des chromosomes sexuels qui détermineraient le sexe.", "section_level": 1}], "src_summary": "La famille des Polygonaceae (Polygonacées) regroupe des plantes dicotylédones ; elle comprend 51 genres répartis en 1200 espèces. Ce sont principalement des plantes herbacées cosmopolites qui ont une préférence marquée pour les zones tempérées et froides de l'hémisphère Nord.", "tgt_summary": null, "id": 733923}
{"src_title": "Chou-rave", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Dénominations.", "content": "Nom scientifique : \"Brassica oleracea\" L. var. \"gongylodes\", famille des Brassicacées, sous-famille des \"Brassicoideae\". Noms communs : chou-rave (au pluriel : choux-raves), chou de Siam, boule de Siam ; en Suisse romande : colrave, chou-pomme Allemand : \"Kohlrabi\" ; anglais : \"cabbage turnip\", \"kohlrabi\" ; danois : \"glaskål\", \"knudekål ; espagnol : \"col rábano\", \"colinabo\" ; roumain : \"gulie, polonais : kalarepa", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "C'est une plante bisannuelle (cultivée comme une annuelle), à tiges charnues et renflées en forme de boule à sa base, juste au-dessus du sol. Cette boule est de couleur blanche, vert pâle ou violette. Les feuilles implantées en spirale tout autour de la tige renflée et au-dessus sont alternes, entières, plus ou moins dentelées, munies d'un long pétiole. Le limbe a une couleur vert bleuté. La hampe florale apparaît la deuxième année. Sa forme de boule entourée des bases des feuilles peut faire penser au satellite Spoutnik.", "section_level": 1}, {"title": "Origine et distribution.", "content": "Cette plante est connue seulement à l'état cultivé. C'est une plante qui figurait parmi les plantes potagères recommandées dans le capitulaire De Villis au Moyen Âge.", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "La plante préfère un sol frais et meuble, bien fumé. Il faut semer au début du printemps, puis tous les 15 jours jusqu'au milieu de l'été pour une récolte échelonnée. Dans les régions où les températures hivernales descendent rarement au-dessous de zéro, on sème tous les 15 jours à partir de la fin de l'été. Dès que les plants atteignent environ de haut, on éclaircit à sur les rangs. La culture peut se faire en maraichage, en place en plein air ou sous tunnel en plastique. Le cas échéant, les plants sont repiqués au stade 4-5 feuilles. La récolte se fait deux mois après la plantation, lorsque les boules ont atteint la taille d'une petite pomme (5 à de diamètre). Elle doit se faire à temps, sous peine de voir la tige devenir fibreuse et inconsommable.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisation.", "content": "La boule formée par la tige renflée constitue un légume à l'arôme doux et délicat, entre radis, chataigne et chou quand il est cru et au goût rappelant celui du navet quand il est cuit. Il peut se manger : C'est un légume plus populaire dans les pays anglo-saxons, germaniques, en Pologne et en Suisse, qu'en France. Il est aussi possible de le faire fermenter comme une choucroute : le râper et le mettre dans un bocal à conserves avec 15 g de sel par kilo. Bien tasser et fermer avec un couvercle en caoutchouc. Au bout de deux jours, le fermentation commence et le chou-rave déborde un peu. Quand la fermentation est terminée, il faut essuyer les bocaux et les stocker en attendant de déguster cru ou cuit. Certaines variétés de chou-rave sont également utilisées comme fourrage dans l'alimentation animale.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le chou-rave est une variété de chou, plante herbacée bisannuelle de la famille des brassicacées, cultivée comme plante potagère pour la base de sa tige renflée, consommée comme légume. Le chou-rave est un peu délaissé en France pour avoir été un aliment de guerre (parfois connu alors sous son nom allemand de \"Kohlrabi\" ou colrave), sort qu'il partage avec le topinambour et le rutabaga. En revanche, dans certaines régions du Canada, on le retrouve couramment dans les épiceries. On lui prête des vertus aphrodisiaques.", "tgt_summary": null, "id": 765013}
{"src_title": "Kurd Lasswitz", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Kurd Lasswitz étudie les mathématiques et la physique, puis obtient un doctorat de physique en 1873. En 1876, il enseigne dans un lycée de Gotha. Dans cet établissement, il aura pour élève Hans Dominik (écrivain) qui deviendra également par la suite un auteur de science-fiction réputé. Kurd Lasswitz écrivit des ouvrages sur la physique, sur la théorie de la connaissance, sur le philosophe Emmanuel Kant et travailla à une édition critiques des œuvres de Gustav Theodor Fechner, le fondateur de la psychophysique. Ses textes de critique sociale sont pour la plupart tombés dans l'oubli, après avoir été interdits par la censure nazie. Mais Kurd Lasswitz est avant tout considéré comme le père de la science-fiction moderne de langue allemande. À la différence de Jules Verne et de Herbert George Wells, il utilisa la science-fiction à des fins critiques et pédagogiques. Ses esquisses du futur sont plus courageuses que celles de ses deux contemporains français et anglais, parce qu'elles voient plus loin dans l'avenir. C'est la raison pour laquelle, il disait lui-même qu'il se heurtait fréquemment aux limites de « ce qui est explicable avec des concepts d'aujourd'hui ». Son roman \"Auf zwei Planeten\" (\"Sur deux planètes\") compte parmi les meilleurs romans de science-fiction allemands. Son rôle de père de la science-fiction allemande fut par la suite repris par Hans Dominik qui avait eu Kurd Lasswitz comme professeur au lycée. Son livre \"Die Universalbibliothek\" (La bibliothèque universelle) aurait inspiré \"La Bibliothèque de Babel\" à Jorge Luis Borges.", "section_level": 1}, {"title": "Hommages.", "content": "Le prix Kurd-Laßwitz est un prix allemand de science-fiction non doté qui distingue chaque année le meilleur roman, la meilleure nouvelle, le meilleur illustrateur et le meilleur travail d'édition de l'aire science-fictionnelle germanophone. La petite planète (46514) Lasswitz découverte en 1977 par Hans-Emil Schuster à l\"'European Southern Observatory\" fut baptisée \"Kurd Lasswitz\" par l'astronome allemand en hommage à l'écrivain de science-fiction.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Nouvelles.", "content": "Recueils :", "section_level": 2}], "src_summary": "Carl Theodor Victor Kurd Lasswitz, né le à Breslau et mort le à Gotha, est un écrivain, mathématicien, physicien et géographe allemand qui publia sous le pseudonyme Velatus. Il est considéré en Allemagne comme le fondateur de la littérature de science-fiction germanophone.", "tgt_summary": null, "id": 1469599}
{"src_title": "Lamiaceae", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Phytonymie.", "content": "Les Lamiacées sont nommées d'après le genre type \"Lamium\" provenant du latin \"lamia\". Un des premiers auteurs à mentionner cette origine est Pline l'Ancien qui évoque ce \"Lamium\" comme une, c'est-à dire une fausse ortie car elle a perdu son pouvoir urticant. \"Lamia\" est tiré du même mot grec désignant une créature monstrueuse (Lamia, ogresse croque-mitaine dans la mythologie grecque), provenant de \"laimos\", « gorge, gosier ». La corolle bilabiée ( à deux « lèvres ») des Lamiacées peut en effet évoquer, pour un esprit imaginatif, une gueule ouverte. Le nom scientifique initial (\"nomen conservandum\") de Labiées est donné en 1789 par Antoine-Laurent de Jussieu dans \"Genera plantarum\", ouvrage considéré comme la base de la nomenclature des familles par le Code international de la nomenclature botanique. Ce terme provient du latin \"labia\", « lèvre », en référence à la corolle caractéristique. La lèvre supérieure en casque (formée de 2 pétales soudés) protège les organes reproducteurs des intempéries et du soleil ; la lèvre inférieure (formée de 3 pétales soudés) sert de plate-forme à l'insecte qui vient chercher le nectar, le pollinisateur étant souvent orienté par un guide de nectar.", "section_level": 1}, {"title": "Principaux genres.", "content": "Parmi les nombreux genres présents en Europe, on peut citer:", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques générales.", "content": "Ce sont le plus souvent des plantes herbacées, des arbustes et rarement des arbres ou des lianes, producteurs d'huiles essentielles, largement répandus autour du monde et dans tous types de milieux. Pour la plupart des genres, 10 critères caractérisent cette famille exceptionnellement homogène : Formule florale : formula_1 De nombreuses espèces de cette famille sont des plantes mellifères, fréquentées par les abeilles, et produisent des iridoïdes ainsi que des glycosides phénoliques.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisations.", "content": "Cette famille regroupe la plupart des plantes aromatiques et condimentaires de la région méditerranéenne. Elle est une importante source d'huiles essentielles, d'infusion et antibiotiques naturels pour l'aromathérapie, la parfumerie même si les parfums de synthèse tendent à remplacer ces essences. L'industrie des cosmétiques utilise également les Lamiacées pour leurs propriétés hydratantes et souvent antiseptiques. On y rencontre beaucoup d'espèces cultivées comme plantes condimentaires (sauge, thym, basilic, menthe etc.). La plupart des Lamiaceae sont comestibles ou médicinales, à l'exception des Scutellaires et des Germandrées (notamment la Germandrée petit-chêne) à la toxicité marquée. On y trouve aussi des plantes ornementales (sauge par exemple) tant en extérieur qu'en intérieur (coleus). Une étude sur 50 espèces appartenant à 27 genres de cette famille a montré que 94 % de ces espèces possèdent une activité significative de type antidépresseur accompagnée d'un effet sédatif.", "section_level": 1}, {"title": "Liste des sous-familles.", "content": "Selon Cantino (1992) : Selon : Selon :", "section_level": 1}, {"title": "Liste des genres.", "content": "Selon : Selon : Selon : Selon :", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Lamiaceae ou Labiatae, communément appelées Lamiacées, Labiacées ou Labiées, sont une importante famille de plantes dicotylédones qui comprend environ espèces et près de 210 genres.", "tgt_summary": null, "id": 1182438}
{"src_title": "Microprocesseur", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Jusqu’au début des années 1970, les différents composants électroniques, nécessaires au fonctionnement d'un processeur ne pouvaient pas tenir sur un seul circuit intégré, ce qui nécessitait d'interconnecter de nombreux composants dont plusieurs circuits intégrés. En 1971, la société américaine Intel réussit, pour la première fois, à placer tous les composants qui constituent un processeur sur un seul circuit intégré donnant ainsi naissance au microprocesseur. Cette miniaturisation a permis : Les principales caractéristiques d'un microprocesseur sont : Par exemple, un cadencé à peut exécuter certaines instructions plus rapidement qu'un autre \"B\" cadencé à, tout dépend de leurs architectures respectives. La combinaison des caractéristiques précédentes détermine la puissance du microprocesseur qui s’exprime en « millions d'instructions par seconde » (MIPS). Dans les années 1970, les microprocesseurs effectuaient moins d’un million d’instructions par seconde, mais en 2007, les processeurs pouvaient effectuer plus de.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "En 1969, le microprocesseur est inventé par un ingénieur et un physicien d'Intel, Marcian Hoff (surnommé Ted Hoff), et Federico Faggin, qui venait de le rejoindre, fort de recherches menées en Italie. Federico Faggin, ingénieur italien est en 1968 chez Fairchild-SGS à Agrate Brianza, puis à Palo Alto avec Thomas Klein, le concepteur du premier circuit intégré commercial à grilles auto-alignées, le Fairchild 3708, puis chef de projet de la Technologie Silicon Gate (TSG), la première méthode pratique pour la fabrication des circuits intégrés MOS (semi-conducteur à oxyde de métal) avec grilles auto-alignés, qui a remplacé la grille d'aluminium traditionnel d'un transistor MOS par une grille en silicium, pour intégrer deux fois plus de transistors dans la même surface. Federico Faggin est embauché par Intel en, pour être le chef de projet, le créateur de la méthodologie de conception et le concepteur principal. En seulement quelques mois, avec Marcian Hoff, des quatre puces de l'Intel 4004, qui servit initialement à fabriquer des contrôleurs graphiques en mode texte, il conçut un processeur d'usage général, avec une licence achetée au japonais Busicom. Marcian Hoff a formulé l'architecture du microprocesseur (une architecture de bloc et un jeu d'instructions). Le premier microprocesseur commercialisé, le, est l'Intel 4004, suivi par l'Intel 8008 à et qui servit initialement à fabriquer des contrôleurs graphiques en mode texte. Jugé trop lent par le client qui en avait demandé la conception, il devint un processeur d'usage général. Ces processeurs sont les précurseurs des Intel 8080, Zilog Z80, et de la future famille des Intel x86. Federico Faggin est l'auteur d'une méthodologie de conception nouvelle pour la puce et la logique, fondée pour la première fois sur la technologie \"\" développé par lui en 1968 chez Fairchild. Il a aussi dirigé la conception du premier microprocesseur jusqu'à son introduction sur le marché en 1971. Presque à la même époque la société américaine, Motorola, effectue des travaux et innovations similaires sous la direction de Chuck Peddle, venu de General Electric, où il avait conçu une caisse enregistreuse électronique, mais qui décide en 1970 d'abandonner son activité informatique. Il participe au développement du microprocesseur, à, vendu alors, et qui va servir aux ordinateurs d'usage professionnel de la société SMT. Dans les années 1970, apparaissent les concepts de datagramme et d'informatique distribuée, avec Arpanet, le réseau Cyclades et la, devenue en 1978 le modèle « OSI-DSA ». Le microprocesseur est très vite accueilli comme la pierre angulaire de cette informatique distribuée, car il permet de décentraliser le calcul, avec des machines moins coûteuses et moins encombrantes face au monopole IBM, produites en plus grande série. En 1990, Gilbert Hyatt revendique la paternité du microprocesseur en se basant sur un brevet qu’il avait déposé en 1970. La reconnaissance de l’antériorité du brevet de Hyatt aurait permis à ce dernier de réclamer des redevances sur tous les microprocesseurs fabriqués de par le monde, mais le brevet de Hyatt a été invalidé en 1995 par l’office américain des brevets, sur la base du fait que le microprocesseur décrit dans la demande de brevet n'avait pas été réalisé, et n'aurait d'ailleurs pas pu l'être avec la technologie disponible au moment du dépôt du brevet. Le tableau suivant décrit les principales caractéristiques des microprocesseurs fabriqués par Intel, et montre leur évolution en termes de nombre de transistors, en miniaturisation des circuits, et en augmentation de puissance. Il faut garder à l'esprit que si ce tableau décrit l'évolution des produits d'Intel, l'évolution des produits des concurrents a suivi avec plus ou moins d'avance ou de retard la même marche. Un programme informatique est, par essence, un flux d'instructions exécutées par un processeur. Chaque instruction nécessite un à plusieurs cycles d'horloge, l'instruction est exécutée en autant d'étapes que de cycles nécessaires. Les microprocesseurs séquentiels exécutent l'instruction suivante lorsqu'ils ont terminé l'instruction en cours. Dans le cas du parallélisme d'instructions, le microprocesseur pourra traiter plusieurs instructions dans le même cycle d'horloge, à condition que ces instructions différentes ne mobilisent pas simultanément une unique ressource interne. Autrement dit, le processeur exécute des instructions qui se suivent, et ne sont pas dépendantes l'une de l'autre, à différents stades d'achèvement. Cette file d'exécution à venir s'appelle un pipeline. Ce mécanisme a été implémenté la première fois dans les années 1960 par IBM. Les processeurs plus évolués exécutent en même temps autant d'instructions qu'ils ont de pipelines, ce à la condition que toutes les instructions à exécuter parallèlement ne soient pas interdépendantes, c'est-à-dire que le résultat de l'exécution de chacune d'entre elles ne modifie pas les conditions d'exécution de l'une des autres. Les processeurs de ce type sont appelés processeurs superscalaires. Le premier ordinateur à être équipé de ce type de processeur était le Seymour Cray CDC 6600 en 1965. Le Pentium est le premier des processeurs superscalaires pour compatible PC. Les concepteurs de processeurs ne cherchent pas simplement à exécuter plusieurs instructions indépendantes en même temps, ils cherchent à optimiser le temps d'exécution de l'ensemble des instructions. Par exemple le processeur peut trier les instructions de manière que tous ses pipelines contiennent des instructions indépendantes. Ce mécanisme s'appelle l'exécution out-of-order. Ce type de processeur s'est imposé pour les machines grand public des années 1980 et aux années 1990. L'exemple canonique de ce type de pipeline est celui d'un processeur RISC, (reduced instruction set computer) en cinq étapes. Le Intel Pentium 4 dispose de de pipeline. Un compilateur optimisé pour ce genre de processeur fournit un code qui sera exécuté plus rapidement. Pour éviter une perte de temps liée à l'attente de nouvelles instructions, et surtout au délai de rechargement du contexte entre chaque changement de threads, les fondeurs ont ajouté à leurs processeurs des procédés d'optimisation pour que les threads puissent partager les pipelines, les caches et les registres. Ces procédés, regroupés sous l'appellation \"Simultaneous Multi Threading\", ont été mis au point dans les années 1950. Par contre, pour obtenir une augmentation des performances, les compilateurs doivent prendre en compte ces procédés, il faut donc re-compiler les programmes pour ces types de processeurs. Intel a commencé à produire, début des années 2000, des processeurs implémentant la technologie SMT à deux voies. Ces processeurs, les Pentium 4, peuvent exécuter simultanément deux qui se partagent les mêmes pipelines, caches et registres. Intel a appelé cette technologie \"SMT à deux voies\" : l’\"Hyperthreading\". Le \"\" est, quant à lui, une technologie SMT dans laquelle plusieurs threads partagent aussi les mêmes ressources, mais ces threads ne s'exécutent que l'un après l'autre et non simultanément. Depuis longtemps déjà, existait l'idée de faire cohabiter plusieurs processeurs au sein d'un même composant, par exemple les \"System on Chip\". Cela consistait, par exemple, à ajouter au processeur, un coprocesseur arithmétique, un DSP, voire un cache mémoire, éventuellement même l'intégralité des composants que l'on trouve sur une carte mère. Des processeurs utilisant deux ou quatre cœurs sont donc apparus, comme le POWER4 d'IBM sorti en 2001. Ils disposent des technologies citées préalablement. Les ordinateurs qui disposent de ce type de processeurs coûtent moins cher que l'achat d'un nombre équivalent de processeurs. Cependant, les performances ne sont pas directement comparables, cela dépend du problème traité. Des API spécialisées ont été développées afin de tirer parti au mieux de ces technologies, comme le Threading Building Blocks d'Intel.", "section_level": 1}, {"title": "Familles.", "content": "Les microprocesseurs sont habituellement regroupés en familles, en fonction du jeu d'instructions qu'ils exécutent. Si ce jeu d'instructions comprend souvent une base commune à toute la famille, les microprocesseurs les plus récents d'une famille peuvent présenter de nouvelles instructions. La rétrocompatibilité au sein d'une famille n'est donc pas toujours assurée. Par exemple un programme dit compatible x86 écrit pour un processeur Intel 80386, qui permet la protection mémoire, pourrait ne pas fonctionner sur des processeurs antérieurs, mais fonctionne sur tous les processeurs plus récents (par exemple un Core Duo d'Intel ou un Athlon d'AMD). Il existe des dizaines de familles de microprocesseurs. Parmi celles qui ont été les plus utilisées, on peut citer : La famille la plus connue par le grand public est la famille x86, apparue à la fin des années 1970, développée principalement par les entreprises Intel (fabricant du Pentium), AMD (fabricant de l'Athlon), VIA et Transmeta. Les deux premières entreprises dominent le marché en fabriquant la majorité des microprocesseurs pour micro-ordinateurs compatibles PC et Macintosh depuis 2006. Le MOS Technology 6502 qui a servi à fabriquer les Apple II, Commodore PET, et dont les descendants ont servi au Commodore 64 et aux consoles Atari 2600. Le MOS Technology 6502 a été conçu par d'anciens ingénieurs de Motorola et était très inspiré du Motorola 6800. Le microprocesseur Zilog Z80 a été largement utilisé dans les années 1980 dans la conception des premiers micro-ordinateurs personnels comme le TRS-80, les Sinclair ZX80, ZX81, ZX Spectrum, le standard MSX, les Amstrad CPC et plus tard dans les systèmes embarqués. La famille Motorola 68000 (aussi appelée m68k) de Motorola animait les premiers Macintosh, les Mega Drive, les Atari ST et les Commodore Amiga. Leurs dérivés (Dragonball, ColdFire) sont toujours utilisés dans des systèmes embarqués. Les microprocesseurs PowerPC d'IBM et de Motorola équipaient jusqu'en 2006 les micro-ordinateurs Macintosh (fabriqués par Apple). Ces microprocesseurs sont aussi utilisés dans les serveurs de la d'IBM et dans divers systèmes embarqués. Dans le domaine des consoles de jeu, des microprocesseurs dérivés du PowerPC équipent la Wii (Broadway), la GameCube (Gekko), Xbox 360 (dérivé à trois cœurs nommé Xenon). La PlayStation 3 est équipée du microprocesseur Cell, dérivé du POWER4, une architecture proche de PowerPC. Les processeurs d'architecture MIPS animaient les stations de travail de Silicon Graphics, des consoles de jeux comme la PSone, la Nintendo 64 et des systèmes embarqués, ainsi que des routeurs Cisco. C'est la première famille à proposer une architecture avec le MIPS R4000 en 1991. Les processeurs du fondeur chinois Loongson, sont une nouvelle génération basées sur les technologies du MIPS, utilisés dans des supercalculateurs et des ordinateurs faible consommation. La famille ARM est de nos jours utilisée principalement dans les systèmes embarqués, dont de nombreux PDA et smartphones. Elle a précédemment été utilisée par Acorn pour ses Archimedes et RiscPC.", "section_level": 1}, {"title": "Rapidité d'exécution des instructions.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fréquence de fonctionnement.", "content": "Les microprocesseurs sont cadencés par un signal d'horloge (signal oscillant régulier imposant un rythme au transfert entre circuit). Au milieu des années 1980, ce signal avait une fréquence de 4 à. Dans les années 2000, cette fréquence atteint. Plus cette fréquence est élevée, plus le microprocesseur peut exécuter à un rythme élevé les instructions de base des programmes mais plus la qualité des bus doit être soignée et leur longueur adaptée à la fréquence. L'augmentation de la fréquence présente des inconvénients :", "section_level": 2}, {"title": "Overclocking.", "content": "L'overclocking consiste à appliquer au microprocesseur une fréquence du signal d'horloge supérieure aux recommandations du fabricant ce qui permet d'exécuter plus d'instructions à chaque seconde. Cela nécessite souvent plus de puissance d'alimentation au risque de dysfonctionnements voire de destruction en cas de surchauffe.", "section_level": 2}, {"title": "Optimisation du chemin d'exécution.", "content": "Les microprocesseurs actuels sont optimisés pour exécuter plus d'une instruction par cycle d'horloge, ce sont des microprocesseurs avec des unités d'exécution parallélisées. De plus ils sont dotés de procédures qui « anticipent » les instructions suivantes avec l'aide de la statistique. Dans la course à la puissance des microprocesseurs, deux méthodes d'optimisation sont en concurrence : Néanmoins, avec la diminution de la taille des puces électroniques et l'accélération des fréquences d'horloge, la distinction entre \"RISC\" et \"CISC\" a quasiment complètement disparu. Là où des familles tranchées existaient, on observe aujourd'hui des microprocesseurs où une structure interne \"RISC\" apporte de la puissance tout en restant compatible avec une utilisation de type \"CISC\" (la famille Intel x86 a ainsi subi une transition entre une organisation initialement très typique d'une structure \"CISC\". Actuellement elle utilise un cœur \"RISC\" très rapide, s'appuyant sur un système de réarrangement du code \"à la volée\") mis en œuvre, en partie, grâce à des mémoires caches de plus en plus grandes, comportant jusqu'à trois niveaux.", "section_level": 2}, {"title": "Structure et fonctionnement.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Structure d'un microprocesseur.", "content": "L'unité centrale d'un microprocesseur comprend essentiellement : Certains registres ont un rôle très particulier : Seul le \"Program Counter\" est indispensable, il existe de (rares) processeurs ne comportant pas de registre d'état ou pas de pointeur de pile (par exemple le ). L'unité de contrôle peut aussi se décomposer :", "section_level": 2}, {"title": "Fonctionnement.", "content": "Pour commencer, le microprocesseur va charger une instruction contenue en mémoire grâce au compteur de programme. Ce dernier est au passage incrémenté, afin que le processeur traite l'instruction suivante au prochain cycle. L'instruction est alors décodée et si nécessaire le microprocesseur va chercher en mémoire les données supplémentaires. Dans certains cas, des instructions servent uniquement à charger une donnée dans un registre précis ou à écrire une donnée d'un registre en mémoire. Dans ce cas, le processeur charge ou écrit la donnée puis passe à l'instruction suivante. Dans le cas où le processeur doit effectuer une opération de calcul, le processeur fait alors appel à l'ALU. Dans beaucoup d'architectures, celle-ci fonctionne avec un registre accumulateur. Celui-ci enregistre le résultat de l'opération précédente, qui peut ensuite être réutilisé. Dans le cas d'un saut (\"goto, jump\"), c'est le compteur de programme qui est directement modifié. Dans le cas d'un saut conditionnel (\"if\"), le processeur vérifie avant le saut qu'une condition booléenne est valide (\"true\"). Dans certains sauts (\"jump\"), le processeur ajoute une valeur à l'accumulateur. Cela permet au programme d'être exécuté à n'importe quel endroit dans la mémoire. Les instructions se divisent donc en plusieurs catégories : À la fin du cycle, le processeur finit de ranger ses données en mémoire ou dans les registres spécifiques. En cas de retenue, un registre spécial reçoit la valeur de la retenue, ce qui permet de le combiner à nouveau pour fonctionner avec plus de bits que ce que permet l'architecture. En cas d'erreur, comme une division par zéro, le processeur modifie un registre d'état et peut déclencher une interruption. Toutes ces étapes peuvent s’effectuer en plusieurs cycles d'horloge. Une optimisation consiste à les exécuter à la chaîne (principe du pipeline) ou en parallèle (architecture superscalaire). Actuellement, face à la difficulté liée à la montée en fréquence des microprocesseurs, les fabricants tentent d'augmenter le nombre d'Instructions Par Cycle (IPC) afin d'augmenter la vitesse de leurs processeurs. Cela a conduit à l'apparition de processeurs multi-cœurs, composés de plusieurs unités, ou cœur, capables d'exécuter une instruction indépendamment de l'autre (contrairement à une architecture superscalaire, qui conserve des registres en commun). On parle alors de calcul en parallèle. Néanmoins, cela nécessite des programmes adaptés et les performances de ces processeurs dépendent donc de plus en plus de la qualité de programmation des programmes qu'ils exécutent.", "section_level": 2}, {"title": "Fabrication.", "content": "La fabrication d'un microprocesseur est essentiellement identique à celle de n'importe quel circuit intégré. Elle suit donc un procédé complexe. Mais l'énorme taille et complexité de la plupart des microprocesseurs a tendance à augmenter encore le coût de l'opération. La loi de Moore, qui indique que le nombre de transistors des microprocesseurs sur les puces de silicium double tous les deux ans, indique également que les coûts de production doublent en même temps que le degré d'intégration. La fabrication des microprocesseurs est aujourd'hui considérée comme l'un des deux facteurs d'augmentation de la capacité des unités de fabrication (avec les contraintes liées à la fabrication des mémoires à grande capacité). La finesse de la gravure industrielle a atteint en 2006. En diminuant encore la finesse de gravure, les fondeurs se heurtent aux règles de la mécanique quantique.", "section_level": 1}, {"title": "Problème d'échauffement.", "content": "Malgré l'usage de techniques de gravures de plus en plus fines, l'échauffement des microprocesseurs reste approximativement proportionnel au carré de leur tension à architecture donnée. Avec formula_1 la tension, formula_2 la fréquence, et formula_3 un coefficient d'ajustement, on peut calculer la puissance dissipée formula_4 : Ce problème est lié à un autre, celui de la dissipation thermique et donc souvent des ventilateurs, sources de nuisances sonores. Le refroidissement liquide peut être utilisé. L'utilisation d'une pâte thermique assure une meilleure conduction de la chaleur du processeur vers le radiateur. Si l'échauffement ne pose pas de problème majeur pour des applications type ordinateur de bureau, il en pose pour toutes les applications portables. Il est techniquement facile d'alimenter et de refroidir un ordinateur fixe. Pour les applications portables, ce sont deux problèmes délicats. Le téléphone portable, l'ordinateur portable, l'appareil photo numérique, le PDA, le baladeur MP3 ont une batterie qu'il s'agit de ménager pour que l'appareil portable ait une meilleure autonomie.", "section_level": 1}], "src_summary": "Un microprocesseur est un processeur dont tous les composants ont été suffisamment miniaturisés pour être regroupés dans un unique boitier. Fonctionnellement, le processeur est la partie d’un ordinateur qui exécute les instructions et traite les données des programmes.", "tgt_summary": null, "id": 364258}
{"src_title": "Catalogue de Messier", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La première édition du catalogue paraît, en 1774, dans les \"Mémoires de l'Académie royale des sciences de l'année 1771\". Elle ne regroupe que les quarante-cinq premiers objets (M1 à M45). Un premier supplément paraît en 1780 dans \"la Connaissance des temps pour l'année commune 1783\". Il concerne vingt-trois objets (M46 à M68). La découverte de deux autres objets (M69 et M70) est annoncée séparément dans le même volume, à la suite des errata.", "section_level": 1}, {"title": "L'édition de référence de 1781.", "content": "La troisième édition du catalogue, achevée en 1781, est publiée, la même année, dans \"la Connaissance des temps pour l'année bissextile 1784\". Elle répertorie M69 et M70 ainsi que trente-trois objets supplémentaires (M71 à M103). Les objets M104 à M110, découverts par Messier ou son ami Pierre Méchain après l'édition de 1781, n'ont été ajoutés au catalogue que bien plus tard. En, Camille Flammarion publie, dans \"l'Astronomie\", la première édition critique du catalogue de Messier.", "section_level": 2}, {"title": "Les objets manquants.", "content": "Les objets manquants sont les quatre objets de la troisième édition du catalogue de Messier qui n'ont pu être identifiés qu'au, auquel s'ajoute M102 dont l'identification reste controversée. En 1934, identifie l'objet M48 à l'objet NGC 2548. En, John H. Mallas établit que l'objet M40 n'est autre que l'objet WNC4 du catalogue d'étoiles doubles de Winnecke. En 1969, William C. Williams identifie l'objet M91 à l'objet NGC 4548.", "section_level": 2}, {"title": "Les objets additionnels.", "content": "Camille Flammarion est le premier à proposer de compléter la liste des cent trois objets du catalogue par l'adjonction d'objets additionnels : en, il ajoute l'objet M104 qu'il identifie à l'objet NGC 4594. Les objets M105, M106 et M107 ne sont ajoutés au catalogue qu'en 1947 par l'astronome canadienne Helen B. Sawyer Hogg, ajouts qu'elle confirme dès l'année suivante. En 1953, Owen J. Gingerich inclut les objets M108 et M109 dans le catalogue. Enfin, l'objet M110 n'est ajouté au catalogue qu'en 1966 par Kenneth Glyn Jones.", "section_level": 2}, {"title": "La \"Suite du Catalogue de Messier\" (1921-1923) de Camille Flammarion.", "content": "Après avoir établi que Messier avait observé l'objet M104 et identifié que celui-ci était l'objet NGC 4594, Flammarion entreprend de compléter le catalogue en y ajoutant des objets remarquables du ciel profond susceptibles d'avoir été observés par Messier. Sa \"Suite du Catalogue de Messier\" paraît dans \"l'Astronomie\" entre 1921 et 1923. Elle comprend dix-huit objets (de 105a à 119) qui ne doivent pas être confondus avec les objets additionnels (supra). Ces dix-huit objets sont les suivants : 105a (NGC 884) et 105b (NGC 869) composant le double amas de Persée, 106 (NGC 6543), 107 (NGC 6940), 108 (NGC 7009), 109 (NGC 7662), 110 (NGC 1977), 111 (NGC 205, qui n'est autre que M110), 112a (NGC 663) et 112b (NGC 654), 113 (NGC 4565), 114 (NGC 7293), 115a (NGC 6992) et 115b (NGC 6960), 116 (NGC 2422, qui n'est autre que M47), 117 (NGC 7789), 118 (NGC 2392) et 119 ().", "section_level": 2}, {"title": "Liste des objets du catalogue.", "content": "Les objets du catalogue se notent avec M, suivi d'un nombre allant de 1 à 110.", "section_level": 1}, {"title": "Nature des objets.", "content": "Bien que le catalogue de Messier soit intitulé \"Catalogue des nébuleuses et des amas d'étoiles\", les objets qu'il répertorie comprennent quarante galaxies (en identifiant l'objet M102 à l'objet NGC 5866) ainsi qu'une étoile double (M40) qui n'est peut-être qu'un double optique.", "section_level": 1}, {"title": "Répartition des objets du catalogue.", "content": "Les objets du catalogue Messier ont été établis depuis des observations réalisées en France métropolitaine. Ainsi, de nombreux objets notables situés à basse déclinaison ne sont pas inclus dans le catalogue. Les objets du catalogue Messier ne sont pas, loin de là, répartis uniformément sur la sphère céleste, nombre d'entre eux étant dans notre Galaxie, la Voie lactée et donc à proximité du plan galactique.", "section_level": 1}, {"title": "Le marathon Messier.", "content": "Du fait de leur répartition hétérogène, il n'existe pas d'objets du catalogue situés dans la bande d'ascension droite -. Quand le Soleil est situé dans cette région du ciel, soit durant la seconde quinzaine du mois de mars, il est ainsi possible de voir la totalité de ces objets au cours d'une nuit. Ce fait a donné lieu à une compétition amicale, le marathon Messier, visant à observer le maximum voire la totalité des objets du catalogue en une nuit. Le premier à avoir réussi cette épreuve fut l'amateur Gerry Rattley dans la nuit du 23 au 24 mars 1985.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Catalogue des nébuleuses et des amas d'étoiles, plus connu comme le catalogue de Messier, est un catalogue astronomique d'objets d'aspect diffus créé en 1774 par Charles Messier afin d'aider les chercheurs de comètes à ne pas confondre celles-ci avec divers objets diffus dont la nature était alors inconnue (galaxies, divers types de nébuleuses et amas d'étoiles) mais fixes par rapport aux étoiles. Charles Messier avait en effet lui-même été victime d'une telle méprise, assimilant par erreur la nébuleuse du Crabe à la comète de Halley, dont il attendait le retour dans cette région du ciel (la constellation du Taureau). C'est d'ailleurs pour cette raison que la Nébuleuse du Crabe est le premier objet du catalogue Messier (M1).", "tgt_summary": null, "id": 2000005}
{"src_title": "Acari", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Morphologie.", "content": "Les acariens mesurent entre 0,1 et 0,6 mm : de par leur taille, ils sont à la limite de la microfaune stricto sensu et de ce que l'on appelle communément la mésofaune. En raison de la fusion des différentes régions du corps, la morphologie des acariens est unique. Les seules traces visibles de la segmentation d'origine sont les appendices, pièces buccales et pattes. Les pièces buccales, chélicères et pédipalpes, sont souvent fortement modifiées en relation avec l'alimentation correspondante. Elles constituent un ensemble qui chez les tiques prend le nom de \"capitulum\" (du latin « tête ») séparé du reste du corps par un sillon. Le reste du corps est nommé \"idiosome\" chez les tiques. De chaque côté du corps se trouve un stigmate servant d'orifice respiratoire.", "section_level": 1}, {"title": "Reproduction.", "content": "Les acariens sont essentiellement, sinon exclusivement ovipares. Comme chez les insectes, aux œufs succèdent une larve, puis nymphe et enfin l'adulte. Certains auteurs nuancent chez les acariens la notion de stade et celle de stase, différenciant, au sein de la stase nymphale différents stades, chacun d'eux séparés par une mue, mais de très faible amplitude, bien différente de celle qui transforme la larve en nymphe, et celle-ci en l'adulte. À cause de leur courte durée de vie (2 à 3 mois), les femelles se reproduisent très vite. Ainsi, une femelle peut pondre, à raison de 300 œufs par mois, jusqu'à 900 œufs dans sa vie.", "section_level": 1}, {"title": "Croissance.", "content": "Leurs conditions optimales de croissance sont un environnement humide (taux d'humidité de 60 à 80 %) et une température plutôt élevée et stable (26-32 °C), ce qui détermine le maximum d'activité des acariens de mai à septembre dans la nature, en automne et en hiver dans les habitats (temps pluvieux, habitations chauffées)", "section_level": 1}, {"title": "Modes de vie.", "content": "Selon les espèces, l'habitat et le comportement sont extrêmement variés.", "section_level": 1}, {"title": "Alimentation.", "content": "Les régimes alimentaires des acariens sont très variés selon les espèces ou les groupes : phytophages, prédateurs, hématophages et lymphophages, etc. La nourriture peut être pré-digérée avant l'ingestion, par inoculation de salive. Certains acariens consomment des aliments solides (animaux et végétaux) en les déchiquetant grâce à leurs chélicères en forme de pince. Les substances solides sont ensuite digérées à l'extérieur du corps grâce à des enzymes sécrétées par les glandes salivaires. D'autres acariens sont des suceurs de sang ou de sève. L'épithélium de l'intestin moyen capte les aliments par phagocytose.", "section_level": 2}, {"title": "Les espèces libres.", "content": "Elles peuvent être marines, dulçaquicoles, terrestres. Elles peuvent être carnivores, végétariennes ou détritivores. Certaines provoquent des galles sur les végétaux. D'autres vivent sur les denrées alimentaires (Ex : \"Tyrolichus casei\" pour les fromages à pâte plus molle ou \"Acarus siro\" autrefois appelé \"Tyroglyphus farinae\", dit ciron qui produit les croutes de fromages durs tels que la Mimolette). D'autres vivent dans les denrées entreposées comme le blé des silos ou la farine. Une dizaine d'espèces sont responsables d'allergies chez l'humain (\"Dermatophagoides\", \"Acarus siro\", \"Lepidoglyphus destructor\").", "section_level": 2}, {"title": "Les espèces phorétiques.", "content": "Sans être des parasites importuns, ils sont transportés par d'autres espèces. Certains sont par exemple des acariens des plumes.", "section_level": 2}, {"title": "Les espèces mutualistes.", "content": "Chez les hyménoptères Apocrita (abeilles et guêpes dans leur sens très large), il semble que certains acariens se nourrissent de champignons dans les nids de leurs hôtes (les éloignant ainsi de leurs larves ou de leurs provisions) ou éventuellement d'autres parasites ou acariens dont la présence dans le nid est préjudiciable aux hôtes ou encore de pollen. Dans la plupart des cas, seules les femelles sont concernées car ce sont elles qui construisent et fournissent les nids. Ce mutualisme a mené certaines espèces d'Apocrita à évoluer pour créer une structure anatomique spécialisée qui facilite leur rétention, l'« acarinarium ».", "section_level": 2}, {"title": "Les espèces parasites.", "content": "Il en existe une grande quantité et elles ne sont pas encore toutes connues.", "section_level": 2}, {"title": "Ectoparasites.", "content": "Plusieurs espèces de démodex vivent en parasite ou en symbiote (en tant que nettoyant les pores d'un excès de sébum) de mammifères, dont chez l'humain \"Demodex folliculorum\" qui vit dans les glandes sébacées et \"Demodex brevis\" qui vit dans les follicules pileux humains. Le tétranyque tisserand (\"Tetranychus urticae\") vit sur les feuilles des plantes où il tisse des toiles de soie, l'acarien rouge des pomacées (\"Panonychus ulmi\") est pathogène de la vigne et des arbres fruitiers. \"Colomerus vitis\" provoque l'érinose de la vigne (déformation des feuilles). La famille des Podapolipidae parasite communément les arthropodes dont les abeilles, qui sont affaiblies par la pullulation des varroas, acariens impliqués dans le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles.", "section_level": 3}, {"title": "Ectoparasites hématophages.", "content": "Les tiques (dont les ixodes) se fixent sur les mammifères et les oiseaux et sucent leur sang (hématophagie). Les tiques peuvent être des vecteurs de virus, de bactéries (spirochètes) et protozoaires pathogènes. Les ixodes peuvent transmettre des bactéries du genre \"Brucella\", les agents de la brucellose. \"Ornithodoros moubata\" est une tique africaine transmettant à l'humain \"Spirochaeta duttoni\" (agent de fièvre récurrente). En Amérique du Nord, les tiques du genre \"Dermacentor\" transmettent l'agent de la fièvre pourprée des montagnes rocheuses. Les aoûtats (\"Trombicula autumnalis\") parasitent au stade larvaire les animaux à sang chaud (y compris l'humain).", "section_level": 4}, {"title": "Endoparasites.", "content": "Ils pénètrent dans le derme (ectoparasites). À titre d'exemple, les sarcoptes (\"Sarcoptes scabiei\") creusent des galeries dans l'épiderme des mammifères et causent la gale (y compris chez l'humain).", "section_level": 3}, {"title": "Taxonomie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Classification.", "content": "Les acarologues considèrent les acariens comme une sous-classe divisée en deux Super-ordres, tandis que les autres arachnologues leurs conservent le rang d'ordre. Liste des ordres actuelles selon :", "section_level": 2}, {"title": "Quelques familles.", "content": "Acaridae, Analgidae, Anystidae, Argasidae, Ascouracaridae, Atopomelidae, Bdellidae, Carpoglyphidae, Cheyletidae, Demodicidae, Dermanyssidae, Dermationidae, Epidermoptidae, Eriophyidae, Glycyphagidae, Halarachnidae, Ixodidae, Knemidokoptidae, Kytoditidae, Laelapidae, Laminosioptidae, Leeuwenhoekiidae, Listrophoridae, Macrochelidae, Macronyssidae, Microdispidae, Penthaleidae, Phytoptidae, Phytoseiidae, Psorergatidae, Psoroptidae, Pyemotidae, Pyroglyphidae, Rhinonyssidae, Rhynchaphytoptidae, Sarcoptidae, Sitercoptidae, Tarsonemidae, Tenuipalpidae, Tetranychidae, Trombiculidae, Trombidiidae. Les acaricides Les prédateurs naturels", "section_level": 2}], "src_summary": "Les acariens (Acari ou Acarina) sont un taxon d'arachnides. Ils sont de taille généralement minuscule : certains sont microscopiques, ne mesurant que quelques dizaines de micromètres, les plus grands ne dépassant pas (sauf les tiques gorgées de sang qui, dans les espèces tropico-équatoriales, peuvent atteindre la taille d'une « belle » cerise).", "tgt_summary": null, "id": 1695714}
{"src_title": "Langage machine", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Instructions du langage.", "content": "Les « mots » d'un langage machine sont appelés \"instructions\". Chacune d'elles déclenche une commande de la part du processeur (par exemple : chercher une valeur dans la mémoire pour charger un registre, additionner deux registres, etc.). Un processeur à architecture RISC ne reconnaît que peu d'instructions différentes, alors qu'un processeur à architecture CISC en possède un large éventail. Néanmoins certains processeurs CISC récents transforment en interne les instructions complexes en une suite d'instructions simples, qui sont alors exécutées. Un programme est juste une longue séquence d'instructions qui sont exécutées par le processeur. Elles sont exécutées séquentiellement sauf quand une instruction de \"saut\" transfère l'exécution à une autre instruction que celle qui suit. Il existe également des sauts conditionnels qui sont soit exécutés (l'exécution continue à une autre adresse), soit ignorés (l'exécution continue à l'instruction suivante) selon certaines conditions.", "section_level": 1}, {"title": "Opcode.", "content": "Chaque instruction commence par un nombre appelé opcode (ou \"code opération\") qui détermine la nature de l'instruction. Par exemple, pour les ordinateurs d'architecture x86, l'opcode codice_1 (en binaire codice_2) correspond à l'instruction \"push\" (ajouter une valeur en haut de la pile). Par conséquent, l'instruction codice_3 (codice_4) correspond à \"push 0x14\" (ajouter la valeur hexadécimale codice_5, ou 20 en décimal, en haut de la pile).", "section_level": 2}, {"title": "Longueur des instructions.", "content": "Certains processeurs codent toutes leurs instructions avec le même nombre de bits (par exemple : ARM, MIPS, PowerPC), tandis que chez d'autres la longueur de l'instruction dépend de l'opcode (exemple : x86). L'organisation des combinaisons de bits dépend largement du processeur. Le plus commun est la division en \"champs\". Un ou plusieurs champs spécifient l'opération exacte (par exemple \"une addition\"). Les autres champs indiquent le type des opérandes, leur localisation, ou une valeur littérale (les opérandes contenus dans une instruction sont appelés \"immédiat\").", "section_level": 2}, {"title": "Avantages et inconvénients.", "content": "Lorsque toutes les instructions ont la même taille elles sont également alignées en mémoire. Par exemple si toutes les instructions sont alignées sur 32 bits (), alors les deux bits de poids faibles de l'adresse mémoire de n'importe quelle instruction sont à zéro. Cela permet notamment une implémentation plus aisée du cache des prédictions de branchement bimodales. En revanche le code machine prend moins de place en mémoire s'il ne possède pas de taille minimum, étant donné qu'on élimine les champs non utilisés.", "section_level": 3}, {"title": "Écriture du code.", "content": "Alors que le langage machine était le seul disponible à l'aube des ordinateurs, il est aujourd'hui très long et fastidieux de développer en binaire : il faut passer par au moins un langage intermédiaire. De très nombreux langages de programmation sont transformés en langage machine lors de la compilation. Tous les programmes exécutables contiennent au moins une petite partie en langage machine. Le langage le plus facile à convertir en code machine est l'assembleur car il possède quasiment les mêmes instructions. L'assembleur (ou langage assembleur) diffère d'une machine à une autre, bien que les instructions soient au bout du compte très semblables. Les langages de plus haut niveau sont convertis en assembleur pendant la compilation. Les langages utilisant une machine virtuelle passent par un bytecode qui est converti à la volée par la machine virtuelle.", "section_level": 2}, {"title": "Exemples.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Processeur MIPS.", "content": "Comme exemple spécifique, regardons l'architecture MIPS. Ses instructions ont toujours une longueur de 32 bits. Le type général de l'instruction est donné par les 6 bits de poids les plus forts (dans une représentation sur 32 bits, les 6 de gauche), qu'on appelle le champ \"op\". Les instructions de type-J et de type-I sont pleinement spécifiées par le champ \"op\". Les instructions de type-R ont un champ supplémentaire, \"fonct\", pour déterminer la nature exacte de l'opération. Les champs de ces 3 types d'instructions sont : \"rs\", \"rt\", et \"rd\" indiquent des opérandes de type registre ; \"shamt\" indique un décalage (\"\") ; et le champ \"adresse\" ou \"immédiat\" contient un opérande sous forme de valeur. Par exemple, ajouter les registres 1 et 2 et placer le résultat dans le registre 6 est codé : Charger une valeur depuis la cellule mémoire 68 cellules après celle pointée par le registre 3 dans le registre 8 : \"Sauter\" à l'adresse codice_6 (la prochaine instruction à exécuter se trouve à l'adresse codice_6) :", "section_level": 2}, {"title": "Processeur ARM.", "content": "Les processeurs de l'architecture ARM sont un cas particulier dans la mesure où toutes les instructions sont conditionnelles. Elles sont toutes d'une longueur de 32 bits, et leurs quatre premiers bits indiquent dans quelles conditions l'instruction doit être exécutée.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le langage machine, ou code machine, est la suite de bits qui est interprétée par le processeur d'un ordinateur exécutant un programme informatique. C'est le langage \"natif\" d'un processeur, c'est-à-dire le seul qu'il puisse traiter. Il est composé d'instructions et de données à traiter codées en binaire.", "tgt_summary": null, "id": 194196}
{"src_title": "Malvaceae", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Nomenclature et systématique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Phytonymie.", "content": "Le nom français (mauve), les noms italiens et espagnols (malva), anglais (mallow), allemand (malve), (mloukhiya), (molokhia) dérivent tous de la racine \"malva\", nom botanique de ces plantes qui désignait en latin différentes Malvacées. Son étymologie remonterait au grec ancien μαλάχη (\"malákhē\") ou μολόχη (\"molókhē\"), grec moderne μολόχα (\"molóha\"), qui signifie mou ou amollir, allusion à la plante qui possède un limbe mou soutenu par des nervures palmées ou référence à ses qualités émollientes. Le mot Malvacées date du et dérive du latin \"malvaceus\" qui signifie « qui ressemble à la mauve ». Ce terme émane lui-même de Malva.", "section_level": 2}, {"title": "Systématique.", "content": "Cette famille subdivisée en 4 familles (Bombacaceae, Sterculiaceae, Tiliaceae et Malvaceae stricto sensu), mais cette classification. La classification phylogénétique regroupe Bombacacées, Sterculiacées et Tiliacées au sein de la famille des Malvacées sensu lato laquelle forme un groupe monophylétique et augmente considérablement le nombre de genres et d'espèces appartenant à cette famille.", "section_level": 2}, {"title": "Description.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Appareil végétatif.", "content": "Les Malvaceae sont des arbrisseaux, arbustes ou des herbes annuelles ou vivaces, plus rarement des arbres généralement persistants des zones froides à tropicales, fait exceptionnel dans l'ordre. Tous les organes végétatifs sont recouverts d'un indument comportant souvent des poils étoilés plus ou moins rigides, ou des poils à base bulbeuse constituant des aiguillons. Les feuilles poilues, fréquemment polymorphes, sont en général alternes, simples et palmatilobées, palmatiséquées ou composées palmées (\"Ceiba\", \"Bombax\"), entières à dentées, avec un limbe palmatinervuré. Lorsque les feuilles sont dentées, une nervure se termine à la pointe de chacune des petites dents du limbe : les dents des feuilles de type malvoïde sont une caractéristique des Malvaceae. Le pétiole des feuilles est souvent renflé aux extrémités avec des stipules caduques. Chez les Baobabs, ces feuilles tombent à la saison sèche qui peut durer 9 mois, afin de réduire les pertes d'eau. Les deux faces de la feuille portent des stomates anomocytiques. On trouve des cellules à mucilage isolées ou groupées pour former des poches lysigènes, d'où l'emploi de ces plantes comme légumes ou remèdes. Souvent des lacunes sécrétrices parcourent l'appareil végétatif. Parfois, le long des bordures des feuilles, des hydathodes assurent la guttation. Les organes jeunes ainsi que les pétioles et les feuilles n'ont que des fibres péricycliques en strates concentriques. Les tiges et les racines ont des fibres libériennes plus ou moins lignifiées, d'où leur emploi fréquent comme textile (fibres du genre \"Urena\").", "section_level": 2}, {"title": "Appareil reproducteur.", "content": "Les fleurs sont solitaires ou groupées en inflorescences variables, axillaires ou terminales : cymes corymbiformes ou paniculiformes, fascicules, etc. Elles sont pentamères et actinomorphes, très exceptionnellement zygomorphes. Elles sont axillées par des bractéoles involucrales (de 3 à 13), faisant office de calicule. Le calice affecte une préfloraison valvaire et possède 5 sépales libres ou connés. La corolle une préfloraison contortée à imbriquée, et se compose de 5 pétales libres ou fréquemment légèrement soudés à la base. Les Malvacées montrent un début de gamopétalie. Caractéristique de cette famille, l'androcée monadelphe (du grec \"monos\", seul, et d\"'adelphos\", frère) : les étamines ont leurs filets soudés entre eux sur toute leur longueur, mais laissent les anthères libres au sommet et réduites à une loge, formant un tube staminal appelé colonne. Cette monadelphie est la conséquence de la superposition de trois phénomènes : méristémonie qui aboutit à la formation de 5 phalanges d'étamines ; soudure des étamines par leur filet en un tube (à l'opposition de la polyadelphie, les étamines se soudant en plusieurs faisceaux) ; segmentation de chaque étamine en deux demi-étamines, expliquant la présence des anthères uniloculaires (à déhiscence longitudinale). L'androcée gamostémone est diplostémone ou polystémone. La monadelphie a pu favorisé un plus grand allongement du tube staminal comme chez les Hibiscus, conduisant à l'établissement de relations avec des pollinisateurs différents comme des colibris ou des chauves-souris qui volent sur place devant la fleur. La pollinisation est généralement de type entomophile, les plantes fournissant un nectar produit par la surface interne des sépales, elle peut être parfois anémophile, hydrophile, zoophile. Le pollen est épineux. Au niveau des carpelles, les botanistes observent le phénomène de méricarpellie, évolution parallèle à la méristémonie, ce qui entraîne chez les espèces évoluées un manque de place pour chacun des carpelles, aussi les loges sont devenues uniovulées. Ces carpelles (au moins 2, la pentacarpellie étant de règle), fermés, se transforment par subdivision en 5 phalanges de carpelles qui se soudent à la base des styles. L'ovaire supère, à placentation axile, est souvent recouvert d'écailles peltées. Les styles sont unis en une colonne centrale qui coulisse à l'intérieur du tube staminal, laissant les stigmates libres au sommet, d'où le nom de Columnifères donné par les anciens botanistes aux Malvales. La protandrie favorise la pollinisation croisée mais l'autofécondation reste possible. Les ovules sont anatropes. Les fruits secs des espèces tropicales et primitives, qui ont conservé un ovaire à 5 carpelles individualisés, sont des capsules loculicides déhiscentes à 5 fentes ou des follicules. Chez les genres évolués, la complète fusion des carpelles donne un fruit schizocarpique, divisé en méricarpes (chaque loge se transforme en un seul akène) libérant à maturité de nombreux akènes (polyakènes : verticille de nombreux akènes disposés en tranches d'orange). Les graines sans endosperme contiennent un albumen peu important et un gros embryon dont les deux cotylédons sont repliés. Réniformes, elles sont souvent couvertes de poils fins de cellulose, qui peuvent être disposés en touffes comme chez \"Gossypium\". Elles ont peu ou pas d'albumen, et un embryon courbé ou droit.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des genres.", "content": "Les genres les plus importants sont \"Hibiscus\" (300 espèces), \"Dombeya\" (225 espèces), \"Sida\" (200 espèces), \"Sterculia\" (150 espèces), \"Pavonia\" (150 espèces), \"Byttneria\" (132 espèces), \"Cola\" (125 espèces), \"Abutilon\" (100 espèces), \"Hermannia\" (150 espèces), \"Corchorus\" (100 espèces)... \"Tilia\" (45 espèces), \"Malva\" (40 espèces), \"Gossypium\" (39 espèces de Cotonniers), \"Lavatera\" (25 espèces). La flore française ne possède qu'environ 25 espèces spontanées, avec les genres \"Malva\" (7 espèces de Mauves), \"Lavatera\" (6 espèces de Lavatères), \"Althaea\" (4 espèces de guimauves), \"Tilia\" (2 espèces de Tilleuls et un hybride), \"Hibiscus\" (1 espèce), \"Malope\" (1 espèce). Selon : Selon : Selon : Selon : Selon :", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Malvaceae (Malvacées) sont une famille de plantes dicotylédones cosmopolite (absente uniquement des régions très froides), d'arbrisseaux, d'arbustes et d'herbes annuelles ou vivaces, plus rarement d'arbres, comprenant réparties en.", "tgt_summary": null, "id": 810054}
{"src_title": "Ole von Beust", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse, formation et débuts politiques.", "content": "En 1971, alors âgé de 16 ans, il adhère à la Junge Union (JU), et passe son Abitur deux ans plus tard. Il devient alors assistant parlementaire du groupe parlementaire de la CDU au Bürgerschaft. Il s'inscrit à l'université de Hambourg en 1975, afin d'y suivre des études de droit. Élu président de la JU de la ville-Land en 1977, il est élu député au Bürgerschaft en 1978 et passe son premier examen juridique d'État en 1980. Ayant réussi le second en 1983, il devient avocat tout en renonçant à ses fonctions chez les jeunes chrétiens-démocrates.", "section_level": 2}, {"title": "Ascension.", "content": "Il entre au comité directeur de la CDU de Hambourg en 1992 et se voit choisi l'année suivante comme président du groupe parlementaire. Lors des élections du, il est investi chef de file de la CDU. Lors du scrutin, il obtient 30,7 % des voix et 46 sièges sur 121, une hausse de cinq points par rapport à 1993, mais il ne peut empêcher le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) de se maintenir au pouvoir. En 1998, il accède au comité directeur fédéral du parti.", "section_level": 2}, {"title": "Premier bourgmestre de Hambourg.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Un premier mandat instable.", "content": "À nouveau chef de file chrétien-démocrate pour les élections du, il réalise une contre-performance avec 26,2 % des suffrages et 33 députés. Il manœuvre alors pour constituer une coalition de droite en profitant de la percée du Parti de l'offensive de l'État de droit (PRO), une formation populiste et sécuritaire qui totalise 19,4 %. Finalement, le, Ole von Beust est investi premier bourgmestre de Hambourg par le Bürgerschaft, s'appuyant sur une majorité parlementaire réunissant la CDU, le PRO et le Parti libéral-démocrate (FDP), comptant 64 parlementaires. Il est le premier chrétien-démocrate à prendre le pouvoir depuis Kurt Sieveking en. En, il démet Ronald Schill, second bourgmestre, sénateur pour l'Intérieur et président du PRO, en l'accusant de chantage en vue de réintégrer son bras droit. En retour, ce dernier révèle que von Beust est homosexuel et qu'il entretiendrait une relation avec le sénateur pour la Justice, Roger Kutsch. Le premier bourgmestre réfute cette dernière information, mais confirme son orientation sexuelle.", "section_level": 3}, {"title": "Un deuxième mandat historique.", "content": "La coalition finit par se rompre et des élections anticipées sont convoquées pour le, soit avec un an et demi d'avance sur le calendrier parlementaire initial. Le scrutin est marqué par une franche victoire de la CDU, qui s'adjuge 47,2 % des voix et 63 parlementaires. Il s'agit là du meilleur résultat pour les chrétiens-démocrates depuis. Il constitue son deuxième gouvernement dès le. Le, il prend pour un an la présidence tournante du Conseil fédéral.", "section_level": 3}, {"title": "Un troisième mandat avec les Grünen.", "content": "Si les élections du confirment la domination de la CDU sur la vie locale, elles marquent également une régression claire, les chrétiens-démocrates recueillant 42,6 % et 56 sièges sur 121. Dans la mesure où le Parti libéral-démocrate (FDP) échoue à revenir au Parlement, von Beust décide de se tourner vers la Liste alternative verte (GAL). Il faut attendre le pour que le gouvernement soit constitué, créant ainsi la première coalition noire-verte dans un Land. La coalition est rendue possible par l'alignement du parti vert sur la CDU pour les questions économiques et sécuritaires.", "section_level": 3}, {"title": "Retrait de la vie politique.", "content": "Le, il annonce, au sortir d'une réunion du comité directeur de la CDU, son intention de démissionner du poste de premier bourgmestre de Hambourg, le 25 août, quelques heures avant l'annonce des résultats d'un référendum d'initiative populaire concernant la réforme de l'enseignement voulue par sa coalition. Son remplaçant devrait être le sénateur pour l'Intérieur, Christoph Ahlhaus. Bien qu'il invoque des raisons personnelles, notamment les contraintes liées à la vie publique, et déclaré que « Il y a un temps pour tout », son départ est considéré comme un revers important pour Angela Merkel, dont il est un proche, en ce qu'il représentait sa stratégie d'ouverture au centre. En quittant le pouvoir, il devient le sixième chef de gouvernement chrétien-démocrate à renoncer à ses fonctions en dix mois. Conservateur modéré, charismatique et populaire à Hambourg, ses trois mandats auront été marqués par les privatisations, que ce soit dans l'hôpital ou l'énergie. Ahlhaus est officiellement élu pour lui succéder par le Bürgerschaft le par 70 voix contre 50, alors que la coalition noire-verte ne dispose que de 68 sièges sur 121.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Il est issu d'une famille noble de Hambourg. Sa mère étant, selon la terminologie nazie,, ses parents avaient dû fuir la ville pendant le Troisième Reich. Pendant son enfance, sa grand-mère le surnommait, ce qui veut dire en bas allemand. Il fera ensuite officiellement accoler à ses autres prénoms, qui deviendra son prénom d'usage.", "section_level": 2}], "src_summary": "Carl-Friedrich Arp Ole Freiherr von Beust, né le à Hambourg, est un homme politique allemand membre de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU).", "tgt_summary": null, "id": 239256}
{"src_title": "Oskar Lafontaine", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Famille, études, travail.", "content": "Oskar Lafontaine est le fils d’Hans Lafontaine, boulanger, descendant d'un soldat français de Napoléon, et de Katharina Lafontaine. Il n'a jamais connu son père tombé pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a un frère jumeau. Écolier, il fréquente l'internat \"das Bischöfliche Konvikt des Regino-Gymnasiums\" à Prüm, dans l'Eifel. Il décroche son \"Abitur\" (équivalent du baccalauréat en France) en 1962. Il étudie ensuite à Bonn et Sarrebruck, il est diplômé de physique en 1969. Jusqu'en 1974, il travaille pour la société de transports publics et d'approvisionnement de Sarrebruck et à partir de 1971 en tant que membre de son comité d'administration. De 1982 à 1988 il est marié à la sculptrice Margret Lafontaine ; puis en secondes noces avec Christa Müller dont il est séparé, et dont il a deux fils. En 2011, il rend publique sa relation avec la députée Sahra Wagenknecht.", "section_level": 1}, {"title": "Vie politique jusqu'en 1990.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Responsable politique du SPD dans la Sarre.", "content": "Il adhère au Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) en 1966, et entre deux ans plus tard au comité directeur régional dans la Sarre. Député au \"Landtag\" de 1970 à 1975, il est adjoint au maire de Sarrebruck de 1974 à 1976, puis devient cette même année maire de la ville pendant neuf ans. En 1977, il est élu président du SPD de Sarre. Il est désigné en 1980 chef de file social-démocrate pour les élections régionales et arrive en tête du scrutin avec 45 % des voix et 24 députés sur 51, obtenant, à cette époque, le meilleur résultat de l'histoire du SPD dans ce \"Land\". Il ne peut toutefois accéder au pouvoir du fait du maintien de la coalition noire-jaune de Werner Zeyer, qui dispose de 27 sièges. Il se représente cinq ans plus tard et, avec 49 % des voix, décroche 26 élus au \"Landtag\". Le, Oskar Lafontaine est investi ministre-président de Sarre. Candidat à sa propre succession lors du scrutin de 1990, il écrase le ministre fédéral de l'Environnement et chef de file des chrétiens-démocrates, Klaus Töpfer, en recueillant 54 % des suffrages et 30 députés régionaux, soit le meilleur résultat pour un parti depuis le retour du \"Land\" à la RFA, en 1957, contre 33 % et 18 élus à la CDU. Lors du scrutin anticipé de 1994, il maintient sa domination grâce à un score de 49 % des voix et 27 élus, battant Töpfer pour la seconde fois. En 1996, Reinhard Klimmt le remplace à la tête de la fédération sociale-démocrate de Sarre. Il démissionne du gouvernement régional le, dix jours après son entrée en politique fédérale. Klimmt lui succède de nouveau.", "section_level": 2}, {"title": "Contre l'OTAN dans l'affaire des euro-missiles.", "content": "Cela se réfère à une décision adoptée par l'OTAN le visant à moderniser les forces nucléaires de théâtre à longue portée. Ainsi 108 missiles Pershing II et 464 missiles de croisière américains seront déployés en Europe. Oskar Lafontaine, opposé à un tel déploiement, exige tout comme Erhard Eppler que la République fédérale d'Allemagne quitte l'OTAN. Il devient ainsi l'une des voix dissidentes à l'intérieur de son propre parti et notamment contre le chancelier Helmut Schmidt. Cette opposition se cristallise clairement dans la population et au sein des membres du SPD après l'échec des négociations sur le désarmement à Genève en automne 1982. L'excitation ambiante due à cette affaire aiguisa les critiques de Lafontaine, il affirma notamment : « Helmut Schmidt parle surtout de sentiment de devoir, d'éventualité, de faisabilité, de fermeté. Ce sont des qualités secondaires. Pour être tout à fait efficace, on pourrait aussi utiliser un camp de concentration ». À cause de cette déclaration, il présentera ses excuses à Helmut Schmidt. Son point de vue sur la politique de défense nationale est décrite dans son livre \"Angst vor den Freunden\" (\"Peur face aux amis\") sorti en 1983. Selon lui, la stratégie de la dissuasion nucléaire des superpuissances détruit les alliances. Le, le jour antiguerre, Lafontaine participe avec quelques milliers d'opposants aux armements à une occupation de place qui durera trois jours devant le dépôt militaire américain à Mutlange, l'endroit précis où il était prévu d'installer les missiles Pershing II. Lors de cette manifestation étaient également présent l'écrivain Heinrich Böll, l'ancien maire de Berlin Heinrich Albertz et quelques autres personnalités.", "section_level": 2}, {"title": "Idées de programme en tant que membre du SPD.", "content": "En 1987, Willy Brandt propose Lafontaine comme successeur à la présidence du parti pour profiter d'un renouvellement générationnel. Lafontaine refuse. Après le retrait de Willy Brandt, il est désigné porte-parole du Parti social-démocrate d'Allemagne conjointement avec Johannes Rau pour soutenir le nouveau président du SPD Hans-Jochen Vogel. Lafontaine prend la tête d'une commission qui doit élaborer les grandes lignes d'un nouveau programme pour le SPD. Celui-ci est adopté lors du Congrès de et incite le SPD à axer ses efforts sur les points suivants : le désarmement au niveau international, l'égalité de l'homme et de la femme au travail et dans la société, une modernisation de l'économie sur le plan de l'écologie, une réforme du système de protection sociale. Dans ce rapport, Lafontaine s'engage sur une diminution du temps de travail sans maintien du salaire. Cela lui apportera les critiques des centrales syndicales ouest-allemande. Il est raillé pour être un « modernisateur ».", "section_level": 2}, {"title": "Positions sur le processus de réunification.", "content": "Après la chute du mur de Berlin, Lafontaine voulait éviter un effondrement de l'économie est-allemande ainsi que des complications politiques grâce à l'aide des quatre puissances victorieuses de la Seconde Guerre mondiale. Pour favoriser le maintien de la population est-allemande sur son sol, mais aussi pour relever le niveau économique, il proposa un soutien financier. Le il a en outre conseillé de limiter l'immigration interne de la population est-allemande vers la République fédérale. Il a ainsi chargé la chancellerie régionale de Sarre d'examiner si l'on pouvait en Allemagne de l'Ouest rendre légalement dépendant l'attribution d'un logement et d'un travail. Il s'est alors attiré de nombreuses critiques au sein même de son parti. Notamment le président du SPD Hans-Jochen Vogel le lui reprochera ainsi : « Le mur est tombé et tu essayes de le reconstruire ». Le chancelier Helmut Kohl présenta son plan en 10 points sur la réunification allemande le et ainsi développa un intense débat aussi bien à l'intérieur du pays comme à l'étranger. Il défendait alors l'idée d'une confédération de deux États allemands se dirigeant main dans la main vers l'unité, laissant les questions de la reconnaissance de la frontière qui sépare l'Est de l'Ouest ainsi que celle de l'appartenance de l'Allemagne unie à des alliances ouvertes. C'est pourquoi Lafontaine mit en garde le SPD le sur ce qu'il appela un « enivrement national ». Il a commenté la participation d'une Allemagne unie à l'OTAN, comme cela avait été publiquement exigé par le conseiller du chancelier Horst Teltschik, comme « une démence historique ». Il critiqua le fait que le plan d'Helmut Kohl n'avait pas été mis au point en concertation avec les anciennes puissances victorieuses de la Seconde Guerre mondiale. Sur ce point, il se trouvait en parfait accord avec Mikhaïl Gorbatchev, qui voulait que la RDA reste indépendante et qui ne voulait pas de l'extension de l'OTAN à l'Allemagne de l'Est. À cause de son opposition au plan d'Helmut Kohl, il passera pour un opposant à l'unité allemande : « il ne l'a pas voulu à l'intérieur et l'a refusé à l'extérieur ». De plus, il lui sera reproché de ne pas émettre de propositions en vue de la réunification mais uniquement des critiques primaires à l'encontre du plan d'Helmut Kohl. Cependant, contrairement à cette idée répandue, il n'a pas rejeté l'unité allemande. Il a simplement considéré que l'idée de l'État-nation à l'heure de la construction européenne était démodée. Il a souligné en revanche l'ambition de la social-démocratie internationale, l'unité nationale vise comme résultat d'obtenir approximativement le même niveau de vie, et les mêmes chances de développement. Il a cru comme beaucoup de dirigeants du SPD, qu'une « nouvelle » réunification fixe de fausses priorités politiques et réveille chez les pays européens la crainte de voir se développer un renouveau nationaliste en Allemagne. Comme beaucoup de citoyens est-allemands, il a voulu dire que la RDA devait se réformer politiquement et économiquement sans pression de la part de l'Ouest. Il voulait ainsi tout d'abord préserver son autonomie. Enfin, il a appuyé, comme Helmut Kohl, une confédération des deux États partiels allemands dans le cadre d'un processus d'unification paneuropéen.", "section_level": 2}, {"title": "Candidat SPD à la chancellerie.", "content": "Après sa victoire électorale avec 54,4 % des voix à l'élection au Landtag dans la Sarre le, Lafontaine a été nommé à l'unanimité par les dirigeants du SPD comme candidat à la chancellerie. Après sa nomination, il s'est entouré de nombreux amis du parti et d'experts économiques européens, dont l'ancien chancelier Helmut Schmidt, le président de la \"Bundesbank\" Karl Otto Pöhl, le président de la Commission européenne Jacques Delors, le leader syndical Franz Steinkühler. Il a trouvé un consentement de ses collaborateurs dans son refus d'une Union économique et monétaire rapide. Il a d'ailleurs conditionné sa candidature à cette exigence. Avant le, la date du congrès du parti SPD à Leipzig, Lafontaine a présenté ses doutes politiques et économiques. Il avertit qu'une large partie de l'économie agricole et industrielle risquait de s'effondrer en RDA avant que l'union monétaire soit compétitive. Pour soutenir économiquement l'Allemagne de l'Est, il comptait sur des augmentations d'impôts à l'Ouest et des transferts de plusieurs milliards sur des décennies de l'Ouest vers l'Est. Il fit également remarquer que ces hausses d'impôts allaient affaiblir l'investissement en République fédérale ancienne et que des pertes d'emplois provoqueraient une menace pour la cohésion sociale dans toute l'Allemagne. Au lieu d'une introduction brusque du Deutsche Mark, il a recommandé l'introduction d'un taux de change fixe. Après que la \"Bundesbank\" eut en avril recommandé un cours d'échange de 2:1 et eu ainsi déclenché une forte protestation en RDA, Lafontaine fit évoluer sa position en appuyant un cours d'échange de 1:1. Le, Lafontaine est gravement blessé lors d'un rassemblement politique à Cologne par une déséquilibrée Adelheid Streidel. Les membres SPD du \"Bundestag\" s'écarteront de sa ligne politique pendant sa période de convalescence. Le le gouvernement fédéral négocie avec celui de la RDA le « contrat sur l'union économique, sociale et monétaire ». Cela signifie que la RDA accepte le système économique, social et politique de l'Allemagne de l'Ouest. Le par un vote à bulletin secret le SPD, sous la recommandation de Willy Brandt approuve l'union monétaire. À cause des revirements du SPD par rapport à sa propre ligne politique, Lafontaine annonce le retrait de sa candidature au poste de chancelier. Cependant, personne d'autre n'était prêt pour le remplacer. À la suite d'un vote au \"Bundesrat\", seuls Lafontaine, président de la Sarre, et Gerhard Schröder, président de la Basse-Saxe, ont refusé l'union monétaire. Après que les puissances victorieuses de la Seconde Guerre mondiale cèdent sur leur refus de voir l'Allemagne réunifiée, le \"Bundestag\" et le \"Bundesrat\" votent le 20 et le « contrat d'union ». Cela a permis avec un vote aux deux tiers, l'adhésion de la RDA à la RFA conformément à l'article 23 de la loi fondamentale allemande. Ainsi, l'Allemagne est officiellement réunifiée le. Il développa alors un concept alternatif, plus austère par rapport à l'enthousiasme qu'avait suscité la réunification. Ce fut un échec puisque le SPD enregistra pour les premières élections législatives de l'Allemagne réunifiée, son plus mauvais score depuis 1957 avec 33,5 %. Après cet échec, il se retira de la politique au niveau fédéral, renonça au poste de président du SPD qui lui avait été offert, mais resta ministre-président de Sarre.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière politique dans l'Allemagne réunifiée.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Président du SPD et ministre fédéral des Finances.", "content": "En 1995, Oskar Lafontaine fait son retour en politique à l'occasion du congrès fédéral Parti social-démocrate à Mannheim, au cours de laquelle il est élu président fédéral du parti face à Rudolf Scharping. Il met alors en place une stratégie d'opposition très dure face à Helmut Kohl, rejetant clairement la coopération CDU/SPD qui caractérisait l'Allemagne depuis de nombreuses années et qui, selon lui, ne pouvait que servir le chancelier. Cette stratégie semble payante puisque les sociaux-démocrates remportent nettement les législatives du avec 40,9 % des voix, contre 35,5 % aux chrétiens-démocrates. Gerhard Schröder, candidat SPD à la chancellerie, prend alors la tête du gouvernement fédéral et nomme Lafontaine ministre fédéral des Finances dans son premier cabinet. À ce poste, il se prononce en faveur d'une harmonisation fiscale au niveau de l'Union européenne. Il démissionne dès le, moins de six mois après son entrée en fonction, se justifiant par le fait que le manque de coopération au sein du cabinet était devenu insupportable. Dans le même temps, il abandonne la présidence du SPD et tous ses mandats électifs. Il émettra ensuite de violentes critiques à l'encontre du gouvernement de Gerhard Schröder, dont il juge la politique trop libérale, notamment en publiant quelques mois plus tard le livre \"Das Herz schlägt links\" (\"Le cœur bat à gauche\").", "section_level": 2}, {"title": "\"Die Linke\".", "content": "Le, Oskar Lafontaine annonce sa démission du SPD. Il prend alors part à une alliance entre l'ancien parti communiste de l'Allemagne de l'Est, le PDS, et d'autres scissionnistes du SPD rassemblés dans la WASG, sous le nom \"Die Linke.PDS\" (La Gauche.PDS). Le bon résultat de cette alliance lors des élections fédérales allemandes de 2005 (8,7 % des suffrages exprimés) lui permet d'obtenir un groupe parlementaire au \"Bundestag\". À partir du, il est, avec Gregor Gysi, coprésident de son groupe politique au \"Bundestag\". Il prend la tête de \"Die Linke\" lors du congrès du, aux côtés de Lothar Bisky. Il conduit ensuite la liste du parti aux élections régionales de 2009 en Sarre et se classe troisième avec 21,3 % des voix, soit une hausse de dix-neuf points, derrière la CDU de Peter Müller et le SPD d’Heiko Maas. Il prend alors la présidence du groupe parlementaire de \"Die Linke\" au \"Landtag\", où il siège dans l'opposition à la coalition jamaïcaine conduite par Müller, aux côtés des sociaux-démocrates. Il est réélu député fédéral au \"Bundestag\" lors des élections fédérales du, mais renonce à coprésider le groupe des députés de son parti. Opéré d'un cancer en, il annonce le 23 janvier suivant qu'il compte se retirer de la vie politique fédérale en démissionnant du \"Bundestag\" et en ne sollicitant pas le renouvellement de son mandat à la tête de \"Die Linke\" lors du congrès prévu en mai suivant. Il précise toutefois qu'il prendra part « dans la mesure où sa santé [le lui] permettra » à la campagne pour les régionales du en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. C'est un coup dur pour le parti, dont l'autre coprésident, Lothar Bisky, a également décidé de quitter la tête au congrès de mai.", "section_level": 2}, {"title": "2013 : pour une dissolution de la zone euro.", "content": "Le, Oskar Lafontaine déclare qu'il souhaite la dissolution de la zone euro et la création d'un nouveau système monétaire européen. Sa déclaration est historique dans la mesure où il est le premier acteur de premier plan dans la mise en place de l’euro à dire publiquement que l'instauration de la monnaie unique a constitué une erreur.", "section_level": 2}, {"title": "Affaires et modification du droit de la presse.", "content": "En 1992 éclate l'affaire des retraites. L'hebdomadaire \"Der Spiegel\" révèle que la retraite de Lafontaine en tant que bourgmestre de Sarrebruck était calculée sans tenir compte de ses revenus de ministre-président et que, par conséquent, il recevait trop d'argent. L'expert financier et la Cour régionale des comptes confirment les faits allégués par le journal. Lafontaine rembourse environ marks et évite un procès. La justification avancée était un règlement imprécis, que l'ancienne majorité régionale de centre droit avait mis en place. L'année suivante, le journaliste, de \"Panorama\", enquête sur les relations de Lafontaine avec le monde de la nuit dans les années 1970, ce qui sera par la suite connu sous le surnom des « affaires chaudes ». \"Der Spiegel\" le soupçonne alors d'avoir rendu des services à des figures du milieu. Se disant calomnié, il rejette tous les reproches qui lui sont faits et empêche la diffusion d'un reportage en prenant un décret adéquat. Il ne nie pas qu'il est souvent allé en boîte de nuit, mais refuse toutes les suspicions dérivées qu'il juge infondées. Il critique ce type de journalisme en le qualifiant de « journalisme de porcs ». En 1994, en réponse à ces pratiques, il modifie le droit de la presse de son \"Land\", ce qui conduit à l'interdiction pour les journalistes de commenter les réponses faites par une personne à la suite d'une attaque par une rédaction. Il fait alors face à une opposition considérable de la part de la presse et des médias. Cette intervention dans le droit de la presse a entaché sa réputation dans toute l'Allemagne bien plus que les soupçons dans les affaires chaudes. Malgré ces critiques, sa popularité en Sarre est toujours restée élevée.", "section_level": 1}], "src_summary": "Oskar Lafontaine ( ) est un homme politique allemand, né le à Sarrelouis, membre fondateur et ancien coprésident de \"Die Linke\", auparavant adhérent du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) qu'il a présidé de 1995 à 1999.", "tgt_summary": null, "id": 1651669}
{"src_title": "Oncologie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Diagnostic.", "content": "Le dépistage des cancers peut concerner la population générale (dépistage de masse) ou bien une population cible qui présente des facteurs de risque. La suspicion de cancer repose sur plusieurs éléments : la clinique (les symptômes), les examens biologiques (les prises de sang), les examens d'imagerie. La preuve du cancer ne peut être apportée (sauf rares exceptions) que par un prélèvement de la tumeur et son analyse au microscope par l'anatomo-pathologiste. L'anatomo-pathologie est une spécialité indispensable pour l'étude des tissus cancéreux. Cette étude permet de comprendre l'histoire naturelle des cellules cancéreuses, le développement des tumeurs et de leurs métastases et de classer par nature les tissus cancéreux.", "section_level": 1}, {"title": "Nomenclature des tumeurs malignes ou cancers.", "content": "De manière générale, on divise les néoplasies malignes en quatre grandes classes :", "section_level": 1}, {"title": "Classification en fonction de l'histologie.", "content": "En histologie les termes consacrés en fonction des tissus touchés sont les suivants :", "section_level": 2}, {"title": "Classification par appareil.", "content": "Dans la pratique médicale les pathologies malignes sont classées par spécialité et par organes (cancer du sein, cancer du poumon). La classification par spécialité correspond de façon pragmatique au spécialiste qui diagnostique ou prend en charge ce type de tumeur. La forme histologique la plus fréquente sert de modèle d'étude pour les formes plus rares. Les formes qui bénéficient d'une prise en charge particulière sont étudiées à part. Les tumeurs du tissu conjonctif sarcome et du tissu hématopoïétique (leucémies, lymphomes et myélomes) ont la particularité d'être observables dans tous les organes. Il s'agit de les distinguer lors de l'analyse anatomo-pathologique car elles bénéficient en général, d'une prise en charge spécifique. Tumeurs du système nerveux Tumeurs ORL Tumeurs thoraciques Tumeurs gynécologiques Tumeurs digestives Tumeurs urologiques Tumeurs cutanées Tumeurs rares", "section_level": 2}, {"title": "Stadification.", "content": "Le cancérologue établit pour chaque maladie cancéreuse une stadification correspondant à l'avancée de la maladie. Les stades désignent différentes gravités de la maladie cancéreuse selon différents critères variables selon la nature du tissu cancéreux. Pour chaque type de cancer, il existe une, voire plusieurs stadifications. Généralement un rapprochement entre elles est recherché au niveau international: Cette stadification s'effectue la plupart du temps selon la classification TNM :", "section_level": 1}, {"title": "Thérapies.", "content": "Plusieurs modalités de traitement sont possibles pour le cancer. Souvent, il faut recourir à plusieurs traitements pour une même personne : Les décisions de traitement sont prises de manière \"pluridisciplinaire\", c'est-à-dire entre médecins et chirurgiens des différentes spécialités impliquées : oncologues médicaux, oncologues radiothérapeutes, spécialistes d'organes (pneumologues, gastro-entérologues, etc.), chirurgiens, radiologues, anatomo-pathologistes. Ces décisions sont prises dans des réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP).", "section_level": 1}, {"title": "Suivi.", "content": "Il est difficile de définir la guérison après un cancer. Celle-ci peut être affirmée uniquement de façon rétrospective lorsqu'aucune rechute n'a été observée. En général, on estime qu'une durée de cinq ans sans rechute après la fin du traitement est nécessaire pour pouvoir parler de guérison. Néanmoins, la rechute est toujours possible au-delà de cinq ans ; il est de plus tout à fait possible d'avoir un second cancer. En Europe, une femme sur dix environ aura dans sa vie un cancer du sein. Statistiquement une femme sur cent aura deux cancers du sein. Tant que la guérison ne peut être affirmée, on parle de rémission. Celle-ci peut être \"complète\", si on ne voit plus aucune trace du cancer, ou \"partielle\", si on voit encore des anomalies aux examens. Il faut donc réaliser un suivi. En général, le plus important est la \"clinique\" : les symptômes que présente le patient. On peut également demander d'autres examens : marqueur tumoral, imagerie médicale. Mais, la plupart du temps, les anomalies vues aux examens alors qu'il n'y a pas de signes cliniques ne doivent pas être traitées : cela n'apporte pas de bénéfice au patient. Il n'y a pas non plus d'avantage à découvrir une récidive de manière précoce : le traitement n'en est généralement pas plus facile ni plus efficace (ce qui n'est pas le cas pour la tumeur initiale, où le traitement précoce est généralement préférable.)", "section_level": 1}, {"title": "Soins palliatifs, soins de support, accompagnement.", "content": "Il est très difficile pour un malade de devoir subir cette épreuve qu'est l'annonce de cette maladie stigmatisante et les traitements qui en découlent : chirurgie (parfois mutilante), radiothérapie et surtout chimiothérapie. C'est pourquoi certains hôpitaux mettent en place un système d'accompagnement, des personnes bénévoles ou non viennent voir les patients. Afin d'aider les patients à vivre durant leur maladie et aussi lorsqu’un traitement curatif n'est plus envisageable, il a été mis en place les soins palliatifs (quand une thérapeutique active n'est plus envisageable) ou soins de support (pour soutenir les patients atteints de maladie grave en particulier dans la prise en charge des symptômes invalidants). La prise en charge en soins palliatifs se veut globale, prenant en charge les symptômes physiques, psychologiques et spirituels, en centrant toujours son attention sur l'humain. Elle a pour mission d'accompagner les familles.", "section_level": 1}, {"title": "Progrès et recherche en oncologie.", "content": "De nouvelles voies s'ouvrent, toujours au stade de la recherche fondamentale, notamment l'oncologie physique, qui permet de mesurer les paramètres mécaniques qui régissent les rapports entre la matrice extracellulaire, le tissu cancéreux et les tissus normaux.", "section_level": 1}, {"title": "Progrès de l'Information des médecins du travail pour prévenir le cancer professionnel.", "content": "Cette prévention du cancer passe par un savoir régulièrement mis à jour des médecins du domaine de la médecine du travail. Pour les y aider, dans le cadre du Plan cancer 2009-2013, L'INCa a commandité deux enquêtes (auprès de plus de 600 médecins) visant à dresser un état des lieux des sources d'information sur la prévention primaire des cancers d'origine professionnelle pour les médecins du travail (qui se disent confronté à ce risque pour 93,5 % des interrogés) et de mettre en lumière des besoins et des pistes d'action spécifiques, notamment dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l'industrie où la demande des médecins du travail est la plus marquée. « Archives des maladies professionnelles et de l'environnement ». À la suite de ces travaux, un \"« guide de ressources documentaires »\" et un « bulletin de veille » destiné aux médecins du travail et services de santé au travail sont annoncés en 2013.", "section_level": 1}, {"title": "Traitements alternatifs.", "content": "Les traitements alternatifs contre le cancer sont nombreux sur internet. Ils promettent guérisons et bonheur, sur des infondés scientifiques. Les oncologues ont ainsi fort à faire pour transmettre une information loyale, claire et appropriée au patient.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'oncologie ou carcinologie ou cancérologie est la spécialité médicale d'étude, de diagnostic et de traitement des cancers. Un médecin qui pratique cette discipline est appelé \"oncologue\" ou \"cancérologue\". Le terme vient du grec \"onkos\", signifiant vrac, masse ou tumeur, et le suffixe \"-logie\", signifiant « étude de ».", "tgt_summary": null, "id": 618317}
{"src_title": "Plutonium", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Propriétés.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Physique.", "content": "Le plutonium est un métal de la famille des actinides présentant, comme la plupart des autres métaux, un aspect argenté brillant comme le nickel. Cependant, au contact de l'air, il se recouvre rapidement d'une couche terne grisâtre, avec des couleurs pouvant tirer sur le jaune ou le vert olive, cette dernière teinte provenant du dioxyde de plutonium. Comme le neptunium et l'uranium — et, dans une moindre mesure, le protactinium — la structure électronique du plutonium aux conditions normales de", "section_level": 2}, {"title": "Isotopes.", "content": "On connaît une vingtaine d'isotopes du plutonium. Le présente la demi-vie la plus longue, avec d'années, suivi par le, avec, et le, avec. Tous les autres isotopes du plutonium ont une demi-vie inférieure à. Le plutonium présente également huit isomères nucléaires, dont la demi-vie est toujours inférieure à une seconde. Les isotopes connus du plutonium ont une masse atomique allant de 228 à 247. Le mode de désintégration privilégié des isotopes plus légers que le est la fission spontanée et la désintégration α, qui produit essentiellement du neptunium et de l'uranium, ainsi qu'une", "section_level": 2}, {"title": "Radioactivité.", "content": "Hormis le, qui présente un fort taux de fission spontanée, et le, qui se désintègre par radioactivité β, la désintégration spontanée des principaux isotopes du plutonium se fait essentiellement par radioactivité α, c'est-à-dire par émission de particules α (He) qui se recombinent avec des électrons du métal pour former de l'hélium, tandis que le plutonium est transmuté en", "section_level": 2}, {"title": "Allotropes.", "content": "Il existe six allotropes du plutonium à pression atmosphérique, et un septième au-delà de. Ces allotropes ont une énergie interne qui varie peu tandis que leurs propriétés physiques varient de façon spectaculaire. La masse volumique du plutonium pur à pression atmosphérique vaut ainsi pour le plutonium α à température ambiante, mais seulement pour le plutonium δ à, soit une densité 20 % plus faible, correspondant à un allongement linéaire de plus de 7,6 %. Le plutonium peut ainsi réagir violemment à des changements de pression, de température ou d'environnement chimique, et les transitions de phase peuvent s'accompagner de changements de volume significatifs et brutaux. L'existence d'allotropes aussi différents pour des énergies internes aussi voisines rend la mise en forme du plutonium pur particulièrement délicate. Son état standard, la phase α, est monoclinique, faisant du plutonium pur à température ambiante un matériau dur et cassant comme la fonte grise, qui se prête fort peu", "section_level": 2}, {"title": "Alliages.", "content": "Les alliages de plutonium peuvent être obtenus en ajoutant un métal à du plutonium fondu. Si le métal ajouté est suffisamment réducteur, le plutonium peut être apporté sous forme d'oxydes ou d'halogénures. L'alliage plutonium-gallium et l'alliage plutonium-aluminium, qui stabilisent la phase δ du plutonium à température ambiante, sont obtenus en ajoutant", "section_level": 2}, {"title": "Chimie.", "content": "Le plutonium pur à température ambiante présente des surfaces argentées qui ternissent en quelques minutes au contact de l'air. Il présente quatre états d'oxydation courants en solution aqueuse, plus un cinquième plus rare : Un complexe avec du plutonium à l'état d'oxydation formel +2, le [K(2.2.2-cryptand)][PuCp′′], où, a également été publié[ ]. La couleur des solutions d'ions de plutonium dépend à la fois de l'état d'oxydation et de la nature de l'anion acide. C'est ce dernier qui influence le degré de complexation du plutonium. Le plutonium métallique est obtenu en faisant réagir du tétrafluorure de plutonium avec du baryum, du calcium ou du lithium à. Il est attaqué par les acides, l'oxygène et la vapeur d'eau, mais pas par les bases. Il se dissout facilement dans l'acide chlorhydrique", "section_level": 2}, {"title": "Corrosion.", "content": "Le plutonium pur exposé à l'humidité, que ce soit dans l'air ou dans l'argon, se recouvre en quelques minutes d'une couche terne constituée d'un mélange d'oxydes et d'hydrures, qui se désagrège en formant une fine poussière volatile dont l'inhalation peut constituer un risque sanitaire sérieux. C'est la raison pour laquelle le plutonium est manipulé dans des boîtes à gants qui préviennent la dispersion atmosphérique de ces poussières. Plus précisément, le plutonium exposé à l'air sec se recouvre d'une couche de dioxyde de plutonium qui assure une passivation remarquable du métal, réduisant la progression de l'oxydation dans le matériau à une valeur aussi faible que. En revanche, la présence d'humidité introduit des hydrures, avec, qui catalysent la corrosion par l'oxygène, tandis que l'humidité en l'absence d'oxygène", "section_level": 2}, {"title": "Sûreté.", "content": "Différents types de risques sont à considérer s'agissant de la manipulation du plutonium, qui dépendent étroitement des isotopes en jeu. Les accidents de criticité surviennent lors d'erreurs de manipulation conduisant à la formation d'une masse critique de plutonium et sont susceptibles de provoquer un syndrome d'irradiation aiguë. La radiotoxicité et la reprotoxicité se manifestent à la suite de l'absorption de plutonium dans l'organisme conduisant à l'irradiation des tissus avec des rayonnements ionisants pouvant provoquer des mutations génétiques et induire des cancers. Les isotopes du plutonium les plus courants sont avant tout des émetteurs α, irradiant des particules α de qui sont facilement arrêtées par toute substance solide, notamment l'épiderme. Le émet des, plus pénétrants que les rayons α, mais d'à peine. D'un point de vue chimique, le plutonium est combustible et pyrophorique, de sorte qu'il présente un risque d'incendie. Sa toxicité chimique, en revanche, n'est pas particulièrement significative.", "section_level": 1}, {"title": "Criticité.", "content": "L'accumulation de plutonium dans un volume approchant de la masse critique est susceptible de conduire au déclenchement d'une réaction nucléaire émettant une quantité létale de neutrons et de. Le risque est d'autant plus grand avec le plutonium que la masse critique du n'est généralement que le tiers de celle de l'. Ce risque est accru en solution en raison de l'effet modérateur de l'hydrogène de l'eau, qui thermalise les neutrons. Plusieurs accidents de criticité impliquant du plutonium ont été rapportés au, certains ayant entraîné la mort de personnes touchées. Ce fut par exemple le cas au laboratoire national de Los", "section_level": 2}, {"title": "Radiotoxicité.", "content": "Élément synthétique produit spécifiquement pour sa radioactivité, le plutonium est surtout connu pour sa radiotoxicité. Celle-ci résulte de trois types de rayonnements ionisants : les (), les (électrons) et les (photons énergétiques). L'exposition aiguë ou prolongée à ces rayonnements présente des risques pour la santé, susceptibles de se manifester dans le cadre d'un syndrome d'irradiation aiguë, avec mutations génétiques et cancers. Les risques croissent avec la dose absorbée, mesurée en grays (Gy), et plus précisément en fonction de la dose équivalente, mesurée en sieverts (Sv), qui pondère l'impact", "section_level": 2}, {"title": "Inflammabilité.", "content": "Le plutonium présente un risque d'incendie, particulièrement lorsqu'il est sous forme de poudre finement divisée. En présence d'humidité, il forme à sa surface des hydrures qui sont pyrophoriques et sont susceptibles de prendre feu à température ambiante. Le risque est réel, et s'est matérialisé en 1969 par un important feu de plutonium au laboratoire national de", "section_level": 2}, {"title": "Toxicologie.", "content": "Le plutonium présente la toxicité d'un métal lourd au même titre que l'uranium, par exemple, mais elle est moins documentée que celle de ce dernier, et les études ne placent pas la toxicité chimique comme risque majeur associé au plutonium[ ]. Plusieurs populations exposées à des poussières de plutonium ont été suivies de près afin d'évaluer l'impact sur leur santé de leur contamination au plutonium, comme les personnes résidant à proximité de sites d'expérimentation nucléaires atmosphériques lorsqu'ils étaient autorisés, les personnes travaillant dans des installations nucléaires, les rescapés du bombardement atomique de Nagasaki, voire des patients « en phase terminale » de maladies mortelles à qui a été injecté du plutonium dans les années 1945-1946 pour en observer la métabolisation dans le corps humain. Ces études ne montrent généralement pas de toxicité particulièrement élevée pour le plutonium, avec des exemples de cas célèbres comme celui d'Albert Stevens, cité par, qui vécut jusqu'à un âge avancé après avoir subi des injections de plutonium. Plusieurs dizaines de chercheurs du laboratoire national de Los Alamos ont également inhalé des quantités significatives de poussières de plutonium dans les", "section_level": 2}, {"title": "Toxicodynamique.", "content": "Chez l'homme, le plutonium absorbé est transporté par des transferrines[ ][ ][ ][ ] et est stocké dans le sang par la ferritine[ ][ ][ ][ ] pour finir par s'accumuler essentiellement dans les os, également dans le foie, et, dans une moindre mesure, dans les poumons[ ]. Il demeure dans le corps humain avec une demi-vie biologique d'environ. Un moyen courant d'en limiter les effets est d'injecter un complexe d'acide diéthylène-triamine penta-acétique[ ][ ][ ] (DTPA, parfois appelé « acide pentétique ») avec du calcium[ ] ou du zinc[ ] dans les suivant la contamination, ce qui limite la fixation du plutonium, ainsi que de l'américium et du", "section_level": 2}, {"title": "Applications.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Militaires.", "content": "Le est un isotope fissile clé pour la réalisation d'armes nucléaires en raison de sa relative facilité de mise en œuvre et de sa disponibilité assez élevée. Il est possible de réduire la masse critique nécessaire à l'explosion en entourant le cœur de plutonium par des réflecteurs de neutrons qui ont le double rôle d'augmenter le flux de neutrons thermiques dans le cœur et de retarder l'expansion thermique de ce dernier afin d'y prolonger la réaction en chaîne et d'accroître la", "section_level": 2}, {"title": "Civiles.", "content": "Le combustible nucléaire usagé provenant de réacteurs à eau légère conventionnels contient un mélange d'isotopes Pu, Pu, Pu et Pu. Ce mélange n'est pas suffisamment enrichi en pour permettre la réalisation d'armes nucléaires mais peut être recyclé en combustible MOX. Les captures neutroniques accidentelles au cours de la réaction nucléaire accroissent la quantité de et de chaque fois que le plutonium est irradié dans un réacteur à neutrons thermiques de sorte que, à l'issue d'un premier cycle, le plutonium ne peut plus être utilisé que par des réacteurs à neutrons rapides. Si de tels réacteurs ne sont pas disponibles, ce qui est généralement le cas, le plutonium en excès est généralement éliminé en formant des déchets radioactifs à vie longue. La volonté de réduire la quantité de tels déchets et de les valoriser a poussé à réaliser davantage de réacteurs à neutrons rapides. Le procédé chimique le plus courant, dit, permet le retraitement du combustible nucléaire usé en extrayant le plutonium et l'uranium qu'il contient afin de former un mélange d'oxydes dit, essentiellement du dioxyde d'uranium et du dioxyde de plutonium, pouvant être utilisé à nouveau dans des réacteurs nucléaires. Du plutonium de", "section_level": 2}, {"title": "Spatiales.", "content": "Le a une demi-vie de. Il émet une grande quantité d'énergie thermique accompagnée de faibles flux de neutrons et de photons d'énergie gamma. Un kilogramme de cet isotope peut dégager une puissance thermique d'environ. Il émet principalement des particules α d'énergie élevée mais qui sont faiblement pénétrantes, de sorte qu'il ne nécessite qu'un blindage léger. Une feuille de papier suffit pour arrêter des rayons α. Ces caractéristiques font de cet isotope du plutonium une source thermique particulièrement intéressante pour les applications embarquées devant fonctionner sans possibilité de maintenance directe pendant la durée d'une vie humaine. Il a par conséquent été utilisé", "section_level": 2}, {"title": "Sécurité.", "content": "Le plutonium étant susceptible d'être utilisé à des fins militaires ou terroristes, il fait l'objet de nombreux textes et conventions internationaux visant à en prévenir la prolifération. Le plutonium recyclé à partir de combustible nucléaire usé présente un risque de prolifération limité en raison de sa contamination élevée en isotopes non fissiles tels que le et le, dont l'élimination n'est pas réalisable. Un réacteur opérant avec un taux de combustion très faible produit peu de ces isotopes indésirables et laisse donc un matériau nucléaire potentiellement utilisable à des fins militaires. Le plutonium de qualité militaire est censé être constitué au moins de 92", "section_level": 1}, {"title": "Origine.", "content": "Le plutonium est un élément chimique qui est des plus rares dans la nature et presque exclusivement produit par l'homme de 1940 à nos jours. Cependant, de de seraient produits chaque année sur Terre par radioactivité α de l'uranium sur des éléments plus légers ainsi que sous l'effet des rayons cosmiques. C'est le deuxième des transuraniens à avoir été découvert. L'isotope Pu a été produit en 1940 en bombardant une cible d'uranium par du deutérium au cyclotron de Berkeley. Durant le projet Manhattan, le plutonium 239 avait le nom de code \"49\", le '4' étant le dernier chiffre de \"94\" (le numéro atomique) et le '9', le dernier", "section_level": 1}, {"title": "Production.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Plutonium 238.", "content": "Dans les centrales nucléaires, du plutonium 238 est formé parallèlement au plutonium 239, par la chaîne de transformation commençant par l'uranium 235 fissible. Le plutonium 238, d'une demi-vie de, est un émetteur très puissant de rayonnement α. En raison de son activité massique alpha et gamma élevée, il est utilisé comme source de neutrons (par \"réaction alpha\" avec des éléments légers), comme source de chaleur et comme source d'énergie", "section_level": 2}, {"title": "Plutonium 239.", "content": "L'irradiation de l'uranium 238 dans les réacteurs nucléaires génère du plutonium 239 par capture de neutrons. Dans un premier temps, un atome d'uranium 238 capture un neutron et se transforme transitoirement en uranium 239. Cette réaction de capture est plus facile avec des neutrons rapides qu'avec des neutrons thermiques, mais est présente dans les deux cas. L'uranium 239 formé est fortement instable. Il se transforme rapidement (avec une demi-vie de ) en neptunium par radioactivité β- : Le neptunium 239 est également instable, et subit à son tour une décroissance β- (avec une demi-vie de ) qui le transforme en plutonium 239 relativement stable (demi-vie de ). Le plutonium 239 est fissile, et il peut donc contribuer à la réaction en chaine du réacteur. De ce fait, pour le bilan énergétique d'un réacteur nucléaire, le potentiel énergétique de l'uranium présent dans le réacteur comprend non seulement celui de l'uranium 235 initialement présent, mais également celui de l'uranium 238 fertile qui aura été transmuté en plutonium. Soumis à un flux neutronique en réacteur, le plutonium 239 peut également capturer un neutron sans subir", "section_level": 2}, {"title": "Plutonium 240.", "content": "Le Pu est simplement fertile et présente une radioactivité «", "section_level": 2}, {"title": "Plutonium 241.", "content": "Le Pu est également fissile, mais extrêmement radioactif (demi-vie de ). En outre il", "section_level": 2}, {"title": "Plutonium 242.", "content": "Le Pu a une durée de vie beaucoup plus longue que les précédents (). Il n'est pas fissile en neutrons thermiques.", "section_level": 2}, {"title": "Plutonium 243.", "content": "Le Pu est instable (demi-vie de", "section_level": 2}, {"title": "Plutonium 244.", "content": "Le plutonium 244, l'isotope le plus stable d'une demi-vie de 80 millions d'années, ne se forme pas dans les réacteurs nucléaires. En effet, les captures neutroniques successives partant de l'uranium 239 conduisent au Pu, de très faible demi-vie (de l'ordre de cinq heures). Même dans des réacteurs « à haut flux », le Pu se transforme rapidement en Am, sans", "section_level": 2}, {"title": "Stocks mondiaux.", "content": "Après près de d'une production mondiale toujours croissante, les stocks déclarés de plutonium atteignent un total de à la fin de l'année 2013, dont 52 % d'origine civile et 48 % militaire. Les stocks déclarés sont essentiellement répartis entre 5 pays :", "section_level": 1}], "src_summary": "Le plutonium est l'élément chimique de symbole Pu et de numéro atomique 94. C'est un métal radioactif transuranien de la famille des actinides. Il se présente sous la forme d'un solide cristallisé dont les surfaces fraîches sont gris argenté mais se couvrent en quelques minutes, en présence d'humidité, d'une couche terne de couleur grise, tirant parfois sur le vert olive, constituée d'oxydes et d'hydrures ; l'accroissement de volume qui en résulte peut atteindre 70 % d'un bloc de plutonium pur, et la substance ainsi formée tend à se désagréger en une poudre pyrophorique.", "tgt_summary": null, "id": 2191021}
{"src_title": "Poltergeist", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine du nom.", "content": "Le terme poltergeist apparaît en 1540 dans le \"Novum Dictionarii genus\" (Nouveau dictionnaire) d'. Il est employé, pour la première fois en allemand, par Martin Luther durant la Réforme protestante, dans \"Propos de table\", pour désigner des événements qui seraient provoqués par des esprits désincarnés ou par le diable. Catherine Crowe l'utilise pour la première fois en anglais en 1848 et c'est la médium", "section_level": 1}, {"title": "Nature du phénomène.", "content": "Les manifestations d'un poltergeist présentent tout ou partie d'une gamme considérable d'effets défiant la raison : coups ou bruits violents de percussion, bruits divers, sans cause identifiable ; jets de pierres ou de débris inexpliqués, visant l'intérieur ou l'extérieur d'une maison (lithobolie) ; déplacement ou projection d'objets (parfois brisés), pouvant aller jusqu'à leur lévitation ou leur apparente téléportation à travers des parois solides. Plus rarement : combustions spontanées ; actions sur les personnes : contacts, griffures, morsures et lévitations ; emploi d'une voix spectrale (utilisation des « fausses cordes vocales » des victimes) et apparitions. Voici la description qu'en fait", "section_level": 1}, {"title": "Légende ou réalité?", "content": "S'agissant de phénomènes dits paranormaux ou surnaturels, de nombreux témoignages sont souvent le fruit d'une imagination excessive de la part des témoins, voire de désordres psychologiques. Dans le cas des « esprits frappeurs » il s'agit, dans la plupart des cas relevés, de bruits naturels venant du « travail » des menuiseries ou de la maçonnerie, du passage de petits animaux ou du bruit de cours d'eau souterrains. S'y", "section_level": 1}, {"title": "Cas expliqués anciens.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Londres (Angleterre) 1762.", "content": "Origine criminelle En 1762, des grattements et des coups se font entendre dans un appartement situé au 20 de la rue Cock Lane à Londres, accompagnés d'apparitions fantomatiques. L'affaire défraye", "section_level": 2}, {"title": "Nantes (France),.", "content": "Origine naturelle La maison du conventionnel Jean-Baptiste Carrier, responsable des terribles noyades de Nantes, située trois", "section_level": 2}, {"title": "Cas expliqués récents.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enfield (Angleterre) 1977.", "content": "Un phénomène spectaculaire de poltergeist s'est déroulé à, dans la banlieue nord de Londres, et a été abondamment décrit dans la presse de l'époque. Il a été déclaré « le poltergeist le plus intéressant jamais connu ». La famille Harper est composée d'une mère divorcée et de ses quatre enfants : Margaret (13 ans), Janet (11 ans), Johnny (10 ans) et Billy (7 ans). À partir du 31 août 1977, la maison fut le lieu d'un festival inouï de plus de manifestations : objets et meubles renversés ou se déplaçant seuls, draps de lits soulevés, Janet mise en lévitation, bruits et voix diverses, aboiements de chiens, apparitions, objets semblant traverser les murs, départs de feux dans des tiroirs, objets déformés... Ces faits ont été suivis en permanence durant 13 mois par deux enquêteurs de la SPR, et. Une trentaine de personnes en ont été les témoins directs, dont des policiers, des journalistes de la \"BBC\" et du \"Daily Mirror\", des voisins et diverses personnalités. Malgré l'aveu ultérieur par Janet de quelques tentatives", "section_level": 2}, {"title": "Séron (France) 1979.", "content": "Origine criminelle Du 6 au 25 août 1979, une centaine de départs de feux se déclarent spontanément à de nombreux endroits d'une vaste maison, occupée par une même famille, située dans le petit village de Séron dans les Hautes-Pyrénées. Après être restée discrète presque une semaine, l'affaire explose au grand jour et prend une ampleur médiatique démesurée. Durant presque trois semaines, curieux, voyants, médiums et parapsychologues se bousculent et proposent chacun leur explication du phénomène, présumé être un poltergeist.", "section_level": 2}, {"title": "Vailhauquès (France) 1987.", "content": "Origine naturelle En novembre 1987, le calme d'une maison du village de Vailhauquès est troublé par des coups sourds et répétés. La gendarmerie enquête, mais ne trouve pas la cause du phénomène. Début février 1988, le parapsychologue Yves Lignon y voit", "section_level": 2}, {"title": "Montpellier (France) 1996.", "content": "Origine imaginaire Une habitante de Montpellier, vivant seule avec ses quatre enfants, demande à l'office des HLM de lui trouver un nouvel appartement, celui qu'elle occupe étant le siège de phénomènes paranormaux effrayants de type poltergeist. Ayant obtenu l'autorisation de", "section_level": 2}, {"title": "Amnéville (France) 2014.", "content": "Origine criminelle Le 20 août 2014 à partir de 13 heures, un couple d'une soixantaine d'années, habitant un pavillon récent situé rue du Général-Kellerman à Amnéville, voit l'intérieur de sa maison et son jardin inexplicablement ravagés. Après une accalmie, le phénomène reprend de plus belle en fin d'après-midi sans que le propriétaire des lieux arrive à en déterminer la cause. Famille, voisins, proches et curieux se succèdent. Les policiers de la ville voisine d'Hagondange, appelés sur les lieux vers 19 heures, enregistrent dans la main courante du commissariat. Si les dégâts sont largement", "section_level": 2}, {"title": "Cas inexpliqués anciens.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Joigny (France) début du.", "content": "Selon le moine", "section_level": 2}, {"title": "Paris (France) 1846.", "content": "En novembre 1846, une maison située en bordure des travaux de ce qui sera la rue Racine à Paris est bombardée chaque soir par des pierres de toutes tailles qui défoncent portes, fenêtres, toits et planchers. L'habitant des lieux, M. Lerrible, dépose 30 plaintes auprès de la police. Des agents sont placés en surveillance, le commissaire de police et même le chef de la sûreté se rendent sur place. Un peloton du", "section_level": 2}, {"title": "Le Château des Noyers (France), 1875.", "content": "Entre 1875 et 1876, le Château des Noyers, sur la commune du Tourneur, dans le département du Calvados est le lieu d'une série de manifestations spectaculaires avec bruits et déplacements d'objets de toute nature. Le propriétaire des lieux fera une enquête approfondie et tiendra un journal détaillé des évènements. Ce document accompagné d'attestations écrites de nombreux témoins fera l'objet d'un compte-rendu détaillé publié dans en 1893, puis repris comme cas d'école par de nombreux chercheurs en phénomènes paranormaux, notamment Camille Flammarion qui en fait le cas", "section_level": 2}, {"title": "La Roche-en-Brenil (France), 1898.", "content": "L'affaire est relatée en détail dans un article de la revue de Gaston Méry \"L’Écho du merveilleux\", qui reprend in extenso plusieurs articles publié à partir du 22 mars 1898 dans le quotidien régional français \"Le Bien public\" sous le titre initial « Scène de Sabbat ». Les évènements se déroulent à partir du 19 mars 1898 dans l'habitation de monsieur Garrié-Migné, tisserand, située dans la commune de La Roche-en-Brenil (Côte-d'Or). Une quinzaine de jours avant les évènements, agacé par le bruit du balancier de sa pendule qui frappait les parois du meuble,", "section_level": 2}, {"title": "Cas inexpliqués récents.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Arcachon (France) 1963.", "content": "La clinique du docteur Cuénot à Arcachon est bombardée de pierres, du mois de mai au mois de septembre 1963, sans que l'on puisse trouver d'explication rationnelle. Des projectiles de toutes natures et de toutes tailles tombent autour du personnel et des patients.", "section_level": 2}, {"title": "Rosenheim (Allemagne) 1968.", "content": "Possible supercherie En novembre 1967, de nombreux phénomènes de nature électrique, mais aussi des déplacements inexplicables de meubles et d'objets, commencent à se produire dans le cabinet de M Sigmund Adam, un avocat très connu de la ville de Rosenheim près de Munich : les machines de bureau se dérèglent, les disjoncteurs sautent, les ampoules électriques grillent ou se dévissent seules et tombent, les tubes fluorescents tournent dans leurs logements, les plafonniers oscillent jusqu'à toucher le plafond, etc. Les téléphones sonnent sans raison, on note des appels répétés – parfois plusieurs par minute – à l'horloge parlante. Évidemment c'est le réseau électrique qui est tout d'abord soupçonné. Des enregistreurs de tension et d'intensité sont installés par la société de distribution de l'électricité qui envoie", "section_level": 2}, {"title": "Arc-Wattripont (Belgique) 1993.", "content": "Les évènements se déroulent en janvier 1993 dans la petite commune d'Arc-Wattripont près de Tournai en Belgique dans une maison habitée par un couple d'âge mûr, le père de famille étant chauffeur routier. Outre les deux propriétaires, deux de leurs fils et leur fille y logent, ainsi qu'Eric, le petit-ami de cette dernière. Chômeur et privé de domicile pour cause de problèmes familiaux, il y était hébergé depuis le 13 décembre 1992. Sa famille d'accueil est très pieuse, à la limite de la bigoterie. Dès les premiers jours de 1993, des incidents", "section_level": 2}, {"title": "Interprétations et hypothèses.", "content": "Le phénomène poltergeist n'échappe pas au débat perpétuel (et souvent vif) opposant les « sceptiques » et les « croyants » en matière de faits paranormaux.", "section_level": 1}, {"title": "Hypothèse rationaliste.", "content": "Les sceptiques sont essentiellement représentés par les mouvements rationalistes et zététiques, tenants du scepticisme scientifique, qui considèrent que ce type de manifestation, qui défie les bases de la physique et de la raison, a nécessairement une explication rationnelle qui n'a pas été détectée et/ou ne repose que sur des témoignages manquant de fiabilité ou d'objectivité. Ils appuient leur démonstrations sur les nombreux cas où les présumés poltergeists ont trouvé, tôt ou tard, une", "section_level": 2}, {"title": "Hypothèse de la « vilaine petite fille ».", "content": "Au tout début du, un membre du comité directeur de la Society for Psychical Research d'Angleterre (Société pour la recherche psychique ou SPR), Frank Podmore a fait l'analyse des milliers de manifestations de poltergeists recensées par son association. Il est arrivé à la conclusion que, dans la plupart des", "section_level": 2}, {"title": "Hypothèse sociologique ou folkloriste.", "content": "Pour les sociologues et les folkloristes, les poltergeists sont une croyance populaire, née de l'inconscient collectif, au même titre que les fantômes, loup-garous, vampires, fées, lutins et autres êtres ou manifestations imaginaires. Un parallèle peut être fait avec", "section_level": 2}, {"title": "Hypothèse psychanalytique.", "content": "Pour les psychanalystes, les poltergeists sont de nature hallucinatoire. Ils sont la projection extérieure de conflits psychologiques internes aux individus concernés, auxquels il faut trouver un sens. Selon Sigmund Freud : Dans cette approche, les manifestations physiques éventuelles", "section_level": 2}, {"title": "Hypothèse parapsychologique ou métapsychique.", "content": "Depuis la fin du, plusieurs groupes de recherches sur les phénomènes paranormaux et la parapsychologie se sont penchés sur l'étude des manifestations liées aux poltergeists, tant en France qu'à l'étranger. Citons l'Institut métapsychique international (IMI) créé en 1919 en France, la Society for Psychical Research (SPR) créée en 1898 en Angleterre, l' (SAPR) aux États-Unis, l'Institut für Grenzgebiete der Psychologie und Psychohygiene (IGPP) en Allemagne ou encore le (IBPP) au Brésil. Ces organismes, regroupés au sein de la Parapsychological Association, sont composés de chercheurs de diverses disciplines qui tentent une approche scientifique de ces phénomènes. L'hypothèse défendue par les parapsychologues Hans Bender et est généralement retenue par ces chercheurs. Les manifestations seraient dues à un effet de psychokinèse (PK) spontanée, produite inconsciemment par une personne perturbée, et plus spécifiquement dénommée \"psychokinèse spontanée et répétitive\" (PKSR). Il est toutefois à noter", "section_level": 2}, {"title": "Hypothèse religieuse.", "content": "La possibilité d'infection de lieux ou de personnes par des démons et leur expulsion par des opérations religieuses ou magiques spécifiques, est présente dans la plupart des religions et des cultures. Avec de nombreuses variantes, les Églises chrétiennes ont, en général, longtemps considéré que les phénomènes de hantise et de poltergeist étaient des cas de possession diabolique dus à la présence d'entités démoniaques qui pouvaient être chassées à l'aide de rituels appropriés appelés exorcismes. Cette pratique s'est", "section_level": 2}, {"title": "Hypothèse spirite.", "content": "Selon la doctrine spirite exposée par Allan Kardec, les poltergeists sont les manifestations d'Esprits désincarnés de bas niveau, appartenant à la sixième classe du troisième ordre, selon l'échelle spirite :", "section_level": 2}, {"title": "Arts, culture, médias.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Littérature.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Romans.", "content": "Bien que s'inspirant de faits réels, ces romans sont de pures fictions, allant bien au-delà des événements les ayant inspirés.", "section_level": 3}, {"title": "Cinéma.", "content": "Les scénarios des films mélangent des manifestations", "section_level": 2}], "src_summary": "Un poltergeist, de l'allemand \"Poltergeist\", dérivé de \"poltern\" « faire du bruit » et \"geist\" « esprit », est un phénomène paranormal consistant en des bruits divers, des déplacements, apparitions ou disparitions d'objets et autres phénomènes \"a priori\" inexplicables. En général, ils sont considérés comme des phénomènes de « petite hantise » qui seraient liés à la présence d'un adolescent perturbé, par opposition aux phénomènes de « grande hantise » qui supposent l'intervention de l'esprit d'un ou plusieurs morts, bien que la séparation ne soit pas toujours évidente.", "tgt_summary": null, "id": 10538}
{"src_title": "Probus (empereur)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Ses origines.", "content": "Probus est né à Sirmium, capitale de la Pannonie. Ses origines familiales sont incertaines (fils de tribun militaire ou d’agriculteur), mais sa carrière militaire aurait été brillante : Valérien le remarque et lui confie le commandement d’une légion. Il combat les Germains et les Sarmates, aurait mené des missions de pacification en Afrique dans la région de Carthage. Il participe aux campagnes d’Aurélien contre Zénobie.", "section_level": 2}, {"title": "Son accession au pouvoir.", "content": "En fin 275 ou début 276, Tacite le promut commandant de l’armée d’Orient (\"dux orientis\"), pour assurer la protection de la Syrie et de l’Égypte. À la mort de Tacite en juin 276, Probus est proclamé empereur par ses soldats. Probus invite les meurtriers de Tacite à un banquet impérial et les fait massacrer. Florien, peut-être parent, voire frère, de Tacite, s’est aussi fait proclamer empereur. Ses soldats l’assassinent et se rallient à Probus, qui peut faire ratifier sa proclamation par le Sénat romain.", "section_level": 2}, {"title": "Son règne.", "content": "En 276 et 277, la Gaule est ravagée en profondeur par des raids des Francs et des Alamans. L’armée de Probus intercepte ces groupes de Germains à leur retour vers le Rhin, et leur inflige de terribles défaites. L’\"Histoire Auguste\" affirme que 400 000 barbares ont été tués, 16 000 enrôlés dans l’armée romaine, et tout leur butin récupéré. Ces chiffres paraissent gonflés, mais la reconstitution des effectifs romains par des contingents barbares est une tendance qui ne fera que s’accentuer. En 277 et 278, Probus poursuit l’intervention romaine au-delà du Rhin, et récupère le contrôle des Champs Décumates, saillant stratégique entre le Rhin et le Danube perdu en 268 sous Gallien. Ces actions et la réorganisation du limes du Rhin mettent pour un temps la Gaule à l’abri des raids germains, mais de nombreuses villes ont été victimes des raids de 276. De 278 à 279, Probus continue ses campagnes victorieuses en Rhétie contre les Vandales et les Burgondes, en Thrace contre les bandes Sarmates. Dans le même temps ses légats ramènent l’ordre en Isaurie en réduisant un chef brigand, Lydius ou Palfurnius, et en Égypte contre les incursions des tribus nomades Blemmyes. Enfin, cette pacification des frontières s’achève par la signature d’une trêve avec le roi de Perse Vahram II. Quelques tentatives d’usurpation, qui sont plutôt des révoltes locales, sont facilement matées : Le caractère improvisé de ces tentatives témoigne à la fois d’une relative amélioration de la discipline des armées, par rapport à la période d’insurrections multiples de la décennie précédente, et aussi de l’exaspération de populations atteintes par l’insécurité et la crise économique.", "section_level": 2}, {"title": "Ses réformes.", "content": "Probus prend des mesures d’amélioration économique, notamment en faveur de l’agriculture :", "section_level": 2}, {"title": "Sa fin.", "content": "En 281, Probus peut enfin célébrer son triomphe à Rome et donner des jeux magnifiques : joutes de 600 gladiateurs, décors de centaines d’arbres pour des chasses avec des milliers d’animaux exotiques. Il aurait même déclaré : () en référence au fait que l'empire est pacifié. En, il recevra une délégation du sénat, qui lui notifiera la pleine confiance des sénateurs et autres membres du prétoire, ce qui écartait tout danger d'un assassinat politique, pour Probus. Le même mois, Probus déclarera que la période de crise que l'empire romain subissait depuis au moins la fin de la dynastie des Sévère, en 235, était terminée. De même, Probus condamnera les massacres d' Alexandrie de 215-216 commis par Caracalla, tout en critiquant cet empereur, sans toutefois demander l'instauration d'une damnatio memoriae, car cette période était trop ancienne. En 282, Probus confie la défense de l’Occident au préfet du prétoire Carus et se met en route vers l’Orient, pour entreprendre la conquête de l’Arménie et de la Mésopotamie contre les Perses. N'aimant pas voir ses troupes désœuvrées, il charge les soldats de travaux divers en temps de paix tels la plantation de vigne, l'assèchement des marais ou le percement de canaux, charges que les soldats trouvent déshonorantes. Autour de Sirmium, lors d’une inspection des travaux, il houspille des soldats fatigués de cette besogne et provoque une violente réaction, il parvint à se réfugier dans une tour d'assaut, mais les soldats révoltés incendient l'édifice. Probus, à moitié étouffé, presque carbonisé, se fait massacrer par les mutins. La nouvelle de sa mort est connue à Rome huit jours après son assassinat, tandis que la nouvelle se propage assez rapidement dans le reste de l'empire. Les mutins sont rapidement arrêtés et jugés : de nombreuses condamnations à mort sont prononcées. De nombreuses peines de travaux forcés sont également prononcées (mines de Dacie). L'empire romain, reposant alors sur des bases fragiles, sortant tout juste des temps de crises des 30 tyrans, ne souhaite pas renouer avec ce passé très récent. Pour éviter d'éventuels soulèvements des armées romaines, les sanctions tombent immédiatement. C'est aussi une réponse forte, pour indiquer que Probus laisse en héritage un empire sorti de crise, aux fondations solides et bien administré. L'assassinat choque la curie romaine, les sénateurs, et en premier lieu Carus, qui va succéder à Probus. L'assassinat n'est pas du tout politique, pour imposer un prétendant, mais est une révolte de soldats excédés par des ordres et des travaux jugés indignes et injustes. Dans un premier temps, Carus, personnage très effacé, refuse de devenir empereur. Malade, son règne sera de courte durée. Il faudra attendre 285, et l’avènement de Dioclétien pour trouver le digne successeur de Probus, ayant le charisme et l'autorité pour gouverner l'empire, ce qui démontre l'unanimité du choix de la personne de Probus. Il est avant tout considéré comme un soldat valeureux et exemplaire, avec un charisme indiscutable, et en ces temps troubles, l'heure n'est pas à organiser des complots : le règne de Probus s'annonce long et glorieux : au moins une vingtaine d'années, à l'image du règne de Trajan, mais son règne n'a duré que 6 années.
La dépouille de Probus est incinérée à Sirmium, et les cendres transférées à Rome. Là, Probus a droit à des obsèques impériales. On ignore le lieu de sa sépulture. Par la suite, l'armée romaine est placée sous des directives strictes par les empereurs suivants, Dioclétien et Constantin I, et les débordements sont réprimés sévèrement. Enfin, la discipline des soldats est érigée en dogme, presque comme une religion. Les travaux des soldats auprès des populations continuent, donnant une bonne image de l'armée impériale et de l'empire auprès des populations, soumises à Rome ou non : une marque de la propagande de l'empire romain sur ses peuples soumis. Le règne de Probus intervient à une époque charnière de l'empire romain, où celui-ci manque de peu d'éclater et de disparaître, avec la période des 30 tyrans. Pour Probus, le soldat n'est pas qu'un militaire, c'est un être doté de valeurs et de vertus, avant d'incarner l'ordre et le pouvoir, et défendre. Le soldat doit être un double de l'empereur et son représentant ; il doit être vu avec respect. De plus, Probus étend les actions sociales de l'armée impériale, en faisant participer l'armée romaine à des travaux utilitaires publics, et en aidant les populations, ce qui est repris dès le dans les empires coloniaux, et étendu à partir du pour s'attacher les populations des pays conquis, et donner une bonne image des empires. Durant le règne de Probus, en plus des travaux, des soins sont apportés aux malades. Les Romains recherchent ce qui peut être emprunté de la médecine locale, respectent les chefs de tribus et les coutumes locales, et font circuler ce qui ressemble à des cahiers de doléances, afin de connaître les besoins des provinces, un concept novateur pour l'époque, plus ou moins repris par la suite, pour être ensuite rapidement oublié après le règne de Dioclétien. Pour sauvegarder un empire Romain aux abois, Probus instaure donc un dialogue constructif avec les différents peuples de l'empire, dans le respect, en passant par des valeurs sociales.", "section_level": 2}], "src_summary": "Probus (\"Marcus Aurelius Probus\") (v. 232 – 282) est empereur romain de juillet 276 à octobre 282. Héritant d’un Empire romain réunifié, il continue l’œuvre de sécurisation des frontières et de reconstruction économique entamée par Aurélien.", "tgt_summary": null, "id": 2229568}
{"src_title": "Le Guide du voyageur galactique (roman)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Arthur Dent, citoyen anglais moyen, assiste impuissant à la destruction de la Terre par les Vogons afin de soi-disant créer une voie express hyperspatiale (il est mentionné par la suite qu'il s'agit probablement plus d'une conspiration destinée à garder secrets certains éclaircissements métaphysiques). Il est sauvé par son ami Ford Prefect, qui est en fait originaire de Bételgeuse et qui l'emmène avec lui en astrostop à travers la Galaxie. Ils sont tout d'abord pris en stop sur un vaisseau vogon, où leur présence est indésirable. Après avoir été forcés d'écouter un poème vogon, poèmes réputés terribles, puis expulsés dans l'espace, les deux amis se retrouvent, de manière tout à fait fortuite, récupérés par le Cœur en Or, un vaisseau volé peu de temps auparavant par Zaphod Beeblebrox, président de la galaxie et \"demi-cousin\" de Ford. Zaphod est accompagné de son assistante Trillian, une humaine. Pour se guider, Ford a avec lui un exemplaire du \"Guide du voyageur galactique\", sorte de \"Guide du routard\" pour la galaxie, célèbre pour sa phrase de couverture : \"Don't Panic\" (ou \"Pas de panique\" dans la traduction française). Lorsqu'il est rejoint par Arthur et Ford, Zaphod s'avère être à la recherche d'une planète réputée légendaire, Magrathea, originellement construite de toutes pièces pour être un complexe hôtelier paradisiaque. Grâce aux formidables capacités du Cœur en Or, propulsé par un Générateur d'Improbabilité Infinie, Zaphod parvient à y atterrir. Ils y découvrent un gigantesque entrepôt, pouvant presque donner une idée de l'infinité, destiné à usiner des planètes. Cependant, tous ses ouvriers ont été endormis, dans l'attente d'une période économique florissante où certains seront suffisamment riches pour s'offrir leurs vaisseaux, à l'exception de Slartibartfast, créateur de planètes spécialisé dans les fjords, qui les accueille et leur présente la tentative couronnée de succès de certaines populations extraterrestres pour découvrir la réponse à La Grande Question sur la vie, l'univers et le reste, d'ailleurs mentionnée. Rejoint ensuite par deux chercheurs d'une race hyper-intelligente et pan-dimensionnelle (incarnés pour l'occasion en souris), il narre la tentative pour trouver une question à cette ultime réponse, à l'aide du super-ordinateur qu'est la Terre, qui se serait achevée quelques minutes après sa destruction. Les deux souris évoquent cependant la possibilité de trouver la Question imprimée dans le cerveau d'Arthur, car il est issu de la dernière génération d'êtres vivants terrestres, eux aussi faisant partie de l'ordinateur. Devant son refus de leur céder son cerveau, ils sont obligés d'inventer eux-mêmes une question qui appellerait la réponse à La Grande Question sur la vie, l'univers et le reste. Les protagonistes sont interrompus par l'arrivée sur la planète de vaisseaux de police, à la recherche de Zaphod suspecté d'avoir volé le Cœur en Or, bientôt détruits par Marvin, qui a poussé l’ordinateur de la police à se suicider en conversant avec lui. L’œuvre se clôt sur l'envie manifeste de Zaphod et d'Arthur d'aller dîner.", "section_level": 1}, {"title": "Titre en français.", "content": "La version française du Guide est initialement intitulée\" Le Guide du Routard galactique\". En effet, les termes de \"Guide du routard\", homonyme de la célèbre collection de guides touristiques créée en 1973, semblaient la traduction la plus appropriée, choisie en 1982, au titre original \"The Hitchhiker's Guide to the Galaxy\" (littéralement : «Le Guide de l'Auto-stoppeur pour la Galaxie»). Le véritable \"Guide du Routard\" ayant déposé le titre, et plus particulièrement le terme \"Routard\" (et ce dès 1975, à l'INPI), il fait pression sur l'éditeur Denoël afin de faire modifier le titre de l'ouvrage de science-fiction. Dix ans après la sortie française du \"Guide du routard galactique\", le livre se voit rebaptisé – brièvement – \"Le Routard galactique\", titre qui n'apporte évidemment pas satisfaction à l'éditeur de l'authentique \"Guide du Routard\". Celui-ci obtient toutefois gain de cause, et Denoël rebaptise le livre \"Le Guide galactique\",. Denoël se dédouane en expliquant les faits dans une page d'introduction ajoutée au livre dans cette nouvelle version, objectivement quoique non sans humour (précisant que le titre \"Sac à dos dans les étoiles\" avait été évoqué puis écarté). En 2005, à la sortie du film \"\", un nouveau titre francophone remplace le précédent : il s'agit désormais du \"Guide du voyageur galactique, tome 1 : H2G2.\"", "section_level": 1}, {"title": "Suite.", "content": "La volontairement mal nommée \"Trilogie\" est composée de cinq livres : Le est annoncé un sixième ouvrage écrit par l'auteur irlandais Eoin Colfer. Sorti le en anglais, le jour du trentième anniversaire de la publication du livre original, la traduction française de Michel Pagel aux éditions Denoël a été publiée le sous le titre Encore une chose...", "section_level": 1}, {"title": "Adaptation cinématographique.", "content": "\"Le Guide du voyageur galactique\" a été adapté en long métrage par Garth Jennings. Sorti en dans les pays anglophones, il fut diffusé dans les autres pays entre mai et.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Guide du voyageur galactique ou Le Guide galactique au Québec (titre original : \"The Hitchhiker's Guide to the Galaxy\", souvent abrégé en H2G2) est le premier volume de la \"H2G2\" imaginée par Douglas Adams. Publié en 1979 et adapté des quatre premiers épisodes du feuilleton radio \"The Hitchhiker's Guide to the Galaxy\" écrit par Douglas Adams un an plus tôt, le roman fut réécrit en français en 1982 par Jean Bonnefoy, qui ajouta de nombreux jeux de mots et modifia considérablement le niveau de langue de l'original.", "tgt_summary": null, "id": 2147545}
{"src_title": "Poireau", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Le poireau a de longues feuilles engainantes, opposées, plates, vert sombre ou vert jaunâtre, plus ou moins larges. La base des feuilles emboîtées forme une pseudo-tige appelée « fût » dont la partie enterrée est blanche et la plus appréciée. Les fleurs, blanc verdâtre, apparaissent groupées en ombelle au sommet d'une tige florale dressée, la deuxième année.", "section_level": 1}, {"title": "Origine et distribution.", "content": "Cette espèce est originaire d'Europe. Elle est largement cultivée dans toutes les zones tempérées. C'est un légume très anciennement connu. L'empereur romain Néron fut surnommé le « porrophage » car il en consommait de grandes quantités pour s'éclaircir la voix. Cette plante figurait parmi les plantes potagères recommandées dans le capitulaire De Villis au Moyen Âge.", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "Cette plante préfère un sol frais, profond et riche en humus. Elle est très rustique et supporte bien le froid de l'hiver. La multiplication se fait en deux temps : La récolte intervient de 5 à 7 mois après la plantation. On pratique le buttage pour augmenter la longueur de la partie blanche. Les poireaux peuvent se conserver en terre, ou en jauge abritée pour pouvoir les récolter par grands froids. Chez les maraîchers spécialisés, la récolte est mécanisée. S'établit à partir de septembre.", "section_level": 1}, {"title": "Principales variétés cultivées.", "content": "Près de 190 variétés sont inscrites au Catalogue européen des espèces et variétés, 26 variétés sont inscrites au Catalogue officiel français en 2014. Parmi les principales variétés cultivées actuellement en France on trouve :", "section_level": 1}, {"title": "Ennemis du poireau.", "content": "Les parasites les plus courants sont : La principale maladie cryptogamiques est la rouille du poireau qui provoque l’apparition de petits points de rouille dus à plusieurs espèces du genre \"Puccinia\". Elle se développe lorsque le feuillage est humide, le choix de variétés résistantes, la rotation des cultures sont les meilleures façons de s'en prémunir.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisation.", "content": "Les poireaux, dont le goût est intermédiaire entre ceux de l'oignon et de l'asperge, se consomment cuits. On peut les manger froids en vinaigrette, mais ils entrent le plus souvent dans la préparation de plats chauds : tartes, quiches, gratins; potages, pot-au-feu, potées... Le poireau entre aussi sous forme déshydratée dans les potages industriels.", "section_level": 1}, {"title": "Aspects économiques.", "content": "La production mondiale de poireaux s'élevait à tonnes en 2014, le premier producteur étant l'Indonésie avec près de tonnes annuelles, suivie de la Turquie () et la Belgique (). En 2017 la production française est de 158 273 tonnes. La surface cultivée est de 4 955 hectares, soit un rendement de 31,9 tonnes à l'hectare. Les principaux départements producteurs sont la Manche, la Loire-Atlantique, le Loir-et-Cher, le Nord, l'Ain Le commerce extérieur est déficitaire ː 16 325 tonnes produites sont exportées mais 24 271 tonnes sont importées.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le poireau (Allium ampeloprasum var. porrum, anciennement Allium porrum) est une espèce de plante herbacée vivace largement cultivée comme plante potagère pour ses feuilles (pseudo-tiges) consommées comme légumes.", "tgt_summary": null, "id": 36609}
{"src_title": "Pâris", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Mythe.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Naissance et jeunesse.", "content": "Homère ne mentionne rien de particulier sur la naissance de Pâris. Le thème selon lequel le destin fatal de Pâris est prédit à Priam et Hécube apparaît pour la première fois chez Pindare : pendant sa grossesse, Hécube a une vision où elle donne naissance à un monstre à cent bras, crachant le feu, qui détruit la ville de Troie. Selon une autre version, la reine rêve qu'elle donne naissance à un brandon enflammé qui met le feu à la ville ; des devins annoncent que l'enfant doit être mis à mort. Pâris est alors exposé sur le mont Ida de Troade, mais il est trouvé et recueilli par un berger. On retrouve le même canevas dans le prologue des tragédies \"Alexandre\" de Sophocle et Euripide, qui traitent toutes deux du retour du jeune homme dans sa ville d'origine. On n'en possède plus que des fragments, mais le mythographe romain Hygin s'en inspire pour l'une de ses \"Fables\" : Hécube rêve qu'elle met au monde une torche enflammée dont s'échappent des serpents. Des devins annoncent que l'enfant devra être mis à mort dès sa naissance. Priam confie le bébé, nommé Pâris à des serviteurs qui, pris de pitié, l'abandonnent sur le mont Ida. Là, des bergers le recueillent et le nomment Alexandre (en grec ancien ). Devenu adulte, celui-ci voit le meilleur de ses taureaux emmené par des serviteurs du roi, qui le destinent à être le prix du vainqueur dans des jeux expiatoires en l'honneur d'Alexandre : son père Priam a érigé un cénotaphe à son nom. Il le croit mort car il a commandé son assassinat. Ces jeux sont l’occasion de rassembler de grands personnages : Nestor, Cycnos, fils de Poséidon, Télèphe, fils d'Héraclès, Sarpédon, fils de Zeus. Déterminé à recouvrer son bien, Pâris participe aux jeux, qu'il remporte brillamment, vainquant au passage ses frères, Déiphobe, Hélénos ou Polites. Déiphobe, furieux d'avoir été battu par un berger, veut le mettre à mort. Pâris s'enfuit jusqu'à l'autel de Zeus où Cassandre, sa sœur, révèle sa naissance.", "section_level": 2}, {"title": "Le jugement du mont Ida.", "content": "Le premier récit du jugement de Pâris se trouve dans les \"Chants cypriens\", une épopée perdue du Cycle troyen dont les événements prennent place avant ceux de l’\"Iliade\". Aux noces de Pélée et Thétis sur l'Olympe, tous les dieux sont invités excepté Éris, déesse de la Discorde. Pour se venger, elle leur jette une pomme d'or avec la mention : « Pour la plus belle » — c'est la « pomme d'or de la discorde ». Trois déesses revendiquent alors le fruit, Héra, Athéna et Aphrodite. Afin de mettre un terme à la dispute, Zeus ordonne à Hermès d'emmener les déesses sur le mont Ida, à charge pour Pâris de désigner la gagnante. Le jeune homme accorde finalement le prix à Aphrodite, qui lui a promis l'amour d'Hélène. Ce premier récit, dont seul un résumé nous est parvenu grâce à la \"Chrestomathie\" de Proclos de Constantinople, ne précise pas si Athéna et Héra offrent elles aussi quelque chose au jeune homme. Des ouvrages plus tardifs, dont la \"Bibliothèque\" d'Apollodore, font état de telles promesses (Athéna offre la victoire à la guerre et Héra, la souveraineté sur tous les hommes). Il ne précise pas non plus si l'épisode se passe avant ou après sa reconnaissance par Priam. Le fait que Pâris soit occupé à garder les troupeaux quand arrivent Hermès et les déesses n'est pas une indication, puisque l’\"Iliade\" présente Énée gardant lui aussi les moutons sur le mont Ida. Représentations artistiques antiques et modernes : Homère ne fait allusion au jugement de Pâris que de manière indirecte : Les deux derniers vers sont athétisés (refusés comme inauthentiques) par Aristarque de Samothrace, au motif qu'Homère parlerait bien davantage du Jugement s'il connaissait l'histoire. Lucien de Samosate a parodié le sujet dans \"Le jugement des déesses\".", "section_level": 2}, {"title": "La guerre de Troie.", "content": "Pâris part dans une ambassade en Grèce, malgré les avertissements de Cassandre. Le prétexte est de prendre des nouvelles d'Hésione, sœur de Priam donnée en mariage à Télamon, roi de Salamine, mais en réalité, Pâris vient chercher son dû, promis par Aphrodite. Arrivé à Sparte, il est reçu par Ménélas. Profitant d'un bref voyage du roi spartiate en Crète, il séduit et enlève Hélène, sa femme. Selon les auteurs, Hélène est enlevée de bon gré ou non. Le Troyen n'oublie pas de faire main basse également sur une partie des richesses de son hôte, le tout étant emporté à Troie. Pour venger cet affront, Ménélas demande l'appui de tous les Grecs au nom du Serment de Tyndare, ce qui provoque la guerre de Troie. Les dieux et les déesses de l'Olympe prennent chacun le parti d'un des protagonistes de ce conflit : Aphrodite est l'alliée des Troyens (elle est la mère de l'un d'entre eux, Énée), tandis qu'Athéna et Héra, auxquelles Pâris a préféré Aphrodite, sont évidemment du côté des Grecs. Dans l’\"Iliade\", il y est décrit de manière peu flatteuse comme un homme à femmes avec peu de courage. Contrairement aux autres héros, c'est un archer Il mène un duel avec Ménélas, l'époux d'Hélène et la cause de toute cette guerre. Afin de cautionner le sort du duel et celui des deux camps par la même occasion, Priam franchit les Portes Scées et la sûre ville pour aller dans la plaine où a lieu l'affrontement. La première fois qu'il voit Ménélas au combat, il fuit, et n'est sauvé dans son duel contre celui-ci que par Aphrodite, qui le dépose hors de la zone du combat. Son propre frère Hector le traite de « Pâris de malheur », de « bellâtre, coureur de femmes et suborneur ». Néanmoins, Pâris tue trois Grecs dans les combats et blesse des guerriers tels que Diomède, Machaon, Archiloque ou encore Palamède. C'est lui qui, guidé par Apollon, tue Achille en le frappant d'une flèche au talon. Pendant la prise de Troie, Pâris est mortellement blessé par une flèche de Philoctète. Ramené sur le mont Ida, il demande à Œnone, sa première femme, de le soigner, mais celle-ci refuse et il meurt.", "section_level": 2}, {"title": "Pâris-Alexandre.", "content": "Pâris est également appelé Alexandre déjà chez Homère : dans l’\"Iliade\", il est appelé 45 fois « Alexandre » et 13 fois « Pâris », dont deux fois dans le composé /, « Pâris de malheur » — il n'apparaît pas dans l’\"Odyssée\", sous aucun de ses deux noms. L'explication de ce doublet est un vieux sujet de débat chez les philologues.", "section_level": 1}, {"title": "Iconographie.", "content": "Pâris est habituellement représenté comme un beau jeune homme, assez efféminé, portant un bonnet phrygien car Pâris est réputé être d'origine phrygienne. Pausanias indique que le peintre Polygnote le représente, imberbe, claquant des mains pour attirer à lui Penthésilée, qui ignore ses appels.", "section_level": 1}], "src_summary": "Dans la mythologie grecque, Pâris (en grec ancien ) ou Alexandre (en grec ancien ) est un prince troyen, fils cadet du roi Priam et d'Hécube, il est le frère d'Hector, de Déiphobe, de Polyxène et de Cassandre.", "tgt_summary": null, "id": 2435633}
{"src_title": "Phidias", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "On dispose de peu de détails sur la vie de Phidias. Fils de Charmidès, il naît à Athènes peu après la bataille de Marathon ; il devient l'élève d'Hégias et d’Agéladas et apprend la technique du bronze à l'école d'Argos, en même temps que Myron et Polyclète. Il est d'abord peintre. Son neveu, le peintre Panainos, est aussi son collaborateur. Il semble avoir véritablement commencé son activité de sculpteur en 479 et l'avoir terminée en 432 Sa première grande œuvre est une statue colossale d'Athéna Promachos pour l'Acropole, en 460. Au témoignage de Plutarque, il est ensuite choisi par Périclès pour exécuter des statues pour le Parthénon, et aussi pour diriger et surveiller l'ensemble des travaux entrepris sur l’Acropole d'Athènes, où travaillent, autour de lui, des personnalités artistiques aussi remarquables que les architectes Ictinos et Mnésiclès, ou les sculpteurs Alcamène, Crésilas et Polyclète, ainsi que le disciple préféré de Phidias, Agoracritos. L’habileté technique d'Ictinos, l'architecte du Parthénon, est ainsi mise au service des exigences de Phidias qui souhaite mettre en valeur la monumentale statue d'Athéna qu'il a conçue (15 m de haut avec la base), et pour laquelle s'impose un espace intérieur suffisamment vaste. Pour l’obtenir, l'architecte dut donner à la façade du Parthénon un élargissement exceptionnel, entraînant celui de la. Phidias réalise lui-même cette statue chryséléphantine colossale d'Athéna Parthénos, dédiée le 28 hécatombéon 438, lors des Grandes Panathénées ; il aurait réalisé aussi des maquettes pour les deux frontons, les 92 métopes et la frise, mais cette attribution, de nature sentimentale, n'est appuyée par aucun texte. Il surveille étroitement leur exécution par son atelier avant de partir, en 437, à Élis et Olympie, où il réalise son Zeus chryséléphantin, l'une des Sept Merveilles du monde. À une date qui fait débat selon les sources archéologiques, littéraires ou historiques sur lesquelles on se fonde, mais qui doit être placée très vraisemblablement vers 438 / 437 (date qui concorde parfaitement avec le résultat des fouilles de l'atelier de Phidias à Olympie), au lendemain de l'inauguration de l’Athéna chryséléphantine, Phidias est victime d'une manœuvre destinée à discréditer, à travers lui, son protecteur Périclès. Chargé de tous les projets de construction, Phidias est d'abord accusé, par certains de ses collaborateurs, du détournement de l'or destiné à la statue d'Athéna ; Périclès était ainsi visé indirectement, en tant que membre du collège des épistates chargés de tenir la comptabilité de l'ouvrage. La dénonciation est accueillie favorablement par l'Ecclésia, et Phidias est jeté en prison. Périclès lui-même, en tant qu'épistate, est alors accusé de vol de biens sacrés, et fut contraint de soumettre sa comptabilité financière aux Prytanes, dans une procédure exceptionnelle présentée par Dracontidès. Sur le motif exact de l'accusation et sur le sort réservé à Phidias après son emprisonnement, nos sources divergent : selon Plutarque, Phidias aurait été disculpé par une pesée des éléments en or, mais ce récit est peu vraisemblable. Selon la version la plus plausible donnée par Philochore,, et il fut condamné pour détournement. La manœuvre orchestrée par l’opposition avait donc été soigneusement préparée.
À en croire Plutarque, Phidias aurait été accusé d'impiété parce que, dans la bataille des Amazones représentée sur le bouclier d'Athéna, il aurait sculpté le personnage d'un vieillard chauve lui ressemblant et introduit un autre personnage ressemblant très fortement à Périclès se battant contre une Amazone. Mais selon toute probabilité, il s'agit d'une légende : l'imagination populaire a sans doute prêté à tort à Phidias cette intention, et les ennemis politiques de l'artiste et de Périclès ont dû saisir ce prétexte pour en faire un des éléments du procès. D'ailleurs, l'honneur d'avoir son effigie représentée sur bouclier ne pouvait être pris par un particulier de sa propre initiative, mais devait être officiellement conféré par la communauté. Phidias aurait ensuite été exilé à Olympie où il serait mort.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "Phidias a certainement connu le décor sculptural du temple de Zeus à Olympie, qui lui a été attribué, mais sans raisons suffisantes. La première œuvre qui traduit sa maîtrise, selon toute vraisemblance, est l'Apollon de Cassel dont seules plusieurs copies d'époque romaine sont conservées dans divers musées en Europe. Selon Jean Charbonneaux, Par la gravité et l'ampleur de la forme, les inflexions du modelé sur le visage d'une tranquille noblesse, cette œuvre appartient au style sévère et traduit une profonde autorité religieuse. La forme va ensuite passer, et la tendance apollinienne garde sa pureté dans l’œuvre de Phidias. Le style de Phidias, le meilleur représentant du premier classicisme, se caractérise par une représentation réaliste de l'anatomie humaine, mais idéaliste par son idéal de majesté et de sérénité. Selon l'expression d'Edmond Lévy, il réalise ainsi. La disparition des deux statues chryséléphantines de Phidias, l’Athéna Parthénos et le Zeus olympien, nous empêche d'apprécier véritablement son style personnel. Les descriptions détaillées de Pausanias révèlent l’extrême richesse et la signification de l’imagerie mythologique mise en œuvre pour le décor de ces deux statues colossales. Sur les copies du bouclier de la Parthénos, les figures de l’Amazonomachie tourbillonnent autour du gorgoneion central au-dessous duquel Phidias s’était audacieusement représenté lui-même en Dédale à côté de Périclès en Thésée. La figure de cette Athéna armée offrant la victoire à son peuple personnifie, en 438, l’Athènes de Périclès et de son empire. Quant au décor sculptural du Parthénon, aucune source antique ne l'attribue expressément à Phidias, mais les thèmes mythologiques propres à Phidias de la naissance d'Athéna en présence des dieux, éclairée par les divinités d’Hélios et de Séléné, incitent à y voir l’œuvre du maître, comme le pensent les archéologues :. Phidias et les meilleurs artistes d’Athènes qui ont collaboré à cette Frise du Parthénon ont ainsi réalisé une grande œuvre politique à la gloire de l'impérialisme athénien. Phidias, Crésilas et Polyclète ont confronté leur talent dans l'interprétation du thème de l'Amazone blessée ; une copie antique en marbre de celle de Phidias se trouve au Musée du Capitole à Rome. Phidias est également l'auteur de deux statues d'Athéna en bronze, placées sur l'Acropole. Une réplique en marbre de la statue d'Athéna Lemnia est conservée au musée de Dresde. L'Athéna Promachos, exécutée dans des proportions colossales, représentait la déesse protectrice, portant le casque attique à la triple aigrette, couverte de toute son armure et gardienne de la forteresse ; elle tenait une lance et un bouclier de la main gauche, et sur sa main droite portait une chouette, l'oiseau qui lui était consacré, symbole de vigilance. Son bouclier était orné d'une Centauromachie de Mys d'après les dessins du peintre Parrhasios. Sur le côté nord de l'Acropole, devant la voie sacrée passant entre les Propylées et l'Erechthéion, subsistent les vestiges du grand socle en tuf de la statue dont la base carrée mesurait 5,30 m. La statue, dont le regard tourné vers l'ouest tombait sur ceux qui montaient à l'Acropole, était l'emblème caractéristique du sanctuaire. Elle se trouvait près de l'olivier sacré qui avait poussé dans le Pandroséion voisin. Exécutée vers 440, elle était l'offrande de la cité en commémoration des guerres médiques, grâce à l'argent versé par les Grecs aux Athéniens, en gage de reconnaissance. On prête à Phidias une légende : il participait à un concours de sculpture d'une statue d'Athéna qui serait disposée à Athènes, à quatre mètres du sol. Tous les artistes présentèrent leurs œuvres, et Phidias, déjà très célèbre, la découvrit en dernier. Ce fut un tollé, les Athéniens trouvant difforme et laide la statue proposée par Phidias. Il leur demanda alors de hisser cette statue sur le réceptacle prévu à cet effet. Une fois disposée, les déformations de la statue disparurent pour laisser l'illusion d'une Athéna aux formes parfaitement respectées.", "section_level": 1}, {"title": "Dans la culture contemporaine.", "content": "\"Phi-Phi\" (1918) est une opérette du compositeur Henri Christiné et de son librettiste Albert Willemetz, l'action se situe dans l'atelier de Phidias.
Phidias est le nom d'un personnage de la bande dessinée Gargouilles.
(4753) Phidias est un astéroïde nommé en hommage. \"La Dernière Œuvre de Phidias\" est un recueil poétique de Marilyne Bertoncini, publié par Jacques André éditeur, en 2017 qui constitue une rêverie sur le destin de la dernière œuvre, inconnue, que Phidias aurait pu créer dans son exil.
Phidias apparaît dans une quête principale du jeu vidéo \"Assassin's Creed Odyssey\", où le personnage principal, Alexios ou Kassandra, doit l'aider à quitter Athènes.", "section_level": 1}], "src_summary": "Phidias, en / (Athènes, v. 490 – Olympie, av. 430), est un des plus célèbres sculpteurs, orfèvres et peintres du premier classicisme grec. Son influence fut considérable sur l’art de son époque.", "tgt_summary": null, "id": 713479}
{"src_title": "Pils (bière)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Ce type de bière a été créé le par Josef Groll, dans la « Brasserie des Bourgeois » (\"Bürgerlichen Brauhaus\"), à Pilsen, en Bohême. La nouvelle bière rencontre un succès très rapide à tel point qu'en 1859, la Brasserie des Bourgeois juge bon de déposer le mot allemand \"Pilsner\" (« de Pilsen »), à la fois marque et label d'origine. Le mode de brassage révolutionnaire permet la production d'une bière claire et dorée, à une époque où les bières sont soit brunes, soit troubles en raison du résidu de levure dans la bouteille ou le fût. Le succès de la Brasserie des Bourgeois devient bientôt mondial mais les imitations fleurissent, et chacun appose le mot pilsner (ou pils) sur sa bouteille. En 1898, la Brasserie des Bourgeois dépose un nouveau nom allemand pour sa bière : Pilsner Urquell, qui signifie « authentique source de la Pilsner ». Mais le style est toujours copié, à tel point qu'il devient le plus répandu au monde. Depuis les années 1970, la vente de pils tend à baisser en Europe, au profit des bières spécialisées à fermentation haute et fermentation spontanée. La brasserie qui produisit la Pilsner Urquell, la première pils, est toujours en activité à Plzeň. Elle a pris le nom de sa bière phare (Plzeňský Prazdroj, en tchèque — le nom allemand \"Pilsner Urquell\"), et la commercialise toujours.", "section_level": 1}, {"title": "Brassage.", "content": "La densité primitive de moût est de l'ordre de 11 à 12,5 °P. La fermentation a lieu entre 5 et 10 °C. La bière est ensuite filtrée, ce qui lui confère sa limpidité. Elle est généralement pasteurisée quand elle est mise en bouteille.", "section_level": 1}, {"title": "Marques.", "content": "Aujourd'hui le terme n'est plus réservé à la seule Pilsner Urquell, et bien d'autres marques profitent de cette appellation. Quelques Pils produites en France : \"Meteor Pils\", \"Ancre\" et en Belgique : \"Jupiler\" et \"Stella Artois\". Autres bières Pilsener mondialement reconnues : Three Horses Beer.", "section_level": 1}], "src_summary": "La bière pils, également appelée pilsener, pilsen ou pilsner, du nom de la ville de Plzeň en République tchèque (Pilsen en allemand), est un type de bière blonde et limpide, de fermentation basse apparenté au type lager. Elle titre environ 5 degrés d'alcool et possède une amertume moyenne, dépendant du type de houblon utilisé.", "tgt_summary": null, "id": 801989}
{"src_title": "Orthographe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Principes de l’orthographe.", "content": "Les orthographes de toutes les langues sont fondées sur plusieurs principes. Tels sont le principe phonologique (ou phonémique), le principe morphologique, les principes historique et étymologique, les principes syntaxique et lexico-grammatical, le principe d’économie (ou de simplicité), le principe discriminatif (ou homonymique), le principe symbolique, etc. Lequel ou lesquels de ces principes est/sont prépondérant(s) et dans quelle mesure ils se manifestent, est en fonction de la langue considérée.", "section_level": 1}, {"title": "Principe phonologique.", "content": "Conformément au principe phonologique, à chaque phonème il devrait correspondre à l’écrit un seul signe graphique (ex. c) ou un seul groupe de tels signes (ex. ch), appelés par un terme commun « graphème », et à chaque graphème un seul phonème. Il ne s’agit pas de correspondance phone (son) – signe graphique/groupe de signes graphiques, les utilisateurs de la langue ne distinguant que les phonèmes, les seuls qui différencient des sens. Par exemple, dans les langues du diasystème slave du centre-sud (bosnien, croate, monténégrin, serbe, abréviés BCMS), on écrit \"Ana\" et \"Anka\" avec n correspondant au phonème /n/, bien qu’on prononce [ana] et [aŋka], respectivement. En hongrois aussi il y a correspondance entre le phonème /n/ et le graphème ⟨n⟩, ex. \"dönt\" [dønt] « décide » et \"döng\" [døŋg] « bourdonne ». Ce principe est prépondérant en biélorusse, en BCMS, en roumain, en italien, en hongrois, en finnois, en tchèque, en turc, etc. mais non dans la même mesure. Parmi les langues qui lui sont le plus fidèles il y a BCMS, le finnois et le turc, et parmi les moins fidèles – le hongrois. Le principe phonologique est parfois appliqué aux dépens d’autres principes, d’une application plus limitée dans ces langues, surtout aux dépens du principe morphologique. En BCMS, par exemple, sont systématiquement rendues par écrit les assimilations de consonnes au contact des morphèmes dans les mots, ex. \"težak\" « lourd » → \"teška\" « lourde », \"bez kuće\" « sans maison » → \"beskućnik\" « un sans-abri ». La forme des morphèmes est donc altérée. En russe aussi on trouve l’application du principe phonologique aux dépens du morphologique lors de la préfixation, ex. \"бесполезный\" (bespolezny) « inutile » vs \"безболезненный\" (bezboleznenny) « non douloureux ». Un exemple en hongrois est l’assimilation rendue par écrit de la marque j [j] de l’impératif par certaines consonnes finales de radical : \"kér\" « il/elle demande » → \"kérj!\" « demande! » (sans assimilation) vs \"keres\" « il/elle cherche » → \"keress!\" « cherche! » (assimilation de [j] par [ʃ]).", "section_level": 2}, {"title": "Principe morphologique.", "content": "Conformément à ce principe, l’écriture devrait refléter fidèlement la structure interne des mots. En BCMS, l’application du principe morphologique a un caractère d’exception, par exemple quand au contact d’une préposition avec le mot suivant, l’écriture ne rend pas l’assimilation de la consonne finale de la première par la consonne initiale du second, ex.: \"kod kuće\" [kotkut͡ɕe] « à la maison », \"s bratom\" [zbratom] « avec le frère ». L’orthographe du roumain fait plus de concessions au principe morphologique que BCMS. Ainsi, après ch [k] et gh [g] on écrit ea dans les mots où ce groupe alterne avec e dans la flexion et/ou dans des mots dérivés (ex. \"cheag\" « caillot » → \"închega\" « cailler », \"gheată\" « chaussure » → \"ghete\" « chaussures », \"ghetuță\" « petite chaussure »), mais ia lorsqu’il n’y a pas de formes alternantes (\"chiar\" « même », \"ghiaur\" « giaour », bien que la prononciation de la diphtongue représentée soit la même. En hongrois aussi on accorde plus d’importance au principe morphologique qu’en BCMS. Il est appliqué, par exemple, à l’ajout des désinences à l’indicatif présent : \"dob\" « il/elle jette » → \"dobsz\" [dops] « tu jettes ». En russe également, un mot comme \"дуб\" (doub) « chêne » s’écrit avec б (b) de façon non-conforme à la prononciation, qui est [dup], avec la paire sourde de /b/, mais avec une désinence à initiale vocalique, l’écriture devient correspondante à la prononciation : \"дубы\" (douby) « chênes ». Dans une langue comme le français, dont l’orthographe est dominée par les principes historique et étymologique, elle a tout de même une fonction morphologique aussi, entre autres en assurant l’unité du mot dans ses diverses formes qui expriment ses traits grammaticaux, par la conservation à l’écrit de lettres dans des formes où les sons leur correspondant ne se prononcent plus, ex. \"prend → \"prendre\", \"petit → \"petite\".", "section_level": 2}, {"title": "Principes syntaxique et lexico-grammatical.", "content": "En tant qu’application du principe syntaxique, Dubois 2002 présente les formes écrites du participe passé du verbe conjugué aux temps composés, qui, dans la plupart des cas ne diffèrent pas dans l’aspect oral de la langue, destinées à indiquer le genre et le nombre du complément d’objet direct placé devant le prédicat, ex. \"Les fleurs que j’ai cueillies\". Par ailleurs, c’est l’écriture du mot composé par rapport à celle du groupe de mots homophone du premier qui est fondée sur ces principes. Entre les deux entités il y a une différence de statut lexico-grammatical et de sens. Bidu-Vrănceanu 1997 ne parle que de principe syntaxique, en donnant en guise d’exemple, en roumain, \"nicio dată\" (adjectif pronominal + nom) « aucune fois » vs \"niciodată\" (adverbe) « jamais ». Yartseva 1990 différencie principe lexico-syntaxique et principe lexico-morphologique, en donnant comme exemple d’application du premier \"назад и вперёд смотрящий\" (nazad i vperiod smotriachtchi) « qui regarde en arrière et en avant » vs \"вперёдсмотрящий\" (vperiodsmotriachtchi) (nom) « homme qui voit loin devant », et pour le principe lexico-morphologique – \"с начала года\" (s natchala goda) « depuis le début de l’année » vs \"сначала\" (adverbe) « d’abord, dès le début ». En hongrois il y a de très nombreux mots composés, par conséquent de tels cas aussi sont nombreux, ex. \"zöld hullám\" « onde (d’eau de couleur) verte » vs \"zöldhullám\" « succession de feux de signalisation au vert ».", "section_level": 2}, {"title": "Principe d’économie.", "content": "Selon le principe d’économie, les signes graphiques inutiles pour une raison ou une autre devraient être éliminés. Il est appliqué plutôt dans les orthographes à prépondérance phonologique. En BCMS, par exemple, on élimine les signes graphiques non correspondants à un son au contact entre morphèmes qui se terminent, respectivement qui commencent par la même consonne (ex. \"Rus\" « Russe » + \"-ski\" → \"ruski\" « russe ») ou quand les consonnes sont différentes mais l’une assimile complètement l’autre, ex. \"pet\" « cinq » + \"deset\" « dix » → \"pedeset\" « quinze ». En hongrois, toutes les consonnes peuvent être brèves ou longues (géminées). Si une consonne brève est rendue par un digramme, dans sa variante longue on élimine la deuxième lettre du premier digramme, ex. \"rossz\" [rosː] « mauvais » au lieu de *\"roszsz\". Bien que son orthographe soit surtout étymologique, dans une langue comme l’anglais également on applique parfois le principe d’économie, ex. \"judge\" « juge » vs \"judgment\" « jugement ».", "section_level": 2}, {"title": "Principes historique et étymologique.", "content": "Certains auteurs considèrent ces principes ensemble, avec la dénomination « principe étymologique ou historico-traditionnel », « principe étymologique » ou « principe traditionnel », mais d’autres les différencient. Ces principes sont prédominants dans des langues qui s’écrivent depuis relativement très longtemps, causant beaucoup de non-concordances entre écriture et prononciation. Le principe historique se manifeste par la conservation de graphies d’états de l’évolution de la langue antérieurs à l’actuelle, c’est-à-dire que l’orthographe est dépassée par l’évolution de la langue. Les plus anciennes graphies conservées en français proviennent du latin, ex. qu et c, pour /k/, dans \"quand\" et \"courir\", ou c et s pour /s/, dans \"céder\" et \"sévère\". D’autres graphies proviennent de l’ancien français, par exemple celles des diphtongues d’alors qui se sont réduites par la suite à des voyelles : ai [e] ou [ɛ], au [o]. L’orthographe anglaise reflète l’inventaire des sons du moyen anglais tardif (fin du ). Par exemple, la diphtongue [ou̯] s’écrivait ou, mais a évolué différemment dans des contextes phonétiques différents, alors que la graphie ou s’est conservée dans ceux-ci : \"through\" [θruː] « à travers », \"thousand\" [ˈθaʊznd] « mille », \"thought\" [θɔːt] « pensée, idée », \"though\" [ðəʊ] « quoique », \"tough\" [tʌf] « difficil »”, \"cough\" [kɒf] « toux », \"could\" [kʊd] « a pu, pouvait ». Par le terme « principe étymologique », les auteurs qui le considèrent à part entendent l’introduction dans certains mots, par des lettrés, de caractères supplémentaires par rapport à la forme à laquelle ont évolué ces mots, rien que pour refléter leur étymologie. C’est ainsi que sont apparues en français certaines lettres parasites, non prononcées, dans des mots hérités du latin, telle h dans \"homme\", écrit jusqu’alors \"ome\", ou p dans \"corps\" (← \"cors\") et \"compter\" (← \"conter\"). De même, l’écriture de certains mots empruntés au latin au Moyen Âge a d’abord hésité entre phonologique et étymologique, cette dernière s’imposant finalement, ex. \"filosofie\" → \"philosophie\". En anglais il s’est produit des changements analogues au, par l’introduction de la graphie \"debt\" « dette », pour rappeler le mot latin \"debitum\", au lieu de « dette », emprunté au français de même origine, ou \"receipt\" « recette » (← \"receit\" < ancien français \"receite\" < latin \"recepta\"). Des orthographes où le principe phonologique est prédominant ne manquent pas d’écarts en faveur de ces principes. En roumain on écrit par tradition des pronoms personnels et des formes du verbe \"a fi\" « être » avec e initial prononcé [je] (\"eu\" « je, moi », \"este\" « il/elle est », etc.). En vertu du principe étymologique on respecte la graphie étrangère de certains emprunts relativement récents, comme \"quasar\". En hongrois, le seul phonème qui s’écrit de deux façons est /j/ : dans la plupart des cas j, mais ly dans les mots où ce digramme était prononcé [lj], ex. \"gólya\" [goːjɒ] « cigogne ». Un exemple en russe est le phonème /v/ rendu par la lettre г (g) dans la forme de génitif masculin et neutre singulier des adjectifs, où à une certaine époque c’était prononcé [g], ex. \"доброго человека\" (dobrovo tcheloveka) « de l’homme bon ».", "section_level": 2}, {"title": "Principe discriminatif.", "content": "Conformément à ce principe, les mots qui se prononcent de la même façon (homonymes homophones) ne devraient pas être homographes aussi (s’écrire de la même façon), afin d’éviter des confusions. Le principe discriminatif est surtout appliqué dans l’orthographe de langues où c’est le principe historique qui domine. Une série de mots à étymons différents sont arrivés, par évolution, à être homophones et on a ressenti le besoin de les différencier au moins à l’écrit. En français, par exemple, il y a un cas d’homophonie de six mots, sans compter diverses de leurs formes selon leurs traits grammaticaux. Ainsi, on prononce de la même façon mais on écrit différemment, avec une graphie évoluée de celle de leurs étymons, les mots \"ceint\", \"cinq\", \"sain\", \"saint\", \"sein\" et \"seing\". Parfois on différencie ainsi des homophones ayant le même étymon, mais qui sont devenus polysémantiques, ex. \"dessin\" et \"dessein\", cf. \"disegno\". Un exemple analogue en anglais est \"plānus\" > \"plane\" « surface plane » et \"plain\" « évident, simple », les deux prononcés [pleɪn].", "section_level": 2}, {"title": "Principe symbolique.", "content": "Ce principe est appliqué dans toutes les langues qui utilisent des alphabets avec des lettres minuscules et des lettres minuscules, pour différencier par l’initiale les mots utilisés aussi bien comme noms communs ou comme adjectifs, qu’en tant que noms propres, ou qui ont une valeur courante et une valeur spéciale dans un certain contexte. Exemples :", "section_level": 2}, {"title": "La majuscule initiale de déférence.", "content": "Dans l’écriture française on met d’ordinaire une majuscule initiale aux noms de dignités, titres et fonctions, y compris quand on s’adresse aux personnes en cause, ainsi qu’aux pronoms et adjectifs pronominaux s’y référant, ex. \"Cher Monsieur,\" ; \"Docteur,\" ; \"Sa Majesté\". Dans d’autres langues aussi il y a une telle règle :", "section_level": 2}, {"title": "Les signes de ponctuation.", "content": "Chaque orthographe répertorie les signes de ponctuation à utiliser et donne des règles quant à leur emploi. Certaines façons de les utiliser sont communes à plusieurs langues, d’autres sont différentes. Par exemple, les phrases interrogatives sont en général marquées par un point d’interrogation et les exclamatives par un point d’exclamation à leur fin, mais en espagnol on les met également au début de telles phrases, ainsi qu’à l’intérieur de la phrase, devant la partie concernée à proprement parler, retournés verticalement, ex. \"¿Cuándo llegaste?\" « Quand êtes-vous arrivés? », \"Y María ¿dónde está?\" « Et Marie, où est-elle? », \"¡No me fastidies!\" « Ne m’ennuie pas! ». Un autre exemple est celui de l’utilisation de l’espace par rapport aux autres signes de ponctuation, dans les textes dactylographiés et imprimés. En français, par exemple, il y a une espace avant le point-virgule, le double point, le point d’interrogation, le point d’exclamation et les guillemets fermants, ainsi qu’après les guillemets ouvrants, alors qu’en espagnol (voir plus haut) ou en roumain il n’y en a pas.", "section_level": 1}], "src_summary": "En linguistique, le terme orthographe (du latin \"orthographia\", lui-même issu du grec, composé de, « droit, correct », et de, « écrire ») dénomme un système de règles concernant l’écriture d’une langue, faisant partie de son standard, par rapport auquel on juge comme correctes ou incorrectes les formes que les utilisateurs réalisent en écrivant cette langue. L’orthographe comprend des règles concernant la correspondance entre phonèmes et signes graphiques avec lesquels est écrite la langue (lettres, hiéroglyphes, etc.), l’utilisation des lettres majuscules et minuscules (dans les systèmes d’écritures qui en ont), le découpage en syllabes, la distinction entre mot composé et groupe de mots homophone de celui-ci, l’emploi des signes de ponctuation, etc.", "tgt_summary": null, "id": 2414063}
{"src_title": "Romarin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Caractéristiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Le romarin peut atteindre jusqu'à de hauteur, voire jusqu'à en culture. Il est reconnaissable en toute saison à ses feuilles persistantes sans pétiole, coriaces, beaucoup plus longues que larges, aux bords légèrement enroulés, vert sombre luisant sur le dessus, blanchâtres en dessous. Leur odeur, très camphrée, évoque aussi l'encens d'où il doit son nom « \"encensier\" » en provençal. La floraison commence dès le mois de février, parfois en janvier, et se poursuit jusqu'en avril-mai. Certaines variétés peuvent fleurir une deuxième fois en début d’automne. La couleur des fleurs, qui se présentent en grappes assez semblables à des épis, varie du bleu pâle au violet. On trouve également, mais plus rarement, la variété à fleurs blanches \"R. officinalis albiflorus\". Leur calice est velu, à dents bordées de blanc. Elles portent deux étamines ayant une petite dent vers leur base. La lèvre inférieure de la corolle est profondément divisée, faisant penser au labelle de certaines orchidées. Comme pour la plupart des Lamiacées, le fruit est un tétrakène. Ce dernier est de couleur brune.", "section_level": 2}, {"title": "Répartition géographique.", "content": "Le romarin est originaire du bassin méditerranéen. On le trouve principalement dans les terrains arides et ensoleillés, comme les garrigues, les maquis et les rocailles. Il n'apprécie pas une sécheresse trop importante mais se contente de l'humidité du littoral, d'où il pourrait tenir son nom (« rosée de mer » en latin). Il est répandu entre le niveau de la mer et 650 mètres, parfois jusqu'à mètres d'altitude.", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "Le romarin se cultive dans un endroit ensoleillé, dans un sol calcaire et bien drainé. Bien que ce soit une plante aimant les climats chauds, il supporte les gelées si le sol ne conserve pas l'humidité. Idéalement, ce dernier doit avoir un pH compris entre 7 et 7,5. Une légère taille au printemps après sa floraison a essentiellement pour but de lui conserver une forme harmonieuse. Il ne doit pas être rabattu trop court. Son feuillage persistant et sa tenue rend propice l'utilisation de certaines variétés touffues à une utilisation en topiaire. Il se multiplie facilement au printemps ou à l'automne par bouturage ou marcottage ; plus difficilement en été par semis car sa germination est lente. Le romarin est assez résistant aux nuisibles. Il craint toutefois le rhizoctone brun en cas d'humidité trop importante.", "section_level": 1}, {"title": "Production mondiale.", "content": "Le romarin est cultivé à large échelle en Espagne, en Tunisie, au Maroc, en Italie, en France, en Algérie et au Portugal, principalement pour en extraire de l'huile essentielle. La production mondiale d'huile essentielle de romarin atteint 200 à 300 tonnes en 2005. En Inde, la CIMAP (\"Central Institute of Medicinal and Aromatic Plants\") a introduit la production de romarin à la fin des années 80, qui s'est développée au cours des années 90. Cette production est concentrée dans le sud, dans les Nîlgîri et autour de Bangalore.", "section_level": 2}, {"title": "Utilisations.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Gastronomie.", "content": "Les branches feuillues de romarin s'utilisent de préférence fraîches, mais peuvent également se conserver séchées. Les fleurs ont une saveur plus douce et se consomment crues, saupoudrées pour parfumer un plat ou un dessert. Les branches s'emploient généralement comme aromate par infusion dans les ragoûts, les civets, les soupes et les sauces. Le romarin est également utilisé pour parfumer les grillades. Quelques branches sont alors utilisées dans la confection d'une marinade ou une branche comme pinceau pour enduire la pièce à griller de marinade. Il est également possible de fumer la viande ou le poisson en déposant quelques branches sur les charbons, ou en petite quantité dans un fumoir. On peut enfin se servir de branches pour embrocher des légumes avant leur cuisson. Plus audacieux, le romarin est parfois utilisé en infusion pour parfumer des desserts comme les flans, les crèmes ou certaines confitures.", "section_level": 2}, {"title": "Parfumerie.", "content": "L'utilisation du romarin en parfumerie est très ancienne. Le premier parfum alcoolique dont on connaisse l'existence est \"l'eau de Hongrie\", alcoolat fréquemment utilisé au et qui pourrait dater du, dont le romarin était l'un des principaux composants. L’essence est obtenue par la distillation des branches, de préférence en n’utilisant que les sommités fleuries. Elle contient notamment du bornéol, du 1,8 cinéol (ou eucalyptol), du camphène et du pinène. Le romarin entre dans la composition de parfums surtout masculins, hespéridés aromatiques (eaux de Cologne), boisés et fougères aromatiques.", "section_level": 2}, {"title": "Médecine et phytothérapie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Agents actifs.", "content": "La plante contient plusieurs agents actifs parmi lesquels :", "section_level": 3}, {"title": "Effets.", "content": "Le romarin fut longtemps utilisé empiriquement en phytothérapie. Le miel de romarin, aussi appelé « Miel de Narbonne » était un des multiples constituants de la thériaque de la pharmacopée maritime occidentale au. Des études modernes montrent les effets du romarin sur différentes parties de l'organisme :", "section_level": 3}, {"title": "Risques.", "content": "L'huile essentielle de romarin peut avoir des effets neurotoxiques, déclencher convulsions et crises d’épilepsie. Par voie orale, et à part l'utilisation en cuisine, il est déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes.", "section_level": 3}, {"title": "Variétés.", "content": "On dénombre plus de 150 variétés de romarin. Elles se différencient par leur taille maximale (d'une dizaine de centimètres à 2 mètres), leur tenue (vertical ou rampant), la couleur de leurs fleurs (violettes, bleues, blanches, roses) et de leurs feuilles, leur rusticité...", "section_level": 2}, {"title": "Légendes.", "content": "Selon une légende, le romarin était à l'origine une plante à fleurs blanches. Avant de donner naissance à l'enfant Jésus, Marie, aurait déposé sa cape de couleur bleue sur un romarin planté devant l’étable. La cape aurait déteint sur l'arbrisseau et c'est ainsi que, depuis, le romarin fleurit bleu. Certains voient dans cette légende une autre origine possible au nom Romarin à savoir « Rose de Marie » (l'appellation anglaise étant d'ailleurs \"Rosemary\"). L’eau de Hongrie, alcoolat à base de romarin pour se parfumer ou à boire, viendrait d'Élisabeth de Pologne, reine de Hongrie. Elle l’aurait utilisée en 1378 à l’âge de 72 ans.", "section_level": 1}, {"title": "Calendrier.", "content": "Dans le calendrier républicain français, le du mois de messidor, est officiellement dénommé jour du Romarin", "section_level": 1}], "src_summary": "Le romarin (Salvia rosmarinus) est un arbrisseau de la famille des Lamiacées (ou labiées), poussant à l’état sauvage sur le pourtour méditerranéen, en particulier dans les garrigues arides et rocailleuses, sur terrains calcaires.", "tgt_summary": null, "id": 2273360}
{"src_title": "Risotto", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Dans le nord de l'Italie, une des premières notices faisant référence à la culture du riz est une lettre de Galeazzo Maria Sforza, datée du, envoyée au duc de Ferrare et concernant douze sacs de riz. Apprécié particulièrement par Stendhal, le risotto est cité dans la littérature francophone dès 1818.", "section_level": 1}, {"title": "Principe culinaire.", "content": "Le principe de cuisson ressemble à celui du riz pilaf, qui consiste à d'abord faire légèrement revenir le riz dans une matière grasse (la \"tostatura\", la torréfaction) avant la cuisson avec du liquide (souvent un bouillon de légumes, champignon, viande ou poisson). Cependant, le risotto diffère du riz pilaf par le fait que le liquide soit ensuite absorbé par petites quantités successives (environ 7 mouillages) jusqu'à cuisson complète. Le risotto repose sur l'emploi de riz riche en amidon et non étuvé, et sur le principe d'une cuisson par adjonctions successives de petites quantités de bouillon chaud, après avoir fait revenir le riz dans des oignons fondus dans du beurre (recette de la vallée du Pô) ou de la moelle de bœuf (recette milanaise) ou de l'huile d'olive (plus souvent utilisée dans le sud de l'Italie). Parmi les nombreuses variétés italiennes de riz, l'Arborio, le Vialone Nano ou Maratelli \"(semifini)\" et le Carnaroli \"(superfino)\" sont traditionnellement les plus courantes et les plus appréciées par les chefs de cuisine. Le premier mouillage du risotto se fait au vin blanc (parfois au vin rouge ; le vin ne doit pas être trop tannique). La fin de cuisson, dont la durée est typiquement de 18 minutes, consiste à \"mantecare\", c'est-à-dire ajouter une noix de beurre et du parmesan râpé, et à couvrir pendant deux minutes. Ceci achève d'apporter une consistance crémeuse au plat, dont la liaison est initialement apportée par l'amidon du riz. Une multitude de variations est ensuite possible sur les ingrédients ajoutés ou le degré de mouillage final. Il est servi en Italie comme \"primo piatto\", équivalent à une entrée. Il existe une autre méthode de préparation du risotto qui ne tient pas compte de la \"tostatura\" ; on parle alors de « préparation vénitienne », et le service se fait \"all'onda\", c'est-à-dire plus mouillé que le risotto traditionnel. Les risottos se déclinent en de nombreuses variétés. On choisira de mouiller avec un bouillon de viande et de légumes pour les \"risotti\" aux champignons, aux légumes ou à la viande, et avec un fumet de poisson pour ceux aux fruits de mer ou au poisson. Il existe aussi des variantes sucrées servies en dessert.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le risotto () est une réduction d'un bouillon (\"brodo\" en italien) de riz cuit avec divers ingrédients. On lui donne généralement comme origine le nord de l'Italie.", "tgt_summary": null, "id": 2390635}
{"src_title": "Rosaceae", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Les \"Rosaceae\" sont une famille par enchaînement, montrant plusieurs tendances évolutives, ce qui explique la diversité de l'appareil végétatif (grande variabilité morphologique) et reproducteur (évolution vers l'inférovarie et la réduction de l'androcée et du gynécée).", "section_level": 1}, {"title": "Appareil végétatif.", "content": "Les Rosacées sont des plantes herbacées (vivaces comme le fraisier ou plus rarement annuelles comme le genre \"Aphane\") et les trois quarts des plantes ligneuses à l'écorce lisse, sous forme d'arbrisseaux, d'arbustes (rosiers, ronces dont les poils épidermiques se lignifient et se transforment en aiguillons), ou d'arbres (cerisier, prunier, pêcher, pommier dont certains rameaux peuvent se transformer en épines) à feuilles caduques ou persistantes. Les bourgeons foliaires sont disposés en spirale et ont des stipules soudées. Les feuilles à nervation pennée, à pétiole sans pulvinus sont souvent alternes, stipulées (stipules libres ou adnés au pétiole), à marge dentée et glanduleuse sur le limbe. Elles sont primitivement composées-imparipennées (folioles pétiolulées de ronces, folioles sessiles de rosier). L’évolution emprunte deux voies : confluence des folioles entre elles pour former une feuille simple (11-17 paires de folioles chez le Sorbier des oiseleurs, une feuille simple chez le sorbier des Alpes) ; réduction à 3 folioles (fraisier) ou même une foliole (pommier, prunier, cerisier). La réduction à trois folioles s'accompagne parfois d'une surévolution par le développement de folioles de ou de ordre sur les deux folioles latérales, donnant une disposition digitée (feuille de la potentille), avec parfois soudure des folioles (Alchemilla). Des glandes peuvent se développer sur le pétiole. Les tiges sont dressées, plus rarement étalées ou rampantes. Elles sont dotées souvent de poils simples ou étoilés, comme les feuilles. Certains poils épidermiques très développés se lignifient, se transformant en aiguillons piquants. Des rameaux de cerisiers, pêchers, poiriers, peuvent se transformer en épines. Chimiquement, les plantes produisent des tanins (leur conférant souvent un intérêt médicinal), des huiles essentielles et des hétérosides de type saponosides ou glycosides cyanogènes (150 espèces à l'exception des \"Rosoideae\" contiennent ces composés potentiellement toxiques donnant le goût amer aux amandes).", "section_level": 2}, {"title": "Appareil reproducteur.", "content": "Les inflorescences sont variables. Il s'agit le plus souvent de grappes (ou des formes dérivées : épi, corymbe, panicule), plus rarement des fleurs terminales solitaires (espèces de \"Rosa\"). Le réceptacle floral est composé de deux parties : l'hypanthium (les \"Rosaceae\" étaient traditionnellement classées dans les dialypétales « caliciflores ») de forme variée (aplati, cupulaire ou cylindrique), libre ou adné aux carpelles, parfois caduc (prunier) ou accrescent dans le faux-fruit (pomme, poire) ; le gynophore plus ou moins développé selon les sous-familles peut être sec (framboisier, ronce) ou charnu (fraisier). Lorsque l'hypanthium est présent, la fleur est plus ou moins périgyne (épigyne chez \"Malus)\". L'entomophilie par des pollinisateurs généralistes est favorisée par la présence d'un anneau ou disque nectarifère à l'intérieur de l'hypanthium. Les fleurs de type euanthe sont souvent grandes, régulières, actinomorphes (à symétrie rayonnée), presque toujours bisexuées et pentamères. Elles présentent parfois, sous le calice, un calicule (appelé aussi épicalice) de 3 ou 5 pièces (genres \"Fragaria\", \"Potentilla\", \"Alchemilla\"). Le calice est le plus souvent formé de 5 sépales (parfois réduits à 3) et est parfois soudé à l'ovaire. La corolle est en général formée de 5 pétales libres et entiers (parfois 3 ou 10). Les pétales sont souvent fixés à l’hypanthium, parfois nuls (\"Alchemilla\", \"Aphanes\"). Les étamines sont nombreuses (supérieures à 10, se multipliant par méristémonie pour atteindre 100 chez des rosiers), rarement en nombre déterminé et réduites à 12 ou 5. Cette méristémonie correspond à une polyandrie secondaire, adaptation particulière à l'entomophilie. Les étamines ont des filets libres (ou soudés à la base pour les \"Chaenomeles\") et de petites anthères didymes qui s'ouvrent par des fentes longitudinales. La position de l'ovaire uniloculaire est supère ou infère. Le pistil est formé primitivement de cinq carpelles libres multiovulés (nombre indéterminé d'ovules) qui peuvent se réduire à un (\"Prunus\"), 2-3 (\"Crataegus\") ou devenir nombreux (plusieurs centaines), pauciovulés (un ou deux ovules) et diversement unis (les carpelles soudés de \"Pyrus\" ont un ovaire à placentation axile) lorsque le réceptacle floral se développe. Formule florale :